Islamisme et laïcité... financièrement compatibles ?
L’information est feutrée. Presque timide. Elle ne provoque aucun débat et ne suscite presque aucune réaction.
Et pourtant, la France prévoit de modifier sa législation et ses règles financières afin de promouvoir la finance islamique dans le respect de la charia. C’est du moins l’information donnée par le Monde du 04/07/08 sous le titre "Bercy veut faciliter le développement de la finance islamique en France". Ainsi, sous l’impulsion de Christine LAGARDE, la ministre de l’économie et des finances, "deux instructions fiscales devraient ainsi être publiées pour appliquer à ces produits une fiscalité plus incitative (...) En complément, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a érigé des règles permettant l’enregistrement, en France, de fonds d’investissement compatibles avec la loi islamique".
Cette déclaration du Gouvernement n’est pas une annonce isolée. Ainsi, estimant le marché potentiel de 500 à 700 milliards de dollars, le Sénat organisa en mai 2008 une table ronde sur le sujet. Et plus récemment, on apprend sur France Info que "Paris cherche à attirer la finance islamique en France" et accueille le 26/11/2008 le 2ème forum français de la finance islamique où interviennent aussi bien des responsables d’institution étatique (Agence Française de Développement, Banque de France) et des cadres de grandes entreprises françaises (Total, Natixis, BNP Paribas, Crédit Agricole) que... des sheikhs et muftis.
Ce développement de la finance islamique en France me semble dangereux à plusieurs titres.
Tout d’abord en ce qu’il entraîne une violation flagrante de la laïcité : l’Etat renonce à sa neutralité et à sa séparation des Religions en acceptant de modifier sa loi pour favoriser le développement d’une pratique religieuse particulière. Ainsi, loin de garder la neutralité et le détachement laïques revendiqués par notre pays, le législateur baserait sa réflexion sur les règles et prescription d’une religion. On est bien loin de cantonner le religieux à la sphère privée. Il ne s’agirait donc plus de demander aux religions de se plier aux lois républicaines mais plier la loi républicaine aux desiderata des religions ?
Cette entorse à la laïcité est d’autant plus dangereuse qu’elle vise – selon le Figaro (27/11/2008) à séduire les quelques 5 millions de Musulmans en France. Alors qu’on met en garde contre les dangers du communautarisme et qu’on parle d’unité nationale, la volonté gouvernementale de favoriser un système bancaire s’adressant spécifiquement aux Musulmans laisse perplexe. A quand des banques spécifiques pour les Chrétiens, les Juifs, les Bouddhistes… ?
Par ailleurs, cette évolution religieuse de la finance induit également une islamisation de la société. En effet, la finance islamique ne se contente pas de proposer les produits financiers permettant de contourner l’interdiction religieuse de l’intérêt, elle proscrit également l’investissement dans les secteurs non conformes à la charia. Cela correspondrait à un boycott institutionnel de certains secteurs d’activité - défavorisant ainsi certaines entreprises jugées islamiquement incorrectes. Les éleveurs de porcs ou les viticulteurs - par exemple - ne pourraient pas bénéficier de financement. Il ne s’agit certes pas d’interdire brutalement le vin en France ou d’y imposer par la force le contrôle de la société par les imams, mais la tendance est là.
Je suis donc fort étonné d’avoir vu si peu de réaction s’élevant contre le souhait gouvernemental de favoriser la finance islamique en France. Je n’ai entendu aucun chantre de la laïcité ou pourfendeur de voile islamique et autre signe religieux appeler à manifester pour protester contre cette dérive. Je n’ai peut-être pas assez regardé ou écouté, mais je trouve ce silence assourdissant.
63 réactions à cet article
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Ce n’est hélas pas la seule entorse à la laïcité ; Arte a consacré récemment une émission aux dérives communautaires telles que les horaires réservés dans les piscines, avec fermuture pendant la période de ramadan.
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En effet Nicolas SARKOZY avait parlé de la laïcité positive ( positiver les religions ) qui était en fait un premier pas vers le communautarisme.
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Gazi BORAT 22 décembre 2008 18:07.. sans oublier les Loubavichs, qui bénéficièrent pour leur adeptes féminines d’horaires aménagés et, un temps, de hublots voilés..
Mais votre position sur la question m’étonne.. J’ai en effet du mal à vous imaginer souhaitant partager votre piscine avec des Arabes..
gAZi bORAt -
qui peut refuser la charia des petrodollars ?
l’occident ne combat pas la charia. pourquoi le ferait-il ? pour émanciper les peuples arabes peut-être ?
son problème est double, d’un coté l’immigration musulmane que rejettent les populations européennes, de ’l’autre et les régimes arabes qui osent ou ont osé s’opposer vertement à leur hégémonie.
la laïcité française c’est de la propagande politco-juridique à un problème d’immigration non souhaitée.
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mcm 22 décembre 2008 16:23"la laïcité française c’est de la propagande politco-juridique à un problème d’immigration non souhaitée"
La laïcité française est née bien avant les problèmes d’immigration non souhaitée, elle était une réaction contre le christiannisme et non contre l’islam qui était quasi inexistant en France à l’époque. -
non MCM tu es anachronique.
nous ne sommes ni en 1905 ni devant une religion occidentale.
si t’es pas convaincu regarde de plus près la façon dont ils traitaient les populations musulmane en régime colonial. ils font semblant de découvrir l’islam alors qu ’ils ont occupé plus d’un siècle un pays musulman et tt comme hier ils invoquent aujourd’hui ts leur jargon juridico -politique( qui a de la valeur tant qu’il s agit d’eux ,de leurs différences). -
le netat n’entretien bien sur pas les cathedrales et les communes les eglises........
laicite mon cul
meme qiue d’apres valeurs actuelles, seul 144 eglises sont fermes......
a part les mariages, l’eglise du village est rarement ouverte-
On ne va pas revenir 107 ans sur l’entretien des églises et cathédrales. Je vous ai déjà expliqué sur un autre fil que la confiscation de ces lieux de culte par l’État avait été fait en contrepartie d’un renflouement de ses caisses, le 2 novembre 1789. N’incriminez pas la laïcité, dénoncez donc la Révolution.
