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Accueil du site > Actualités > Société > Quand le féminisme vire mal...

Quand le féminisme vire mal...

... et devient un nouvel outil politique de contrôle social.

Critiquer le féminisme n'est pas chose aisée. Car quand on pense "féminisme" viennent immédiatement à l'esprit des combats nobles dont ont découlé des avancées majeures pour la condition des femmes : le droit de vote, la contraception, l'avortement, la libération sexuelle, le droit au travail sans autorisation maritale, le droit à l'autonomie financière... On est donc suspecté de se faire l'allié d'un machisme répugnant, même si on est soi-même une femme. Car une femme en désaccord avec le féminisme ne peut être - pour ses représentantes et sympathisants - qu'aliénée, victime de la domination masculine, voire même être taxée de nuire à ses semblables.

Eh bien, on a tort. D'abord, parce qu'il n'existe pas qu'un seul féminisme, mais plusieurs courants de pensée dont les positionnements sur des thématiques comme, par exemple, le port du voile, le travail du sexe ou la maternité sont très variables. Ensuite, parce qu'une pensée unique est toujours nocive, le signe de consciences anesthésiées, empêtrées dans une doctrine quasi religieuse qui ne supporte pas les contradictions, qui voudrait museler celles et ceux qui ont un avis divergent et qui, au final, empêche de penser autrement que rond.

On s'est récemment félicité - dans les milieux féministes traditionnels - de ce que notre gouvernement ait recréé le ministère des Droits des femmes, initialement instauré par Valéry Giscard d'Estaing en 1974. Je le déplore quant à moi. Cela ne peut signifier que deux choses : soit nous sommes des sous-citoyennes pour lesquelles les droits de l'Homme ne s'appliquent pas, soit nous valons mieux que la gent masculine et devons bénéficier de droits supérieurs aux leurs au seul prétexte que nous soyons de sexe féminin. Dans les deux cas, le féminisme trahit l'engagement de ses pionnières qui refusaient qu'une place leur soit assignée en fonction de leur sexe...

Et ce n'est malheureusement qu'une des manifestations multiples de sa dérive. Ainsi, les violences conjugales sont déclarées "violences faites aux femmes", comme si les hommes en étaient systématiquement les instigateurs et jamais les victimes. Aucun des spots passés à la télévision ou à la radio, aucune des affiches publicitaires n'a mis en scène un homme victime de violences psychologiques ou physiques de la part de sa compagne... S'insinue ainsi dans la pensée collective l'image toute-puissante de la femme victime par essence et celle du mâle prédateur et effrayant.

La réalité qu'on tait volontairement, c'est que les violences conjugales sont un problème de couple avant d'être un problème de genre. Je vous encourage à lire (pour anglophones) cette étude sur les violences domestiques effectuée par des universitaires de Colombie britannique en 2004. Il est surprenant de constater à quel point il nous est difficile d'accepter que des femmes soient tortionnaires et pire, que leur nombre ne soit pas si inférieur que ça à celui des hommes... Preuve que le discours victimaire de certaines féministes, abondamment relayé par les médias, fonctionne très bien...

Pour le harcèlement sexuel, même topo. Nous sommes dépeintes tels des êtres faibles, des mineures dont le seul salut reposerait sur un recours en justice, un peu comme un enfant irait appeler un parent à l'aide dès qu'on le chahute dans la cours de récréation... L'existence d'un délit de harcèlement sur le lieu de travail n'est pas suffisant aux yeux des féministes, non. Il faut qu'il y ait une qualification d'ordre "sexuel" parce qu'on soutient que la domination des femmes s'exerce à travers leur sexualité et qu'il est bien pire de se voir proposer un rencard avec insistance que de subir toute autre forme de pression psychologique.

Ce qu'on parvient très bien à inscrire dans la psyché des femmes en tenant ces propos, c'est que leur sexualité est une sphère qui les rendrait particulièrement vulnérables. Et hop, un bon coup de balai sur la libération sexuelle ! Eh oui. Elle se meurt de cette contradiction notoire : prétendre d'un côté que la sexualité des femmes doit pouvoir s'exprimer comme celles des hommes et ensuite soutenir que les avances et les sous-entendus grivois les atteignent spécifiquement parce qu'elles sont femmes, qu'ils peuvent les détruire sur le plan psychique, qu'ils sont plus dangereux à ce titre qu'un "simple" harcèlement moral. Dès lors qu'elles adhèrent à cette vision, les femmes se perçoivent comme des êtres émotionnellement fragiles, des proies sexuelles évoluant dans un environnement hostile.

Et effectivement, telles les prédictions de l'astrologue pour ceux qui les consultent, celles des féministes se réaliseront très souvent : elles seront anéanties par cette forme - qu'on a voulue spécifique - de harcèlement. Exit la légèreté, exit le répondant cinglant, ne restent que la peur et la plainte aux autorités... Au passage, on ne relève pas l'existence de femmes qui usent et abusent de leurs atours et atouts sexuels pour obtenir de l'avancement (des victimes, elles aussi, de la fameuse domination masculine qui les oblige à troquer du sexe contre de l'argent, les pauvres...).

On retrouve d'ailleurs exactement le même cheminement de pensée pour ce qui est de la prostitution, c'est à dire de l'usage que nous faisons de notre sexe dans le cadre de relations sexuelles consenties et tarifées. Au prétexte que l'exploitation existe dans ce domaine comme dans d'autres (exemple : ateliers de travail clandestin), au prétexte que les femmes sont plus nombreuses à exercer ce métier, on qualifie la prostitution d'esclavagisme et de violence faite aux femmes (encore...).

