Quand le féminisme vire mal...
... et devient un nouvel outil politique de contrôle social.
Critiquer le féminisme n'est pas chose aisée. Car quand on pense "féminisme" viennent immédiatement à l'esprit des combats nobles dont ont découlé des avancées majeures pour la condition des femmes : le droit de vote, la contraception, l'avortement, la libération sexuelle, le droit au travail sans autorisation maritale, le droit à l'autonomie financière... On est donc suspecté de se faire l'allié d'un machisme répugnant, même si on est soi-même une femme. Car une femme en désaccord avec le féminisme ne peut être - pour ses représentantes et sympathisants - qu'aliénée, victime de la domination masculine, voire même être taxée de nuire à ses semblables.
Eh bien, on a tort. D'abord, parce qu'il n'existe pas qu'un seul féminisme, mais plusieurs courants de pensée dont les positionnements sur des thématiques comme, par exemple, le port du voile, le travail du sexe ou la maternité sont très variables. Ensuite, parce qu'une pensée unique est toujours nocive, le signe de consciences anesthésiées, empêtrées dans une doctrine quasi religieuse qui ne supporte pas les contradictions, qui voudrait museler celles et ceux qui ont un avis divergent et qui, au final, empêche de penser autrement que rond.
On s'est récemment félicité - dans les milieux féministes traditionnels - de ce que notre gouvernement ait recréé le ministère des Droits des femmes, initialement instauré par Valéry Giscard d'Estaing en 1974. Je le déplore quant à moi. Cela ne peut signifier que deux choses : soit nous sommes des sous-citoyennes pour lesquelles les droits de l'Homme ne s'appliquent pas, soit nous valons mieux que la gent masculine et devons bénéficier de droits supérieurs aux leurs au seul prétexte que nous soyons de sexe féminin. Dans les deux cas, le féminisme trahit l'engagement de ses pionnières qui refusaient qu'une place leur soit assignée en fonction de leur sexe...
Et ce n'est malheureusement qu'une des manifestations multiples de sa dérive. Ainsi, les violences conjugales sont déclarées "violences faites aux femmes", comme si les hommes en étaient systématiquement les instigateurs et jamais les victimes. Aucun des spots passés à la télévision ou à la radio, aucune des affiches publicitaires n'a mis en scène un homme victime de violences psychologiques ou physiques de la part de sa compagne... S'insinue ainsi dans la pensée collective l'image toute-puissante de la femme victime par essence et celle du mâle prédateur et effrayant.
La réalité qu'on tait volontairement, c'est que les violences conjugales sont un problème de couple avant d'être un problème de genre. Je vous encourage à lire (pour anglophones) cette étude sur les violences domestiques effectuée par des universitaires de Colombie britannique en 2004. Il est surprenant de constater à quel point il nous est difficile d'accepter que des femmes soient tortionnaires et pire, que leur nombre ne soit pas si inférieur que ça à celui des hommes... Preuve que le discours victimaire de certaines féministes, abondamment relayé par les médias, fonctionne très bien...
Pour le harcèlement sexuel, même topo. Nous sommes dépeintes tels des êtres faibles, des mineures dont le seul salut reposerait sur un recours en justice, un peu comme un enfant irait appeler un parent à l'aide dès qu'on le chahute dans la cours de récréation... L'existence d'un délit de harcèlement sur le lieu de travail n'est pas suffisant aux yeux des féministes, non. Il faut qu'il y ait une qualification d'ordre "sexuel" parce qu'on soutient que la domination des femmes s'exerce à travers leur sexualité et qu'il est bien pire de se voir proposer un rencard avec insistance que de subir toute autre forme de pression psychologique.
Ce qu'on parvient très bien à inscrire dans la psyché des femmes en tenant ces propos, c'est que leur sexualité est une sphère qui les rendrait particulièrement vulnérables. Et hop, un bon coup de balai sur la libération sexuelle ! Eh oui. Elle se meurt de cette contradiction notoire : prétendre d'un côté que la sexualité des femmes doit pouvoir s'exprimer comme celles des hommes et ensuite soutenir que les avances et les sous-entendus grivois les atteignent spécifiquement parce qu'elles sont femmes, qu'ils peuvent les détruire sur le plan psychique, qu'ils sont plus dangereux à ce titre qu'un "simple" harcèlement moral. Dès lors qu'elles adhèrent à cette vision, les femmes se perçoivent comme des êtres émotionnellement fragiles, des proies sexuelles évoluant dans un environnement hostile.
Et effectivement, telles les prédictions de l'astrologue pour ceux qui les consultent, celles des féministes se réaliseront très souvent : elles seront anéanties par cette forme - qu'on a voulue spécifique - de harcèlement. Exit la légèreté, exit le répondant cinglant, ne restent que la peur et la plainte aux autorités... Au passage, on ne relève pas l'existence de femmes qui usent et abusent de leurs atours et atouts sexuels pour obtenir de l'avancement (des victimes, elles aussi, de la fameuse domination masculine qui les oblige à troquer du sexe contre de l'argent, les pauvres...).
On retrouve d'ailleurs exactement le même cheminement de pensée pour ce qui est de la prostitution, c'est à dire de l'usage que nous faisons de notre sexe dans le cadre de relations sexuelles consenties et tarifées. Au prétexte que l'exploitation existe dans ce domaine comme dans d'autres (exemple : ateliers de travail clandestin), au prétexte que les femmes sont plus nombreuses à exercer ce métier, on qualifie la prostitution d'esclavagisme et de violence faite aux femmes (encore...).
Une tribune récente du Nouvel Observateur, intitulée "L'abolition de la prostitution est une chimère", a été généreusement fustigée par de nombreuses féministes. Il n'y a qu'à en taper le titre sur un moteur de recherche pour trouver leurs réactions outrées et méprisantes. Les hommes qui se prostituent ? Sans intérêt. Les femmes qui exercent de leur plein gré et revendiquent leur choix ? Elles sont dans le déni, subissent la dictature patriarcale, sont de pauvres créatures à sauver malgré elles. Les intellectuels et les bourgeois n'auraient pas leur mot à dire, les prostituées volontaires non plus. La thématique est confisquée par celles et ceux qui s'octroient le droit d'en débattre, au nom des femmes (!) qui n'ont d'intérêt et de légitimité que lorsqu'elles sont du même avis. Les autres, il convient de les remettre sur le droit chemin ou de les ostraciser...
La prostitution, c'est le seul métier qu'on trouve condamnable et indigne s'il n'est pas éxécuté par plaisir et par vocation. Selon cette logique, une femme faisant payer ses prestations sexuelles juste pour subvenir à ses besoins et qui ne se serait jamais imaginée faire ça quand elle était petite trouverait assurément son salut dans un poste d'équarisseuse de poulets. J'en connais, des prostituées, qui ne seraient pas d'accord...
Je ne m'appesantirai pas sur la question de l'inégalité des salaires et du fameux plafond de verre (cela fera certainement l'objet d'un prochain article), qui serait - à en croire la majorité bruyante des féministes - le seul fruit de la domination masculine et n'aurait surtout rien à voir avec la maternité (c'est mieux de soutenir la thèse du complot machiste que de risquer de faire baisser la natalité en nous disant la vérité. Avec ses 800 000 naissances annuelles, la France est championne d'Europe de la fertilité et elle s'est donné les moyens financiers de l'être...).
Il est temps que s'opère une prise de conscience citoyenne. Nous sommes tous concernés. Une certaine propagande féministe s'évertue jour après jour, avec de plus en plus de force et d'insistance et grâce au soutien des autorités politiques, à nous inscrire dans des rôles sexués (à son discours défendant puisqu'il se targue du contraire, ce qui est très habile...).
J'accuse ce féminisme-là d'être devenu un nouvel outil stratégique de contrôle social, je l'accuse de faire régresser la condition féminine, je l'accuse de renforcer le stigmate de la putain, je l'accuse de constituer une entrave à la libération sexuelle des femmes, je l'accuse d'être misandre, de favoriser un regain du machisme et de nuire à l'instauration d'une société au sein de laquelle les rapports de genre seraient paisbles. Je l'accuse de mettre en place les jalons d'une dictature féministe qui pourrait avoir des effets désastreux sur le plan social. C'est ce que j'ai voulu illustrer dans Moralopolis, roman d'anticipation paru aux éditions Tabou, dont l'action se déroule dans la France des années 2050...
102 réactions à cet article
-
« Critiquer le féminisme n’est pas chose aisée »…
En Belgique peut-être, mais en France c’est un must, et sur AV, cela fait même partie de la charte…
Vous verrez, on va adorer votre article ici… Taper sur les féministes, et en plus quand on est une femme, c’est presque aussi génial que lorsque les antisémites donnent la parole à un Juif pour taper sur les Juifs.Louer la prostitution quand on est une femme, on va vous tresser des couronnes. Pas d’inquiétude, les 95 % d’esclaves sexuelles exploitées dans d’indignes conditions et contre leur gré ne lisent pas AV, vous ne risquez pas d’être contredite.
Salut.
- Lire les 10 réponses ▼ (de La mouche du coche, Thierry_Play, voxagora, momo, pigripi, Orélien Péréol, COLRE, Lapa)
-
Tant que les femmes n’auront pas compris que l’ultra-fémisnisme est un projet lesbien contre les hommes et les femmes qui aiment les hommes, elles n’auront pas compris où est la vraie cause de leur souffrance.
-
Dans votre réflexion, il y a un exemple de ce que Catherine Marx dénonce plus haut : une manipulation des masses par des discours erronés : chez les prostitués (personne ayant des relations sexuelles tarifées), il n’y a pas 95% d’esclaves sexuels (personnes contraintes). Les personnes contraintes représentent quelques pour cent car dans les personnes se prostituant (relations contre finances) il faut inclure les professionnels (consentant), les étudiants (arrondissant les fins de mois), les conjoints (baisant sans désirs mais pour conserver des acquis)…
Devrions nous interdire la confection parce qu’il existe des ateliers clandestins qui exploitent la misère de personnes dans le besoin ? D’aucuns diraient « non, il faut combattre les ateliers clandestins ». Alors pourquoi vouloir abolir la prostitution au lieu de combattre le proxénétisme (dans le sens de l’exploitation par contrainte) directement. -
COLRE,
tu as mon soutien. Mais entre les provocateurs de l’extrême pour relancer la pompe à cliquer,les androcentrés aveugles, les sourds qui croient que l’ââââme slave ne s’appuie sur aucun corps,les hallucinés qui pensent qu’un (?) conjoint qui baise sans désir se prostitue, et qu’en conséquence il (?) devrait laver les chaussettes, les slips, le parterre, les chiottes, le cul des casseroles .. et j’en passe et j’en passe et j’en passe et j’en passe et j’en passe,je passe aussi mon chemin, il y a trop de boulot. -
j’ai oublié « gratuitement » après « casseroles » ..
-
Le féminisme en question n’a jamais que la libération de la femme fut le fait de la libération sexuelle. Ce sont des communistes lesbiennes, rien de plus !
Et comme les communistes n’ont pu blairer la révolution hippie....
Enfin comme nous sommes à nouveau en pleine période sexuelle répressive du fait des intégrismes religieux, on les voit réapparaître... mais sous la forme des Ni Putes Ni Soumises ; à 100.000 lieues de 1968. D’ailleurs, ni les filles des citées soumises, ni les filles libérées issues de mai 68 ne se reconnaissent en elles.