Si vous voulez améliorer la laïcité, demandez l’arrêt du subventionnement des établissements scolaires confessionnels, la fin du concordat en Alsace-Moselle, l’arrêt des aumôneries dans les écoles et, bien entendu, l’absence de toute loi particulière à un culte au mépris du principe de la règle de droit commune. -
mcm 22 décembre 2008 16:08@San Kukai,
Vous vous fatiguez pour rien, même si vous faisiez le même discours 100 fois, on vous annonerait encore :
Le nétat racist y nentretient que les néglises, la preuves c’est que 144 néglises ont fermé pendant que 200 mosquées ont ouvert !!!
Comprenez bien que pour ce genre de raisonnement, ce n’est pas le lieu saint qui compte mais la religion de l’officiant : si c’est un imam, c’est bien, si c’est un curé, c’est mal. -
d’abord c’est pas 2000a mais plutot 1000 et tres forcee la religion des cures
donc soit tout le monde est subventionne en fonction des croyants ou personne
ca c’est laic
tout le monde ca veut dire aussi les polytheistes et sataniste/luciferiens.........
ceux qui sont pour les eglises entretenus devraient se taper les villages
le cure y vit plus ni dans le village
donc jamais ouvert
eclairee la nuit par contre
ca donne l’heure aussi -
@ mcn
144 c’est pour les curetons de valeurs actuelles
en realite hors des villes elles sont toutes fermees
@ tor
pourquoi je devrais etre fier d’une religion obligatoire durant 1000a qui a brule et torture des millions de gens ? -
Pour être plus exact :
Toutes les églises construitent après 1905 (souvent dans les nouvelles banlieues) les fidèles en assurent les frais de construction et d’entretien.
Celles construitent avant, deviennent la propriété de l’État par la loi de 1905, en contrepartie, les départements, les communes pourront engager les dépenses nécessaires pour l’entretien et la conservation des édifices. -
Pour être plus exact, les églises construites avant 1789 étaient déjà propriété de l’État.
En 1905, l’ensemble des biens immobiliers du clergé sont devenus propriété de l’État (c’est-à-dire tous les édifices : maisons paroissiales, couvents, évêchés, etc., qui n’avaient pas été concernés par la proposition de Talleyrand en 1789), dans l’attente de la création des associations cultuelles, lesquelles ont tardé à se faire connaître, notamment à cause de l’encyclique Gravissimo officii munere de Pie X.
Les collectivités locales ont aujourd’hui l’obligation de maintenir les édifices à l’abri du péril en assurant leur entretien ; ce qui signifie qu’elles réparent les toitures et s’occupent rarement de retrouver des fresques du XIIe sous les enduits du XIXe, sauf si ça peur leur rapporter des visiteurs. -
les Egyptiens prennent également soins des coptes en les massacrants.
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@Oudeis
Aussi bien Sarkozy que la majorité des caciques du PS veulent se débarrasser de la laïcité , qu’ils estiment à tort électoralement non payante . D’où ces scandales anti-laïques à répétition : la finance islamique , le financement à hauteur de 1million d’euros de la mosquée de Créteil par la commune de Créteil , rebaptisé financement d’un centre culturel musulman !
La laïcité , c’est " la République ne reconnaît , ne salarie et ne subventionne aucun culte " , la laïcité " positive" selon l’idéal de Sarkozy , c’est la République reconnaît , salarie et subventionne tous les cultes ! Remplacer la laÏcité par le multicléricalisme , telle est la politique de destruction de la civilisation de NS .
Pour voter laïque aux prochaines élections européennes , trois choix sont possibles : à droite Dupont-Aignan , à gauche Mélenchon et éventuellement Chevènement .
Tous les autres partis sont lourdement compromis dans des affaires d’anti-laïcité : UMP ,PS les Verts , Bové ,le MPF . Sont compromis à un légèrement moindre degré : Besancenot , Marine le Pen, le PC et leModem .-
"La laïcité , c’est " la République ne reconnaît , ne salarie et ne subventionne aucun culte ""
C’est aussi la liberté de conscience, et le droit de ne pas aimer l’islam, le droit de penser librement sans être accusé de phobie. -
J’abonde dans le sens de ces deux interventions. La laïcité, c’est effectivement la liberté de conscience, la protection des cultes (tant qu’ils se font dans le respect du cadre légal) et l’absence de toute reconnaissance par l’État de telle ou telle religion, spiritualité ou philosophie particulière.
Effectivement, on a tout a fait la possibilité en France de rire des religions. Quand j’ai lu dans les débats du Sénat que l’on discutait sur le fait de devoir purifier la part impure des dividendes, j’ai failli m’étouffer avec mon bretzel. Moi qui pensais que la seule inquiétude à avoir en matière de pureté était celle de l’eau potable…
Pour docdory : le financement de la mosquée de Créteil est plus ou moins calqué sur celui de la cathédrale d’Évry, qui avait en son temps suscité de nombreuses réactions dans les rangs républicains. -
Gazi BORAT 22 décembre 2008 18:10La république Française salarie, par le biais du Ministère de l’Intérieur, des religieux dans trois départements..