Une tribune récente du Nouvel Observateur, intitulée "L'abolition de la prostitution est une chimère", a été généreusement fustigée par de nombreuses féministes. Il n'y a qu'à en taper le titre sur un moteur de recherche pour trouver leurs réactions outrées et méprisantes. Les hommes qui se prostituent ? Sans intérêt. Les femmes qui exercent de leur plein gré et revendiquent leur choix ? Elles sont dans le déni, subissent la dictature patriarcale, sont de pauvres créatures à sauver malgré elles. Les intellectuels et les bourgeois n'auraient pas leur mot à dire, les prostituées volontaires non plus. La thématique est confisquée par celles et ceux qui s'octroient le droit d'en débattre, au nom des femmes (!) qui n'ont d'intérêt et de légitimité que lorsqu'elles sont du même avis. Les autres, il convient de les remettre sur le droit chemin ou de les ostraciser...

La prostitution, c'est le seul métier qu'on trouve condamnable et indigne s'il n'est pas éxécuté par plaisir et par vocation. Selon cette logique, une femme faisant payer ses prestations sexuelles juste pour subvenir à ses besoins et qui ne se serait jamais imaginée faire ça quand elle était petite trouverait assurément son salut dans un poste d'équarisseuse de poulets. J'en connais, des prostituées, qui ne seraient pas d'accord...

Je ne m'appesantirai pas sur la question de l'inégalité des salaires et du fameux plafond de verre (cela fera certainement l'objet d'un prochain article), qui serait - à en croire la majorité bruyante des féministes - le seul fruit de la domination masculine et n'aurait surtout rien à voir avec la maternité (c'est mieux de soutenir la thèse du complot machiste que de risquer de faire baisser la natalité en nous disant la vérité. Avec ses 800 000 naissances annuelles, la France est championne d'Europe de la fertilité et elle s'est donné les moyens financiers de l'être...).

Il est temps que s'opère une prise de conscience citoyenne. Nous sommes tous concernés. Une certaine propagande féministe s'évertue jour après jour, avec de plus en plus de force et d'insistance et grâce au soutien des autorités politiques, à nous inscrire dans des rôles sexués (à son discours défendant puisqu'il se targue du contraire, ce qui est très habile...).

J'accuse ce féminisme-là d'être devenu un nouvel outil stratégique de contrôle social, je l'accuse de faire régresser la condition féminine, je l'accuse de renforcer le stigmate de la putain, je l'accuse de constituer une entrave à la libération sexuelle des femmes, je l'accuse d'être misandre, de favoriser un regain du machisme et de nuire à l'instauration d'une société au sein de laquelle les rapports de genre seraient paisbles. Je l'accuse de mettre en place les jalons d'une dictature féministe qui pourrait avoir des effets désastreux sur le plan social. C'est ce que j'ai voulu illustrer dans Moralopolis, roman d'anticipation paru aux éditions Tabou, dont l'action se déroule dans la France des années 2050...


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102 réactions à cet article    


  • COLRE COLRE 5 septembre 2012 10:15

    « Critiquer le féminisme n’est pas chose aisée »…

    En Belgique peut-être, mais en France c’est un must, et sur AV, cela fait même partie de la charte… 
    Vous verrez, on va adorer votre article ici… Taper sur les féministes, et en plus quand on est une femme, c’est presque aussi génial que lorsque les antisémites donnent la parole à un Juif pour taper sur les Juifs.

    Louer la prostitution quand on est une femme, on va vous tresser des couronnes. Pas d’inquiétude, les 95 % d’esclaves sexuelles exploitées dans d’indignes conditions et contre leur gré ne lisent pas AV, vous ne risquez pas d’être contredite.

    Salut.

      Lire les 10 réponses ▼ (de La mouche du coche, Thierry_Play, voxagora, momo, pigripi, Orélien Péréol, COLRE, Lapa)

    • tikhomir 5 septembre 2012 10:26

      Moi j’accuse tout féminisme quel qu’il soit d’être une ignominie. Si effectivement le code Napoléon a débuté de très nombreuses régressions pour les femmes (notamment au sujet de leur indépendance) et ce, en rupture totale avec la tradition française, le grand tort des féministes, dès le départ a été, non pas de discuter avec les hommes pour revenir à la normale mais de les accuser de tous les maux.

      A partir de là, cela ne pouvait engendrer que les très graves dérives que l’on sait et que vous dénoncez ici, mais j’irai plus loin. Pour vous citer :

      « Car quand on pense »féminisme" viennent immédiatement à l’esprit des combats nobles dont ont découlé des avancées majeures pour la condition des femmes : le droit de vote, la contraception, l’avortement, la libération sexuelle, le droit au travail sans autorisation maritale, le droit à l’autonomie financière...« 

      - Contraception : désordre moral, fermeture à la vie, déresponsabilisation de la sexualité, soumission des femmes à l’industrie pharmaceutique. Sans compter les tests de pilules sur les femmes pauvres haïtiennes (entre autres) qui ont contracté de nombreux cancers (surdosage des pilules durant les périodes de test). Pour que les riches féministes lèvent la patte, on a tué des femmes pauvres. Pollution dramatique des eaux et perturbation de l’environnement.
      - Avortement : légalisation du meurtre, légalisation de l’eugénisme négatif et on le constate aujourd’hui : éradication des handicapés, notamment des trisomiques (96%), donc véritablement raciste prônant la race pure (pure de tout handicap) et dévalorisation de la vie humaine et atteinte à sa dignité.
      - Libération sexuelle : Quelle libération sexuelle ? Les anciens étaient bien moins coincés que les gens maintenant, c’en est risible. En fait, ça a juste banalisé la pornographie et aujourd’hui on ne peut pas vendre un produit, une montre, une voiture, de la vinaigrette, etc. sans mettre une femme sur la publicité du produit.