Par contre, elles perçoivent parfaitement, et tentent de le récupérer, le combat de vraies féministes comme les Pussy Riot russes. -
Bien dit, Colre !
Si on comptait tous les articles de KKvox écrits pour dénoncer le féminisme, les féministes, la parité, l’égalité, l’avortement, on aurait un bouquin épais comme dix bottins...Alors que le mouvement féministe est on ne peut plus discret, la seule idée de son existence irrite et déchaîne les passions.Actuellement, c’est d’autant plus étrange qu’il y a des préoccupations sociales bien plus importantes que la défense de la prostitution.M’est avis que, comme dans toutes les périodes de crise sociale, beaucoup voudraient renvoyer les femmes à la maison pour libérer des emplois, faire des bébés, libérer l’homme de toutes les tâches domestiques et éducatives afin qu’il puisse se consacrer sereinement à la reconstruction du pays que ses pères ont mis en péril et, cerise sur le gâteau, assurer le repos du guerrier en se défoulant dans le corps des femmes qui n’attendraient que ça, sans contrainte (cela va de soi, toutes les prostituées font ça par choix pour le plaisir)... -
-
VOXAGORA, tu as raison, « y a trop de boulot »…
mais ce qui est sympa, c’est que dans « la vraie vie », les gens sont quand même moins bornés. Ici, tu tends le micro et c’est un véritable appeau pour tout le troupeau que tu dépeints si bien.
Salut Pigriipi, tu ne sais que trop qu’ AV est un nid de misogynes archaïques bas du front. L’auteure est bien naïve de croire que son article ne ferait pas un tabac ! 80% de votes favorables ! un score poutinien parfaitement prévu…
-
Salut Colre : quand je suis passé sur le site pour un truc, j’ai jeté un œil à l’impressionnante liste des 10 articles les plus lus. Il y avait celui-là et le titre m’a fait penser « oh mais c’est typiquement une illustration des propos de Colre » gagné, je t’y retrouve...
hésite pas à passer !
-
Salut Lapa,
Oui, j’ai régulièrement des poussées de boutons devant l’anti-féminisme primaire, secondaire, tertiaire… c’est cyclique ! Quand on retrouve la petite bande habituelle de « masculinistes » (une poignée de pseudos) ou d’intégristes, il n’y a rien à discuter, d’ailleurs j’ai déjà donné. C’est comme les complotistes ou les négationnistes, tu discutes un peu au début, avant de découvrir effarée l’insondable mauvaise foi ou l’irrationalité, et de laisser tomber !Mais, là, quand c’est une femme qui véhicule les discours de domination machiste, cela m’exaspère davantage. Mais bon… rien de plus, ce n’est pas nouveau…
Au plaisir de te recroiser -
Moi j’accuse tout féminisme quel qu’il soit d’être une ignominie. Si effectivement le code Napoléon a débuté de très nombreuses régressions pour les femmes (notamment au sujet de leur indépendance) et ce, en rupture totale avec la tradition française, le grand tort des féministes, dès le départ a été, non pas de discuter avec les hommes pour revenir à la normale mais de les accuser de tous les maux.
A partir de là, cela ne pouvait engendrer que les très graves dérives que l’on sait et que vous dénoncez ici, mais j’irai plus loin. Pour vous citer :
« Car quand on pense »féminisme" viennent immédiatement à l’esprit des combats nobles dont ont découlé des avancées majeures pour la condition des femmes : le droit de vote, la contraception, l’avortement, la libération sexuelle, le droit au travail sans autorisation maritale, le droit à l’autonomie financière...«
- Contraception : désordre moral, fermeture à la vie, déresponsabilisation de la sexualité, soumission des femmes à l’industrie pharmaceutique. Sans compter les tests de pilules sur les femmes pauvres haïtiennes (entre autres) qui ont contracté de nombreux cancers (surdosage des pilules durant les périodes de test). Pour que les riches féministes lèvent la patte, on a tué des femmes pauvres. Pollution dramatique des eaux et perturbation de l’environnement.
- Avortement : légalisation du meurtre, légalisation de l’eugénisme négatif et on le constate aujourd’hui : éradication des handicapés, notamment des trisomiques (96%), donc véritablement raciste prônant la race pure (pure de tout handicap) et dévalorisation de la vie humaine et atteinte à sa dignité.
- Libération sexuelle : Quelle libération sexuelle ? Les anciens étaient bien moins coincés que les gens maintenant, c’en est risible. En fait, ça a juste banalisé la pornographie et aujourd’hui on ne peut pas vendre un produit, une montre, une voiture, de la vinaigrette, etc. sans mettre une femme sur la publicité du produit.Le féminisme est un fléau à éradiquer.
»Critiquer le féminisme n’est pas chose aisée.«La preuve que si
. Là où c’est drôle c’est quand on viendra faire pour mon commentaire ce que vous dénoncez car ce que je dénonce ci-dessus est devenu comme vous dites »une doctrine quasi religieuse qui ne supporte pas les contradictions"
- Lire les 35 réponses ▼ (de Gabriel, tikhomir, Thierry_Play, Traroth, Catherine Marx, njama, pigripi, Mycroft, LE CHAT, johnford)
-
Tikhomir vous êtes un grand moralisateur mais, à quelle morale vous référez vous ? Vous critiquez la contraception, l’avortement, la libération sexuelle, toutes ces évolutions qui ont permis aux femmes d’acquérir certaines libertés et protections que l’homme considère comme naturel en ce qui le concerne (Même si, et je vous le concède, il y a certain abus) mais qui vous autorise à choisir pour les femmes, vous en êtes une ? Que penseriez vous si les femmes décidaient de votre liberté, de celle des hommes ?
-
Où avez-vous vu que je choisissais pour quelqu’un ?
L’évolution, c’est pour un mieux, ce dont nous parlons sont de graves régressions qui manifestent la dégradation de notre civilisation et le retour à la barbarie. Exemple : tuer (et d’autant plus par centaines de milliers) ne sera jamais une évolution et encore moins une protection (la protection des enfants à naître, on en fait quoi ? Les tuer à l’endroit même où ils devraient être le plus en sécurité). Le crime n’est pas une évolution.
Vous minimisez largement lorsque vous parlez de certains abus à mon avis.
-
Voyez, contrairement à vous et malgré certains abus, je ne crois pas que l’avortement soit une régression. Je le considère comme une évolution dans le choix de l’individu (ici la femme). Je pense que chacun est libre des orientations concernant son propre corps hors des concepts du genre : « c’est bien, c’est mal » Le libre arbitre, c’est ainsi que chacun façonne son humanité, sa personnalité. Evidement, comme vous, l’avortement de confort me trouble mais, quand il s’agit de survie, de problèmes médicaux ou « d’incident de parcours » (Car chacun à droit à l’erreur) je suis moins formaliste que vous.
-
Oh je me doute bien qu’il y aura toujours des barbares pour penser que tuer c’est bien...
« Evidement, comme vous, l’avortement de confort me trouble »
Pourquoi cela vous trouble-il puisque c’est — selon vous — une évolution ?
-
On se connaît ? Pourquoi me tutoyer ?
-
J’entends parler de « tuer » en parlant d’avortement. Une question me vient spontanément à l’esprit : Vivre, pour le fruit d’une relation sexuelle, c’est à partir de quand ?
- à partir de l’acte reproductif ?
- à partir de la fusion des gamètes ?
- à partir du moment où l’embryon est « humanisé » (ressemble à un humain)
- à partir du moment ou le foetus sort du ventre ?
- à partir du moment où il respire ?Je crois qu’il faut être capable de répondre avec certitude à cette question avant de juger l’acte d’avortement.
-
A partir du moment où il y a fécondation. Pilules du lendemain, stérilets qui empêchent la nidation, etc. sont des abortifs.
-
@tikhomir : et pourquoi votre opinion devrait-elle servir de référence, au juste ?
-
Et pourquoi celle des autres devrait-elle faire référence ? Vous en avez de bonnes de questions vous
. Je donne mon avis et cet avis est exposé ci-dessus, voilà.
-
Ça c’est votre avis, il n’est étayé d’aucune « preuve ». Vous avez bien entendu le droit de penser ainsi. Mais ce sentiment concerne que vous et les gens qui le partagent. D’autres ont aussi le droit de penser différemment.
Et que pensez-vous de cette vilaine mère nature qui chaque mois « tue » des quantités énormes de foetus en 1) ne permettant pas leur implantation dans l’utérus 2) générant des fausses couches (aussi appelés avortements... spontanés). En quoi l’acte volontaire d’une femme est-il différent ?
Plus encore : doit-on envisager la grossesse comme une conséquence logique de l’acte sexuel (ce qui ne concerne que les femmes) ? Faire reposer la responsabilité de la venue au monde d’un être vivant sur une femme du seul fait d’un oubli (ou défaut) de contraception ? Est-il plus responsable d’empêcher un être de devenir ou de lui donner la vie (tiens, tiens, l’expression sous-entendrait que ça se passe à la naissance) pour l’abandonner, ne pas s’en occuper, lui reprocher d’exister...
La question de l’avortement suscite beaucoup de questions. Je considère que c’est une avancée notoire (notamment pour les décès - réels quant à eux - des femmes qui refusent la gestation - qu’aucun homme ne connaît - et qui se font avorter à l’aiguille à tricoter ou autre traitement barbare...). Et parce qu’elle libère la sexualité des femmes en leur retirant du ventre la crainte d’une grossesse non désirée. Après, personne n’est obligé d’y avoir recours. Toutes les opinions sont respectables.
-
Sans compter que l’Humanité est bien assez nombreuse sur Terre pour ne pas chercher à promouvoir son développement : le taux de reproduction de l’humain a été décidé par Mère-nature en fonction de son taux de mortalité. Comme l’Humanité a fait baisser son taux de mortalité bien plus vite que Mère-nature ne peut réagir, il est un « devoir civil » de l’aider en réduisant volontairement notre taux de fécondité.
-
« Ça c’est votre avis, il n’est étayé d’aucune »preuve« . »
Comment ? Vous voulez dire qu’on ne tue pas 96% des trisomiques parce qu’ils sont trisomiques en France et que les chiffres sont faux ? Vous voulez dire que la pollution, c’est une pollution spontanée et qui n’a rien à voir et que les études à ce sujet racontent n’importe quoi ? Etc.
Vous faites bien de mettre « preuve » entre guillemets, ça relativise le sens du mot « preuve » et vous permet de dire qu’il n’y en a pas ^^
« Vous avez bien entendu le droit de penser ainsi. » : Encore heureux et merci de m’accorder votre aimable autorisation
.
« Mais ce sentiment concerne que vous et les gens qui le partagent. » : A partir du moment où ça se fonde sur des faits, ce n’est pas un sentiment.
« D’autres ont aussi le droit de penser différemment. » : effectivement, d’autres ont le droit de nier les faits mais cela ne s’appuie aucunement sur quelque chose de raisonnable.
« cette vilaine mère nature qui chaque mois »tue« (...) En quoi l’acte volontaire d’une femme est-il différent ? »
« mère nature » ? C’est votre divinité ? Quelle est votre religion ? « mère nature » comme vous dites n’est pas une personne et n’a pas de comportement moral et ne commet donc pas d’acte volontaire, contrairement à la femme en question.