L’auriez vous oublié ?
Votre idole, Mr Sarkozy, était encore il y a deux ans :- "Ministre de l’Intérieur et des Cultes "
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Pas d’oubli à ce sujet puisque le cas est mentionné dans deux commentaires sous le présent article ainsi que dans un article récent sur la laïcité en France. Cela fait effectivement partie des exceptions à supprimer pour les républicains, ou à généraliser pour certains religieux.
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@ Courouve
Bien sûr ! C’était sous-entendu dans mon commentaire . -
@ Gazi Borat
Je me suis toujours insurgé contre le statut concordataire d’Alsace Moselle et contre l’existence d’un " ministre des cultes " . -
@Oudeis
Cette activité de banque islamique ne me semble nuire à quiconque. L’Etat francais n’a doncc aucune raison légitime de l’interdire.
J’ai lu un des liens sur le principe de la banque islamique. Selon ce que j’ai compris, la banque islamique achète et livre à l’emprunteur les produits dont il a besoin. Ensuite la banque et son client partagent les bénéfices. Ce procédé oblige au banquier à devenir investisseur, de fait, dans l’entreprise de son client. Ce schéma peut convenir à un petit nombre d’entreprise. Mais il me semble inadapté à la diersité des besoins de prêts des entreprises.
Tout comptable expliquera qu’il n’est pas possible de déterminer le benefice comptable avant d’avoir fait la comptabilité sur une longue période. La comptabilité analytique est un peu arbitraire et n’est pas destinée à déterminer un montant des bébéfices nets à partager. Je ne vois donc pas comment la banque prêteuse peut reclamer sa part de benefice avant le bilan annuel de l’entreprise.
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@gdm
Mon propos n’est pas que l’Etat devrait interdire la finance islamique. Il n’aurait aucune raison d’interdire un organisme bancaire respectant les lois de la République.
Ce qui me semble en revanche choquant est que l’Etat envisage de modifier la loi républicaine pour satisfaire à des principes religieux.
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À ce sujet, il manque à l’article un développement ; Le Figaro évoque un cadre juridique et fiscal plus favorable à l’accueil de la finance islamique. Il serait souhaitable ici de lire une analyse de ce cadre, afin de voir s’il déroge réellement à la loi commune.
À la lecture des travaux de la Commission des finances du Sénat, on voit que Thierry Francq, chef du service du financement de l’économie à la direction générale du Trésor et de la politique économique, a rappelé les principes de neutralité budgétaire et de neutralité réglementaire.
Jean Arthuis, a précisé quant à lui que si la finance islamique nécessitait une intervention du législateur, cette intervention devait, pour la partie fiscale, être faite à l’occasion d’une loi de finances, et pouvait, pour la partie juridique, être envisagée à l’occasion du projet de loi de modernisation de l’économie.
Donc, l’intérêt serait de se pencher sur la loi de finance pour voir si elle sacrifie au principe de laïcité ou pas. -
rien de choquant pour moi, ça existe déjà en Grande-Bretagne, et je crois aussi en amérique du nord...
en Islam, l’intérêt (= l’usure) est interdite...enfin, pas que pour les musulmans, mêmes pour les chrétiens...il fût un temps ou les chrétiens brûlaient et crucifiaient ceux qui pratiquaient l’usure (la plupart étaient de confession juive)
d’éminents spécialistes en économie ont dit que si la finance mondiale étaient régulé comme le recommande la finance islamique il n’y aurait jamais eu de crise financière mondiale comme nous la connaissons actuellement....bien sûr, il y a un inconvénient dans la finance islamique, bcp estiment que trop de règles ne va pas générer de la croissance....-
mcm 22 décembre 2008 16:17"d’éminents spécialistes en économie ont dit que si la finance mondiale étaient régulé comme le recommande la finance islamique il n’y aurait jamais eu de crise financière mondiale comme nous la connaissons actuellement."
C’est qui ces éminents spécialistes ? Tarek Ramadan ? Le docteur Bucaille ? -
D’éminents docteurs de la foi ont aussi dit que l’application internationale de l’intégralité de la loi islamique, qui est tout simplement l’émanation de la volonté de Dieu, permettrait d’apporter aux hommes le salut. Si c’est pas formidable !
Indépendamment des règles du culte à imposer dans la vie quotidienne (purification, jeûne, pèlerinage…), il faut réformer le droit concernant notamment les successions, le droit de la famille (divorce, autorité parentale…), l’âge légal du mariage, les règles sanitaires, la sexualité et l’adultère (pour l’homme, c’est avoir des relations sexuelles avec d’autres personnes que ses femmes ou ses esclaves ; mais il faut alors que quatre hommes témoignent qu’il y a eu pénétration, sinon, ça vaut pas), etc.
Il faut réintroduire aussi la loi du talion, interdire la consommation d’alcool, le blasphème et l’apostasie, rétablir la peine de mort (par lapidation, projection dans le vide à partir du plus haut lieu de la ville), et les punitions corporelles : le fouet, l’amputation et la crucifixion…
Il faut encore permettre de faire la guerre contre ceux qui ne paient pas l’impôt ou n’appliquent pas la loi islamique, restaurer l’esclavage…, bref, supprimer toutes les règles de droit forgées par notre pays depuis plus de deux siècles.
Un petit rappel : la Cour européenne des droits de l’homme fait observer l’incompatibilité des règles de la charia avec le régime démocratique.
