Augmenter la production mondiale de viande ?
Que la demande augmente, cela ne fait aucun doute : la consommation moyenne des Chinois est ainsi passée de 13,7 kg de viande par an et par habitant en 1980 à 59,5 kg aujourd’hui, et cette tendance peut continuer puisqu’elle est encore loin des 82,1 kg des pays occidentaux.
Que cette augmentation soit gérable, c’est une autre chose.
Comment peut-on penser à doubler la production de viande alors qu’on n’est même pas encore capable de nourrir toute la population de la planète simplement avec des céréales et de lui donner de l’eau en quantité suffisante ?! Sachant que pour produire une protéine de viande de bovin, il faut par exemple 9 protéines végétales, qu’il en faut 7 pour la viande porcine et 3 pour la volaille, on peut être inquiet pour la production des céréales et des légumes destinés à être consommés directement par la population. Produire de la viande demande beaucoup d’eau, beaucoup de terres. 80% de la surface agricole est déjà consacrée à l’élevage ou à la production de céréales pour les animaux. Comment peut-on imaginer augmenter cette production et nourrir toute la population de la planète ? Cela semble utopique.
Par ailleurs, tenter de le faire aurait des répercussions désastreuses sur notre environnement. Le méthane produit par les ruminants et l’oxyde nitreux produit par le fumier sont des gaz à effet de serre bien plus puissants que le co². Trouver toujours plus de nouvelles terres conduirait à aggraver la déforestation.
Certaines populations, pourtant, auraient besoin d’augmenter leur apport en protéines d’origine animale pour une alimentation plus diversifiée, mais cela ne signifie pas qu’il faille augmenter pour autant la production mondiale : une meilleure répartition suffirait. Beaucoup d‘occidentaux essaient de limiter leur consommation de viande pour des raisons de santé mais, à plus de 80 kg par an, ils peuvent encore mieux faire !
D’une façon plus générale, en ce qui concerne l’alimentation, il faut arrêter de se lamenter et d’évoquer le mauvais sort ou la malchance, là où il n’y a que responsabilité humaine. Pour l’instant, la planète pourrait nourrir tout le monde puisque la consommation moyenne sur terre est de 2800 calories par jour par habitant alors qu’il faut à l’être humain, en fonction de son sexe et de son activité physique, entre 2000 et 3500 calories par jour. On voit bien que le problème pourrait être résolu par une meilleure distribution plutôt que par une augmentation générale. 3700 calories par jour en moyenne en Europe de l’ouest et aux Etats-Unis, c’est peut-être beaucoup… 1520 dans certains pays d’Afrique, c’est dramatique.
Notre planète peut nous nourrir mais il faut l’aider un peu en étant raisonnables. Quand il y a un plat à se partager et que l’un des convives est gourmand, il a le choix entre se servir largement et intimider ses frères pour les empêcher de protester ou bien il modère sa gourmandise en songeant que la démesure n’est jamais bonne pour la santé ou bien il réclame un plat plus copieux mais sa mère n’a pas forcément les moyens de cuisiner davantage. Notre planète est cette mère qui fait ce qu’elle peut, qui fait déjà beaucoup mais qui ne peut pas grand-chose contre l’égoïsme de certains de ses fils. Les rappeler à l’ordre ? Les punir ? Mais s’ils sont grands et majeurs ?
Pour en revenir à la consommation de viande, le problème est peut-être avant tout un problème de commodité. Faire griller un steak, c’est rapide et facile. Manger un saucisson aussi. Mettre un poulet dans le four, tout le monde peut le faire. Mais cuire, assaisonner, gratiner, préparer les légumes ou des céréales et satisfaire les gourmets, c’est une autre affaire et, plus les sociétés deviennent pressées et affairées, moins elles ont le temps de le faire et les savoirs culinaires se perdent. Je suis persuadée que ce n’est pas tant par goût ni par souci nutritionnel que la consommation de viande a augmenté et reste forte dans les pays industrialisés mais par facilité tout simplement.
Pour toutes ces raisons, songer à augmenter la production de viande me paraît dangereux et non justifié. Mais il y a une demande, dira-t-on ! Et alors, faut-il écouter toutes les demandes ?
74 réactions à cet article
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Merci Florence pour cet article.
La viande est un des pays au monde qui consomme le plus de viande en moyenne par habitant !
Si la consommation est si élevée, c’est aussi parce que les filières viande ont beaucoup de moyens qu’ils investissent dans la propagande, jusque dans les écoles. C’est le CIV (Centre d’Information des Viandes) qui s’en charge.
Voir :
http://www.viande.info/CIV-ecolesIl y a justement une pétition qui vient d’être lancée pour s’opposer à la propagande pro-viande dans les écoles :
http://www.viande.info/petition-CIV-
LE ROI
passage rituel obligé
kawa
BBQ - http://www.lefigaro.fr/medias/2008/07/30/20080730PHOWWW00213.jpgPV ou son aide de camp Docdory
candidats présentés par Avox au Georges déstitué
les festivités : http://www.lefigaro.fr/photos/2008/07/30/01013-20080730DIAWWW00457-les-tonga-couronnent-leur-nouveau-roi.php -
Romain Desbois 24 février 2010 13:13Mais en plus des pubs incitant les gens à consommer de la viande sont financées par l’Etat français et par l’UE !