« doit-on envisager la grossesse comme une conséquence logique de l’acte sexuel (ce qui ne concerne que les femmes) ? »
Non mais comme une possibilité. Par contre première nouvelle, cela ne concernerait que les femmes ? Et les enfants, ça ne se fait pas à deux ? Pourquoi confisquer la paternité aux hommes ? Quel est ce raisonnement tout à fait misandre ?
« Faire reposer la responsabilité de la venue au monde d’un être vivant sur une femme »
Non, c’est vous qui le faites en confisquant la paternité. cf. ci-dessus.
« du seul fait d’un oubli (ou défaut) de contraception ? »Ah mince, j’ai pas fait exprès de faire un enfant... ! C’est une erreur ! C’est ce que vous dites ? Quand je parlais de déresponsabilisation ci-dessus...
Un enfant est un enfant, qu’il y ait un projet parental ou non.
« Est-il plus responsable d’empêcher un être de devenir ou de lui donner la vie (tiens, tiens, l’expression sous-entendrait que ça se passe à la naissance) pour l’abandonner, ne pas s’en occuper, lui reprocher d’exister... »
Est-il responsable de tuer un enfant à naître pour une partie de jambes en l’air et un problème de contraception ? Sachant que si vous lisez la notice : aucun contraceptif n’est fiable à 100%.
« Et parce qu’elle libère la sexualité des femmes en leur retirant du ventre la crainte d’une grossesse non désirée. »
Pourquoi parler de responsabilité lorsque pour tirer un coup il est possible de tuer ?
« Toutes les opinions sont respectables. »
Oh oui, surtout n’ayons pas d’avis personnel, tout se vaut. Tuer serait une opinion respectable ? Depuis quand ?
-
"Sans compter que l’Humanité est bien assez nombreuse sur Terre pour ne pas chercher à promouvoir son développement«
Oh bien sûr, et c’est vous qui décidez quand on est trop nombreux et qui doit être supprimé ou non ?
»le taux de reproduction de l’humain a été décidé par Mère-nature en fonction de son taux de mortalité.«
Elle a bon dos »Mère-nature« (tiens, un autre adepte de cette religion qui divinise la nature ? Combien êtes-vous dans cette secte ?) pour simplement dire que vous trouvez qu’il y a »trop de monde"...
-
Quand j’évoquais une absence de « preuves », je faisais référence à votre conception du début de la vie...
Lorsque vous disiez que la pilule du lendemain et le stérilet étaient abortifs, vous commettiez une grossière erreur : un avortement est l’interruption d’une grossesse. Ni le stérilet ni la pilule du lendemain n’interrompent une grossesse implantée (et un oeuf non implanté ne se développe pas) .
Vous ne devriez pas vous emballer, mais mieux me lire. Ce n’est pas être misandre que de relever qu’aucun homme ne peut être enceinte. Il n’aura donc jamais à se demander s’il va oui ou non porter un enfant pendant neuf mois et accoucher.
La parentalité, c’est une conséquence possible d’un rapport sexuel pour les hommes et les femmes. Mais la gestation, ça se passe dans les utérus des femmes. Ce qui explique que ce soit elles qui avortent...
Vous parlez de « meurtre » : ce terme a une définition juridique. Il renvoit à l’action de supprimer la vie d’une personne. Or, on est une personne sur le plan juridique dès lors qu’on est « né » (c’est à dire qu’on est sorti du ventre d’une femme - vivant ou mort ).
Mère nature, ce n’est pas une divinité (votre hyper réactivité au religieux même quand il n’existe pas est interpellante). C’est une représentation anthropomorphisée de la nature...
Je ne saisis pas votre argumentation : le seul fait d’agir volontairement serait péché ? (pardon, pas pu m’en empêcher). Selon cette logique, toute forme de contraception est à bannir, puisqu’elle est une action humaine volontaire visant à empêcher la reproduction. Vous prônez la reproduction à la mode des lapins ?
Pour les trisomiques vous commettez encore une erreur. 96% des trisomies décelées lors de l’amniocentèse donnent lieu à une interruption médicale de grossesse. Il y a toutes celles qui ne sont pas diagnostiquées. Environ 500 enfants trisomiques naissent chaque année en France. Pour environ 2000 foetus trisomiques avortés.
Ce que vous ignorez peut-être, c’est que les cas d’abandon d’enfants trisomiques à la naissance sont très importants quand les parents sont face à la « surprise ». J’ai une préférence (mais c’est très personnel) pour les trisomiques pas nés que pour les trisomiques abandonnés ou maltraités... Les seconds souffrent, eux. Et longtemps.
Évidemment, la question de l’eugénisme se pose. Évidemment, ça soulève plein de questions... Mais n’allez pas mettre ça sur le dos des femmes et de l’accès à l’IVG. Le dépistage de la T21, c’est une affaire politique. On n’est plus dans le cadre de l’IVG mais de l’IMG (interruption médicale de grossesse, effectuée jusqu’au terme. La volonté de la femme ne suffit pas. Il faut l’aval de la communauté médicale).
La question n’est pas tant d’être pour ou contre l’avortement. Le problème, c’est d’être contre son accès aux autres, à celles qui ne pensent pas comme vous. Qu’est-ce que ça peut donc bien vous faire qu’une femme refuse de mener une grossesse à terme ?
-
Ah, finalement les propos criminels reviennent.
« un avortement est l’interruption d’une grossesse. Ni le stérilet ni la pilule du lendemain n’interrompent une grossesse implantée (et un oeuf non implanté ne se développe pas) . »
La grossesse commence dès la fécondation, à partir du moment où il y a vie humaine. Si vous n’avortez pas, il y a nidation et ainsi de suite jusqu’à la naissance.
« Mais la gestation, ça se passe dans les utérus des femmes. Ce qui explique que ce soit elles qui avortent... »
Vous voyez que vous confisquez la paternité et ceci est tout à fait misandre.
« Vous parlez de »meurtre« : ce terme a une définition juridique. Il renvoit à l’action de supprimer la vie d’une personne. Or, on est une personne sur le plan juridique dès lors qu’on est »né« (c’est à dire qu’on est sorti du ventre d’une femme - vivant ou mort ). »
Ah si la loi le dit et décide de qui est une personne ou non ou pas... Ca me fait penser au temps où certains fous disaient que les noirs n’étaient pas des humains et donc que ce n’était pas mal de faire ce qui leur a été fait.
« Mère nature, ce n’est pas une divinité (...). C’est une représentation anthropomorphisée de la nature... »
Alors pourquoi lui attribuez-vous des actes et une responsabilité morale ?
« Je ne saisis pas votre argumentation : le seul fait d’agir volontairement serait péché ? (pardon, pas pu m’en empêcher). Selon cette logique, toute forme de contraception est à bannir, puisqu’elle est une action humaine volontaire visant à empêcher la reproduction. Vous prônez la reproduction à la mode des lapins ? »
Tuer c’est pécher (
) mais je comprends que vous ayez du mal à saisir puisque vous trouvez toutes les excuses pour justifier le meurtre (définition juridique, pas vraiment une grossesse, etc..). Bien évidemment que la contraception est à bannir mais non pour un mode lapin mais pour une sexualité responsable.
« 96% des trisomies décelées lors de l’amniocentèse donnent lieu à une interruption médicale de grossesse. »En fait pour être plus précis : on tue dès qu’il y a risque et donc il y a meurtre de non trisomiques aussi.
« interruption médicale de grossesse » ? Un avortement vous voulez dire... Depuis quand l’avortement est-il une médication ?
« Ce que vous ignorez peut-être, c’est que les cas d’abandon d’enfants trisomiques à la naissance sont très importants quand les parents sont face à la »surprise« . »
Ben oui, au lieu de punir ceux qui abandonnent lâchement leurs enfants, tuons les enfants... Logique et très responsable...
« J’ai une préférence (mais c’est très personnel) pour les trisomiques pas nés que pour les trisomiques abandonnés ou maltraités... Les seconds souffrent, eux. Et longtemps. »
« Pas nés » ? Vous voulez dire morts ? Appelez un chat un chat.
« Évidemment, la question de l’eugénisme se pose. Évidemment, ça soulève plein de questions... »
Ah tiens... Pourquoi ça se pose puisque — selon vous — c’est un progrès ? Si c’est un progrès, cela ne devrait pas se poser...
« Mais n’allez pas mettre ça sur le dos des femmes et de l’accès à l’IVG. »
Pourquoi ? Ce ne sont pas les femmes qui avortent ? Ce n’est pas ce que vous disiez plus haut comme quoi « c’est leur utérus » et autres ?
« On n’est plus dans le cadre de l’IVG mais de l’IMG (interruption médicale de grossesse, effectuée jusqu’au terme. La volonté de la femme ne suffit pas. Il faut l’aval de la communauté médicale). »
IVG, IMG : avortement et donc meurtre. Tuer n’est pas un soin et ne le sera jamais. Être enceinte n’est pas une maladie, ni une tare.
« La question n’est pas tant d’être pour ou contre l’avortement. »
Ah si !
« Le problème, c’est d’être contre son accès aux autres, à celles qui ne pensent pas comme vous. Qu’est-ce que ça peut donc bien vous faire qu’une femme refuse de mener une grossesse à terme ? »
Je comprends bien que vous prônez le libre arbitre, le confondant avec la liberté (à tort) mais au delà de ceux qui pensent comme moi ou non, il y a des enfants qu’on tue. Ma pensée, c’est subjectif c’est vrai mais tous les morts suite aux avortements, ça c’est objectif et ils sont bien là.
Le premier de TOUS les droits c’est le droit à la vie.
-
Non, Thikhomir, on ne pratique pas d’IMG en cas de risque mais en cas de confirmation par amniocentèse (qui permet d’avoir le caryotype du foetus).
Par contre, le dépistage actuel est effectivement basé en premier lieu sur une évaluation du risque (prise de sang et échographie). Parmi les femmes qui sont dans la catégorie dite « à faible risque » (et à qui on ne propose pas d’amniocentèse) figurent des porteuses de foetus atteints de T21 auxquels elles vont donner naissance.
Dans la catégorie « à risque » figurent des femmes dont le foetus n’est pas atteint. C’est à ces femmes que l’amniocentèse est proposée. Sachant que l’amniocentèse comporte un risque de fausse couche d’environ 1%, on perd donc aussi des foetus sains.
Il ne faut pas confondre l’IVG avec l’IMG. La première est une liberté concédée aux femmes (choisir d’interrompre une grossesse jusqu’à 12 semaines). La seconde est strictement encadrée par le corps médical (dont l’avis prévaut sur celui de la femme), avec des critères édictés par la loi.
-
@ tickomir
La grossesse commence dès la fécondation, à partir du moment où il y a vie humaine.
Je conçois par extrapolation (ou anticipation) votre point de vue, mais du mien, « la vie » ne commence qu’avec le « souffle » ...
Difficile d’octroyer une « individualité » (personnalité) à un individu qui ne l’est pas encore ...Ce qui rejoint l’aspect « juridique » de la personne. Pourriez-vous prétendre qu’une personne « est » avant qu’elle ait été ?