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le monde de la banque est complexe
ceux qui sont en place veulent continuer de se goinfrer
donc les banques cooperatives existe tres peu
faire une banque "musulmane" revient a nique la tronche des gros banquiers
d’ailleurs la chine envisage de cesser d’investir au states
parlea t’on d’exception chinoise ?
avec le travail a 12a....... -
@ san
on pourrait restaurer aussi la loi cureton
catechisme, bapteme obligatoire
cremation de ceux qui utilisent des capotes ou refusent de se soigner en priant dieu
interdiction de l’avortement
dommage que le vatican ait pas de pognon a investir -
J’ai dit exactement l’inverse quelques messages plus haut, à propos des aumôneries dans les établissements scolaires publics, du financement par l’État des établissements scolaires confessionnels, ainsi que du concordat en Alsace-Moselle.
J’ai clairement affiché ma religion et celle-ci n’a rien à voir avec le christianisme. -
@ san
un laic n’entretient pas certaines religions, mais toutes ou rien
en france c’est pas le cas
peu importe tes lois
les lois ca se changent -
Si tu veux supprimer le concordat en Alsace-Moselle, tu peux voter pour Mélenchon.
Si tu veux supprimer l’entretien des églises par l’État, il va falloir chercher ; je n’ai vu cette proposition dans aucun programme. -
Le pirate des caraibes 22 décembre 2008 16:47A quand les tribunaux islamiques ???? Hein ... pourquoi pas ??
Je suis revolté que des hommes politiques et des journaux puissent imaginer mettre en place de tels systemes de proselytisme en FRANCE !
Mais quand je vois agoravox faire de la pub pour des "rencontres musulmanes" , je ne m’etonne plus de rien.-
ce genre de "banque" me fait penser aux placements "ethiques"
en france total est considere comme ethique
on a aussi le commerce equitable. le producteur touche 10c de plus et le prix de vente est multiplie par 2 ou 3-
5 millions de musulmans en France, nous dis l’article (comme bien d’autres sources, d’ailleurs).
Je me demande comment ils sont comptés, mais je suis à peu près sûr qu’on me compte parmis eux.
Est-ce que je peux, en faisant preuve de la même "légèreté", estimer à 50 millions et des brouettes le nombre de chrétiens en France ? Non, ça serait con ? Je ne vous le fais pas dire.-
non les définitions ne sont pas scientifiques
qd ils disent musulmans ils veulent dire populations musulmanes. les Ahmed, Rachida, Karim et autres Abel.
ce qui n’a rien a voir avec le faite que toi dans ton coin tu penses que Mahomet et sa religion sont une farce. ils en ont cure.
c’est comme le cas juif, bcp sont athées mais reste attachés à Israel viscéralement ,et eux sont alliés de l’Occident. alors que toi ,ta famille ainsi que ts ceux avec les mêmes patronymes que toi pas du tout.... -
"Paris cherche à attirer la finance islamique en France". Nos politiciens sont tellement limités qu’il n’y a pas que la finance qu’ils vont attirer.
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Bonjour
Une banque musulmane respectant le Coran qui interdit de prêter avec intérêt ?
Il vont avoir une foule de clients avec un prêt à taux zéro !
Le problème c’est qu’ils ne vont pas durer longtemps avant la faillite !
Radix-
Au fait : s’il y a des prêts à taux zéro, ils seront faits dans quelle monnaie ? Euro, Dinhar, Dirham ou bien... En monnaie de singe ?
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La charia, ce serait bien ! On pourrait ainsi couper les mains de tous ceux qui volent le peuple : banquiers malhonnêtes, PDG véreux, etc... Ils ne pourraient plus se gratter l’entrejambe. Ensuite, on couperait la langue des politiciens de tous bords qui passent leur temps à critiquer ceux d’en face, sans pour autant apporter de solutions valables à tous les problèmes.
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Ce n’est certes pas la seule entorse à la laïcité, mais ce n’est pas non plus la seule contradiction et entorse d’ARTE à son éthique.
Qui n’a pas regardé la version outrageusement déformée et orientée de l’Apocalypse que cette chaîne nous inflige depuis une semaine pour la jubilation du CRIF et des autres groupuscules de propagande sioniste en France, dont l’objectif est de donner une légitimité à l’état d’Israël qui ne l’a jamais été que par la force des armes anglo-américaines !-
"donner une légitimité à l’état d’Israël qui ne l’a jamais été que par la force des armes anglo-américaines"
Parce que cette légitimité n’a peut-être jamais été donnée par l’ONU - sans même parler du simple droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sur la terre de leurs ancêtres (non exclusif du droit d’autres peuples).
Ceci étant dit, il est tout de même ahurissant qu’à propos d’un article parlant de laïcité et de finance islamique en France on ait droit à un commentaire sans rapport sur la légitimité d’Israël.
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L’Auteur par son dernier commentaire vient de se démasquer !
C’est la remise en question de la légitimité de l’État d’Israël qui justifie son article !
Mais oui ! Français et Français !
Construisons et finançons des casernes, transformons nos églises en mosquées, puisqu’elles s’effondrent.
" Les mosquées sont nos casernes, leurs coupoles nos boucliers,
leurs minarets nos épées ! "
Ce n’est pas moi qui ai dit cela, mais un Premier Ministre Turc.
Vive l’Islam, les harems, le vitriolage des femmes qui suivent des études, la lapidation des femmes infidèles, la répudiation.
Installons la loi Coranique et la Charia en France ! Et mort aux infidèles.
C’est bien, ça vous plaît ! ?
Merci pour le " Plussage ".
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Gazi BORAT 23 décembre 2008 07:26@ VIRGULE
Une fois de plus, vous n’avez pas pris votre traitement..
gAZi bORAt -
En ce qui vous concerne, tout traimements seraient superflus !