Vous l’avez tous entendu au moins une fois.
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Romain Desbois 24 février 2010 13:22http://www.lepost.fr/article/2010/02/23/1956418_ce-qu-il-y-a-dans-une-bouteille-de-lait.html
et
http://www.lepost.fr/article/2010/02/22/1954656_elevage-et-sous-alimentation.html
Arrêtons ces pratiques barbares
si vous ne le faîtres pas pour les autres, faîtes le pour vous.
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le Rossbiff d’Alsace
la spécialité -civet de cheval- le repas incontournable de nos fêtes de villages : Messti, Kilbe
soit du spécialiste http://www.baer-meyer.com/html/gamme_chevaline.html
soit le recette perso :
Le « Rossbiff » de Bischheim
Ingrédients
1 kg de cheval dans la longe
1 bouteille de Bordo
4 feuilles de laurier
6 clous de girofle
6 gousses d’ail
Préparation :
Faites mariner la viande avec les épices et le vin rouge Bordo 9 à 12 jours à couvert au frigo. tous les trois jours ébouillanter la marinade et completer de vin rouge
Egouttez la viande et faites la rôtir avec du beurre, puis mijoter doucement 2 h
Coupez la en tranches très fines une fois refroidie
Remettez la à cuire en ajoutant de l’eau et du roux de farine pour obtenir une sauce assez liée.
Laisser cuire 2 heures à feu doux.
Le rossbiff de cheval se déguste avec une salade de Pommes de terre chaude. et des pichets de rouge « épais » du Fitou ou des bourrus du Sud-Ouest. -
Il y a aussi les « rossbifs » d’Artois
Certains y ont même élu domicile
On les reconnaît à une certaine tendance à rouler à gauche...
Keep right ! -
En Alsace nous n’avons pas de Pferd sauf à Bischwiller ou Hoerdt fief d’un renégat célèbre von Birkenfeld.
c’est partout le Ross ( ou le Gaul dit gaoul) outre - forêt soit au nord de la Forêt de Haguenau au parler francique..
aH Oui le Gaul le long... un de ses ancêtres Kolb de Mayence et alentours après un passé de contrebandier a hérité à Wissembourg/Landau de la charge royale du tabac et des allumettes ( 1820 environ) . Quelqaues années plus tard, on retrouve ce gaillard d’abord à Valenciennes puis à Lille à la tête d’une manufacture de tabac à priser, à chiquer, à fumer...
Hésitant entre MRP ET UDR, le député immuable de Wissembourg Grussenmeyer, celui des bouilleurs de cru, la ration de gnole familiale, hygiénique et détaxée a reconnu que De Gaulle était en fin de comptes le bon cheval/Gaul.
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Romain Desbois 24 février 2010 12:58Oui la consommation de cadavre que l’on préfère appeler viande pour encore mieux déconnecter les choses est essentiellement culturelle.
Je rajouterai à ce triste tableau l’énorme gaspillage d’eau liée à l’exploitation animale :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Viande -
Romain Desbois 24 février 2010 13:50A propos du gaspillage d’eau qui semble être le souci d’Allègre
Il ne se pose pas trop de question devant son entrecôte cet hypocrite
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Salsabil 24 février 2010 11:10Cette propagande anti-viande commence à me les briser menues-menues !!!!
Etant donné son prix qui augmente de jour en jour on en déguste de moins en moins, en particulier, le boeuf, l’agneau, le veau de qualité et leurs morceaux de premier choix.
Alors qui est responsable de l’augmentation de sa production ? Pourquoi vous adressez à nous ici ?
C’est plus une question d’augmentation de la population mondiale, non ?
Je suis d’accord pour répartir et partager mais il est rigoureusement hors de question que je me prive de ces rares plaisirs gustatifs parce que blablabla...
Quant à l’apport protéinique, partout dans le monde ou presque on trouve de l’amaranthe en grande quantité, gratuitement. Plante qui représente un apport extrêmement riche en la matière...
Salut Papy,
Pour moi, ce sera une belle côte de boeuf aller-retour sur la grille de la cheminée avec une bonne sauce roquefort et des patates à la braise !
Non mais !!!!
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« Cette propagande anti-viande commence à me les briser menues-menues !!!! »
Excusez-moi mais pourriez-vous m’expliquer pourquoi est ce de la propagande car il me semble que l’auteur fait état d’un rapport (pas de liens certes mais existant vraiment....) montrant une évolution impossible de la production de viande... toujours est-il qu’il ne vous empêche pas de manger de la viande faite comme bon vous semble.