Votre intervention repose les questions (très difficiles) du statut juridique des enfants morts-nés, du statut juridique de l’embryon ... mais s’égare (à mon avis) complétement du sujet :Quand le féminisme vire mal... ... et devient un nouvel outil politique de contrôle social.
-
Catherine Marx,
Faudrait vous tenir au courantDans certains pays, une seule prise de sang permet de savoir, sans risques pour le foetus, s’il est sain. Adieu l’amniocentèse et ses risqueshttp://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/trisomie-21-vers-la-fin-de-l-amniocentese_1156069.htmlcf l’express du 3 sept 2012 -
Je suis au courant. La méthode n’est pas fiable à 100%. Un autre laboratoire français travaille sur une méthode plus aboutie (ISET).
http://www.youtube.com/watch?v=jAiILbh2XeI
Elle présente des avantages (précocitédu diagnostic, on évite l’examen invasif de l’amniocentèse et les fausse couches liées). Ensuite se pose la question de l’eugénisme (déjà en route, faut pas se voiler la face) et de la manière dont on pourrait influencer les femmes (ou les couples) pour 1) faire le test 2) décider de l’interruption de la grossesse.
Vous allez encore me reprocher de faire ma promo, mais je traite de cette question dans Moralopolis (et j’ai une fille trisomique que j’aime beaucoup, en passant...).
-
« Il ne faut pas confondre IMG et IVG »
C’est vrai quoi, entre un avortement et un avortement, il y a juste une lettre de différence. Gardez vos termes pour vous, je les connais, ils n’existent que pour justifier les meurtres et atténuer le sens de l’acte (ça déculpabilise et pire encore : fait croire que c’est bon, voire nécessaire).
Tuer n ’est pas une liberté ni un droit.
-
Etre enceinte n’est ni une maladie ni une tare, pourtant, des femmes en meurent, les femmes en souffrent. C’est bien gentil de rappeler que faire un enfant ça se fait à deux. Mais les seules à déguster grave, c’est les femmes. Facile, pour un homme, qui ne souffrira pas lourdement, physiquement, qui ne subira pas les douleurs liées à l’accouchement, de dire qu’il faut assumer l’enfant. Lui s’il veut, il peut facilement se barrer.
Le sexe est récréatif. C’est même un besoin secondaire (non nécessaire pour survivre, mais nécessaire pour vivre). Aucune contraception n’est fiable à 100%. Donc l’avortement est là pour ça. La vie n’est pas sacré, c’est la vie d’un citoyen qui l’est.
Vous décidez arbitrairement de quand la vie commence. Et pourquoi ne pas aller plus loin que vous ? Des spermatozoïdes sont de potentiels être vivants en devenir, la masturbation devrait être un génocide. Avec la technologie actuelle, toute cellule peut permettre de donner la vie, se gratter devrait être interdit car source de très nombreux « morts ».
L’eugénisme dont vous parlez est contrôlé. Il permet non pas de chercher une « pureté de la race » basé sur des critères politiques (ce qui est le vrai danger de l’eugénisme, donner aux gènes plus d’importance qu’ils n’en ont vraiment), mais d’éviter à des gens de naitre avec une maladie incurable, d’avoir une vie misérable. Mourir ou ne pas naitre, ce n’est pas une abomination. L’abomination, c’est la souffrance. L’avortement permet d’éviter la souffrance.
-
ouh ouh religion, religion, aaaaaah !
C’est un peu ringard comme chiffon à agiter pour tenter de jeter le discrédit et ça vous évite bien toute argumentation et toute discussion.
C’est donc ce que je disais : je blasphème en faisant de la critique et le plus religieux de nous deux, dogmatique, c’est bien vous
.
-
@cogno3
pour une foi , je suis d’accord avec toi , les religions sont les pires ennemis des femmes.
Elles placent toujours la femme en état d’inférioté -
Sauf qu’ici, il n’y a que vous deux qui parlez de religion, moi, je n’en ai pas dit un mot
.
-
@tikhomir : vous affirmez donc que ce n’est pas la bible qui vous dicte votre opinion sur ces sujets ?
-
Où ai-je utilisé la Bible ici pour commenter et appuyer mon argumentation ? Nulle part. Pourquoi parlez-vous de Bible d’ailleurs ?
-
à 2 mois de grossesse l’enfant a un cœur qui bats et il comprend ce qu’il se passe pendant l’avortement, l’absence de corde vocales fait qu’on ne l’entend pas hurler. Qu’on puisse appeler cela un meurtre à ce stade, oui (l’avortement doit rester un acte désespéré).
L’eugénisme et la volonté des élites sont à pendre en compte avant tou puisqu’ils ont diffusé les idées féministes (qui leur convenaient) avec leurs médias. Quant aux écolos « mère nature » babar et compagnie, qu’ils regardent qui fut le 2eme président de la WWF de 62 à 76 pour mieux comprendre pourquoi on leur dit de penser eugénisme.
Tant de gens formatés qui ont l’impression de penser par eux même..
-
-
@tikhomir : vous ne répondez pas à la question, qui est : vous affirmez donc que ce n’est pas la bible qui vous dicte votre opinion sur ces sujets ?
-
@johnford :
« il comprend ce qu’il se passe pendant l’avortement, l’absence de corde vocales fait qu’on ne l’entend pas hurler » : vous avez des preuves de ce que vous avancez ?
-
C’est incroyable que personne ne sache ça, pourtant ça remonte aux débuts de l’échographie, voilà un reportage connu (sobre et sérieux pas d’images choc ou autres qu’on tendance à utiliser les catholiques) :
échographie et commentaires ( 2e partie, la plus importante)
(la première partie également si vous voulez voir cela en entier)Je suis surpris en bien qu’on me pose la question ; je m’attendais à des -1 et rien d’autre. Il ne faut pas interdire l’avortement biensur, mais faire visionner ce reportage en cas de récidive d’avortement ’contraceptif’ (pas de viol, fille-mère ou de risque de sombrer dans la misère ..)
-
rectificatif je ne l’avais pas vu depuis longtemps (il y a quand même quelques photos à 8 minutes+, mais il n’y pas besoin d’aller jusque là le commentaire sur l’échographie est suffisamment clair). Plus d’info sur Bernard Nathanson .
-
Il s’agit d’un film de propagande anti-avortement dont vous trouverez une critique ici.
http://www.svss-uspda.ch/fr/suisse/opposants/cri_silencieux.htm
-
critique malhonnête du film par un obscur site pro avortement qui omet de commenter à propos du rythme cardiaque qui passe de 120 à 200 pulsations lorsque l’instrument est introduit. Pour un bout de viande sans âme ni conscience avouez que c’est surprenant comme réaction (à mais oui apparemment c’est 14 semaines au lieu de 12 ça change absolument tout.. comme si l’avortement n’était pas pratiqué à 21).
Enfin bon vous trouverez toujours des sites (Anne-Marie Rey cette fois ci) pour soutenir n’importe quel propos. Au final il n y aura jamais de dialogue puisque personne ne vérifie les informations que j’ai diffusées ici et se contente de coller la première page trouvée sur google permettant de contredire.
Pour « rire » dans la section éthique de ce site il y a deux pauvres citations et aucune réflexion contradictoire ; notamment la magnifique :
"L’embryon n’est pas ce qu’il pourrait devenir. De même qu’une chenille n’est pas un papillon." (Hans Goebles, heu Saner pardon :) ). C’est vachement étayé et convaincant ; mon enfant n’étant pas tout à fait un adulte je vais donc le balancer par la fenêtre, car les bonobos ne sont pas des gazelles.Je suis fatigué de ce site, restez entre vous, restez bornés.
-
JohnFord,
On s’éloigne considérablement du sujet dont la thématique porte sur le féminisme radical comme nouvel outil de contrôle social qui nuit à l’ensemble de la société en stigmatisant les femmes sous les traits de victimes par essence et les hommes comme bourreaux. Vous avez soumis un lien vers une vidéo pro-avortement, je vous ai répondu par une critique argumentée. Il y aurait matière à poursuivre la discussion avec d’autres éléments de réflexion mais dans le cadre d’un débat autour de cette question. -
http://www.angryharry.com/notefeminismforstudents.htm#fem
Si vous ne parlez pas anglais , google translate peut vous traduire la page ...Edifiant !!!-
je pose la question : qui se préoccupe des violences faites aux poulets introduits contre leur volonté dans des endroits que la pudeur m’interdit de nommer mais que vous trouvez en toutes lettres dans Pussy Riot ?
-
Tiens ? l’humour est interdit par la charte d’AV ?
Qu’est ce qui me vaux ce repliage ? le tout premier depuis des années que le sévis sur AV !Une explication seraie la bienvenue. -
Les féministes ou les masculinistes. Ils se battent uniquement pour être plus favorisés par rapport aux sexes opposés, rien de bien pour l’égalité homme femme.
Je ne vois pas beaucoup d’associations pour un vrai égalitarisme homme femme, qui pointe du doigt les inégalités vis à vis des femmes ou vis a vis des hommes.
-
C’est parce que ce sont des mouvements partisans et qu’il n’y a pas trop de raison que ce soit différent des partis politiques qui opposent la droite à la gauche, chacun défendant son groupe histoire d’avoir une meilleure place au soleil (d’ailleurs la meilleure place est-ce celle au soleil ?).
-
Parce-que le système veut diviser hommes et femmes, musulmans et catholiques etc..
à tout prix éviter la conscience de classe (et la conscience tout court) : homme, femmes, musulmans, athées ensembles contre le pouvoir oligarchique.. Difficile d’y croire encore. -
kemilein 5 septembre 2012 14:57enfin un article lucide oO
sérieux ca existe ça des gens pas idiot-abrutit-stupide (assommé / lobotomisé / conditionné) ?oui le patriarcat est d’une débilité sans nom, mais le féminisme imbécile qu’on nous vend est tout autant viciée.
et le constat posé est parfaitement exacte-
Les avantages ne sont d’ailleurs pas toujours du coté qu’on croit.
Un homme n’aura que très rarement la garde de ses enfants en cas de rupture même si la souhaite.
-
Cet article me porte à réfléchir, je prends fait et cause pour la liberté de tout être humain à disposer de son corps, y compris la femme. Il y a des pays où il est interdit d’avorter après un viol.
Evidemment, il s’agit d’une religion monothéiste au pouvoir. En France il n’y en a aucune au pouvoir, donc on a le droit de parler de la femme comme l’égale de l’homme et pas comme son « complément »Je pense quand même que c’est parfois par leurs outrances que les feministes ont pu voir la cause de l’égalité avancer. De même que les homosexuels par leurs parades provocatrices. Il faut pousser le bouchon un peu loin pour avancer.
Il faut donc soutenir les féministes car elles sont des vigiles. En Pologne, aux USA des conquêtes justes comme l’avortement légalisé et encadré sont menacées. Les femmes de Tunisie et d’Egypte sont inquiètes de l’avenir pour elles.Merci donc pour cette réflexion, qui paraît sagesse. Je la signalerai je pense sur mon site où il y a des choses intéressantes venues de l’association Regards de femmes que, bien qu’homme, j’accompagne. Je pense que Michèle VIANES fait du bon boulot pour l’humanité toute entière en défendant la cause féministe, avec une audience large dans le monde.