Vous êtes incuirable. -
la finance islamique risque en effet d’introduire l’inégalité du traitement de personnes face à l’emprunt
elle pourrait créer aussi un précédent, en ce sens que les obligations éthiques liées à la charia introduise des notions de droit incompatibles avec celles que nous connaissons.
je n’ai pas réfléchis plus avant aux incidences et à la justesse de mon propos mais c’’est une piste.
En fait, c’est de la part du pouvoir français le désir de capter de nouvelles ressources financières facilement...
comme dit un intervenant ici, il faut voir comme le cadre légal d’application sera défini par le législateur...-
Effectivement, il serait intéressant que l’auteur puisse approfondir son article dans ce sens afin de justifier si le principe de laïcité est réellement enfreint.
Néanmoins, le fait que la commission des finances du Sénat soit allée à Bahreïn pour se faire exposer la loi islamique en matière de finance a déjà de quoi surprendre. Ce voyage d’étude pour comprendre une loi qui émanerait d’un dieu semble tout à fait anachronique au regard de notre conception laïque de la neutralité de l’État.
Rappelons ici que si la République française respecte toutes les croyances, elle ne reconnaît aucun culte. Par conséquent, elle ne saurait se pencher sur une quelconque loi divine inspirée par un dieu, l’un et l’autre de ces concepts devant totalement échapper à son entendement. -
La laïcité est le moindre mal pour asseoir les quelques faibles bases restant de la révolution… Si vous lisez les quelques écrits retrouvés ici ou là témoignant de « la liberté de penser » qu’a procuré aux manants, soumis au pouvoir des curés et des nobles, de pouvoir s’appeler selon leur choix, de vivre sans respecter des lois stupides et fasciste (au sen premier du terme !).Les lois de 1905 ont permis une véritable émancipation de la femme, mais aussi de l’homme en général. La liberté, nos pères sont morts pour que nous en jouissions aussi si nous ne voulons pas transmettre à nos enfants des heures pénibles ….. Régissons maintenant ! Ha bas la calotte, la burka, et toutes les conneries de ce style ! Faites vos délires dans vos temples, mosquées, églises, et autre lieu de culte, mais laissez nous vivre !!!! Mes deux grands pères sont morts comme résistants dans des camps de déporté, mon père a été torturé par les « bons français » en Algérie ! Je suis près à prendre le relais, et surtout pas de pitié !-
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@ Oudels
Je me demande si la HALDE fera des testings dans ces banques islamiques pour savoir si des gens de religion juive auront une chance d’y obtenir un crédit !-
@docdory
Il serait effectivement intéressant de voir si des banques islamiques en France respecteront les lois républicaines qui interdisent les discriminations religieuses (entre autres) - et quelles seraient les éventuelles sanctions en cas d’infraction.
Les testings devraient d’ailleurs concerner non seulement la discrimination religieuse comme vous le releviez, mais également la discriminitation envers les homosexuels (également interdite en droit français). En effet, la finance islamique interdit le prêt à intérêt et le remplace par des participations avec partage de risque. Elle ne permet toutefois de tels investissement que pour des projets respectueux de la loi islamique. Or celle-ci proscrit l’homosexualité (passible de la peine capitale !). En toute logique une banque islamique ne devrait donc pas pouvoir accepter un partenariat avec un homosexuel ... ce qui serait illégal en France. -
Thierry JACOB 23 décembre 2008 10:37-
Bonjour,
Article très intéressent.
L’état a décidé d’autoriser la finance islamique en France, faute de trésorerie et en temps de crise, ce qui se défend, c’est une manière de chercher des liquidités et limiter les retombés de la crise.
Concernant l’entrave à la laïcité, c’est vrai que ce n’est pas laïque ce qui se fait, mais je pense qu’il faut pas se priver de s’inspirer des réligions islamique, boudhiste ou autre, comme s’inspirer des philisophes, artistes ou chercheurs, peut être les réligions ont un bout de réponse. Les produits financiers musulmans ont la particularité de partager le risuqe et alors éuilibrer les marchés. Sans dire que c’est toute la solution.
Concernant le risque de créer du communautarisme, le risque existe, mais il ne faut oublier que c’est l’état qui met en place ces produits, par des législations, aors c’est pour tout le monde. Normalement des cercles de discussions se mettent en place et choisissent ce qui est bon pour la France et les français et paspour une communauté. Alors si c’est une alternative intéressante, chaque français doit user de son droit, et avec liberté. Et donc pas de communautarisme possible.
Concernant le risque de se voir boycotter certains domaines d’activités : c’est vrai que les produits financiers islamiques ne permettent pas d’investir dans l’alcool, le porc...mais aussi dans tous ce qui est jeu d’hazard ou risque démesuré, c’est un inconvénient majeure dans une societé laïque. J’ai tendance à dire, vaut mieux profiter des 500 miilairs de dollards pour les domaines islamiquement compatibles et les autres domaines trouveront du finacement par ailleurs, c’est toujours mieux.
Par contre, pas d’amalgame entre produits financiers islamiques et islamisme, les produits islamiques font partie d’une réligion, à laquelle nous devons tous le respect, l’islamisme est une affaire politique surtout, d’une minorité...
Bonne lecture-
@ Sef
L’État n’a semble-t-il rien décidé encore ; l’auteur de l’article ne nous a encore apporté aucun élément à ce sujet.
Vous écrivez : il faut pas se priver de s’inspirer des réligions islamique, boudhiste ou autre, comme s’inspirer des philisophes, artistes ou chercheurs.