Vous me donnez l’impression de vous sentir coupable mais je ne vois pas pourquoi vous avez le droit au régime que vous souhaitez... je pense que cela permet de s’interroger ce genre d’article, pas de prendre une décision définitive. N’êtes vous pas d’accord ?Cordialement
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@salsabil : « il est rigoureusement hors de question que je me prive de ces rares plaisirs gustatifs parce que blablabla... » : si ce sont bien de rares plaisirs vous n’avez pas à remettre en cause votre mode alimentaire. Ce qui est en cause ici, ce sont des consommations telles qu’une moyenne de 80 kg par an et par personne peuvent être atteintes, soit 220g par jour. Etant donné qu’une partie non négligeable de la population n’atteint pas ce niveau de consommation (les végétariens, les désargentés, les personnes âgées,...), vous rendez-vous compte de la quantité de viande consommée quotidiennement par les autres pour qu’une telle moyenne puisse être atteinte ?
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un peu de gastronomie de terroir de nos terres françaises :
Notre guyane : http://maguyane.org/forum/index.php?page=35
: certaines espèces sont rigoureusement interdites de chasse et donc de consommation (tortues marines, chien bois, tatous géants, rapaces, etc.), ce qui n’empêche malheureusement pas leur commerce illégal. Seule la vente et la consommation au restaurant d’un nombre restreint d’espèces de gibier est autorisée, notamment l’agouti, le tatou à neuf bandes, le maïpouri (nom local du tapir), l’agami ou l’iguane. Mais là aussi, ce n’est pas parce que ces espèces ne sont pas protégées qu’elles ne sont pas en danger : libre à chacun d’en débattre avec sa conscience,
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Romain Desbois 24 février 2010 13:15Moi c’est la propagande pro viande financée par nos impôts qui me les gonfle maxu maxu
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Salsabil 24 février 2010 13:20Lorsque je parle de « propagande », cela ne s’adresse pas directement et uniquement à l’auteur, mais à pléthore d’articles, de billets, de papiers, d’infos, de blogs, de sites, etc.. qui vont dans ce même sens.
Une fois de plus, je ne suis pas du tout contre l’idée qu’il faut savoir répartir entre les populations les différents types d’alimentation. Cela sous-entend de prendre en compte les multiples cultures inhérentes à ces peuples. On est pas sorti de l’auberge, mais bon...soit.
Ce qui me gonfle particulièrement c’est justement cette espèce de culpabilisation systématique du quidam moyen alors même que les états et entreprises les plus polluants ne se voient pas suffisamment impliquées dans la réduction de leur dérives.
Ca me fait penser à la super taxe carbone qui ne fait pas mieux qu’enlever encore un peu plus au bas de laine du consommateur moyen.
Dans mon post, j’avais effectivement souligné le mot « rare » (l’éditeur n’en a pas tenu compte). Le problème vient de la surproduction à échelle industrielle et qui ne garantit absolument plus la qualité.
Je suis pour un retour à une agriculture raisonnée et raisonnable adaptée à son environnement local.
Faire une généralisation sur la consommation de viande et donc sur le consommateur me semble malhonnête. C’est tout le principe de mondialisation qui est à remettre en cause et ça le péquin moyen n’y peut pas grand chose.
Pour ma part, quelle que soit le produit concerné, je favorise les producteurs locaux, et j’évite de manger par exemple des fraises en hiver... Voilà !
Quant à la viande, question de moyens comme vous le soulignez, je me nourris plus souvent de poulet que de boeuf et je tente de privilégier la qualité.
Peu de côte de boeuf, mais quand il y en a j’en connais la provenance, et je fais confiance à mon boucher. Ou mieux encore je partage des bêtes entières achetées avec des proches directement chez l’éleveur et je congèle.
Je trouve également assez judicieuse la remarque de Briéli ci-dessous concernant une (ré-)adaptation à une nourriture autre.
Mais bon, bouffer des insectes, franchement, je crois que j’aurais beaucoup de mal...
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C’est sa journée !!
Je songe parfois
à la quantité de boeuf qu’il faudrait pour faire du bouillon avec le Lac de Genève
Les Pensées (1972) Citations de Pierre Dac -
Les sauterelles ou criquets sautés à la poele sont délicieux. Ils remplacent avantageusement les cacahouètes à l’heure de l’apéritif du fait de leur petit goût salé. -
Romain Desbois 24 février 2010 13:55Salsabil
C’est toujours le consommateur, le client le coupable.
Les corrompus sont toujours plus blâmables que les corrupteurs car « si les gens ne l’achetaient pas , ça ne se vendrait pas » Coluche
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@Salsabil : Je suis d’accord avec les éclaircissements que vous apportez à votre premier post. Mais pourquoi préciser « le péquin moyen n’y peut pas grand chose » ? Quittez donc votre poste de télévision pour vous intéresser aux multiples intitiatives mises en place par des citoyens qui refusent de se résigner, et qui préfèrent se préparer à la relocalisation de l’économie sur base volontaire plutôt que de la subir. Elle est inéluctable car liée à l’épuisement des ressources pétrolières. La question est de savoir quelle place aura la justice sociale dans cette relocalisation.
Evidemment, ce ne sont pas ces initiatives citoyennes qui font la Une des médias, sinon pour les faire apparaître comme illusoires. Mais dans l’illusion, n’est-ce pas notre modèle économique qui remporte la palme ?