A découvrir en table des news ici :Femmes : reconnaissance du travail de Michèle VIANES
- Lire les 4 réponses ▼ (de Catherine Marx, tikhomir, nemotyrannus, johnford)
-
Monsieur Barratier, merci pour votre intervention.
Je n’ai rien contre les actions outrancières (j’en ai moi-même mené quelques unes), c’est leur finalité que j’interroge. La radicalisation du discours féministe se conçoit en milieu oppressif, ce qui n’est plus le cas de la France. Bien sûr, il s’agit de rester vigilant, notamment sur la question de l’avortement. Simplement, il me semble qu’un certain féminisme fait fausse route, comme dirait Madame Badinter.
-
« Il y a des pays où il est interdit d’avorter après un viol. »
Encore heureux ! Heureusement qu’il y a des pays progressistes et humanistes comme ceux là qui refusent qu’un crime en entraîne un autre.
Ces pays glorieux ne font que mettre en lumière la barbarie de notre pays.
-
A ce stade là autant dire que toute Ovule et tout spermatozoïde perdu est un meurtre , Tikhomir . Après tout ce sont les moitiés de la composante d’un être vivant .
-Ou bien non , c’est après la première formation de cellule qu’il est vivant ?
Mais on en tue tous les jours des cellules et personne ne dit rien...-Alors quand c’est un être conscient ?Oui mais là c’est quand il est déjà né .-Euh... Et si c’était un peu avant , lorsqu’il est capable de ressentir quelque chose ?Oui . Donc à peu près vers 16 semaines .Et là le délai est dépassé et on n’avorte plus sauf cas particulier .Et si vous n’en avez rien a faire de la mère et de ce qu’elle endure il n’y a qu’à le dire. Pareil pour la morale à la croix de bois ou au croissant de sable , c’est pareil , elle transpire. Si vous voulez vraiment pas avouer qu’elle à ses bases dans des livres saints libre à vous mais ça ne nous dupe pas .
-
C BARRATIER, nous avons une religion au pouvoir, c’est l’ « athéisme » franc-maçon ; il ne nient pas l’existence d’un dieu mais se positionnent en rébellion face à lui.
-
La femme le plus grand des mystères après l’univers... !
-
Comme pour toutes valeur morales des votes populaires Direct seraient préférables a des choix imposés.
-
attention las mâles si on fait pas gaffe a vas vite se retrouver avec le fer a repasser dans les pattes, ou s’taper la vaiselle
mais non j’blague
mais gaffe quand même
-
C’est tout de même curieux cette tendance actuelle à crier contre la morale répressive, la majorité morale, le totalitarisme moral lorsqu’il s’agit de la « liberté » de se prostituer« et de consommer de la prostitution et de la pornographie.
Dans les faits, la rigidité morale dictée par l’église catholique a beaucoup régressé. Il n’y a plus de »filles mères« (souvent des prostituées) mais des mères célibataires reconnues par la société avec un statut qui leur permet de bénéficier d’allocations spécifiques et d’un livret de famille ; les homosexuels n’ont plus à se cacher, le maire der Paris est homosexuel avec les mêmes droits que n’importe quel politique ; les femmes n’ont plus à se cacher pour utiliser des contraceptifs ou avorter ; les femmes qui ne sont pas mariées à 25 ans ne sont plus des »catherinettes honteuses« ; les femmes ne sont pas obligées d’avoir des enfants ni de se marier pour exister ; les prostituées ne sont pas maudites ni mises au ban de la société ; beaucoup de couples non mariés ne sont pas excommuniés et nous avons même élu un président qui vit en »concubinage« ; le droit des couples non mariés a été reconnu avec le PACS ; les libertins ne se cachent plus ; on peut divorcé plusieurs fois sans être excommunié (Sarkozy) ; on soigne les gens victimes d’addictions comme la drogue, l’alcool, le jeu ou le shopping sans les rejeter ; la pornographie est un business comme un autre ; on ne lobotomise plus et on n’excise plus les hommes et femmes qui se masturbent ; etc.Il y a seulement 40 ans, tout les exemples que je donne étaient jugés immoraux et la société les bannissait.La qualification de crime ne relève pas de la morale mais de la démocratie et du respect des citoyens qui »naissent libres et égaux en droit« . Les crimes sexuels ne sont pas sanctionnés pour des raisons morales mais parce qu’ils portent atteinte à la liberté de l’individu. Le viol, la pédophilie, le trafic d’être humains, le harcèlement sexuel sont des atteintes à la liberté et au respect d’autrui.Etre abolitionniste ne relève pas d’un totalitarisme moral mais de la conscience de la place que joue la prostitution dans l’asservissement et le mépris des femmes. Lorsque des violeurs sont arrêtés, presque toujours les enquêteurs constatent qu’ils sont de grands consommateurs de pornographie et de prostitution.Et contrairement à ce que racontent les défenseurs de la »liberté" de se prostituer, la prostitution n’empêche pas les crimes sexuels. Aujourd’hui en France, une femme est violée toutes les 7 mn.Derrière ce mouvement d’indignés contre la rigidité morale et en faveur de la prostitution, il y a du business. Pour le comprendre, c’est simple, il suffit de se demander à qui profitent prostitution et pornographie non seulement en termes de pognon mais aussi en termes de modèle de société.Que diront les défenseurs de la prostitution lorsque leurs filles leur annonceront qu’elles s’inscrivent à l’université de la prostitution pour se faire embaucher en toute liberté par un bordel ?- Lire les 16 réponses ▼ (de Catherine Marx, COLRE, pigripi, foufouille)
-
Il n’est pas question de faire la promotion de la prostitution, mais simplement de reconnaître aux gens la liberté de disposer de leur corps dans le cadre de relations sexuelles consenties, payantes ou pas, avec désir ou pas.
Le mépris des femmes à travers la prostitution, dites-vous ? Et le mépris des putes par nombre de féministes ? Ne sont-elles pas des femmes, ces prostituées ? Quand elles prennent la parole pour faire entendre les raisons de leur choix et qu’elles revendiquent des droits sociaux, qui les écoute ?
On préfère adopter une attitude paternaliste, verser dans la pénalisation du racolage (qui expose les prostituées à plus de violence, y compris policières). Et comme si ça ne suffisait pas, on envisage de pénaliser le client ! Retirer le gagne-pain de ces travailleuses indépendantes et vouloir les réinsérer avec condescendance... Favoriser l’explosion des IST et du proxénétisme, avec de bons sentiments (c’est pour votre bien ma p’tite dame).
Les prostituées volontaires qu’il m’a été donné de croiser voient des clients de toutes sortes, mais la plupart sont des gens respectueux et certains ont même noué avec elles des relations amicales sur des années...
Sonia, une amie qui s’est prostituée pendant plus de 35 ans (voir ci-dessous), m’a dit qu’elle aimait son métier et que c’était grâce à lui qu’elle avait appris à se tenir droite devant un homme, à les aimer aussi... Elle est très loin d’avoir été asservie ou méprisée ! Par contre oui, elle se sent méprisée par les féministes abolitionnistes.
La loi permet déjà de sanctionner le proxénétisme de contrainte et les réseaux mafieux. Qu’on l’applique donc ! Les jugements moraux décriant le porno et la prostitution évoquent à mes yeux le retour d’un puritanisme nauséabond où chacun voudrait gérer ce qui se passe dans le slip des autres. Et quand c’est l’État qui s’y colle, ça devrait interpeller tout le monde. Donner son aval à une politique qui veut sanctionner les rapports sexuels entre adultes consentants, fussent-ils rémunérés de manière directe, c’est lui octroyer le droit de définir ce qui est bon ou mauvais dans ce cadre. La porte ouverte à bien des dérives...
Les prostituées qui subissent un mac et sont contraintes à faire le tapin sont des esclaves, oui. Comme un travailleur clandestin auquel on a pris ses papiers et qu’on fait trimer du matin au soir pour un bol de riz. Celles qui font ça volontairement sont des travailleuses. Il est malsain d’assimiler prostitution volontaire et prostitution contrainte.
http://www.dailymotion.com/video/xa6woe_la-lecon-d-amour-de-sonia-la-pute-d_webcam
-
« La prostitution est un Art, une Science et un Humanisme » (Grisélidis Réal, écrivain, peintre et prostituée). Une femme formidable à qui j’ai dédié mon essai « Nid d’Eve, nid d’Adam ».
Lisez ses écrits : « La passe imaginaire » ou « Le Noir est une couleur » en guise de mise en bouche. La vie d’une putain (elle aimait ce mot) qui n’avait rien d’une petite fille à sauver ! Car il y a aussi dans les prises de positions actuelles une incroyable infantilisation des femmes, qui ne sauraient pas ce qui est bon pour elles, surtout quand il s’agit de gérer leur sexualité (contraception, avortement, porno, prostitution : faut leur dicter leur conduite, sinon elles vont en pâtir - sous-entendu, elles sont incapables d’assumer leurs choix, des mineures en quelque sorte...). Et zou, de nouvelles lois liberticides à visées prétendument protectrices...
En 1975, le MLF exhibait des pancartes qui disaient « Nous sommes toutes des prostituées ! ». Ça, c’était couillu !!!
Elles manifestaient contre le délit de racolage passif (qui fut réintroduit par Nicolas Sarkozy en 2003, soutenu par les mouvements féministes dans leur écrasante majorité...).
-
« Et le mépris des putes par nombre de féministes ? »
Je ne peux pas vous laisser dire cela sans réagir : c’est parfaitement faux, l’immense majorité des féministes et des mouvements féministes respectent les prostituées ! c’est la prostitution qui est combattue, pas les personnes, voyons. Les militantes qui prennent la parole, comme vous dites, sont une toute petite élite, ultra-minoritaire, plus très jeunes, qui défend sa position, souvent privilégiée, comme le MEDEF défend les patrons… ni plus ni moins. Celles que Ines dans un témoignage cru et terrible, appelle les V.R.P. de la prostitution.
Je n’ai jamais vue l’une de ces innombrables prostituées de l’Est ou de l’Afrique sub-saharienne, mineures, parlant à peine le français, privée de papiers et de droit, venir s’exprimer à une tribune pour défendre son mode de vie. Vouloir toujours confondre ces situations incomparables relève d’une mauvaise foi évidente ou pour le moins d’une naïveté consternante.
Je viens de relire ce témoignage qui raconte la vérité vraie, celle qui est toujours cachée à la société policée du PAF. Il ne faudrait pas que les téléspectateurs entendent parler de foutre ou de couilles, ce n’est pas convenable, voyons. Alors on parle de « travail du sexe », comme si cette appellation atténuait l’image d’une pratique qui n’est en rien un travail normal ni digne pour la quasi-totalité des prostituées.
Elle parle de Sonia qui intervient dans ce docu de France 2 :
"Le reportage m’a paru être surfait et sur joué par certaine prostituées , notamment une certaine Sonia travaillant dans une vitrine en Belgique. On dirait que celle ci a apprise par cœur son texte.