Il faut effectivement s’inspirer des philosophes pour leur recherche de la sagesse sans exclusive culturelle ; il faut s’inspirer des artistes pour leur amour de la beauté ; il faut s’inspirer des chercheurs pour leur démarche critique et la connaissance qu’ils offrent au monde. En revanche, rien ne permet de justifier qu’il faille s’inspirer de croyances en des entités surnaturelles pour améliorer l’homme et la société.
Les religions (ou les négateurs des religions) ont imposé pendant des siècles à travers des régimes politiques à leur solde des visions déistes, théistes ou athées qui n’ont apporté que haine, chaos, guerres, négation des droits individuels, justification des oppressions de tous ordres, suprématie des interdits et des codes moraux indépendamment du bien commun, clergés détenteurs de la vérité, négation de la science et de la modernité, négation de la démocratie, négation des principes de liberté et d’égalité, fraternité réduite à la caste ou à la communauté, etc. (tout ceci vaut pour les régimes religieux comme anti-religieux).
Tous les progrès scientifiques modernes, tous les grands principes universels du droit, toutes les volontés réelles de pacification de la société humaine ont été faits sans, et le plus souvent contre, les religions. Les solutions pour améliorer l’humanité sont en chacun de nous, pas dans des livres prétendument dictés par des entités surnaturelles, pas dans des clergés qui ne cherchent qu’à imposer une vision du monde basée sur la superstition, la magie et l’ignorance.
Laissons donc ceux qui le désirent croire dans ce que nos descendants appelleront des mythologies, mais empêchons coûte que coûte que des lois prétendument « révélées » par des entités surnaturelles ne s’imposent au droit du peuple pour le peuple. -
@Sef
trésorerie sont certes des priorités, mais faut-il pour autant leur sacrifier les fondements mêmes de notre société démocratique et laïque ?
Merci pour ce commentaire constructif.
Comme je l’ai indiqué à un autre commentateur, l’Etat n’a pas décidé d’autoriser la finance islamique - pour la simple raison qu’il ne l’avait pas interdite. En effet, du moment qu’une entreprise - financière ou autre - respecte la loi française, elle peut exercer son activité - qu’elle s’inspire ou non de principes religieux.
En revanche, l’Etat s’apprête à modifier la loi pour promouvoir la finance islamique. Il ne s’agit donc pas d’autoriser mais de favoriser.
La lutte contre la crise et la recherche de
Concernant votre remarque sur le risque d’entrave à la laïcité, il n’y aurait aucun problème à s’inspirer de quelque religion ou philosophie que ce soit pour - par exemple - limiter la spéculation et ses dérives. Toutefois le projet du gouvernement n’est pas de rechercher des idées, mais de promouvoir spécifiquement la finance islamique (dans sa globalité religieuse et non uniquement dans les aspects qui pourraient être source d’inspiration).
Pour ce qui est du risque de communautarisation, comme vous l’indiquez, "normalement [les législateurs] choisissent ce qui est bon pour la France et les français et pas pour une communauté". Le problème ici est justement que "anormalement" les législateurs choisiraient non pas pour la France et les Français mais bien pour une communauté (en décidant de favoriser fiscalement les investissements conforment à la religion de cette communauté). Ce risque est encore aggravé par les discriminations probables qu’engendrerait cette finance islamique (cf. le commentaire de docdory à ce propos).
Enfin, en ce qui concerne le risque de boycott de certaines activités, les activités non islamiquement compatibles risqueraient d’avoir beaucoup de mal à trouver des financement. En effet, la finance islamique précise qu’elle ne peut participer directement ou indirectement de telles activités. Les établissements financiers non islamiques mais souhaitant bénéficier de la trésorerie islamique risqueraient donc de se voir contraints de ne pas investir non plus dans les entreprises non conformes à la Charia. Au final, ces entreprises risqueraient de ne plus pouvoir trouver de financement du tout.
Et c’est bien là que la distinction que vous faites entre islamisme et finance islamique s’estompe. Car - par le biais de l’économie et de la finance - on arriverait au changement sociétal et politique qui est justement (selon votre propre définition) le propre de l’islamisme. Au risque de me répéter, le problème n’est pas d’autoriser aux Musulmans de pratiquer leur religion ( y compris dans ses aspects financiers - tant qu’elle se conforme au droit français) - mais de modifier le droit pour favoriser une pratique religieuse. Il s’agirait bien là alors d’immixtion de la religion dans la politique.
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Désolé pour le problème de mise en forme de mon commentaire ci-dessus
@Sef
Merci pour ce commentaire constructif.
Comme je l’ai indiqué à un autre commentateur, l’Etat n’a pas décidé d’autoriser la finance islamique - pour la simple raison qu’il ne l’avait pas interdite. En effet, du moment qu’une entreprise - financière ou autre - respecte la loi française, elle peut exercer son activité - qu’elle s’inspire ou non de principes religieux.
En revanche, l’Etat s’apprête à modifier la loi pour promouvoir la finance islamique. Il ne s’agit donc pas d’autoriser mais de favoriser.
La lutte contre la crise et la recherche de trésorerie sont certes des priorités, mais faut-il pour autant leur sacrifier les fondements mêmes de notre société démocratique et laïque ?
Concernant votre remarque sur le risque d’entrave à la laïcité, il n’y aurait aucun problème à s’inspirer de quelque religion ou philosophie que ce soit pour - par exemple - limiter la spéculation et ses dérives. Toutefois le projet du gouvernement n’est pas de rechercher des idées, mais de promouvoir spécifiquement la finance islamique (dans sa globalité et non uniquement dans les aspects qui pourraient être source d’inspiration).