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Merci salsabil pour cette éclairage. J’approuve totalement vos dires.
Il est vraiment intéressant que vous ayez parlé de votre propre expérience. Je crois qu’elle permet en effet de trouver un équilibre dans la discussion de ce fil car on ne va pas faire du débat sur la consommation de viande quelque chose d’inextricable comme le conflit israëlo-palestinien ou l’identité national !
Je pense aussi qu’il faut re-localisé la consommation de nourriture, pour des raisons autant écologique que d’autonomie à l’échelle local. Partager un boeuf est vraiment une excellente idée, c’est à mon avis, tout à fait le genre d’idée à propager pour faire changer les mentalités ! -
Salsabil 24 février 2010 15:51@ Actias
Dans votre début de post, en dehors de l’essai à l’ironie inclus, vous reprenez une des choses dont je parle. Soit vous avez mal lu, soit mal compris. Je parle de mondialisation puis de relocalisation...
Ensuite non, ma réaction n’est pas symbolique -symbolique de quoi ? - elle culturelle tout simplement et je n’ai aucune raison d’en être gênée. Je n’ai pas dit que je ne pourrais pas manger d’insectes, j’ai dit que je pensais que j’aurais beaucoup de mal. Ca ne me paraît pas aberrant comme réaction. Si je n’ai plus le choix et qu’il me faut me nourrir ou nourrir mes proches, et qu’il n’y a pas d’autre solution, il faudrait alors que je m’y fasse, mais cela ne me dit rien. Pouvez-vous accepter ce point de vue ?
Et alors expliquez-moi en quoi la viande est dans le domaine du psy ou du symbole parce que là, sincèrement, ça dépasse mon entendement. Dans mon monde à moi, celui de Gulliver, la viande c’est gastronomique, c’est un plaisir et c’est nutritif, mais peut être remplacé, nous sommes d’accord là-dessus. Je ne le souhaite pas c’est tout.
@Romain,
Un peu simpliste, non ? Tuons tous les bovins, éradiquons vaches, bisons, buffles et autres zébus, évitons le consommateur pour que les spéculateurs sanguinaire s’enferrent dans la misère, ouais !
@ Marc,
Vous êtes mal tombé avec moi question tv, je ne la regarde pas. Et si vous me lisez bien, ici et ailleurs, vous verrez que justement je m’intéresse aux démarches dites citoyennes, et que j’y prend moi-même un certain plaisir à les utiliser.
@ Yoikitsune,
Merci d’avoir compris.
@ Bribri
La journée P. Dac, on a connu pire !
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Déjà évoqué sous un article de Fergus
Séduisant mais nuisible : le ragondin !
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/seduisant-mais-nuisible-le-52374il faudra DIVERSIFIER nos ressources de proteines animales
adieu veaux, vaches, cochons, poulets....http://www.nap.edu/openbook.php?record_id=1831&page=R11
une bible de ce qui se dévore encore ....Chez nous des pistes, la poiscaille « blanche » des cours et plans d’eau, les écrevisses, de la famille des rongeurs et surtout promis à un grand avenir les insectes.
y a bon CAPYBARA
http://fr.wikipedia.org/wiki/Capybara
D’Argentine après les boîtes de « singe »
importeur officiel connu de tous : Michel Lerma-
Romain Desbois 24 février 2010 13:57considérer un animal ou un végétal nuisible est proprement anthropocentrisme voire spéciste.
« Le spécisme est à l’espèce, ce que le racisme est à la race » Romain Lutèce
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Voici la recette du
Cuissot de castor -
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y’a aussi les langues de chat et les langues de boeuf ( pate feuilletée ) !
et pour les cannibales , les têtes de nègre -
Salsabil 24 février 2010 16:03Mon Dieu !!!!
Il fallait bien que ça dérape....
Et qui est venu rogner l’écorce de la respectabilité toute écologique de ce fil, hein, hein, qui ?
De la queue de Castor, ciel ! Pourquoi pas des pets de nonnes tant que vous y êtes !?
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Puisque vous vous intéressez à la queue de castor, vous apprendrez par cet article qu’elle ne fut pas toujours une patisserie :
La queue de castor frite du Montana
Pour créer des emplois pendant la grande dépression des années 1930, le gouvernement américain avait plus d’un tour dans son sac. En témoigne le projet loufoque America Eats (« L’Amérique mange » ) dont le but final était la publication d’un livre sur les traditions culinaires régionales. Les rédacteurs, qui faisaient partie des quelques quatre mille cinq cents gens de plume embauchés dans le cadre d’un Projet fédéral d’écriture, furent envoyés aux quatre coins des Etats-Unis afin d’observer les habitudes alimentaires. Le livre ne vit jamais le jour à cause de la guerre mais les dossiers constitués furent conservés à la Library of Congress. Le chercheur Mark Kurlansky analyse cette pile de près d’un mètre de haut pour en faire une anthologie qui, d’après le commentateur Jonathan Miles du New York Times, ne manque pas de piment.
De nos jours, la critique de l’alimentation homogénéisée est monnaie courante. Kurlansky montre qu’elle n’est pas nouvelle : la « standardisation américaine » des dîners congelés et la généralisation d’arômes artificiels étaient déjà dénoncés. L’idée sous-jacente d’America Eats était précisément de garder la mémoire des traditions locales avant qu’elles ne disparaissent au profit des premiers fast-foods tels Automat à New York. Les centaines de rapports, essais, recettes et interviews abordent des sujets divers (souvent dans le dialecte local) tels que la préparation de l’opossum de Géorgie, la queue de castor frite du Montana, et les superstitions alimentaires du Colorado (« Malheur à votre ménage si vous brûlez la croûte du pain sur le feu »). Sans compter des recettes d’actualité (le « Gâteau dépression », sans farine ni œufs) qui donnent à l’anthologie toute sa richesse. -
Le pet de nonne est également appelé « beignet de vent » ou « soupir de nonne », et « pet de putain »
« Soudain, un bruit étrange et sonore, rythmé, prolongé, semblable à un gémissement d’orgue qui s’éteint, puis aux plaintes mourantes de la brise qui soupire dans les cloîtres, vient frapper de stupeur l’oreille indignée des bonnes sœurs. »
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@ l’auteur : Merci pour cet article plein de bon sens. Il faut malheureusement constater que celui-ci n’est pas la caractéristique principale de notre société de consommation. Lorsque vous écrivez « Notre planète peut nous nourrir mais il faut l’aider un peu en étant raisonnables. » , j’espère que vous êtes consciente que vous vous opposez frontalement à cette société de consommation qui a fait de la déraison son principe de fonctionnement. De même, à la question « Mais il y a une demande, dira-t-on ! Et alors, faut-il écouter toutes les demandes ? » celui qui se place dans la logique de marché, défendue par tous les pays membres de l’OMC, ne peut que répondre oui.
Un petit détail : le « 2 » de CO2 n’est pas un exposant mais un indice, il s’écrit donc à la base du O.-
Garçon
une rasade de H-O-H avec paille au M. Marc
plus au ballon
une bouffée de disulfure de dihydrogène (H2S2) ou disulfure d’hydrogène
ou du sulfure d’hydrogène (H2S).
selon arrivage !sur mon ardoise comme dab’
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« Un petit détail : le « 2 » de CO2 n’est pas un exposant mais un indice, il s’écrit donc à la base du O. »
On fait ça comment, en pratique sur AgoraVox ? -
...et des bêtes !
Car cela ne s’obtient qu’avec des élevages concentrationnaires évidemment ! -
A Parkway
Faire prendre conscience aux gens du problème est une des actions possibles. Evidemment, ce genre d’article ne s’adresse pas aux gens comme vous qui sont déjà convaincus mais à ceux qui s’interrogent et hésitent.-
Hésiter sur quoi ? Mignonette ?
Tu as à manger de la viande comme tes ancêtres de Crocs-Mignons.
Sinon tu es carencée !
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La viande de rat est consommée au Vietnam, comme dans d’autres pays asiatiques, au même titre que le porc ou le poulet.
Voyez cette photo de rats en train de griller à Dinh Bang, près de Hanoï.Miam, miam
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Romain Desbois 24 février 2010 14:03Brieli67
"Tu as à manger de la viande comme tes ancêtres de Crocs-Mignons.
Sinon tu es carencée !"
On a tellement mis ca dans la tête des gens qu’ils régurgitent sans réfléchir.
Ou avez vous vu que les végétariens sont carencés ? Citez moi un végétarien mort d’être végétarien et je vous sort la liste de ceux qui sont morts de bouffer du cadavre, il y en plein les cimetières !
Mon medecin du travail s’étonnait du résultat de mes analyses sanguines car en apprenant que je suis végétarien, bêtement elle s’attendait à une carence en fer ; Elle ne faisait que régurgiter ses cours de médecine.
Ce qui est cocasse, c’est qu’elle me fait le coup tous les ans ;
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bONJOUR le déguélé de l’Instinctothérapie de plus en plus fréquents sur Avox.
Que devient ce cher Guy-Claude Burger ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy-Claude_Burger
des nouvelles fraîches du gourou ?
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n’est ce pas dangereux pour les futurs nourrissons ?
Et comme d’habitude ce qui est mauvais pour une grossesse l’est aussi dans d’autre cas mais de manière moindre...
Ma solution à moi est simple pourtant :
- arrêter de tripler les sources d’énergies (éolien + photovoltahic qui demande des centrales d’appoints en +)
- dépenser tout le budget économisé dans la préservation des océans, la diminution de la taille des bateaux qui râclent trop les fonds sinon et évidement l’interdication d’y déverser des toxiques qui perturbent les hormones pour optimaliser la reproduction des espèces.Mais bon c’est plus facile d’interdire de manger de la viande que de choisir un monde avec plus d’abondance.
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Maître d’Hôtel et Gévéor j’adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrre
Merci le T-moin chef de la Brancarde !
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Romain Desbois 24 février 2010 14:05Papy
Personne n,’a dit que c’était mauvais au goût le cadavre cuit et cuisiné.Si c’était dégueulasse, personne n’en boufferait.
Vous êtes hors sujet.
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Me souvient des années 68 une série Alpha - Histoire ... à feuilleter en bonne librairie par le lycéen en vadrouille :
sous cannibalisme :
un cliché photo d’un Viet dépeçant la bidoche d’un GI, la délicatesse :le foie bien gavé de bières et de bourbon. ( dans le commentaire)
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Romain Desbois 24 février 2010 14:34Papy
Dans ce cas j’aurais fait comme eux. En fait je me fous que l’on bouffe du cadavre (j’adore ça aussi)
Mais je suis contre tuer pour manger.Que ce soit nous ou les vers peu m’importe.
Mais cette façon de se cacher derrière un cas incontournable pour justifier les cas où l’on pourrait faire autrement n’est pas très glorieux.
Je ne reprocherais jamais l’action d’une personne obligée de faire mais je n’accepterais jamais l’hypocrisie de ceux qui montre l’arbre pour justifier la fôret.
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Romain Desbois 24 février 2010 14:35Papy
je vous laisse les fautes en prime ; C’est cadeau
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Romain Desbois 25 février 2010 01:30"Vous me parlez de Descartes mais sans pour autant montrer qu’il a tort. Je n’ai jamais vu un animal réfléchir sur sa condition animale, ou bien encore pouvoir faire la distinction entre le bien et le mal.Par ailleurs, pensez vous que le lion, ou bien encore le chat, ou bien le chien pense à la souffrance qu’il provoque en avalant sa proie ? Pensez vous qu’il a conscience de ce sentiment ? Non, il mange" nous écrit papy.
Ca me fait penser à la controverse de Valadolid , nul doute que Papy aurait dit la même chose des indigènes à l’époque.
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tuer un animal est naturelle.
Arrêtez d’encourager la niaiserie la plus total.
L’homme existe depuis bien longtemps et avant de cuire ses aliments il ne pouvait pas en être autrement même à court terme.
Les grottes sont couvertes d’inscription qui indiquent les périodes de migrations (passionnant).
Le tube digestif n’a pas muté sinon vous mangeriez des légumes crues !!!!!!!!
Et enfin sans l’animal pas de cuir pour les vêtements capables de tenir la période de glaciation où l’homme a bien failli périr pour de bon.
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Salsabil 25 février 2010 11:15Bonjour Papy,
Je vois que tu batailles ferme contre des personnes manifestement spécialistes en ouverture d’esprit.
Romain,
Votre post de 1H30 est une honte. Décidément vous êtes limité dans votre argumentaire !
Actias,
Vous osez prétendre que Vinci, Einstein ou Pythagore étaient Maîtres es Niaiserie ???? Mais vous rendez-vous compte de la fatuité dont vous faites preuve ? Ca frise le ridicule le plus total.
Quant à vos comparaisons, nous avons eu droit hier au « nourrisson sous la mère » prêt à rôtir, ça s’améliore aujourd’hui avec l’inceste.... C’est d’un goût pour le moins douteux.Si vous permettez, avant de critiquer ceux qui énoncent des exemples de plats gastronomiques qui font partie de notre culture, de nos plaisirs et de notre art de vivre, commencez par balayer devant votre porte.
J’attends moi aussi des faits concrets expliquant et prouvant que les animaux ont une conscience qui pourrait comparativement égaler celle de l’homme.
Et enfin, parce que j’ai de l’humour et que ça vous embête : Le boeuf bourguignon qui mijotait hier sur le feu lors que nous bavassions ici, fut un succès pour toute la famille !
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Romain Desbois 25 février 2010 18:47Mais oui Papy
Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme est à la race.
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Salsabil 25 février 2010 22:27Romain,
Je n’ai pas pour habitude de « flinguer » les intervenants, mais là, vous dépassez les limites de l’acceptable !
Non seulement vous êtes abject, mais vous pouvez y ajouter le qualificatif de « con fini » !
Je ne vous salue pas, vous ne méritez strictement aucun respect, restez dans votre fange comme le verrat se complait dans la sienne ! Beurk !
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Salsabil 25 février 2010 23:39« Sal », je comprends et ça ne m’étonne pas de vous.
« Salbi » ? : auriez-vous l’obligeance de m’expliquer ?
Avec recul, vos réactions ne vous apparaissent même pas insanes ? Vous avez quoi dans le crâne ?
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Romain Desbois 25 février 2010 23:57Pardon je voulais écrire « merci Salsabli »
Mais votre façon d’insulter les gens n’en font pas des arguments.
J’ai même tendance à penser que si vous réagissez ainsi c’est que les arguments des autres font mouches et vous perturbent.Mais ca c’est votre problème.
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Romain Desbois 25 février 2010 23:58Pardon encore Salsabil j’ai encore écorché votre pseudo.
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Salsabil 26 février 2010 00:13Romain,
Vous êtes retors, et même pas drôle.
Vous avez tort définitivement de jouer avec au jeu de « t’as dit ça alors tu l’es !, Gnagnagna ».
Vous me parlez d’argument, vous n’en avez aucun et vous vous repaissez de l’attaque vile et sans étai. C’est pitoyable de médiocrité.
Vous souhaitez mes arguments, je vous invite à me lire sus ce même fil où il me semble avoir développé mes points de vue.
En attendant je n’ai vu aucune objectivité de votre part, seules vos basses attaques vous représentent, vous êtes marqué !
C’est bête....
Et je ne vous salue toujours pas, tout en ajoutant qu’être prise pour une conne aux yeux d’un imbécile est un plaisir sans cesse renouvelé.
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Remarquez que je parle de notre estomac qui n’a pas muté et qui ne peut accepter beaucoup de type d’aliment qu’UNE FOIS cuit....
...et que vous me parlez d’autres choses, alors que je suis fervent défenseur, et du progrès scientifique (genre le projet Myrrha de transmutation des déchets nucléaire retardé par l’écologie anglosaxonne anti-nucléaire) et de l’éloignement sanguin (sans commentaire).
Je ne comprend pas que vous ne tombiez pas béat d’admiration devant 2 aliments parfait pour l’hygiène du corps et qui donc sont capable d’être mangé crus (preuve de notre adéquation) : les fruits et les protéines animales.
C’est pas chinois non plus !
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Ca m’amuse
Chaque fois que je présente un plateau ne contenant que des fruits et légumes, les caissières de mon restaurant d’entreprise me demandent si c’est bien sur que je ne prend « que ca ».
Tous les plats chaud proposent de la viande ou du poisson. Comme si l’on ne pouvait pas s’en passer. A croire qu’équilibrer la nutrition sur la journée est quelque chose de surprenant dans notre société.
Je ne petit déjeune jamais, je mange moins les repas suivant ripaille et ne prend pas toujours de viande. Pas de quoi être choqué(e).
Ca ne m’empêche pas d’avoir des soucis de santé, vu que ce n’est pas le but. Je mange juste selon mes envies en recherchant un minimum d’équilibre.-
Florence,
Je vous soupçonne d’avoir réussi à vous libérer. Ceci sur le plan personnel. Bravo.
Dans votre message sur la dérive de la FAO je vous trouve très modérée, trop modérée.
D’après ce que vous dites la FAO propose de développer la production de viande parce que la demande augmente. C’est une réflexion de marchand de viande !
Si on convertissait seulement la moitié des terres occupées par la production de viande en maraîchage on produirait une quantité bien plus grande de nourriture.
On libèrerait aussi des espaces pour transformer les chômeurs français (groupés un jour plus ou moins proche en cohortes d’affamés) en petits paysans presque auto-suffisants, c’est à dire en situation de survie durable.
On réduirait aussi les dépenses de santé, on freinerait très sérieusement la déforestation en régions tropicales en n’achetant plus de soja au Brésil etc, comme vous l’avez dit. En quelque sorte on irait dans le bon sens, dans le sens de la raison.
Malheureusement personne ou presque ne veut croire que la fête est finie et qu’il faut apprendre (vite) à vivre sans gaspillages, Rester aveugles et sourds indifférents c’est plus confortable. Le réveil en sera d’autant plus dur.-
Point la fin je ne connais disait le petit gnome vert en gloussant. En tant de famine un seul bol de riz serait comme un repas de noce.
Mijotez là dessus.-
Un seul livre à lire sur le sujet, toutes affaires cessantes
Après, vous ne serez plus le même ...-Lisez « Bidoche », vous mangerez moins de viande...ou vous en mangerez autrement
Et allez voir ce film :Food, Inc : bientôt dans vos assiettes ? - AgoraVox-Annuellement, un Etats-Unien consomme 124 kg de viande, un Européen de l’UE 89 kg et un habitant des pays du Sud 5,5 kg.
La Chine n’a actuellement pas plus de vaches que la France, l’Inde pas plus de porcs que nous.Qu’en sera-t-il quand ces pays modifieront leur habitudes alimentaires ?
-Si la France est à ce point sourde et aveugle, c’est que l’agriculture industrielle y fait la loi depuis 1945. Un lobby d’une puissance exceptionnelle s’est installé au cœur même de l’État et ne cesse d’empêcher toute évolution qui remettrait en cause les places et rentes acquises. Ce livre plonge au cœur des mystères et attaque sans hésitation le noyau dur de ce lobby. En donnant des noms : Serge Michels, Louis Orenga, Thierry Coste. Enivrés par un pouvoir sans frein, les défenseurs de la bidoche ont plongé la France dans une crise globale dont elle n’est pas près de sortir. Sauf si. Sauf si le mouvement des consommateurs décide de s’attaquer enfin aux immenses intérêts, visibles ou masqués, de la viande industrielle. Une viande qui est devenue l’ennemi de l’homme.« La Bretagne doit devenir un immense atelier de production de lait et de viande » (E.Pisani-La Croix-1965)
-« Bidoche », les ravages de l’industrialisation de la viande | Rue89 :
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Romain Desbois 24 février 2010 14:21Oui et continuons à accepter que nos impôts servent à acheter entre autre des Quick.
La servitude volontaire ou l’art de mettre la charrue avec les beaufs.
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hors sujet tes farandoles « Rapides » Tu dois être en hypo/glycémie
Restaure-toi
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Si l’Inde peut nourrir sa population de plus d’un milliard, c’est parce que ses habitants sont végétariens dans leur grande majorité (du fait de leur hindouisme).
La viande d’agneau, mouton et poulet est surtout consommée dans le nord par les musulmans, et on trouve un peu de viande bovine à Goa, ancienne colonie portugaise.
Quant au porc, il est surtout employé comme « fosse sceptique » dans ce pays où les WC sont rares/insuffisants en milieu rural et dans les bidonvilles.-
Christophe Niévès 24 février 2010 17:46J’ai été végetarien pendant un an environ, j’étais affaibli, sans énergie. Une horreur.
Aujourd’hui personne ne touchera à mon steack tatare. -
@Christophe Niévès
Vous avez suivi un régime alimentaire végétarien, ou vous avez juste arrêté de manger de la viande ?
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Le calcul est simple : il est recommandé de ne pas manger plus de 300 g cuite de viande par semaine. Je précise bien que c’est un maximum pour éviter des soucis de santé ; 0 g/semaine n’est pas déconseillé.
Ça fait environ 450g de viande crue, soit 23kg par an par personne. En équivalent-carcasse (on ajoute les viscères, le sang et les os), ça nous fait environ 30 kg. pour nourrir la planète, 180 millions de tonnes équivalent-carcasse.
En 2008, on a produit 280 millions de tonnes équivalent carcasse de viande.
Conclusion : on n’a pas besoin de produire plus, on a besoin de distribuer mieux et de consommer moins.
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« Mais il y a une demande, dira-t-on ! » Oui, tout à fait ! C’est de la novlangue. Cette locution fallacieuse passe partout sert à justifier en fait un commerce qui marche bien. (Le marchand ne dira jamais que c’est lui qui a crée ce soit-disant besoin.)
Les mots sont importants-
Méfiez vous il y a du réveil du reptile qui sommeille en vousGrand anaconda (Eunectes murinus) dévorant un capybara (Hydrochoerus hydrochaeris). Pièce d’exposition dans le Muséum Senckenberg de Francfort-sur-le-Main
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la pièce de musée in http://de.wikipedia.org/wiki/Capybara
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La viande, c’est :
Plus de pollution
Plus de faim dans le monde
Plus de consommation d’eau
Plus de cancers
Plus de maladies cardiaques
Mais, il ne faut pas faire crever les multinationales, ceux qui vendent les OGM, les aliments pour animaux, les pesticides, ni les pauvres éleveurs aidés
Manger plus de viande, c’est simplement une campagne de promotion, une escroquerie quoi-
J’oubliais
Ne pas faire crever les fabricants d’antibiotiques, de vaccins pour les élevages intensifs
La liste est loin d’être exhaustive-
Sans être végétarien, je consomme entre 10 à 15 kg de viande ( toutes variétés confondues) par année, depuis près de quarante ans. Et je ne m’en porte pas plus mal
Merci aux journalistes et médecins honnêtes qui m’ont ainsi appris les vertus des légumes et des fruits.
Les consommateurs européens et américains peuvent tout aussi bien faire, et réduire leur consommation de 75%, et d’autant les pollutions que l’élevage cause à la planète. Réduire leur surconsommation et moins se surendetter. C’est déjà un très grand pas vers une sortie durable de cette crise qui n’annonce rien de bon. Et c’est bien meilleur pour la santé.
A une portion optimale de 125 g par jour de viande, la consommation ne s’élève plus qu’à 45,6 kg par an. C’est suffisant pour un régime carné.
De plus en plus, j’ai l’intime conviction que la solution à tout çà, réside en nous d’abord, consommateurs , à une vigilance de tous les instants et à la surveillance de toutes nos pulsions consuméristes pour nous limiter à la satisfaction de nos stricts besoins, ceux essentiels. Sans se priver vraiment. SEULEMENT en évitant le gaspillage-
125g de viande par jour m’apparaît beaucoup ! Qu’est-ce qui vous fait dire que c’est une portion optimale ?
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Et le poisson ?
Quand est ce que les pollutions des océans seront une priorité avec tout le cirque du CO2 ?
La pseudo santé que vous prônez est un leurre. La restriction est un leurre.
Jamais entendu parler du crudivorisme ? Parce que c’est le cholestérol cuit qu’il est mauvais je vous signale !
Vous pouvez survivre même au Pôle Nord. Mais le besoin de glucide pousse le corps dans un état de conversion de protide en glucide pas vraiment agréable. Naturellement nous avons besoin de fruits pour digérer les viandes... bref nous sommes nés sous des températures tropicales !
Avant de dicter quoi que ce soit, genre c’est X gr./semaine, ouvrez vous l’esprit !
Tuer des animaux est partie intégrante du cycle de la vie humaine.
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