Quand on prend son vagin pour un tiroir-caisse, son corps pour un bien marchand et monnayable. Quand on met son amour-propre, sa pudeur aux oubliettes pour ne pas dire dans sa culotte. Il n’y a pas de p*** au grand coeur qui tienne ou je ne sais trop quelles fadaises et inepties du même genre. Nous sommes toutes sans aucune exception que de pitoyables traînées de bas étage. Quand à la p*** qui éprouverait une quelconque amitié pour son client en lui demandant effrontément des 200, des 300, des 400 euros de l’heure me paraît être un concept des plus comique. Il faudrait ne pas trop fantasmer sur la soi-disant p*** grand cœur. La p*** au grand cœur n’est valable que pour les films en noir et blanc des années 50 avec Jean Gabin. Prenez trois putes, mettez les autour d’une table, faites-les parler de leur clientèle sans journalistes, sans caméra, sans client.
Quand vous allez assister au déferlement de mépris et de moquerie qui va découler de leur conversation je vous garantis sur facture que le fameux mythe de la p*** au grand cœur, va en prendre un sacré coup."Elle parle de son « métier », c’est cela, la réalité de la prostitution, ce ne sont pas les déclarations théoriques sur cette fameuse « liberté de disposer de son corps dans le cadre de relations sexuelles tarifées »…
Dieu que cette prostitution est jolie sur les plateaux télés !…
"À mes débuts, je me suis souvent menti à moi-même, je ne suis raconté des histoires, je me suis fait croire que faire la putes ça n’était pas si terrible, ni si horrible que ça. La prostitution de façon professionnelle comme unique source de revenus est une chose très pénible aussi bien nerveusement, psychologiquement que physiquement.
Si je commence à me dire que mon unique fonction, que mon unique objectif professionnel consistait à être un dévidoir a foutre. Que mon outil de travail serait des sexes d’hommes mal nettoyés. Que j’allais passer mes après-midi me frotter et à me nettoyer le cul comme une malade mentale avec un savon gynécologique antiseptique. Eh bien non cette vérité ne pouvait en aucun cas me permettre de la regarder en face."
"Il y a une bonne résolution que j’ai prise il y a quelques années. Je devais accepter. Accepter ce dernier gros porc ahanant sur moi. Je devais accepter ses coups de queue à répétition accumulées de la terre à la lune de la lune à la terre. Je devais accepter ce dernier cunnilingus mal fait.
Je demande 200 € de l’heure pour ma capacité a copuler avec n’importe qui sans être trop regardante sur la qualité de l’hygiène, du physique, de l’éducation du client. Même si le client ressemble à une poubelle ambulante, même s’il a une haleine fétide qui me donne l’impression qu’il a ingurgité des boules puantes pendant son repas du midi, même s’il sent des pieds le fromage pourri. Je dois supporter ses odeurs de transpiration ses sécrétions, son liquide séminal écœurant qu’il a bavé, dégouliné sur son ventre pire que les chutes du Niagara. Je vais devoir supporter son sexe mal lavé d’où il va émaner une subtile odeur de pisse et de chiotte. Car bien entendu, ces petits messieurs les clients sont comme des petits garçonnets et ne savent même pas se décalotter pour se laver la ***** correctement. On dirait des petits garçon qui s’imaginent que je mets le Tahiti douche uniquement pour faire décoration dans ma salle de bains. Je ne vous parle même pas des traces de matières fécales que je retrouve sur mes serviette-éponge que je leur donne afin qu’ils puissent prendre leur douche.
Ils ont 30 ans 40 ans 50 ans ; ils sont avocat, chirurgien, capitaine d’entreprise ; ils viennent me voir avec des chaussures et des montres d’un luxe pas possible, et malgré tout ça, ils ne savent toujours pas appliquer le geste d’hygiène de base que leur mère leur inculquait quand ils avaient 4 ans. Même si j’ai pleinement conscience que lorsqu’on prend la décision de se prostituer ou prend en même temps la décision de mettre ses mains dans la m***** de ses congénères, supporter toutes leurs m***** pour 200 € ne me semble pas être si disproportionné est exagéré que cela.
Non seulement le client paye pour que je lui suce sa queue mais en plus il me paye pour que je lui lèche les bottes. Alors moyennant finances je lui lèche les bottes. Et oui mes 200 euros de l’heure sont justifiés pour tout ça.…" -
Sonia, je la connais intimement. Elle parlait avec sincérité. Peut-être interviendra t-elle ici, je lui ai signalé votre commentaire.
Et oui, la prostitution n’est pas forcément facile ! Ça dépend aussi de la clientèle qu’on a. Grisélidis, la Catin révolutionnaire, en parle aussi, de ceux qui sont bourrés, qui puent, qui vous labourent sans ménagement. N’empêche qu’elle était volontaire et qu’elle revendiquait elle aussi l’honnêteté de cet argent gagné à « la sueur de son cul ». Et que ça ne l’empêchait pas d’avoir de la tendresse pour certains de ses clients. Il y a plein de métiers qui présentent des aspects désagréables mais qu’on fait pour survivre et/ou parce qu’on y trouve des compensations, des satisfactions.
-
Catherine Marx,
Les jugements moraux décriant le porno et la prostitution évoquent à mes yeux le retour d’un puritanisme nauséabond où chacun voudrait gérer ce qui se passe dans le slip des autres.Vous êtes tellement aveuglée par votre idéologie et vos leçons apprises par coeur (votre discours reprend mot pour mot tout ce qu’on peut lire depuis longtemps en faveur de la prostitution) que vous ne prenez même pas le temps de lire sérieusement les commentaires.Derrière ce mouvement d’indignés contre la rigidité morale et en faveur de la prostitution, il y a du business. Pour le comprendre, c’est simple, il suffit de se demander à qui profitent prostitution et pornographie non seulement en termes de pognon mais aussi en termes de modèle de société.Vous aimeriez bien que les abolitionnistes soient des coincés de la culotte mais votre idéologie politique vous aveugle et la dictature de vos maquereaux vous fait répéter des inexactitudes flagrantes.C’est bien parce que les abolitionnistes ont beaucoup de plaisir à faire l’amour qu’ils-elles- refusent le fast sexe tarifé à la minute.Il n’y a rien de plus agréable que passer une journée entière au pieu à baiser sans regarder sa montre pour savoir si on est dans les tarifs .... -
Les prostituées aiment aussi faire l’amour sans regarder leur montre. Mais là, on est dans le cadre d’une relation, pas dans celui du travail. Eh oui, les putes ont une vie intime aussi
-
Catherine Marx,
Ah, le mythe de la P*** au grand coeur, les chansons de Piaf, les films des années 50, les lupanars de luxe, la tendresse de la P*** sur l’épaule de laquelle le mari se console de son mariage de raison,.....ou la P*** des westerns, seule présence féminine ...Toute la littérature classique nous a chanté la générosité des P*** mais aujourd’hui, les langues se sont déliées, la liberté des femmes leur a permis de décrire le terrain des exploits des hommes et nous faire savoir qu’il n’y a rien de commun entre la call girl de luxe -une minorité- et la tapineuse du bois ou des squatts des maréchaux -la majorité.Rien de commun non plus entre le gamin qui se fait défoncer le Q par un vieux vicelard et le couple de gays qui font l’escort dans la chambre d’un palace et vont ensuite se détendre au hamam en s’empiffrant de cornes de gazelle au frais du micheton.Moi aussi je connais des prostitués des deux sexes...Vous prenez vraiment les lecteurs pour des demeurés ! -
Sabine,
Je dirais même plus : Catherine Marx est-elle une femme ?Après tout le porte-parole du STRAS est un travesti..... -
Dans Nid d’Eve, nid d’Adam, je passe en revue les différents visages de la prostitution. Volontaire, subie, de luxe, de tapinage, de trans, de gays... Pas de clichés, une réflexion basée sur une réalité effectivement multiple, autant dans la forme que dans le ressenti. Idem pour ce qui est de la clientèle.
Et oui, je suis une vraie femme
-
Catherine Marx,
Personne, pas même les féministes-n’a dit que les prostituées n’étaient pas des femmes comme les autres et qu’elles n’enlevaient pas leur compteur quand elles retrouvaient leur « ami de coeur » qui est aussi souvent celui qui encaisse le fruit de leur labeur.C’est comme l’artisan taxi, pour partir en vacances, il ôte le compteur de sa bagnole, mais c’est la même avec laquelle il travaille.Même si on pénétre dans les deux, La différence c’est qu’autour d’un vagin, il y a une personne, pas autour d’une bagnole... -
Catherine Marx,
A part défendre le bizness de la prostitution et faire de la pub pour vos bouquins, j’ai l’impression que vous n’avez pas grand chose à direOn dirait que sortie de votre prêt à penser vous êtes un peu paumée -
Je ne défends pas le business de la prostitution mais le droit des individus à déterminer ce qui est bon ou pas pour eux, acceptable, souhaitable ou pas. Je ne vous fais pas de la promo, je réponds à votre propos, lorsque vous dites que je prends mes lecteurs pour des demeurés en leur faisant croire que la prostitution, c’est tout rose et je vous indique l’ouvrage dans lequel je développe mes arguments (qui vont à l’encontre de ce que vous prétendez). J’ai également cité les livres de Grisélidis Réal, comme des références intéressantes. Je vous recommande chaleureusement « Le prisme de la prostitution » de Gail Pheterson, sociologue et psychothérapeute, si le sujet vous intéresse vraiment. Et même un bonus : « L’antimanuel d’éducation sexuelle » de Marcela Iacub. Parce que je pense que ce genre de lectures peut nourrir une réflexion (ce qui ne signifie pas qu’elles vous convaincront)
-
Catherine Marx
e ne défends pas le business de la prostitution mais le droit des individus à déterminer ce qui est bon ou pas pour eux, acceptable, souhaitable ou pas.Donc j’ai le droit de déterminer qu’il serait bon pour moi de piquer votre bagnole, que c’est acceptable parce que vous avez les moyens de vous en payer une autre et que c’est souhaitable parce que ça me permettra de prendre l’airDonc j’ai le droit de déterminer qu’il serait bon pour moi de tripoter les C* d’un beau mec, que c’est acceptable car il en sera flatté et que c’est souhaitable parce que ça me fait plaisir ...Donc j’ai le droit de déterminer qu’il serait bon pour moi de foutre des baffes à une andouille parce qu’il est acceptable de châtier un imbécile et qu’il est souhaitable de lui donner une leçonetc.Si votre référence est marcella Iacub la chouchou de Calvi et des machos, je comprends mieux d’où vous tirez votre prêt à penser... -
Gilda est un travesti oui. Et après ? C’est un travailleur du sexe... Dans un syndicat les représentant, pourquoi un travesti n’aurait-il pas sa place ? Il y a des trans aussi, des gays, ainsi que des femmes de sexe biologique, comme Morgane Merteuil qui en est d’ailleurs la secrétaire générale.
On en revient à la problématique de ce féminisme qui renie les hommes qui se prostituent car il en fait, de la prostitution, une question centrée sur l’exercice des femmes. Et au passage, il gomme l’existence de femmes comme Morgane Merteuil, Sonia Verstappen, Sarah-Marie Maffesoli, Gabrielle Partenza ou encore Cloé Navarro. Pas intéressantes puisque pas d’accord avec la posture abolitionniste. Leur discours dérange. Parce que leurs arguments, ancrés dans le réel des relations sexuelles tarifées, vont à l’encontre de la bien-pensance féministe.