Pour ce qui est du risque de communautarisation, comme vous l’indiquez, "normalement [les législateurs] choisissent ce qui est bon pour la France et les français et pas pour une communauté". Le problème ici est justement que "anormalement" les législateurs choisiraient non pas pour la France et les Français mais bien pour une communauté (en décidant de favoriser fiscalement les investissements conforment à la religion de cette communauté). Ce risque est encore aggravé par les discriminations probables qu’engendrerait cette finance islamique (cf. le commentaire de docdory à ce propos).
Enfin, en ce qui concerne le risque de boycott de certaines activités, les activités non islamiquement compatibles risqueraient d’avoir beaucoup de mal à trouver des financement. En effet, la finance islamique précise qu’elle ne peut participer directement ou indirectement de telles activités. Les établissements financiers non islamiques mais souhaitant bénéficier de la trésorerie islamique risqueraient donc de se voir contraints de ne pas investir non plus dans les entreprises non conformes à la Charia. Au final, ces entreprises risqueraient de ne plus pouvoir trouver de financement du tout.
Et c’est bien là que la distinction que vous faites entre islamisme et finance islamique s’estompe. Car - par le biais de l’économie et de la finance - on arriverait au changement sociétal et politique qui est justement (selon votre propre définition) le propre de l’islamisme. Au risque de me répéter, le problème n’est pas d’autoriser aux Musulmans de pratiquer leur religion ( y compris dans ses aspects financiers - tant qu’elle se conforme au droit français) - mais de modifier le droit pour favoriser une pratique religieuse. Il s’agirait bien là alors d’immixtion de la religion dans la politique.
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J’abonde tout à fait dans le sens de l’auteur en ce qui concerne le dernier paragraphe de ce commentaire.
À la recherche de pistes sur la prise en compte de la loi islamique dans la loi de finances 2009, je suis tombé sur le discours du ministre du Budget du 18 décembre dernier. Il ne fait pas mention de ce sujet ; cependant, il ne s’agit ici que des grandes lignes du projet de loi de finance.
Le sujet était aussi absent du discours de Christine Lagarde du 26 septembre dernier sur le projet de loi de finance pour 2009.
En revanche, il existe une page spécifique concernant l’Initiative en faveur du développement de la finance islamique en France sur le site du ministère de l’Économie. Mais à la lecture de ce texte, je ne trouve rien qui appellerait la modification du corpus législatif pour l’adapter aux notions de sukuk et de murabaha. -
@San Kukai
"Mais à la lecture de ce texte, je ne trouve rien qui appellerait la modification du corpus législatif pour l’adapter aux notions de sukuk et de murabaha."
Je me propose d’expliciter en quoi "l’Initiative en faveur du développement de la finance islamique en France" ( http://www.minefe.gouv.fr/directions_services/dgtpe/secteur_financier/haut_ comite_place/dev_fin_islam.htm ) correspond bien - au contraire - à une modification de l’application du droit français pour favoriser spécifiquement la finance islamique. Je vais me pencher en particulier sur la murabaha.
Tout d’abord un petit rappel :
Le droit français reconnaît le prêt avec intérêt, la rémunération de créances ou d’obligations et y applique une certaine fiscalité (cf. entre autre les articles 118-119, 119 bis, 124-125 et 187 du Code Général des Impôts).
Le droit français reconnaît également la vente de biens mobiliers ou immobiliers avec plus-values et y applique également une fiscalité propre (cf. articles 150 et suivants du CGI). En particulier, il est prévu un abattement dépendant de la durée de détention du bien vendu. Cette disposition vise à dissuader les achats/ventes à court terme (qui pourrait être considérée comme transactions spéculatives). De plus, en ce qui concerne les ventes de bien immobiliers, elles sont soumises à des droits de mutation.
Or la finance islamique affirme ne pas pratiquer de prêt avec intérêt - y substituant des transactions d’achats/ventes à court terme avec plus-values. En toute logique - et en droit commun - les transactions des banques islamiques devraient donc relever de la fiscalité des plus-values des cessions à titre onéreux de biens mobiliers ou immobiliers. C’est d’ailleurs ce qu’admettent les fiches 1b et 1c de "l’Initiative en faveur du développement de la finance islamique en France" ("Le contrat entre le financier et le client est juridiquement un contrat de vente. Dès lors, en principe, le gain réalisé sur cette vente est acquis au financier dès la signature du contrat et la totalité du produit de la vente est immédiatement imposable, y compris la marge du financier, autrement dit son profit.").
Toutefois, afin d’étaler et de réduire l’impôt sur ces plus-values, ces mêmes fiches indiquent que le profit de l’établissement financier pourrait être considéré comme ... des intérêts déductibles de la plus-value ! Alors même que le principe de l’opération est la négation de ces intérêts. Ceci dans l’unique but de déduire de la plus-value ces "intérêts" pour réduire voire annuler l’impôt sur les plus-values. Bref, la banque fait un achat/vente avec bénéfice et sans intérêt, mais on ne devrait pas compter ce bénéfice pour l’impôt parce que ce serait des intérêts !!
De plus, toujours dans le but de minimiser les prélèvements liés aux opérations financières islamiques, la Direction Générale du Trésor décide d’assimiler ces banques à ... des marchands de biens ("les mutations immobilières au profit d’un financier islamique relèvent, en matière de droits de mutation et de TVA, du régime des marchands de biens permettant d’appliquer une taxation réduite. Par ailleurs, la rémunération du différé de paiement est qualifiée fiscalement d’intérêt afin d’exclure cette somme de la base d’imposition à la TVA et aux droits de mutation" repris en fiche 1e) !