      Le féminisme est un fléau à éradiquer.

       »Critiquer le féminisme n’est pas chose aisée.« 

      La preuve que si smiley. Là où c’est drôle c’est quand on viendra faire pour mon commentaire ce que vous dénoncez car ce que je dénonce ci-dessus est devenu comme vous dites  »une doctrine quasi religieuse qui ne supporte pas les contradictions"

      Lire la suite ▼
        Lire les 35 réponses ▼ (de Gabriel, tikhomir, Thierry_Play, Traroth, Catherine Marx, njama, pigripi, Mycroft, LE CHAT, johnford)

      • nenecologue nenecologue 5 septembre 2012 13:08

        http://www.angryharry.com/notefeminismforstudents.htm#fem


        Si vous ne parlez pas anglais , google translate peut vous traduire la page ...
        Edifiant !!!

        • Aldous Aldous 5 septembre 2012 13:20

          je pose la question : qui se préoccupe des violences faites aux poulets introduits contre leur volonté dans des endroits que la pudeur m’interdit de nommer mais que vous trouvez en toutes lettres dans Pussy Riot ?


          • Aldous Aldous 5 septembre 2012 19:50

            Tiens ? l’humour est interdit par la charte d’AV ? 


            Qu’est ce qui me vaux ce repliage ? le tout premier depuis des années que le sévis sur AV !

            Une explication seraie la bienvenue.

          • intercepte 5 septembre 2012 14:11

            Les féministes ou les masculinistes. Ils se battent uniquement pour être plus favorisés par rapport aux sexes opposés, rien de bien pour l’égalité homme femme.

            Je ne vois pas beaucoup d’associations pour un vrai égalitarisme homme femme, qui pointe du doigt les inégalités vis à vis des femmes ou vis a vis des hommes.


            • Thierry_Play 5 septembre 2012 14:25

              C’est parce que ce sont des mouvements partisans et qu’il n’y a pas trop de raison que ce soit différent des partis politiques qui opposent la droite à la gauche, chacun défendant son groupe histoire d’avoir une meilleure place au soleil (d’ailleurs la meilleure place est-ce celle au soleil ?).


            • johnford johnford 5 septembre 2012 21:56

              Parce-que le système veut diviser hommes et femmes, musulmans et catholiques etc..
              à tout prix éviter la conscience de classe (et la conscience tout court) : homme, femmes, musulmans, athées ensembles contre le pouvoir oligarchique.. Difficile d’y croire encore.


            • kemilein 5 septembre 2012 14:57

              enfin un article lucide oO
              sérieux ca existe ça des gens pas idiot-abrutit-stupide (assommé / lobotomisé / conditionné) ?

              oui le patriarcat est d’une débilité sans nom, mais le féminisme imbécile qu’on nous vend est tout autant viciée.
              et le constat posé est parfaitement exacte


              • niblabla 5 septembre 2012 15:29


                Les avantages ne sont d’ailleurs pas toujours du coté qu’on croit.
                Un homme n’aura que très rarement la garde de ses enfants en cas de rupture même si la souhaite.
                 


                •  C BARRATIER C BARRATIER 5 septembre 2012 16:32

                  Cet article me porte à réfléchir, je prends fait et cause pour la liberté de tout être humain à disposer de son corps, y compris la femme. Il y a des pays où il est interdit d’avorter après un viol.
                  Evidemment, il s’agit d’une religion monothéiste au pouvoir. En France il n’y en a aucune au pouvoir, donc on a le droit de parler de la femme comme l’égale de l’homme et pas comme son « complément »

                  Je pense quand même que c’est parfois par leurs outrances que les feministes ont pu voir la cause de l’égalité avancer. De même que les homosexuels par leurs parades provocatrices. Il faut pousser le bouchon un peu loin pour avancer.
                  Il faut donc soutenir les féministes car elles sont des vigiles. En Pologne, aux USA des conquêtes justes comme l’avortement légalisé et encadré sont menacées. Les femmes de Tunisie et d’Egypte sont inquiètes de l’avenir pour elles.

                  Merci donc pour cette réflexion, qui paraît sagesse. Je la signalerai je pense sur mon site où il y a des choses intéressantes venues de l’association Regards de femmes que, bien qu’homme, j’accompagne. Je pense que Michèle VIANES fait du bon boulot pour l’humanité toute entière en défendant la cause féministe, avec une audience large dans le monde.
                  A découvrir en table des news ici :

                  Femmes : reconnaissance du travail de Michèle VIANES 

                   http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=61


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                    Lire les 4 réponses ▼ (de Catherine Marx, tikhomir, nemotyrannus, johnford)

                  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 5 septembre 2012 16:53

                    La femme le plus grand des mystères après l’univers... !


                    • Ruut Ruut 5 septembre 2012 17:23

                      Comme pour toutes valeur morales des votes populaires Direct seraient préférables a des choix imposés.


                      • chmoll chmoll 5 septembre 2012 18:31

                        attention las mâles si on fait pas gaffe a vas vite se retrouver avec le fer a repasser dans les pattes, ou s’taper la vaiselle

                        mais non j’blague

                        mais gaffe quand même


                        • pigripi pigripi 5 septembre 2012 18:58

                          C’est tout de même curieux cette tendance actuelle à crier contre la morale répressive, la majorité morale, le totalitarisme moral lorsqu’il s’agit de la « liberté » de se prostituer« et de consommer de la prostitution et de la pornographie.


                          Dans les faits, la rigidité morale dictée par l’église catholique a beaucoup régressé. Il n’y a plus de »filles mères« (souvent des prostituées) mais des mères célibataires reconnues par la société avec un statut qui leur permet de bénéficier d’allocations spécifiques et d’un livret de famille ; les homosexuels n’ont plus à se cacher, le maire der Paris est homosexuel avec les mêmes droits que n’importe quel politique ; les femmes n’ont plus à se cacher pour utiliser des contraceptifs ou avorter ; les femmes qui ne sont pas mariées à 25 ans ne sont plus des »catherinettes honteuses«  ; les femmes ne sont pas obligées d’avoir des enfants ni de se marier pour exister ; les prostituées ne sont pas maudites ni mises au ban de la société ; beaucoup de couples non mariés ne sont pas excommuniés et nous avons même élu un président qui vit en »concubinage«  ; le droit des couples non mariés a été reconnu avec le PACS ; les libertins ne se cachent plus ; on peut divorcé plusieurs fois sans être excommunié (Sarkozy) ; on soigne les gens victimes d’addictions comme la drogue, l’alcool, le jeu ou le shopping sans les rejeter ; la pornographie est un business comme un autre ; on ne lobotomise plus et on n’excise plus les hommes et femmes qui se masturbent ; etc.

                          Il y a seulement 40 ans, tout les exemples que je donne étaient jugés immoraux et la société les bannissait.
                          La qualification de crime ne relève pas de la morale mais de la démocratie et du respect des citoyens qui »naissent libres et égaux en droit« . Les crimes sexuels ne sont pas sanctionnés pour des raisons morales mais parce qu’ils portent atteinte à la liberté de l’individu. Le viol, la pédophilie, le trafic d’être humains, le harcèlement sexuel sont des atteintes à la liberté et au respect d’autrui.

                          Etre abolitionniste ne relève pas d’un totalitarisme moral mais de la conscience de la place que joue la prostitution dans l’asservissement et le mépris des femmes. Lorsque des violeurs sont arrêtés, presque toujours les enquêteurs constatent qu’ils sont de grands consommateurs de pornographie et de prostitution.
                          Et contrairement à ce que racontent les défenseurs de la »liberté" de se prostituer, la prostitution n’empêche pas les crimes sexuels. Aujourd’hui en France, une femme est violée toutes les 7 mn.

                          Derrière ce mouvement d’indignés contre la rigidité morale et en faveur de la prostitution, il y a du business. Pour le comprendre, c’est simple, il suffit de se demander à qui profitent prostitution et pornographie non seulement en termes de pognon mais aussi en termes de modèle de société.

                          Que diront les défenseurs de la prostitution lorsque leurs filles leur annonceront qu’elles s’inscrivent à l’université de la prostitution pour se faire embaucher en toute liberté par un bordel ?
                          Lire la suite ▼
                            Lire les 16 réponses ▼ (de Catherine Marx, COLRE, pigripi, foufouille)

                          • rakosky rakosky 5 septembre 2012 21:49

                            Les mecs,si je peux vous donner un conseil:adoptez une chèvre,en plus bientôt vous aurez même le droit de les épouser


                            • pigripi pigripi 5 septembre 2012 23:17

                              Yacine Zerkoun,


                              Vous n’en avez pas marre de répéter les mêmes inepties ?

                            • pigripi pigripi 6 septembre 2012 22:58

                              yacine Zerkoun,


                              Il y a des lustres que l’expression « garçon manqué » est tombée en désuétude parce qu’elle est raciste, sexiste, discriminante, péjorative, méprisante, humiliante mais vous ne semblez pas être au courant.....

                            • Antoine 5 septembre 2012 23:22

                              Excellent article, quasiment pas un mot à changer. M’est avis qu’un régiment de connasses à moutaches va lui tomber sur le paletot...


                              • pigripi pigripi 5 septembre 2012 23:36

                                Antoine,

                                M’est avis qu’un régiment de connasses à moutaches va lui tomber sur le paletot... 

                                A "moutaches’, moult taches et demi....

                              • Antoine 5 septembre 2012 23:40

                                 Ah non ! Chaque jour, rasage, après-rasage et tout et tout...


                              • joelim joelim 9 septembre 2012 11:58

                                Ou alors voile.


                              • Raoul WEISS 6 septembre 2012 11:25

                                Toutes mes félicitations ! Je suis particulièrement content de retrouver sous la plume d’une femme ce que j’écrivais moi-même il y a bientôt un an : http://www.lapenseelibre.org/article-du-feminisme-emancipateur-au-fascisme-sexuel-suffragettes-et-salopes-97538781.html


                                • COLRE COLRE 6 septembre 2012 12:05

                                  « On s’éloigne considérablement du sujet dont la thématique porte sur le féminisme radical comme nouvel outil de contrôle social qui nuit à l’ensemble de la société en stigmatisant les femmes sous les traits de victimes par essence et les hommes comme bourreaux. »

                                  Enfin ! voilà qui est clairement résumé… 

                                  Votre objectif idéologique est bel et bien calqué sur celui qui se répand à longueur de temps sur AV, havre douillet des masculinistes, sos papa, solidement épaulé par les intégristes pro-vie, pro-Bible, pro-Coran, frontistes et Soraliens qui occupent ce site. Tout ce petit monde, pour des raisons différentes mais unis par une même misogynie morbide et omnipotente, s’entend comme larrons en foire pour abattre la liberté et le droit des femmes en s’en prenant à ceux et celles qui s’expriment politiquement sur cet ostracisme. 

                                  Diaboliser le féminisme est une opération en cours qui a un immense succès sur le net et dans les médias puisqu’elle atteint des femmes qui se calquent point par point sur le discours sexiste comme les esclaves ont pu employer le discours de l’idéologie dominante et donc la voix de leurs maîtres.

                                  D’où le succès annoncé de votre article… d’où les appréciations données aux intervenants qui sortent les pires inanités et se retrouvent avec des scores que j’appelle poutiniens, en clin d’oeil aux obsessionnels du poulet vaginal… smiley 

                                  D’où la lamentation habituelle des pauvres « hommes » victimes de la victimisation… joli tour de passe-passe.
                                  Faut avoir un culot d’acier pour se plaindre de subir un « contrôle social » de celles-là mêmes envers qui on manie l’ensemble des leviers du pouvoir et de l’économie


                                  Lire la suite ▼

                                  • nemotyrannus nemotyrannus 6 septembre 2012 14:27

                                    Croire aveuglément toute position féministe est-il plus sage ? 


                                    Alors que beaucoup de leurs assertions transpirent le ressentiment personnel , la généralisation , le manque de recul et la malhonnêteté en déformant des faits pour les faire entrer dans le moule de leurS idéologieS ( oui , là aussi ) le tout en prétendant être un mouvement unique et progressiste qui ne fait de mal a personne ; ll faut là aussi une sacrée dose de culot pour , justement , parler du culot du camp d’en face.
                                    C’est un peu fort smiley

                                    « de celles-là mêmes envers qui on manie l’ensemble des leviers du pouvoir et de l’économie… »

                                    Croyez-vous sérieusement être asservies , au point de n’être que des pantins n’ayant aucun pouvoir sur les chose ? Aujourd’hui , là , en 2012 ? C’est surprenant !
                                    Et celles qui régissent ou ont du pouvoir , c’est qui ? Des extraterrestres ?
                                    Et les mecs qui n’ont rien eux non plus , ils entrent pas dans les données , ils n’existent pas , tout leur sourit ?

                                    Croyez-vous véritablement au grand complot phallique qui expliquerait tout echec personnel de votre part , mesdames !? Bien pratique . 

                                    Bien pratique aussi de traîter tout opposant à une de vos idées de masculiniste « qui à peur du pouvoir des femmes » ; De pauvre choupinou qui se plaint comme un bébé ou même de cul-bénit porteur de grigris . Là aussi malhonnêteté , on dénigre au lieu de se tenir à se message d’égalité et de respect qui est soi-disant à la base du mouvement .

                                    C’est pas parce que vous possédez un petit verni révolutionnaire , cette petite aura de progrès qui dure depuis certaines conquêtes féministes légitimes ( du genre avortement , droit de vote/travail , parler de la violence conjugale...etc) que chacune de vos idées est forcément juste ou indiscutable. 
                                    Je ne crois pas à la domination masculine , par exemple , parce-que vos arguments pour ne me semblent pas convaincants , car biaisés . Est-ce que celà fait de moi un de ces Misogynes cités plus haut ? Non.
                                    Il ne s’agit pas de diaboliser le féminisme il s’agit de dire que ce n’est une parole d’Evangile.

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                                  • COLRE COLRE 8 septembre 2012 15:28

                                    C’est vous qui transpirez votre suffisance supérieure… est-il utile de répondre ? cette caricature est censée apporter des éléments à un sain débat ?
                                    Vous développez une vraie paranoïa à l’égard d’une philosophie d’émancipation pourtant des plus banales. Qu’est-ce qui vous fait donc peur à ce point ?

                                    Qui oserait nier que les leviers du pouvoir et de l’économie sont dans des mains masculines ?! eh bien si ! vous… smiley

                                    « message d’égalité et de respect », demandez-vous ? Vous vous exonérez du respect, on dirait, car la fin est pourtant amusante, avec ces mots conçus pour rabaisser, humilier : 

                                    • « petit vernis révolutionnaire »… normal, « petit » car ce que font les femmes c’est toujours « petit » ; « vernis » : normal, superficiel, clinquant et futile comme le vernis à ongle ; donc, « révolutionnaire » de pacotille…

                                    • « petite aura de progrès » : « petite », idem ; « aura » : juste un halo, une apparence, une brillance évanescente ; un petit progrès de rien du tout, un progrès féminin, quoi…

                                    Mais qui est dupe de ces pitoyables tentatives ?…


                                  • nemotyrannus nemotyrannus 10 septembre 2012 13:39

                                    Ce qui me fait peur c’est votre propension à tenir pour vérité absolue et indiscutable absolument tout ce qui peut sortir de votre propre bouche.
                                    Comme des collégiens qui partent en croisade sans vraiment savoir la totalité des tenants et des aboutissants de l’affaire. Vous avez un gros méchant et vous , bien entendu , vous êtes les gentils... 


                                  • Morgane Lafée 6 septembre 2012 13:03

                                    Chère Catherine Marx, votre article est un concentré de mauvaise foi et de malhonnêteté intellectuelle. Par avance, je m’excuse de la sévérité de mon message, mais je préfère être sincère avec vous puisque vous abordez des questions qui me tiennent à coeur.

                                    Pour commencer, soyez plus précise. Vous dites « D’abord, parce qu’il n’existe pas qu’un seul féminisme, mais plusieurs courants de pensée », mais vous ne citez pas lesquels. Ce qui laisse présager d’une chose : votre manque de culture du féminisme.
                                    De toute manière, vous vous contredisez : vous annoncez donc l’existence de plusieurs courants de pensée, mais la suite de votre article parle du féminisme comme d’un ensemble homogène. Le féminisme ceci, le féminisme cela. Ou encore ce féminisme-là (lequel ?). Pour votre gouverne, les différences entre les courants de pensée du féminisme ne reposent pas seulement sur des postures vis-à-vis de questions concrètes comme le voile ou la prostitution. Ces différences, elles sont idéologiques.
                                    Pour acquérir quelques bases (vous en avez bien besoin !), je vous recommande de chercher sur Google la différence entre le féminisme essentialiste et le féminisme universalistes...

                                    Et puis, il est facile de montrer son respect aux féministes du passé - qui ont obtenu des droits élémentaires telles que le droit de vote, l’indépendance financière, etc.- pour mieux démolir ensuite le féminisme actuel, qui serait forcément corrompu. Je ne sais pas quel âge vous avez mais ça ne vous engage pas trop d’agréer les féministes d’antan, qui agissaient quand vous n’étiez pas née. Celles d’aujourd’hui, c’est différent. Leur reconnaître une légitimité vous engage.
                                    D’autre part, ça ne vous est jamais venu à l’esprit que le féminisme d’aujourd’hui se retrouvait face à des questions encore plus complexes ? Je ne dis pas que le combat est plus facile, jusqu’il est moins binaire que « pour ou contre le droit de vote des femmes ». Ne serait-ce que parce que les femmes représentent une catégorie de personnes transversale à toutes les autres (sociales, culturelles, etc.), donc n’ayant pas toutes les mêmes aspirations. Mais vu que vous mettez dans le même sac Osez le Féminisme (un féminisme effectivement un peu bourgeois) et Ni Putes Ni Soumises (féminismes issu des cités), je suppose que cela vous échappe complètement.

                                    Autres énormités : vos propos sur le harcèlement... Ayant déjà été harcelée (3 fois au cours de mes 15 ans de vie professionnelle), dont une fois où j’ai été physiquement menacée, j’avoue avoir très mal pris vos propos.
                                    Alors comme ça, il serait contradictoire de défendre le droit des femmes à vivre leur sexualité librement, et celui de ne pas supporter les commentaires grivois (voire les gestes déplacés) à répétition, voire le chantage sexuel sous peine de perdre son poste ? A ma connaissance, le mot « harcèlement » sous-entend un effet de répétition, pas une simple blague douteuse pendant le pot de fin d’année.
                                    Ensuite, vous oublivez juste une chose : quel sexe est majoritaire dans les postes de pouvoir ? Osez me soutenir qu’hommes et femmes se partagent à peu près équitablement le pouvoir en entreprise. Je ne suis même pas en train de défendre la parité en disant cela, je soutiens juste qu’un tel déséquilibre a forcément des implications.
                                    Enfin, personne n’a jamais dit qu’une femme harcelant un homme ne devait pas être condamnée au même titre que si c’était l’inverse.

                                    Symptômatique de la légèreté de votre argumentation, le paragraphe sur la prostitution fait encore plus fort :

                                    "On retrouve d’ailleurs exactement le même cheminement de pensée pour ce qui est de la prostitution, c’est à dire de l’usage que nous faisons de notre sexe dans le cadre de relations sexuelles consenties et tarifées. Au prétexte que l’exploitation existe dans ce domaine comme dans d’autres (exemple : ateliers de travail clandestin), au prétexte que les femmes sont plus nombreuses à exercer ce métier, on qualifie la prostitution d’esclavagisme et de violence faite aux femmes (encore...).« 

                                    Alors là, c’est le ponpon ! Déjà, »l’usage que nous faisons de notre sexe dans le cadre de relations sexuelles consenties et tarifées« est-il vraiment la définition de la prostitution, à vos yeux ? Are you for real ?
                                    Vous connaissez des prostituées contentes de faire ce métier plutôt que de travailler dans une boucherie ? Soit. Mais dans ce cas, je vous soumets l’argument suivant :
                                     »Au prétexte que la prostitution indépendante existe comme dans tant d’autres domaines (le trafic de drogues, par exemple), au prétexte que les femmes sont plus nombreuses à exercer ce métier, on qualifie l’esclavage sexuel de travail comme les autres et de témoin de la liberté sexuelle des femmes !« 
                                    Quelle légèreté vis-à-vis de toutes les filles kidnappées en Europe de l’Est et de toutes les Africaines vendues par des oncles ou des tantes dans des réseaux !
                                    A propos des abolitionnistes, vous n’avez même pas noté un changement de taille par rapport à la posture du gouvernement précédent : le racollage ne sera enfin plus un délit. Cela veut dire que c’est le système prostituteur qui est combattu, à savoir les réseaux et leurs clients, et non les prostitués. Dans ces conditions, vous croyez vraiment que la police va perdre son temps à s’intéresser aux prostitués indépendants et à leurs clients ?

                                    En fait, tout votre article transpire une indifférence totale, voire pathologique, vis-à-vis de la souffrance des autres. Qu’il s’agisse des personnes en souffrance à leur travail parce qu’un patron les menaces de les virer si elles ne leur taillent pas une pipe, des femmes battues par leur mari et n’osant pas le quitter par peur des représailles (sur elles ou leurs enfants) ou tout simplement par peur de devoir retrouver du travail, ou des personnes emprisonnées dans un réseau de prostitution, vous vous en foutez. Vous faites partie des gens pour qui la simple existence d’une minorité que vous estimez brimée par tous ces combats (comme les prostitués indépendants, et encore cela reste à prouver) justifie de balayer d’un revers de main toutes celles et ceux pour qui les combats ont trouvé leur raison d’être.

                                    De deux choses l’une : soit vous êtes dans le déni de réalité, soit vous êtes une sorte de »collabo" du patriarcat. Une personne qui aime se faire bien voir des hommes en cassant de la féministe. Une femme soumise, quoi.

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                                    • Catherine Marx Catherine Marx 6 septembre 2012 13:17

                                      Quand une réponse se résume à un ramassis d’insultes et de raccourcis, elle dénote d’une pauvreté dans la capacité d’argumentation et d’un rejet de l’altérité. Je le laisse ici déplié en guise de témoignage de ce que la bien-pensance peut produire de plus exécrable.

                                      J’ai déjà répondu sur les réseaux. J’ai dit qu’il existait différents courants féministes qui ne se résument d’ailleurs pas à des positionnements essentialistes ou universalistes, j’ai évoqué les disparités salariales (la représentativité dans la sphère économique à des postes clés repose pour moi majoritairement sur les effets de la maternité - j’ai également indiqué que je pourrais le développer ultérieurement).

                                      En m’érigeant telle une collabo (terme intéressant, point Godwin !) du « patriarcat » (mot derrière lequel les féministes de tous bords mettent tous les maux des femmes sans jamais interroger leur responsabilité ou d’autres facteurs), vous illustrez bien mon propos : aux femmes-victimes, vous opposez les hommes-bourreaux. Aux femmes qui ne pensent pas comme vous, vous assignez la place de « collabo ». Merci, c’était une belle démonstration.


                                    • pigripi pigripi 6 septembre 2012 23:05

                                      Catherine Marx,

                                      En m’érigeant telle une collabo (terme intéressant, point Godwin !) du « patriarcat » (mot derrière lequel les féministes de tous bords mettent tous les maux des femmes sans jamais interroger leur responsabilité ou d’autres facteurs),

                                      Et vous, vous vous interrogez sur votre responsabilité vis à vis des femmes ?
                                      Vous vous interrogez sur votre responsabilité vis à vis des petites filles auxquelles vous enseignez que la prostitution est un métier comme un autre ?

                                      Quand votre fille ou votre nièce vous annoncera qu’elle va faire la p*** sablerez-vous le champagne avec elle ?

                                    • Antoine 8 septembre 2012 22:35

                                       La Morgane raisonne comme ses casseroles : l’auteur ne dit pas que le harcèlement sexuel n’existe pas mais que dans ce domaine il y a à boire et à manger ; s’attaquer aux clients des prostituées ne serait pas le faire contre ces dernières, comme si interdire de manger du pain ne reviendrait pas à trucider économiquement les boulangers, etc..., bref que des conneries...


                                    • Catherine Marx Catherine Marx 7 septembre 2012 00:59

                                      Parler aux enfants de la prostitution comme d’un travail parmi d’autres, ça permet de leur faire comprendre que le sexe peut être une chose banale qui intervient dans le cadre d’une prestation de service à vocation de bien-être. Qu’il n’y a donc pas à stigmatiser la femme qui l’exerce, que c’est un métier honorable. Une fillette (comme un petit garçon d’ailleurs) apprendra ainsi que « pute », ça ne devrait pas être une insulte.

                                      Le métier que feront mes enfants m’importe peu. Ce que je souhaite, c’est qu’ils soient heureux. Pute, médecin, caissière, avocat, mécanicien... Je m’en fiche.


                                      • pigripi pigripi 7 septembre 2012 21:13

                                        Vous n’avez pas répondon à ma question très simple.  Quand votre fille ou votre nièce vous annoncera qu’elle va faire la p*** sablerez-vous le champagne avec elle ?

                                        Oui ou non ?

                                        Si on explique aux enfants que le sexe peut être une chose banale qui intervient dans le cadre d’une prestation de service à vocation de bien-être
                                        Que vont ils comprendre à votre avis ?
                                        Que signifie sexe ?
                                        Pourquoi ne pas remplacer sexe par godmiché ou matraque ? Ce que font les décérébrés violeurs qui ne mettent ni valeur, ni respect, ni partage, ni communication dans le « sexe ».

                                        Vous vous trompez sérieusement en ramenant tout le débat au soit disant mépris que porteraient les féministes aux prostituées. Elles les ont toujours soutenues depuis les années 70 et ont été les premières à manifester en leur faveur y compris à la Mutualité avec Ulla.
                                        Elles ont été les premières à dénoncer l’Etat proxénètes et les réseaux de macs comme le fait si bien Coline Serreau dans « chaos ».

                                        Vos intentions sont claires, vous essayez de noyer le poisson du bizness de la prostitution en attaquant « lesféministes » qui sont effectivement les pires ennemies des macs et des soit-disant libertaires, des machos pur jus.

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                                      • Catherine Marx Catherine Marx 8 septembre 2012 12:21

                                        Merci Nash, pour toutes ces références smiley


                                      • Catherine Marx Catherine Marx 8 septembre 2012 12:25

                                        J’avais déjà lu l’article « homo mulieri lupus ? » de Marcela Iacub et Hervé Le Bras, excellente critique de l’enquête de l’ENVEFF !


                                      • Patricia 9 septembre 2012 01:51

                                        J’ai l’impression de me lire, c’est curieux ????

                                        De toutes façons si en l’An 2012, sur cette terre de France, on en est à créer un Ministère du droit des Femmes, c’est que l’on est loin d’atteindre et la parité et l’égalité homme/femme !!!!!!!!!!

                                        Mes cocottes, réveillez-vous, vous en connaissez beaucoup des femmes sur cette terre de France qui ont vraiment envie de parité et d’égalité visibles, établies officiellement, vous en connaissez beaucoup ???? Si oui, alors présentez moi les ces femmes courageuses, s’il vous plait je voudrai savoir, les voir en vrai ces femmes qui n’oeuvrent pas dans l’obscurité mais mènent des combats dans la lumière avant que je ne conclu que d’espoir il n’y en a pas à attendre des Françaises.
                                        Bien entendu, toutes ne sont pas au courant que des réseaux de femmes existent sur cette terre de France, qui jouent le rôle de « protectrices » de certains hommes et de préférence des hommes bien lotis financièrement, et qu’elles trouvent une place ainsi ou bien l’autre système qui consiste, lorsqu’on est issus d’une tranche pas très favorisée et que l’on n’est pas portée à l’ambition ou que l’on est connue pour avoir quelques comportements reprochables de servir bassement ces hommes bien lotis financièrement en servant de larbins (es) pour des tâches très condamnables, mais bien entendu avec la garantie que le réseaux protège même jusque dans les couloirs de la Justice et d’une certaine Police, avec récompense une fois la mission effectuée.
                                        Bien entendu, il est question des femmes dans cet article mais des hommes de préférence jeunes, voir très jeunes servent aussi ces réseaux.
                                        Alors, ces Femmes, douces, tendres, plus humaines que les hommes ? Belle blague, plutôt facilement maquerelles, méchantes, bêtes et incroyablement incapables de gagner un combat ouvertement sans obscurantisme, et quant à ces dames qui ne trouvent à se faire une place que de cette façon, peut-on espérer que sur cette terre de France, un jour, les femmes accéderont honnêtement à l’égalité avec les hommes ? Avec des harpies génétiquement jalouses et qui ne se sentent fortes que parce qu’elles sont en nombre et protégées par leur réseaux.
                                        Quand je tombe sur une et je tombe souvent dessus, je l’imagine à poils avec les chairs qui pendouilles, les seins flasques comme des grosses crêpes molles ou des petits trucs et les fesses surtout les fesses, faiblesse des femmes, en poire ou trop grosses ou avec des grosses vergetures et de la cellulite et puis l’odeur parce que ces femmes, elles, vont aussi là où nous allons tous, chier. Mais, il y a aussi l’haleine, fétide, des fois une légère odeur d’infection et puis la transpiration souvent cachée derrière un parfum, ah ! le mélange épouvantable..............Je pourrai continuer longtemps, j’ai l’impression face à ces « femmes » d’être projetée dans « le parfum » de Suskind.
                                        Voilà, ces femmes là, je ne les aime pas parce qu’elles détruisent tout le travail de toutes ces féministes honnêtes qui combattent pour gagner, doucement, un petit peu de droit, d’égalité pour toutes celles qui vivent l’enfer.
                                        Ces femmes là, ces chiennes qui affichent leurs incapacités à réussir dans un combat honnête et qui ne servent que l’homme et l’argent. Ces chiennes qui pendent , qui font violer, qui font droguer, qui brisent tout, qui prostituent, qui volent, qui tuent, qui avortent, qui corrompt tout, qui avilissent les faibles, qui falsifient, qui se font juges et condamnent. Ces chiennes qui n’ont aucun courage pas même celui d’exister en tant qu’identité unique.
                                        Croyez-vous que les hommes ignorent , non, ils savent et savent si bien repérer ces femmes, ils savent si bien repérer leurs faiblesses et elles croient naïvement avoir un pouvoir sur ces hommes.
                                        Donnez-moi des gangues que je leur mette autour du cou et que je vous les livre sur la place publique comme au moyen âge ou comme dans la Chine ancienne, jusqu’à que mort s’en suive et surtout qu’elles ne meurent pas rapidement mais qu’elles agonisent longtemps, lentement pour toutes ces vies qu’elles détruisent.
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                                        • galtoch 29 septembre 2012 09:13

                                          Ce n’est ni la logique (vu les incohérences de ses propos) ni la maturité intellectuelle (vu les réponses du genre « chacun fait ce qu’il veut ») qui étouffe Catherine Marx. Quant à l’honnêteté il y a de quoi en douter lorsqu’on voit qu’elle affirme qu’elle n’est pas là pour faire de la pub. Enfin il y a de grandes chances que cela plaise au grand public mais si Catherine Marx pensait que ces réflexions auraient un quelconque impact elle est loin du compte.

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