Il y a des esclaves dans la prostitution ? Qu’on les libère de leurs proxénètes ! Des femmes qui font ça par dégoût ? Qu’on leur offre une alternative ! Mais vouloir abolir la prostitution, c’est le fait d’un un jugement moral arbitraire qui nie le droit des personnes à disposer librement de leur corps. C’est vouloir, par la contrainte leur imposer un point de vue puritain. Parce que mine de rien, ça gêne terriblement qu’une femme puisse investir sa sexualité autrement que dans l’amour, le désir et l’apparente gratuité. Et pire, qu’elle ose affirmer que ça lui convient, voire que ça lui plaît.
-
200€/h, vaut vraiment avoir les moyens
-
Catherien Marx,
Mais arrêtez d’inventer des féministes croquemitaines qui n’existent pas pour mieux fustiger un combat social qui vous dérange !
C’est quoi « ce féminisme qui renie les hommes qui se prostituent » ??
où avez-vous été trouver ce GRAND courant idéologique qui menace la société ?? un peu de stat, un peu d’analyse sociologique, faut redescendre sur terre et cesser de se battre contre des moulins à vent… !
Sabine,
Merci du soutien. Oui la réalité crue du quotidien des prostitué(e)s, avec les odeurs, le foutre, la merde, la fatigue, le viol, le danger, la maladresse, le sordide… voilà qui est moins glamour que les envolées littéraires et salonardes des Régines Desforges ou des Iacub.
-
Les mecs,si je peux vous donner un conseil:adoptez une chèvre,en plus bientôt vous aurez même le droit de les épouser
-
Yacine Zerkoun,
Vous n’en avez pas marre de répéter les mêmes inepties ? -
yacine Zerkoun,
Il y a des lustres que l’expression « garçon manqué » est tombée en désuétude parce qu’elle est raciste, sexiste, discriminante, péjorative, méprisante, humiliante mais vous ne semblez pas être au courant..... -
Excellent article, quasiment pas un mot à changer. M’est avis qu’un régiment de connasses à moutaches va lui tomber sur le paletot...
-
Antoine,
M’est avis qu’un régiment de connasses à moutaches va lui tomber sur le paletot...A "moutaches’, moult taches et demi.... -
Ah non ! Chaque jour, rasage, après-rasage et tout et tout...
-
-
Toutes mes félicitations ! Je suis particulièrement content de retrouver sous la plume d’une femme ce que j’écrivais moi-même il y a bientôt un an : http://www.lapenseelibre.org/article-du-feminisme-emancipateur-au-fascisme-sexuel-suffragettes-et-salopes-97538781.html
-
« On s’éloigne considérablement du sujet dont la thématique porte sur le féminisme radical comme nouvel outil de contrôle social qui nuit à l’ensemble de la société en stigmatisant les femmes sous les traits de victimes par essence et les hommes comme bourreaux. »
Enfin ! voilà qui est clairement résumé…
Votre objectif idéologique est bel et bien calqué sur celui qui se répand à longueur de temps sur AV, havre douillet des masculinistes, sos papa, solidement épaulé par les intégristes pro-vie, pro-Bible, pro-Coran, frontistes et Soraliens qui occupent ce site. Tout ce petit monde, pour des raisons différentes mais unis par une même misogynie morbide et omnipotente, s’entend comme larrons en foire pour abattre la liberté et le droit des femmes en s’en prenant à ceux et celles qui s’expriment politiquement sur cet ostracisme.
Diaboliser le féminisme est une opération en cours qui a un immense succès sur le net et dans les médias puisqu’elle atteint des femmes qui se calquent point par point sur le discours sexiste comme les esclaves ont pu employer le discours de l’idéologie dominante et donc la voix de leurs maîtres.
D’où le succès annoncé de votre article… d’où les appréciations données aux intervenants qui sortent les pires inanités et se retrouvent avec des scores que j’appelle poutiniens, en clin d’oeil aux obsessionnels du poulet vaginal…
D’où la lamentation habituelle des pauvres « hommes » victimes de la victimisation… joli tour de passe-passe.
Faut avoir un culot d’acier pour se plaindre de subir un « contrôle social » de celles-là mêmes envers qui on manie l’ensemble des leviers du pouvoir et de l’économie…-
Croire aveuglément toute position féministe est-il plus sage ?
Alors que beaucoup de leurs assertions transpirent le ressentiment personnel , la généralisation , le manque de recul et la malhonnêteté en déformant des faits pour les faire entrer dans le moule de leurS idéologieS ( oui , là aussi ) le tout en prétendant être un mouvement unique et progressiste qui ne fait de mal a personne ; ll faut là aussi une sacrée dose de culot pour , justement , parler du culot du camp d’en face.C’est un peu fort« de celles-là mêmes envers qui on manie l’ensemble des leviers du pouvoir et de l’économie… »
Croyez-vous sérieusement être asservies , au point de n’être que des pantins n’ayant aucun pouvoir sur les chose ? Aujourd’hui , là , en 2012 ? C’est surprenant !
Et celles qui régissent ou ont du pouvoir , c’est qui ? Des extraterrestres ?
Et les mecs qui n’ont rien eux non plus , ils entrent pas dans les données , ils n’existent pas , tout leur sourit ?Croyez-vous véritablement au grand complot phallique qui expliquerait tout echec personnel de votre part , mesdames !? Bien pratique .Bien pratique aussi de traîter tout opposant à une de vos idées de masculiniste « qui à peur du pouvoir des femmes » ; De pauvre choupinou qui se plaint comme un bébé ou même de cul-bénit porteur de grigris . Là aussi malhonnêteté , on dénigre au lieu de se tenir à se message d’égalité et de respect qui est soi-disant à la base du mouvement .C’est pas parce que vous possédez un petit verni révolutionnaire , cette petite aura de progrès qui dure depuis certaines conquêtes féministes légitimes ( du genre avortement , droit de vote/travail , parler de la violence conjugale...etc) que chacune de vos idées est forcément juste ou indiscutable.
Je ne crois pas à la domination masculine , par exemple , parce-que vos arguments pour ne me semblent pas convaincants , car biaisés . Est-ce que celà fait de moi un de ces Misogynes cités plus haut ? Non.Il ne s’agit pas de diaboliser le féminisme il s’agit de dire que ce n’est une parole d’Evangile. -
C’est vous qui transpirez votre suffisance supérieure… est-il utile de répondre ? cette caricature est censée apporter des éléments à un sain débat ?
Vous développez une vraie paranoïa à l’égard d’une philosophie d’émancipation pourtant des plus banales. Qu’est-ce qui vous fait donc peur à ce point ?Qui oserait nier que les leviers du pouvoir et de l’économie sont dans des mains masculines ?! eh bien si ! vous…
« message d’égalité et de respect », demandez-vous ? Vous vous exonérez du respect, on dirait, car la fin est pourtant amusante, avec ces mots conçus pour rabaisser, humilier :
• « petit vernis révolutionnaire »… normal, « petit » car ce que font les femmes c’est toujours « petit » ; « vernis » : normal, superficiel, clinquant et futile comme le vernis à ongle ; donc, « révolutionnaire » de pacotille…
• « petite aura de progrès » : « petite », idem ; « aura » : juste un halo, une apparence, une brillance évanescente ; un petit progrès de rien du tout, un progrès féminin, quoi…
Mais qui est dupe de ces pitoyables tentatives ?…
-
Ce qui me fait peur c’est votre propension à tenir pour vérité absolue et indiscutable absolument tout ce qui peut sortir de votre propre bouche.
Comme des collégiens qui partent en croisade sans vraiment savoir la totalité des tenants et des aboutissants de l’affaire. Vous avez un gros méchant et vous , bien entendu , vous êtes les gentils... -
Chère Catherine Marx, votre article est un concentré de mauvaise foi et de malhonnêteté intellectuelle. Par avance, je m’excuse de la sévérité de mon message, mais je préfère être sincère avec vous puisque vous abordez des questions qui me tiennent à coeur.
Pour commencer, soyez plus précise. Vous dites « D’abord, parce qu’il n’existe pas qu’un seul féminisme, mais plusieurs courants de pensée », mais vous ne citez pas lesquels. Ce qui laisse présager d’une chose : votre manque de culture du féminisme.
De toute manière, vous vous contredisez : vous annoncez donc l’existence de plusieurs courants de pensée, mais la suite de votre article parle du féminisme comme d’un ensemble homogène. Le féminisme ceci, le féminisme cela. Ou encore ce féminisme-là (lequel ?). Pour votre gouverne, les différences entre les courants de pensée du féminisme ne reposent pas seulement sur des postures vis-à-vis de questions concrètes comme le voile ou la prostitution. Ces différences, elles sont idéologiques.
Pour acquérir quelques bases (vous en avez bien besoin !), je vous recommande de chercher sur Google la différence entre le féminisme essentialiste et le féminisme universalistes...Et puis, il est facile de montrer son respect aux féministes du passé - qui ont obtenu des droits élémentaires telles que le droit de vote, l’indépendance financière, etc.- pour mieux démolir ensuite le féminisme actuel, qui serait forcément corrompu. Je ne sais pas quel âge vous avez mais ça ne vous engage pas trop d’agréer les féministes d’antan, qui agissaient quand vous n’étiez pas née. Celles d’aujourd’hui, c’est différent. Leur reconnaître une légitimité vous engage.
D’autre part, ça ne vous est jamais venu à l’esprit que le féminisme d’aujourd’hui se retrouvait face à des questions encore plus complexes ? Je ne dis pas que le combat est plus facile, jusqu’il est moins binaire que « pour ou contre le droit de vote des femmes ». Ne serait-ce que parce que les femmes représentent une catégorie de personnes transversale à toutes les autres (sociales, culturelles, etc.), donc n’ayant pas toutes les mêmes aspirations. Mais vu que vous mettez dans le même sac Osez le Féminisme (un féminisme effectivement un peu bourgeois) et Ni Putes Ni Soumises (féminismes issu des cités), je suppose que cela vous échappe complètement.Autres énormités : vos propos sur le harcèlement... Ayant déjà été harcelée (3 fois au cours de mes 15 ans de vie professionnelle), dont une fois où j’ai été physiquement menacée, j’avoue avoir très mal pris vos propos.
Alors comme ça, il serait contradictoire de défendre le droit des femmes à vivre leur sexualité librement, et celui de ne pas supporter les commentaires grivois (voire les gestes déplacés) à répétition, voire le chantage sexuel sous peine de perdre son poste ? A ma connaissance, le mot « harcèlement » sous-entend un effet de répétition, pas une simple blague douteuse pendant le pot de fin d’année.
Ensuite, vous oublivez juste une chose : quel sexe est majoritaire dans les postes de pouvoir ? Osez me soutenir qu’hommes et femmes se partagent à peu près équitablement le pouvoir en entreprise. Je ne suis même pas en train de défendre la parité en disant cela, je soutiens juste qu’un tel déséquilibre a forcément des implications.