Ce texte constitue donc bien une modification d’application du droit (pour ne pas dire une transformation législative de vessies en lanternes) dans le but de réduire la fiscalité sur ce type d’opération.
Mais s’agit-il de modifications spécifiques à une religion particulière ? La réponse est encore positive. En effet, ces transformations plus-values/intérêts et banques/agences immobilières ne s’appliquent qu’aux financiers islamiques. Ainsi la fiche 1a définissant le type d’opération concerné indique qu’il s’agit d’un "contrat de vente aux termes duquel un vendeur vend un actif à un financier islamique (...) qui les revend à un investisseur". La définition même du mécanisme concerné stipule la spécifité islamique des acteurs. On ne peut donc pas prétendre qu’il s’agisse de considérations générales sur un type d’opération applicable à tous les citoyens et indépendant de la religion.
Enfin, c’est bien le corpus législatif qui est visé comme indiqué en introduction : "Ce sont ces fiches qui seront insérées dans le corpus des rescrits fiscaux".
J’espère donc avoir éclairé la lecture de ce texte en montrant qu’il s’agit bien d’une modification du corpus législatif pour favoriser spécifiquement les opérations islamiques.
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Merci sincèrement pour ce développement. Il y a effectivement à proprement parler une modification d’application du droit par les services fiscaux et une prise en considération d’un aspect confessionnel par l’administration, ce qui déroge manifestement à la laïcité. Cependant, ces modifications n’ont pas réclamé de changement législatif à proprement parler.
Ici, je crois le gouvernement suffisamment malin pour faire croire aux musulmans que leurs demandes sont prises en compte (ce qui est vrai dans une certaine mesure) et suffisamment habile pour ne pas avoir à recourir à la loi pour prendre en compte un impératif confessionnel.
Il n’en demeure pas moins que la prise en compte de la loi islamique par l’administration et le Parlement contreviennent à l’esprit de notre droit laïque. -
La finance islamique n’est pas limitée exclusivement aux musulmans, elle défend une certaine éthique dans le monde des affaires, qui écarte l’usure, le gain aveugle, qui évite les industries du porno, tabac, casino. Elle se base sur une théorie qui défend que l’investissement doit être responsable, véritable et non virtuel . Elle a certainement des lacunes mais surtout pas celle d’une finance réservée à une communauté.
Si le mot islamique dérange, il n’y a qu’à la nommer la finance séléctive ou bien la finance alternative ou bien l’alter finance.
Mais ce qui me paraît désolant , c’est que cette décision soit prise par cupidité pour attirer les pétro dollars/euros , sinon elle n’aurait jamais été autorisée. Ca suit donc la logique de la realpolitik que Sarkozy a adopté depuis son éléction.-
"La finance islamique n’est pas limitée exclusivement aux musulmans, elle défend une certaine éthique dans le monde des affaires"
Hors l’Islam, point de moral ? Y aurait-il une valeur éthique « laïque » interdisant l’élevage de porc ou la production de vin ?
Si certaines pratiques sont jugées impropres par la République, elle n’a qu’à légiférer pour les interdire. Pour information, ce n’est le cas ni pour les industries porcines, viticoles, pornographiques, les casinos ...
Il ne s’agit donc pas d’une "alter finance", mais bien d’une finance religieuse qui serait favorisée par l’Etat.
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"La finance islamique n’est pas limitée exclusivement aux musulmans, elle défend une certaine éthique dans le monde des affaires, qui écarte l’usure, le gain aveugle, qui évite les industries du porno, tabac, casino."
Hors l’Islam, point de moral ? Y aurait-il une valeur éthique « laïque » interdisant l’élevage de porc ou la production de vin ?
Si certaines industries étaient jugées impropres par la République, elle les auraient interdites. Or, pour information, ce n’est le cas ni de l’industrie porcine, ni de la viticulture, de l’industrie pornographique, des casinos ...
Il ne s’agit donc pas d’une "alter-finance" mais bien d’une finance communautaire - et plus précisemment religieuse - qui serait favorisée par l’Etat.
Mais ce type de commentaire illustre parfaitement ce que j’indiquais dans l’article. Sous couvert de lutte contre des dérives financières spéculatives, la finance islamique cherche à islamiser la société en essayant d’exclure les activités islamiquement incorrectes mais jusqu’à présent acceptées par la République (vin, porc, tabac, casino, pornographie ...). On essaie ainsi de faire passer les préceptes islamiques pour "LA Morale" universelle.
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@ San Kukai et compagnies :
Vous êtes trop drôle !
" Rappelons ici que si la République française respecte toutes les croyances, elle ne reconnaît aucun culte ".
Si, si, si ! Elle reconnaît le cul-te de l’Argent !
D’ailleurs entre la raie du cul-te et la raie publique, il y a une con-tinuité… !
Vive le Roi ! Lorsqu’on risquait sa peau pour lui, on n’avait pas droit à 50 grammes de bronze, mais à des lettres patentes, qui portent bien leurs noms, parfois à l’exonération des impôts, voire à une seigneurie, selon le succès.
Les Rois avaient construit un Empire en 1 500 ans, la République l’a défait en moins de 300 ans !
Les gueux sont toujours plus nombreux en ce monde et les " riches " le sont moins ? !
Les manants payaient moins d’impôts et le Communisme pour la masse était de rigueur, personne n’était propriétaire de ses biens, même pas les seigneurs ! Le Roi pouvait les confisquer sine die !
Vive Sarko 1er Roi des Francs menteurs !
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