Enfin, personne n’a jamais dit qu’une femme harcelant un homme ne devait pas être condamnée au même titre que si c’était l’inverse.Symptômatique de la légèreté de votre argumentation, le paragraphe sur la prostitution fait encore plus fort :
"On retrouve d’ailleurs exactement le même cheminement de pensée pour ce qui est de la prostitution, c’est à dire de l’usage que nous faisons de notre sexe dans le cadre de relations sexuelles consenties et tarifées. Au prétexte que l’exploitation existe dans ce domaine comme dans d’autres (exemple : ateliers de travail clandestin), au prétexte que les femmes sont plus nombreuses à exercer ce métier, on qualifie la prostitution d’esclavagisme et de violence faite aux femmes (encore...).«
Alors là, c’est le ponpon ! Déjà, »l’usage que nous faisons de notre sexe dans le cadre de relations sexuelles consenties et tarifées« est-il vraiment la définition de la prostitution, à vos yeux ? Are you for real ?
Vous connaissez des prostituées contentes de faire ce métier plutôt que de travailler dans une boucherie ? Soit. Mais dans ce cas, je vous soumets l’argument suivant :
»Au prétexte que la prostitution indépendante existe comme dans tant d’autres domaines (le trafic de drogues, par exemple), au prétexte que les femmes sont plus nombreuses à exercer ce métier, on qualifie l’esclavage sexuel de travail comme les autres et de témoin de la liberté sexuelle des femmes !«
Quelle légèreté vis-à-vis de toutes les filles kidnappées en Europe de l’Est et de toutes les Africaines vendues par des oncles ou des tantes dans des réseaux !
A propos des abolitionnistes, vous n’avez même pas noté un changement de taille par rapport à la posture du gouvernement précédent : le racollage ne sera enfin plus un délit. Cela veut dire que c’est le système prostituteur qui est combattu, à savoir les réseaux et leurs clients, et non les prostitués. Dans ces conditions, vous croyez vraiment que la police va perdre son temps à s’intéresser aux prostitués indépendants et à leurs clients ?En fait, tout votre article transpire une indifférence totale, voire pathologique, vis-à-vis de la souffrance des autres. Qu’il s’agisse des personnes en souffrance à leur travail parce qu’un patron les menaces de les virer si elles ne leur taillent pas une pipe, des femmes battues par leur mari et n’osant pas le quitter par peur des représailles (sur elles ou leurs enfants) ou tout simplement par peur de devoir retrouver du travail, ou des personnes emprisonnées dans un réseau de prostitution, vous vous en foutez. Vous faites partie des gens pour qui la simple existence d’une minorité que vous estimez brimée par tous ces combats (comme les prostitués indépendants, et encore cela reste à prouver) justifie de balayer d’un revers de main toutes celles et ceux pour qui les combats ont trouvé leur raison d’être.
De deux choses l’une : soit vous êtes dans le déni de réalité, soit vous êtes une sorte de »collabo" du patriarcat. Une personne qui aime se faire bien voir des hommes en cassant de la féministe. Une femme soumise, quoi.
-
Quand une réponse se résume à un ramassis d’insultes et de raccourcis, elle dénote d’une pauvreté dans la capacité d’argumentation et d’un rejet de l’altérité. Je le laisse ici déplié en guise de témoignage de ce que la bien-pensance peut produire de plus exécrable.
J’ai déjà répondu sur les réseaux. J’ai dit qu’il existait différents courants féministes qui ne se résument d’ailleurs pas à des positionnements essentialistes ou universalistes, j’ai évoqué les disparités salariales (la représentativité dans la sphère économique à des postes clés repose pour moi majoritairement sur les effets de la maternité - j’ai également indiqué que je pourrais le développer ultérieurement).
En m’érigeant telle une collabo (terme intéressant, point Godwin !) du « patriarcat » (mot derrière lequel les féministes de tous bords mettent tous les maux des femmes sans jamais interroger leur responsabilité ou d’autres facteurs), vous illustrez bien mon propos : aux femmes-victimes, vous opposez les hommes-bourreaux. Aux femmes qui ne pensent pas comme vous, vous assignez la place de « collabo ». Merci, c’était une belle démonstration.
-
Catherine Marx,
En m’érigeant telle une collabo (terme intéressant, point Godwin !) du « patriarcat » (mot derrière lequel les féministes de tous bords mettent tous les maux des femmes sans jamais interroger leur responsabilité ou d’autres facteurs),Et vous, vous vous interrogez sur votre responsabilité vis à vis des femmes ?Vous vous interrogez sur votre responsabilité vis à vis des petites filles auxquelles vous enseignez que la prostitution est un métier comme un autre ?Quand votre fille ou votre nièce vous annoncera qu’elle va faire la p*** sablerez-vous le champagne avec elle ? -
La Morgane raisonne comme ses casseroles : l’auteur ne dit pas que le harcèlement sexuel n’existe pas mais que dans ce domaine il y a à boire et à manger ; s’attaquer aux clients des prostituées ne serait pas le faire contre ces dernières, comme si interdire de manger du pain ne reviendrait pas à trucider économiquement les boulangers, etc..., bref que des conneries...
-
Parler aux enfants de la prostitution comme d’un travail parmi d’autres, ça permet de leur faire comprendre que le sexe peut être une chose banale qui intervient dans le cadre d’une prestation de service à vocation de bien-être. Qu’il n’y a donc pas à stigmatiser la femme qui l’exerce, que c’est un métier honorable. Une fillette (comme un petit garçon d’ailleurs) apprendra ainsi que « pute », ça ne devrait pas être une insulte.
Le métier que feront mes enfants m’importe peu. Ce que je souhaite, c’est qu’ils soient heureux. Pute, médecin, caissière, avocat, mécanicien... Je m’en fiche.
-
Vous n’avez pas répondon à ma question très simple. Quand votre fille ou votre nièce vous annoncera qu’elle va faire la p*** sablerez-vous le champagne avec elle ?
Oui ou non ?Si on explique aux enfants que le sexe peut être une chose banale qui intervient dans le cadre d’une prestation de service à vocation de bien-êtreQue vont ils comprendre à votre avis ?Que signifie sexe ?Pourquoi ne pas remplacer sexe par godmiché ou matraque ? Ce que font les décérébrés violeurs qui ne mettent ni valeur, ni respect, ni partage, ni communication dans le « sexe ».Vous vous trompez sérieusement en ramenant tout le débat au soit disant mépris que porteraient les féministes aux prostituées. Elles les ont toujours soutenues depuis les années 70 et ont été les premières à manifester en leur faveur y compris à la Mutualité avec Ulla.Elles ont été les premières à dénoncer l’Etat proxénètes et les réseaux de macs comme le fait si bien Coline Serreau dans « chaos ».Vos intentions sont claires, vous essayez de noyer le poisson du bizness de la prostitution en attaquant « lesféministes » qui sont effectivement les pires ennemies des macs et des soit-disant libertaires, des machos pur jus. -
Merci Nash, pour toutes ces références
-
J’avais déjà lu l’article « homo mulieri lupus ? » de Marcela Iacub et Hervé Le Bras, excellente critique de l’enquête de l’ENVEFF !
-
J’ai l’impression de me lire, c’est curieux ????
De toutes façons si en l’An 2012, sur cette terre de France, on en est à créer un Ministère du droit des Femmes, c’est que l’on est loin d’atteindre et la parité et l’égalité homme/femme !!!!!!!!!!Mes cocottes, réveillez-vous, vous en connaissez beaucoup des femmes sur cette terre de France qui ont vraiment envie de parité et d’égalité visibles, établies officiellement, vous en connaissez beaucoup ???? Si oui, alors présentez moi les ces femmes courageuses, s’il vous plait je voudrai savoir, les voir en vrai ces femmes qui n’oeuvrent pas dans l’obscurité mais mènent des combats dans la lumière avant que je ne conclu que d’espoir il n’y en a pas à attendre des Françaises.Bien entendu, toutes ne sont pas au courant que des réseaux de femmes existent sur cette terre de France, qui jouent le rôle de « protectrices » de certains hommes et de préférence des hommes bien lotis financièrement, et qu’elles trouvent une place ainsi ou bien l’autre système qui consiste, lorsqu’on est issus d’une tranche pas très favorisée et que l’on n’est pas portée à l’ambition ou que l’on est connue pour avoir quelques comportements reprochables de servir bassement ces hommes bien lotis financièrement en servant de larbins (es) pour des tâches très condamnables, mais bien entendu avec la garantie que le réseaux protège même jusque dans les couloirs de la Justice et d’une certaine Police, avec récompense une fois la mission effectuée.Bien entendu, il est question des femmes dans cet article mais des hommes de préférence jeunes, voir très jeunes servent aussi ces réseaux.Alors, ces Femmes, douces, tendres, plus humaines que les hommes ? Belle blague, plutôt facilement maquerelles, méchantes, bêtes et incroyablement incapables de gagner un combat ouvertement sans obscurantisme, et quant à ces dames qui ne trouvent à se faire une place que de cette façon, peut-on espérer que sur cette terre de France, un jour, les femmes accéderont honnêtement à l’égalité avec les hommes ? Avec des harpies génétiquement jalouses et qui ne se sentent fortes que parce qu’elles sont en nombre et protégées par leur réseaux.Quand je tombe sur une et je tombe souvent dessus, je l’imagine à poils avec les chairs qui pendouilles, les seins flasques comme des grosses crêpes molles ou des petits trucs et les fesses surtout les fesses, faiblesse des femmes, en poire ou trop grosses ou avec des grosses vergetures et de la cellulite et puis l’odeur parce que ces femmes, elles, vont aussi là où nous allons tous, chier. Mais, il y a aussi l’haleine, fétide, des fois une légère odeur d’infection et puis la transpiration souvent cachée derrière un parfum, ah ! le mélange épouvantable..............Je pourrai continuer longtemps, j’ai l’impression face à ces « femmes » d’être projetée dans « le parfum » de Suskind.Voilà, ces femmes là, je ne les aime pas parce qu’elles détruisent tout le travail de toutes ces féministes honnêtes qui combattent pour gagner, doucement, un petit peu de droit, d’égalité pour toutes celles qui vivent l’enfer.Ces femmes là, ces chiennes qui affichent leurs incapacités à réussir dans un combat honnête et qui ne servent que l’homme et l’argent. Ces chiennes qui pendent , qui font violer, qui font droguer, qui brisent tout, qui prostituent, qui volent, qui tuent, qui avortent, qui corrompt tout, qui avilissent les faibles, qui falsifient, qui se font juges et condamnent. Ces chiennes qui n’ont aucun courage pas même celui d’exister en tant qu’identité unique.Croyez-vous que les hommes ignorent , non, ils savent et savent si bien repérer ces femmes, ils savent si bien repérer leurs faiblesses et elles croient naïvement avoir un pouvoir sur ces hommes.Donnez-moi des gangues que je leur mette autour du cou et que je vous les livre sur la place publique comme au moyen âge ou comme dans la Chine ancienne, jusqu’à que mort s’en suive et surtout qu’elles ne meurent pas rapidement mais qu’elles agonisent longtemps, lentement pour toutes ces vies qu’elles détruisent.-
Ce n’est ni la logique (vu les incohérences de ses propos) ni la maturité intellectuelle (vu les réponses du genre « chacun fait ce qu’il veut ») qui étouffe Catherine Marx. Quant à l’honnêteté il y a de quoi en douter lorsqu’on voit qu’elle affirme qu’elle n’est pas là pour faire de la pub. Enfin il y a de grandes chances que cela plaise au grand public mais si Catherine Marx pensait que ces réflexions auraient un quelconque impact elle est loin du compte.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON