La croissance infinie, un mythe incompatible avec la réalité de notre monde.
Le déclin des ressources naturelles a commencé, s’il faut vraiment le rappeler, au moment ou l’homme a extrait les premiers silex de la terre. Il a depuis pioché sans réserve dans le bien commun pour satisfaire ses appétits toujours grandissants. Soucieux de développement et d’expansion, nos ancêtres ont pallié l’épuisement local des ressources en allant chercher ailleurs de nouvelles richesses pour édifier leurs empires. Certaines civilisations cependant ont connu un destin bien moins glorieux...
Des tribus polynésiennes vivant sur certaines îles (Mangareva, Pitcairn, îles de Pâques) ne purent contenir leur prolifération et disparurent de manière dramatique faute d’espace et de ressources. Ils ne purent envisager de quitter leurs îles en raison de l’épuisement du capital forestier sur celles-ci.
Aujourd’hui, l’économie globalisée, uniquement soucieuse des chiffres du PIB, voit se profiler à l’horizon une crise majeure aux conséquences indéfinissables. Les appétits insatiables du système capitaliste vont se retrouver face à ce que nos ancêtres polynésiens ont connu ; un épuisement des ressources sans possibilité de migrer ailleurs.
La première onde de choc qui fera vaciller l’économie mondiale viendra de l’épuisement des réserves mondiales de pétrole. De nombreux spécialistes de terrain, issus de l’industrie pétrolière, des ingénieurs, géologues, physiciens, économistes, se rassemblent maintenant depuis cinq ans dans les conférences de l’ASPO (association pour l’étude du pic de production de pétrole et du gaz naturel). Leur action consiste à prévenir les gouvernements et les acteurs du marché de l’imminence du choc pétrolier et des conséquences de celui-ci sur la croissance (www.peakoil.net). Même le peu recommandable Dick Cheney déclarait dans son discours au repas d’automne du London Institute of Petroleum en 1999 (alors qu’il était encore PDG d’Halliburton) que « Chaque année il faut trouver et développer des réserves égales à votre production simplement pour rester à flot. ... Pour le monde dans son ensemble, les compagnies pétrolières doivent théoriquement continuer à découvrir et développer suffisamment de pétrole pour compenser nos plus de soixante et onze millions de barils quotidiens de diminution de réserves, mais aussi pour répondre à la demande supplémentaire. D’après certaines estimations nous connaîtrons une augmentation moyenne annuelle de 2% de la demande globale dans les années à venir, parallèlement aux 3% de déclin de la production des réserves existantes, selon des chiffres optimistes. Cela signifie qu’en 2010, il nous faudra quelque chose de l’ordre de cinquante millions de barils supplémentaires par jour. Alors d’où viendra ce pétrole ? .... Si de nombreuses régions du monde offrent des opportunités exceptionnelles dans le domaine du pétrole, le Proche-Orient, avec deux tiers des réserves mondiales de pétrole et des coûts moindres, est l’endroit où à terme se trouve le gros lot, et même si les compagnies sont pressées d’avoir un meilleur accès à la région, les progrès demeurent faibles. [Passages mis en gras par l’auteur] ».
(On comprend mieux dès lors l’empressement des Etats Unis à aller guerroyer en Irak, avec comme justifications risibles des armes de destructions massives fantômes, libérer le peuple irakien du dictateur Saddam Hussein alors que les USA ont mis en place en Afrique et en Amérique du Sud de nombreux régimes tyranniques et que les dictatures pauvres en pétroles ont encore de beaux jours devant elles ou encore la guerre au terrorisme alors que les bases connues du terrorisme islamiste qui auraient (? ??) planifiés les attentats du 11/9 se trouvent en Arabie Saoudite et au Pakistan...)
On peut alors se prendre à rêver que d’autres sources d’énergies viendront pallier le manque provoqué par le pic pétrolier. C’est hélas une vision sans recul, car aujourd’hui, aucune alternative viable n’est envisageable à court terme.
Le pic pétrolier va relancer la
vision nucléaire et charbonnière du marché de l’énergie. L’utilisation du
nucléaire pour remplacer seulement un quart de l’énergie fournie par le pétrole
et le gaz « naturel » nécessite la construction de plusieurs milliers
de centrales. (A l’heure actuelle, 440 réacteurs sont en service dans le
monde). La construction d’un seul réacteur de type EPR - 3eme génération de
réacteur - coûterait à lui seul 3 milliards d’€. Faites donc les comptes en
sachant que le PIB mondial est d’environ 40 000 milliards
de dollars US en 2005.
C’est en plus, sans compter ni sur les quantités colossales de déchets
mortels produites dans ces réacteurs, ni sur l’épuisement des ressources
d’Uranium dans le siècle à venir (à utilisation égale... ce qui ne sera pas le
cas).
Le retour au charbon constituerait notre plus sur arrêt de mort aux
vues des quantités délirantes de toxiques rejetés dans notre atmosphère.
L’épuisement du charbon (à consommation égale à aujourd’hui) est estimé
à plus ou moins 2 siècles.
Pour mémoire, nous produisons à l’heure actuelle près de 2 fois plus de
gaz à effets de serre (GES) par année que ce que la terre peut assimiler. Ce
qui laisse une petite idée du taux de concentration exponentielle des GES dans
l’atmosphère dont nous devons nous débarrasser si nous voulons poursuivre
l’aventure humaine.
Quant aux énergies renouvelables (ENR), elles ne peuvent pas encore
remplacer l’abondance des énergies fossiles qui permirent à l’homme de
connaître l’age d’or énergétique. Or le pic pétrolier se pointant à l’horizon,
c’est aujourd’hui qu’il faut donc changer radicalement la destinée du monde si
nous voulons d’un futur démocratique.
Croire en une croissance égoïste et sans limite revient à ignorer
volontairement que les métaux suivront le même schéma de déplétion que les
énergies. Alors comment construire les magasins, les véhicules et comment
alimenter tout cela en énergie sans pétrole, sans métaux ?
Que les partisans d’une croissance soutenue nous expliquent comment
nous ferons dans ces prochains cas de figures ? Qu’ils apportent des solutions
aux problèmes engendrés par cette théorie pour pouvoir la défendre plus avant !
Nous savons, et de façon tout à fait vérifiée, que nos pratiques actuelles mettent le monde et la survie de l’humanité (entre autres espèces, dont de très nombreuses disparaissent à un rythme très rapide qui ne cesse de s’accélérer) en danger.
Nous savons que dans le cadre d’une croissance partagée nous, pays riches, devront décroître afin de rejoindre la moyenne équitable de développement que la terre autorise.
Si aujourd’hui les réserves encore disponibles nous laissent la possibilité de choisir la date de cette échéance il serait indispensable aux partisans d’une décroissance librement choisie de convaincre le monde de faire ce choix dès maintenant, car les possibilités de le faire plus tard s’amenuisent de jour en jour...
Par ailleurs nous savons que les
2 milliards les plus aisés ont un niveau de consommation à ce point élevé qu’il
est simplement tout à fait impossible d’imaginer un niveau d’équité pour lequel
tous les habitants de la planète bénéficieraient d’un niveau de vie équivalent
à celui d’un occidental moyen.
L’empreinte écologique moyenne de ce dernier nécessiterait que nous disposions
d’au moins 5 à 6 planètes équivalentes à la Terre pour que cela soit possible...
Vu notre voracité énergétique, il est peu probable que ce soit grâce aux énergies fossiles que nous enverrons de nouvelles colonies explorer l’immensité sidérale à la recherche de ces autres planètes nécessaires à notre croissance.
La boucle est bouclée.
110 réactions à cet article
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L’ingéniosité humaine permettra (peut-être)de résoudre certains aspects du problème énergétique, via la fusion nucléaire (ITER) par exemple. Mais ce n’est qu’une hypothèse, et cela ne concerne que l’énergie : il faut aussi tenir compte du problème des matières premières (les métaux entres autres) qui connaissent d’ores et déjà une flambée (entrée en puissance de la Chine...)
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Bonjour miaou, j’ai peur que votre vision du nucléaire soit trop peu scientifique et appelle plutôt à l’espoir que tout continue demain comme aujourd’hui et c’est bien humain.
Mais hélas, ITER est un projet du lobbying nucléaire mondial qui n’accepte pas de voir tout l’argent publique investi dans leurs délires radio-toxique sans que cela ne leur rapporte encore et toujours plus de bénéfices. Les citoyens décident de sortir du nucléaire, on nous invente ITER, merveille de propreté et de rendement énergétique. C’est un mensonge éhonté, extremement bien documenté ici :
http://www.sortirdunucleaire.org
Merci cependant de réagir, d’espérer et de faire vivre le débat démocratique.
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ATTENTION
- Dans le fantasme récurent que la science puisse un jour nous fournir une énergie propre et illimitée et qui permet en attendant de maintenir le véhicule fou de notre société de consommation à la même vitesse et dans la même direction en occultant le mur dans lequel elle se précipite, il y a un fait systématiquement omis : LA DECOUVERTE D’UNE ENERGIE PROPRE ET SANS LIMITE SERAIT L’ULTIME CATASTROPHE.
De même que les placards vides appellent le plein et les équipements routiers les voitures, cette énergie engendrerait une frénésie d’usages consommateurs de ressources, pollueurs, nocifs pour l’environnement et aliénant pour l’individu. On verrait apparaitre une surcroissance boostée à cette énergie.
CONCLUSION
La quête d’une nouvelle énergie ne fait pas partie des solutions mais du problème lui même et l’urgence absolue n’est pas de trouver une source d’énergie inépuisable mais de redéfinir les objectifs de développement de nos sociétés et de s’extraire du matérialisme et de la folle logique de la concurrence et du profit maximum qui nous emmènent tout droit dans un double mur : écologique et social.
Le meilleure ennemi de l’humanité c’est pour l’instant l’humanité elle-même. -
Vous vous trompez totalement, une énergie illimitée et propre (si ça existait) entrainerait une toute autre société. On ne sort pas du pétrole non pas parce qu’il n’y a pas de solutions mais parce que le pouvoir que certains en tirent s’effondrerait. Par ailleurs, le cas utopique d’une énergie illimitée et propre permettrait d’à peu près tout recycler pour pas cher, et donc on aurait pas de gros problèmes écologiques. Bref les gens qui pensent comme vous m’énervent au plus haut point, retournez au moyen age prier dieu, mais faites le sans moi.
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La découverte d’une énergie propre et (relativement) illimité sera ce qui permettra de changer de civilization et de redéployer les outils de production. en effet, ce faisant, il fait tomber définitivement le paradigme libéral lié à la notion de rareté.
premierement, la pression sur les ressources s’en trouvera considérablement allégée, celles-ci n’étant plus qu’exclusivement affecté à la production de bien matériel. Fin de la guerre pour les ressources énérgétique, paix plus probable
deuxiement, disparition de la pollution engendrée par la production énérgétique : disparition du cout des « externalités » qui y sont liées.
troisiement, disponibilté énergétique suffisante pour maximiser le recyclage des produits usagers, et, boom technologique et possibilité de fabrication de matériaux plus économe en matière première, procéde de fabrication plus efficace. économie de temps de travail.
quatrièment, fin de la société de consommation, d’un point de vus conceptuel, on continuera bien-sur a consommer, la théorie de l’offre et de la demande étant définitivement invalidé dans sa dimension actuelle. redeffinition des théories économiques, et partant, mutation des comportements des agents.
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heureusement, il y a des gens qui s’énervent moins et qui expliquent mieux que moi :p merci !
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A ceux qui appellent de leurs voeux une énergie illimitée et propre, pourquoi faites-vous fi de la pulsion suicidaire de l’humanité, qui trouverait alors un outil à sa démesure ?
N’avez-vous pas l’impression que le progrès technologique est systématiquement détourné de son objectif premier (aussi louable soit-il) pour générer des nuisances ?
Comment garantissez-vous que, avec une telle énergie disponible et avec l’instabilité géopolitique que l’on peut décemment postuler pour les décennies qui viennent (car l’énergie seule me semble impuissante pour refertiliser un sol ou dépolluer des fleuves entiers), il ne sera pas à la portée d’un hurluberlu richissime de « faire sauter la planète » ?
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On touche un point important qui concerne la philosophie écologique voire la philosophie tout court.
Je crois qu’il faut le répéter : nous sommes le fruit de millions d’années d’évolution et de biodiversité.
Détruire la biodiversité c’est à dire le travail qui nécéssite une intelligence un un temps immense(le travail de la terre) c’est tout simplement perdre à jamais ce qui nous était le plus précieux, notre essence. Nous ne sommes pas différents les uns des autres. Nous sommes tous faits de la même chair.
Ceux qui ne voient pas le lien vital entre eux et le monde qui les entoure ont décidément bien du chemin à faire...
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Vous avez raison mais vous ne pouvez négliger que le boulversement des puissances ne soit pas non plus un facteur nécessaire aux changement et rien ne dit que nous le ferons.
Les sociétés industrielles brevettent le vivant pour mettre la main sur le monde végétal qui sera (certainement) hyper-developpé demain. Pouvons nous là encore faire confiance à cette caractéristique de l’esprit humain qui prévaut depuis moult siècles.
Si nous ne changeons pas le fond et la forme du « projet humain » sur terre nous ne pourrons nous sortir de l’ornière dans laquelle nous tombons.
Le simple fait d’accéder à une energie illimitée ne suffirait pas à résoudre les problèmes ce serait trop simple
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C’est beau de faire circuler des personnesn des biens et des marchandises tant qu’on veut mais on se nourrit comment : votre commentaire ne prend pas en compte les matières et terres nécessaires à notre alimentation. Quid de la pression sur le sol ? De la disparition de la matière organique (30 % de nos poubelles alors que les solutions de compostage existent et sont exploitées mais, bien sur, pas en France) ? De l’eau ?
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J’ai posté un autre article à ce sujet. Mais vous avez entièrement raison, je ne prône nullement la continuité de la société de la marchandise. Je réfléchis et propose des solutions pour stopper le capitalisme, qui est la source de tous nos maux, ici au Nord mais bien plus encore dans les pays du Sud.
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Article intéressant et vrai sujet de réflexion. En revanche certains commentateurs en tirent des conclusion complètement idéologique. Comment une énergie quasi inépuisable (si cela arrive un jour) signerait la fin des options libérales ???
L’air n’est pas rare, tout le monde en profite, où est le problème ?
Ce qui fait la valeur, c’est d’abord le travail nécessaire pour obtenir quelque chose, et ensuite seulement sa rareté.
Si quelque chose devient abondant et ne nécessite aucun travail, cela devient gratuit. C’est tout.
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Entièrement d’accord avec ce point de vue qui rejoint le mien exposé dans l’article
« La droite, la Gauche, et le libéralisme »
On y lit un extrait relatif à la croissance écrit en 1970 par jean Baudrillard dans son ouvrage « La société de consommation » :
« Il faut abandonner l’idée reçue que nous avons d’une société d’abondance comme d’une société dans laquelle tous les besoins matériels (et culturels) sont aisément satisfaits car cette idée fait abstraction de toute logique sociale. Ce sont nos sociétés industrielles et productivistes qui sont ’dominées par la rareté’, par l’obsession de la rareté caractéristique de l’économie de marché, puisque ce qui est satisfait dans une société de croissance et à mesure que s’accroît la productivité ce sont les besoins mêmes de l’ordre de production, et non les besoins mêmes de l’homme. Il est clair que l’abondance recule indéfiniment : mieux, elle est irrémédiablement niée au profit de l’organisation de la rareté (la pénurie structurelle). »
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A partir de 2007 ou 2008, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus important, le pétrole conventionnel facile à extraire comme le pétrole dont l’extraction est difficile et très coûteuse.
Selon une estimation raisonnable, nous aurions une production limitée à 80 % dans 12 ans et à 50 % dans 20 ans de celle d’aujourd’hui, car les réserves de pétrole ont été surestimées.
Le nucléaire, les piles à combustible et les biocarburants sont des solutions illusoires (il faudrait 3 à 4 fois la surface agricole de la France pour remplacer le seul pétrole utilisé comme carburant).
Lire : La fin progressive du pétrole pour en savoir plus.
En effet, lorsque l’on étudie la consommation de pétrole (carburants, engrais et autres produits pétrochimiques) utilisée pour produire l’équivalent en biocarburants, on constate qu’il faut, sur un hectare de culture, en tonne équivalent pétrole (tep) :
- huile de colza : 0,50 tep consommée pour produire 1,37 tep = 0,87 tep à l’hectare,
- huile de tournesol : 0,29 tep pour 1,06 tep = 0,77 tep / ha,
- éthanol de betterave : 3,22 tep pour 3,98 tep = 0,76 tep / ha.Pour produire l’équivalent des 49 millions de tonnes de pétrole consommées par les seuls transports (sans compter les autres usages) il faudrait utiliser dans le meilleur des cas (huile de colza) 56.400.000 hectares (564.000 km2) soit plus que la superficie de la France et 3,6 fois la superficie des terres cultivées en France.
La situation est identique dans le reste du monde, sans doute pire dans les régions tropicales. Celles-ci permettent un meilleur bilan énergétique à court terme (en utilisant beaucoup de produits chimiques pétroliers), mais les sols de ces régions sont fragiles et deviendraient rapidement stériles, sans compter les ravages de la déforestation.
La situation de l’agriculture et comment nourrir les populations sont des aspects méconnus de la disparition du pétrole, comme celui de la surpopulation.
Depuis longtemps déjà, il est devenu urgent de consommer beaucoup moins d’énergie et de se préparer à des réalités contraignantes, de changer de façon radicale notre mode de vie, l’organisation du territoire (passer de l’exode rural à l’exode urbain), l’urbanisme, l’architecture, l’organisation économique et sociale.
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Comme vient de la dire Matthew Simmons, auteur de « Twilight in the desert » et l’un des meilleurs experts occidentaux de la production Saoudienne :
« the odds of us not peaking in the next five years are zero. »
Il n’y a aucune chance d’éviter « Peak Oil » dans les cinq ans qui viennent.
Le problème du « Peak Oil » n’est pas celui du manque de pétrole dans l’absolu : au « Peak », la production sera la plus importante jamais enregistrée. Le problème, c’est que dans notre modèle de développement, la croissance économique est corrélée avec la croissance de la consommation pétrolière. Et donc, l’arrêt de cette dernière (à cause du « Peak Oil ») signifie l’arrêt de la croissance économique (globale).
A moins d’une reconfiguration énergétique qui nécessite des investissements colossaux, nous faisons tous face à une récession. Les incantations/vociférations des économistes libéraux n’y changeront rien.
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C’est juste une réflexion à chaud, et je serais bien incapable de la quantifier, mais j’ai le sentiment que si l’on considère l’énergie comme la ressource la plus critique, c’est parce qu’elle va manquer aux pays riches, et que par contre la ressource qui pourrait manquer rapidement le plus cruellement à l’humanité est l’eau potable.
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Merci Ant, vos remarques sont souvent sages et non tonitruantes. En effet, le gaspillage de l’eau pour l’irrigations de monocultures d’aliments hors-saisons (les tomates en hiver cultivées en Espagne,P.E.) pour la production de « nourritures » pour le bétail et maintenant pour les Agros-carburants nous conduit innévitablement à un stress hydrique dans les 50 prochaines années. D’ailleurs, je vous invite à visiter le site de l’assemblée mondiale des citoyens pour l’eau qui s’est réunie pour la première fois à Bruxelles ce dimanche 18 mars.
un compte rendu de cette première
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Merci pour les liens.
Oui, en dehors de la surexploitation à usage agricole, il faut noter la pollution aux nitrates, pesticides, et autres produits chimiques divers et variés.
Et puis le point à mon avis le plus préoccupant : la fonte des glaciers et neiges éternelles qui sont le principal régulateur de la distribution d’eau potable sur cette planète.
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Ah bon ! La fin du monde est proche ?
Qu’est ce que vous me conseillez concrètement alors, au sujet des paiments en retard de mes PV de stationnement ?
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On voit surtout dans cet article la sécularisation de l’apocalypse religieuse.
L’ère industrielle et la mort de Dieu ont produit une nouvelle forme de prédication de l’apocalypse. On peut noter au passage que cette forme de prédication n’est pas entièrement nouvelle. On se souvient encore des prédications du début du siècle dernier sur la surpopulation. Mais pilule et libéralisation de l’interruption de grossesse sont passées par là.
Maintenant c’est deux variantes d’une même apocalypse : Mon dieu (et oui, au fond on y croit encore), je vais manquer d’essence pour aller voir tata Denise vs. Mon dieu je crame trop d’essence pour aller voir tonton Théodule, je vais faire cramer toute la planète.
Plus sérieusement on peut également noter que si tous ces prédicateurs ne semblent plus croire en Dieu, il ne semblent pas non plus encore croire au Big Bang.
En effet, on sait que ce n’est pas tellement la question du charbon ou du pétrole qui est posée, mais celle de l’énergie. D’ailleurs on dit bien « énergies fossiles ». Et ce qu’on consomme principalement dans ces « ressources naturelles », c’est l’énergie qu’elle produisent grâce aux lois de la thermodynamique qui dépassent, de très loin, les limites de notre planète.
Or, la découverte du Big Bang a permis surtout de découvrir que nous sommes sinon au centre, du moins à l’intérieur d’une, comment dire, tiens, je vais dire : que nous sommes à l’intérieur d’une divine explosion d’énergie qui est en toujours en train de se produire...
Donc finalement, je suis optimiste et zut, finalement, je vais payer mes PV.
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Tout dépend de l’horizon que l’on considère.
A long terme, moi aussi je suis optimiste : après notre extinction, la vie repartira et d’ailleurs les céphalopodes sont les mieux placés pour prendre notre relève au sommet du règne animal.
Mais en attendant, à court terme, je suis très pessimiste pour les années qui viennent et celles que vont vivre mes enfants.
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Si l’énergie abondante et bon marché a permis la construction du monde (occidental) moderne, sa disparation pourrait tout aussi bien le détruire. L’« intelligence » humaine n’a pas grand chose à voir la dedans. La richesse vient de la Terre.
Soit la civilisation (occidentale) trouve une autre source d’énergie et perpétue un temps son modèle. Soit, elle n’y parvient pas et elle disparaitra, sans doute dans la violence vu les déséquilibres structurels qui l’affligent.
La tragédie, c’est que les contemporains sont persuadé qu’ils ont atteint un tel niveau d’intelligence que leur empire survivra, au mépris des leçons de l’Histoire : ils ont l’arrogance des héritiers mais pas le courage des conquérants.
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l’« énérgie » est un produit, elle se fabrique selon une « technologie » à partir de « ressource ». soit un facteur civilisationnel et un facteur naturel ; le facteur humain a largement a voire la dedans. la richesse vient de l’Humain.
le probleme n’est pas tant le facteur naturel que le facteur civilisation ; certaines personnes semble avoir décidé que s’en était fini de l’humanité et agissent afin d’accélerer le mouvement dans ce sens ; le plus souvent afin de maintenir des situations de pouvoir au détriment de l’intéret général et de la vie d’autrui (y compris la biosphère dans sont enssemble) Et ce n’est pas toujours ceux qu’on croit.
la civilsation se meurt a petit feu, depuis grosso-modo les année 70, date a laquelle beaucoup trop de gens on baisser les frocs devant le libéralisme intégral, s’addonant en échange au plaisir édonnisme de la consommation en tout genre. Ils se réveillent maintenant et vont aux colloque d’attac, pour se donner bonne conscience en écoutant une annalyse certes pertienente dans certains point. La trahison de la « gauche » avec Mitterand laisse le peuple sans espoir et le pcf n’est plus ce qu’il était, attaqué apar des trotskystes tout autant mondialiste que les ultra-capitalistes contre qui ils prétendent lutter.
Donc, il y a un bloquage quelque part, et le pessimisme ambiant n’est pas la pour arranger les choses. a coté de ça, il y a quand même des gens qui font travaux de recherche pour trouver des solutions et ce n’est pas les aider que de déconsidérer leur travail implicitement leur travail par avance
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On sait aujourd’hui que la richesse ne vient pas de la terre mais de la création de l’Univers depuis que Hubble a découvert le Big Bang.
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Pouvez-vous me donner un seul exemple de ressource que l’homme est allé exploiter dans l’espace jusqu’à aujourd’hui ?
Il y a sans doute d’autres ressources en grandes quantités ailleurs dans l’univers, mais jusqu’à preuve du contraire, elles nous sont inaccessibles pour encore au moins un siècle.
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« l’ »énérgie« est un produit, elle se fabrique selon une »technologie« à partir de »ressource« ... »
L’énergie n’est un produit que dans l’esprit des économistes de « la Terre plate ». On ne peut pas fabriquer de l’énergie. On ne peut que transformer une source d’énergie en une autre source d’énergie, en en perdant un peu ou beaucoup au passage (le plus souvent sous la forme de chaleur).
Les énergies renouvelables sont des sources considérées comme inépuisables à l’échelle humaine (énergie d’origine solaire ou énergie géothermique).
Le problème de ces sources, c’est qu’elles ne sont pas disponibles en débit arbitrairement grand. L’énergie renouvelable qui l’on peut capter un jour donné ne peut pas croitre indéfiniment. Elles sont donc incompatibles avec l’idée d’une croissance perpétuelle.
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l’énergie abondante est un luxe dont il va falloir apprendre à se passer. Quand on est habitué à descendre dans des hôtels quatre étoiles, il n’est pas concevable d’aller s’abriter dans un Formule 1. Pourtant des gens le font, donc ça doit être possible.
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la Formule 1, voilà bien la caricature du monde occidental, dépenser tant d’énergie pour voir tourner en rond une dizaine de gugusse à des centaines de km/h et arriver nulle part.
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Oui, belle métaphore de notre temps...
le plus dur c’est de comprendre que chacun d’entre nous tourne en rond à des degrés divers...
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C’est pas pour être pessimiste mais il semble que les dés soient déjà jetés au regard de l’évolution des courbes de croissance de la consommation de l’énergie globale et de la raréfaction des matières premières qui en découle.
Les technologies propres existent mais les gouvernements et décideurs économiques ne l’on pas entendus de cette oreille...
Si les principales puissances comme la Chine s’arment de façon importante je ne pense pas que ce soit simplement pour parader avant les JO.
Croire qu’on trouvera une solution pacifiste à nos problèmes de manque me semble être une utopie.
Sauf miracle, la tumeur humaine ne disparaitra pas d’elle même.
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Vous n’avez pas les ordres de grandeur en tête. La Chine a un budget militaire ridiculement faible, de l’ordre de celui de la France tout en ayant 21 fois plus d’habitants. La Russie a un budget militaire inférieur à la France. Les USA et l’Israël dépensent en gros 10 fois plus soit 450 milliards de dollars.
Il faudrait que la Chine multiplie ses dépenses militaires par 10 pour arriver à être crédible.
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rendez-vous dans dix ans
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Pas d’accord Internaute : moins un pays est peuplé plus il a besoin d’armes sophistiquées.
L’armée Chinoise avec des armes de 50 ans ça ferait des dégats, compte tenu des effectifs mobilisables....
De plus,effectivement vu leur potentiel recherche/industrie, ce discours ne tient pas:la décennie nous renseignera mais les conflits ne pourront manquer car ce qui est en jeu c’est un nouvel impérialisme : qui s’appropriera les matières premières et les marchés ....
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J’aimerai rappeler simplement même si ce n’est pas une véritable solution que l’ont peu fabriquer du pétrole...mais je me répéte c’est pas une solution même si elle risque d’être provisoire quand son coût de fabrication sera rentable ....a partir de copeaux de bois je vous dis sisi...
http://www.coranix.com/106/petrole.htm
Si chaque habitant de cette planéte avait un revenu minimum d’existence et accés au savoir quel qu’il soit ainsi qu’une mise en avant des meilleures idées a mettre en pratique pour que le monde se porte mieux les choses rentrrai dans l’ordre assez rapidemment...mais bon tous univers la connerie semble la régle .... la « conscience » porte t’elle bien son nom ?
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Chut, faut pas le dire...
A la fin de la guerre, l’armée Allemande carburait entièrement aux carburants de synthèse. On peut fabriquer des hydrocarbures tout à fait brûlables à partir du charbon. Donc, il ne faut pas trop s’accabler de ce fameux peak oil, dont d’ailleurs on parle depuis trente ans et qu’on ne voit jamais venir.
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les sud africains aussi a l epoque d el apartheid
par contre le cout de revient n est pas le meme
N oublions pas que l essence c est +400% de taxes (80 % c est quand on part du prix final. Y a que pour l essence qu on fait ca, on dit 20.6 % de TVA pas 19% !)
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La durée de vie d’un réacteur utilisant ce carburant de synthèse était de 10 heures de fonctionnement ! C’est en effet la solution idéale pour que l’aviation civile arrête de nous polluer la planète, merci skeletor...
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L’armée Allemande aux carburants de synthèse et au schnapps !
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De plus, c’est parce qu’ils étaient à court de carburants que les nazis ont du ouvrir une breche vers l’Est, ce qui ne leur a pas réussi. Donc, cette propagande fasciste qui veut que les régimes totalitaires (allemagne nazie et afrique du sud) aient eu recours à des carburants magiques et que cela ait fonctionné me semble relever du fantasme... A Cuba, quand le pétrole menaçait de ne plus arriver d’URSS pour les raisons politiques que l’on sait, Fidèl a organisé la société cubaine suffisament tôt pour que celle-ci puisse faire fasse à la carence pétrolière. Espérons-nos encore que nos bon politiciens démocrates feront pareil ? Moi, j’en doute !
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A mon avis, ils n’ont pas dû pouvoir se ravitailler !!!
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le futur sera pas si noir, comme toujours la terre se regulera, un bonne epidemie ou guerre et le tour sera joue !
C est peu etre cynique mais ca a toujours marche comme ca ! La penurie de ressource engendrera des tensions et comme personne ne voudra partager la penurie on aura recour au final a la force.
Entre mourir de faim ou piller son voisin, l humain choisit le pillage ...
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il y a un troisieme choix : l’intelligence
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hum ! Vous pouvez développer ?
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Oui.
Il y a deux aspirations chez l’homme que l’on peut traduire en terme socio-organisationnels par la compétition et la collaboration et qui sont deux notions antinomiques.
Lorsque deux individus se battent pour un poste bien payé, lorsqu’une entreprise se bat contre sa conccurente pour s’accaparer tel ou tel marché, lorsqu’un pays lutte pour une position dominante au sein de la société des nations il est évident que les objectifs des uns se font toujours au dépend des autres avec toutes les conséquences que l’ont connait. Orgueuil chez les gagnants, frustration, douleur chez les perdants. Que celles-ci s’exercent au niveau individuel ou collectif le résultat est le même. L’individu frustré d’un jour est potentiellement le chef d’état, le dictateur ou le despote de demain.
Sachant que nous vivons en système fermé(la sphère terrestre)dont rien ne sort, toute la haine, toute la violence accumulée, si elle ne sont pas traitées, se transmettent de génération en génération.
D’ou la situation politique, écologique déplorable que nous connaissons actuellement sur notre planète (le 20 siècle a été le plus violent de toute notre histoire, nous ne savons pas si nous finirons le 21ème)
La question est donc la suivante :
Peut-on envisager un ou des systèmes sociaux qui soient non-anxiogènes ?
Je dis oui mais nous devons renoncer à la compétition (individuelle et collective) comme modèle archaique de société, pour passer à un système de collaboration qui bien sûr ne soit pas autoritaire et liberticide. Cette idée est difficile à faire passer chez les personnes ancrées profondément dans un système de croyance du passé opposant libéralisme/ communisme et qui sont deux formes d’autoritarisme auto-desctructeur desquelles elles ont du mal à s’extraire).
Ce changement est donc actuellement impossible en raison des pathololgies multiples dont nous souffrons et de notre niveau d’évolution. Homo sapiens sapiens n’est pas si sage que çà...
On dit souvent que l’humanité en est au stade adolescent. La solution maintenant est de passer au stade adulte, c’est-à-dire devenir responsable.
Pour cela nous avons besoin d’un bon électrochoc.
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c’est exatecment la conséquence d’une energie propre et (quasi)illimité : la concurrence, la lutte pour la survie, cesse de facto, ou du moins s’en trouvera considerablement amoindrie.
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« c’est exatecment la conséquence d’une energie propre et (quasi)illimité : la concurrence, la lutte pour la survie, cesse de facto, ou du moins s’en trouvera considerablement amoindrie. »
Mais les sources de conflit ne manqueront jamais, même avec une énergie illimitée : ici la terre sera cultivable, là elle ne le sera pas, ici les eaux seront polluées, là elles ne le seront pas, ici on aura des gisements de minerai, là on n’en n’aura pas, ici on sera de la religion A, là de la religion B...
L’énergie illimité comme sauveuse du genre humain est un mythe.
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Le problème de toutes les bonnes solutions est qu’elles s’appuient toutes sans exception sur l’existence d’un pouvoir suprême qui mènerait les gens et les industriels à la baguette. Fort heureusement, une telle dictature mondiale n’existera jamais même si c’est le rêve de certains. En conséquence de quoi les décisions sont prises par une infinité de décisionnaires petits et grands et c’est la somme de tout cela qui crée le mouvement. On peut établir localement des règles qui vont influencer les comportements mais l’effet en restera toujours bien limité. J’ai bien peur que ce soit complètement ingérable.
Il n’y a que des faits réels incontournables qui feront évoluer les mentalités. Par exemple, attendons qu’il n’y ait plus assez de pétrole. Ce n’est qu’à ce moment là que les gens commenceront à réagir. La bicyclette apparaîtra d’elle-même comme la meilleure solution lorsque le plein d’essence consommera la moitié du salaire, pas avant.
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Je préfère tenter une sortie vers la décroissance que de laisser le système détruire ce qui reste d’air frais, d’eau potable, de terres arables et de plantes comestibles et laisser les derniers humains se retrouvés dans un scénario de type « soleil vert » !
Nous pouvons être des être courageux quand le destin l’impose. Et aujourd’hui, c’est le cas. Nous devons tenter une décroissance organisée, boycotter les produits néfastes que nous imposent les multinationales. Redistribuer la terre et réformer vigoureusement le Berlaimont. Imposons des taxes d’importations aux frontières de l’Europe mais laissons les ouvertes aux peuples. Nous avons une planète immense pouvant nourrir 12 Milliards d’individus d’après Jean Ziegler. Je ne pense pas que la décroissance soit une utopie, car la majorité de l’humanité a vécu sous la barre fatidique d’une planète de consommation.
Courage et volonté populaire sont les seules ressources sur lesquelles nous pouvons compter pour nous sortir du très mauvais pas ou nos mauvais côtés tel l’envie et la cupidité nous ont projetés.
Nous n’attendons rien du monde économico/politique, nous sommes la politique citoyenne qui réclame un autre monde.
Nous sommes prêts à nous passer de la télévision, du GSM et des fast-food, car nous leurs préférons le théâtre, le cinéma, les conversations autour d’une table et d’un bon repas. Nous sommes prêts à nous passer de la voiture car nous sommes prêts à augmenter l’offre et par conséquent améliorer la ponctualité des transports en commun. Nous aimons la simplicité et regarder l’herbe pousser quand les taches nécessaires nous en laissent le temps, et comme nous voulons produire moins, nous aurons bien plus de ce temps.
Nous savons que les peuples du monde, une fois sevrer de l’attachement au chef politique, peuvent vivre en paix dans la recherche du bien-être commun. De nombreuses civilisations ont vécu comme cela. Les chefs étaient sages et veillaient au bien-être des membres de la société. Comment trouvons nous les notre ? De nombreuses utopies ont vu le jour et connurent différents destins, mais il est une chose assurée, c’est que c’est en essayant que nous trouverons les solutions et non en regardant les peuples s’éteindre les uns à la suite des autres par peur du chômage et du changement.
Sortons de nos placards les vieux livres traitant des alternatives et re-commençons à penser.
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Cher Internaute, vous préconisez d’attendre que le pétrole s’épuise pour « commencer à réagir ». Pour résumer votre propos, « les générations futures se démerderont ». Eh bien que se passera t-il à votre avis quand brusquement les ressources deviendront aussi rares que vitales ?
Les Etats, industriels, peuples ne risquent-ils tout simplement pas de se battre pour leur part des dernières richesses disponibles dont ils ont un besoin vital ? N’est ce pas déjà le cas au Moyen orient ?
Et vers 2050, époque où a priori le pétrole sera presque épuisé nous aurons déjà subi les effets du réchauffement climatique dévastateur qui sera amplifié du fait de la poursuite de la consomation de pétrole. Dans quel monde de merde vivront vos enfants ?
Et enfin, en attendant nous n’aurons pas investi suffisament dans les énergies alternatives puisque l’argent sera parti dans la recherche de sources de pétrole et en guerre. De ce fait il y a un risque majeur de déstabilisation du monde pour les raisons ci-dessus
Attendre l’épuisement est une solution de facilité repoussant aisément aux calendes grecques toute réfléxion sur l’aprés pétrole. En conséquence, une fois celui-ci épuisé, on se tournera naturellement avec facilité et dans l’urgence vers l’énergie la plus disponible et la moins chére..j’ai nommé le charbon. Le climat dira Merci !!
je cite un autre internaute :
« On ne sort pas du pétrole non pas parce qu’il n’y a pas de solutions mais parce que le pouvoir que certains en tirent s’effondrerait. »
Ces hommes de pouvoir n’ayant que pour unique but dans la vie la conservation et l’extension de leur pouvoir, ce n’est pas la fin du pétrole qui les tuera Ils se recycleront naturellement vers ce qui rapporte le plus et le plus vite, au détriment demain comme aujourd’hui de l’intéret général qui dans 40 ans sera synonime de survie de la civilisation humaine, voir de la planète elle même
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J’attire votre attention sur mon dernier article (www.test-organisation.org) :
Méditations sur la Grande Bifurcation
C’est un complément à votre article.
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Je ne comprends pas, vraiment je ne comprends pas : auteur de l’article et auteurs des commentaires confondus, vous parlez d’une hypothétique source d’énergie propre et illimitée comme s’il s’agissait d’un rêve ou d’un utopie !?
Mais enfin, comment pouvez-vous oublier que cette néergie propre, gratuite et illimitée existe : c’est tout simplement l’énergie solaire !
C’est elle qui fait pousser mes radis et mes poirreaux, c’est elle qui fait sécher le linge, qui dirige les abeilles, qui donne des couleurs, c’est elle qui fait les nuages et la pluie, c’est elle qui donne la chaleur favorisant la vie sur Terre. Une énergie que l’on saurait mieux exploiter et utiliser si ce n’était l’obstacle immense du lobby pétrochimico-frico-industriel.
Le tout-solaire est possible, ici et maintenant avec un coût de production égal à zéro.
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L’auteur écrit : « Le déclin des ressources naturelles »...
Affirmation gratuite et non fondée : le vent, la force marémotrice, l’énergie solaire et l’énergie géothermique ne sont non seulement pas en déclin mais sont illimitées et en surabondance.
Et ce n’est pas parce que nous ne savons pas les exploiter, mais simplement parce que le lobby pétrolier s’y oppose.
Que le pétrole s’épuise ne peut donc qu’être une bonne nouvelle. Que l’uranium s’épuise ne peut donc qu’être une bonne nouvelle. Une fois les sources d’énergie limitées épuisées, on pensera enfin à exploiter les sources d’énergies inépuisables !
Les écologistes n’arrêtent pas de le dire mais il n’y a pas plus sourd que ceux qui ont placé leurs intérêts ailleurs (dans le pétrole et le nucléaire).
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Bonjour, je marque une différence entre ressources naturelles et énergies renouvelables (qui sont certes des ressources naturelles, mais qui se distinguent de celles-ci de par leurs rénovabilité)
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Vous avez raison ! Cependant, le solaire n’est pas encore suffisament performant pour remplacer l’énergie nucléaire ou fossile. Dernièrement au Portugal une nouvelle centrale solaire a été ouverte ; plusiuers hectares de panneaux pour simplement quelques milliers de foyer...
Evidemment, si les investissements étaient à la hauteur le progrés irait plus vite
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Certes oui mais pas assez de pouvoir énergétique pour faire tourner nos véhicules tels qu’actuellement. En changeant de modèle de vie oui c’est possible mais qui est prêt à le faire ? Commençons par mettre au pas nos publicitaires et nos vendeurs de bagnoles et nos politiques qui cèdent au lobbye pétrolier : pourquoi pas d’étiquette énergie sur les pubs des voitures ?
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hihihihi..
deja faut savoir di koi on parle
y’en a qu’attendent la republicacion des bans de robespierre version reflextogrey
cé le moteur universel ça
hihihi
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La fabrication des panneaux solaires (a l’heure actuelle) necessite une importante quantite de petrole pour en fabriquer les composants.
Le petrole n’est pas seulement utilise pour l’energie il est aussi utilise en quantite non negligeable pour la fabrication du plastique.
La solution alternative est l’utilisation des bacteries qui transforment le sucre en plastique. Meme si les progres sont encourageant, ce n’est pas demain qu’on pourra se passer du petrole pour la fabrication de ces macro-molecules.
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@l’auteur ....
je suis un peu perplexe devant les arguments que vous mettez en avant, en ce qui concerne une decroissance librement consentie ,pour equilibrer l’exploitation des ressources et offrir un niveau de vie plus equitable pour tous les habitants de la planète ????
quel pays ,quel continent accepterai un retour en arriere ...
quel pays emergeant comme la Chine ,ou l’Inde accepterait ce procedé alors que justement ,leurs pays commencent à decouvrir les bienfaits de la croissance ????
tout le monde ne pourra etre logé à la meme enseigne ....
certains pays ont un tel retard ,que leur emergeance ne se fera que dans plusieurs decennies ,voire plus ....
l’egalité en toute chose releve plutot de l’utopie .....
nous meme en europe ,nous avons besoin de croissance ,une guerre economique impitoyable etant engagée entre nos pays occidentaux et justement la concurrence des pays emergeants .....
j’ai l’impression que l’on risque de tourner en rond pendant un bon bout de temps ,et malheureusement ,c’est la loi du plus fort qui l’emporte ......
cela s’appelle la vie tout simplement ...
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« nous meme en europe ,nous avons besoin de croissance ,une guerre economique impitoyable etant engagée entre nos pays occidentaux et justement la concurrence des pays emergeants »
Je ne peux que vous inviter à visiter le site du CADTM
Vous comprendrez qu’il est salutaire d’abolir les institutuins finacières internationales afin de pouvoir enfin relocaliser l’économie et éviter de se mettre en concurence avec tout et tous comme nous l’imposent les « penseurs » néo-libéraux.
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On peut plutôt appeler celà un suicide collectif. Plutôt affligeant pour la seule espèce animale a priori dotée de la conscience de sa mort .....
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@Maxim
Il est fort dommage de confondre « objection de croissance économique » et « retour en arrière ».
Par exemple en France, 17 millions d’habitations sont des archaïsmes au sens bio-climatique. Les voitures sont suréquipées et trop lourdes. On continue à déféquer dans de l’eau potable, etc...
Les civilisations du dogme croissance entretiennent la bêtise généralisée.
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Respect ! Et la liste est encore longue des archaïsmes consécutifs à cette pensée égoïste et primaire de la compétition interindividuelle
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Maxim termine par : « cela s’appelle la vie tout simplement »
En effet, tout le monde sait qu’aprés la vie il y a la mort. L’humanité si elle ne prend pas conscience qu’elle doit freiner son expansion destructrice va vers sa fin. Non seulement nos descendants auront décliné à vitesse grand V mais ensuite ils n’auront plus les ressources naturelles (pétrole, métaux, biodiversité...) nécessaire pour redécoller ! Vive l’âge de pierre perpétuel.
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C’est faire bien peu de cas des grandes civilisations qui n’eurent point recours au pétrole... Et faire bien peu de cas des gens sages qui conservent et perpétuent la germination de nombreuses espèces de plantes, tandis que le gouvernement interdit de parler des remèdes phytosanitaires séculaires.
Il est temps de recommencer la lutte contre ceux qui programment notre destruction !!!
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Le sujet est très intéressant. La croissance perpétuelle pose de nombreux problèmes et elle structure la vie de l’homme sur terre depuis très très longtemps semble-t-il. L’énergie n’est pas seule à être limitée. L’ensemble des matières premières. L’eau justement rappelée dans un message. Pour le moment il est (et il sera) très difficile à l’occident développé de faire entendre un discours visant à mettre en place un système de décroissance ou de stabilité. Les pays « émergeants » veulent à juste titre également rentrer dans les « bienfaits » de la croissance... Je me rappel d’un livre de Luc Ferry sur l’écologie ou il présentait les dérives eugénistes de courants écologiques extrémistes aux Etats-Unis. Ceux-ci se fondent précisement sur le constat que la planète ne supportera pas indéfiniment, la croissance de sa population et son exploitation et surexploitation par elle. Leur doctrine avait de quoi faire peur...
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Je ne sais pas pourquoi avoir peur du capitalisme,au contraire du comunisme, Oui !.Nous avons déjà bons exemple !Les ressource furent laissé pour une exploration rationell et attendant l’invention d’autres moins poluiteurs,comme Etanolet ses dérivés des autres produits de la même forme.Dans ce cas,le probléme sera toujours la convoitise de l’homme en général !
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J’aimerais rajouter pour l’auteur que dans 5milliards d’années, le soleil explosera donc il faudrait que l’on redevienne des homo erectus pour ne pas se rendre compte de ce qu’il se passera.
Comme disait Voltaire : « Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage. » En avant pour la décroissance...
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C’est tellement méchant et inutilement agressif que je vous sens Sarkoziste tout plein. Petit et grincheux, ayant lu un reader digest sur Voltaire et totalement incapable d’ébaucher la moindre stratégie constructive pour rendre la vie meilleure à vos semblables. Ouvrez-vous à l’amour et cesser de cultiver la prétention, elle vous éloigne de vos semblables, vos alter ego.
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Non mais franchement c’est quoi cet article ??
Aucun mot sur des portes de sortie(« C’est hélas une vision sans recul, car aujourd’hui, aucune alternative viable n’est envisageable à court terme. »), on dirait que tout est prédeterminé, et on a qu’à se suicider de toute facon, l’humanité est finie A PART si l’on organise « décroissance librement choisie de convaincre le monde de faire ce choix dès maintenant, car les possibilités de le faire plus tard s’amenuisent de jour en jour... ».
Ca, c’est de la volonté combattive : on a effectivement un problème comme le dit l’auteur que l’on n’avait pas auparavant. Alors que fait-on ? On revient en arrière... Nous avons en face de nous quelqu’un qui veut littéralement aller de l’avant...
S’il y avait eu un seul mot sur une possible capacité à combattre ce problème et bien cet article aurait franchement gagné en crédibilité
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Ben malheureusement cher monsieur les lois de la physique étant inviolables et nos comportements étant ceux de prédateurs, il n’y a pas d’issue actuellement possible. Ce n’est pas de la philosophie ni de la politique mais seulement des maths et de la physique. Pour les ordres de grandeur, consultez l’excellent ouvrage très facile à lire de Jean-Marc JANCOVICI « Le plein s’il vous plait » et le site de l’auteur
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La solution est la décroissance. Tant pour des raisons géologiques que pour des raisons sociales et environnementales
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Je reste persuadé que nous pouvons inventer une société qui aura la capacité de réduire sa consommation énergétique : il suffit de peu de chose pour la réduire considérablement : les immenses progrès de l’informatique, de l’internet de la nanotechnologie à venir etc.. à nous de repenser un nouveau monde plus pacifique, moins agité, de construire pour durer, de fuir le gaspillage, bref de tout ce qui fait la société de consommation actuelle qui vit ses derniers jours,en un mot un monde plus « social ».
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Tout le monde cherche midi à 14h, mais bon...
L’énergie est essentiellement utilisé pour se déplacer n’est-ce pas ?
La solution, c’est la Téléportation. La Téléportation sera dans les 10 années à venir ce que le Nucléaire fut dans les années 35-40, l’objet de toutes les investigations.
... A suivre !
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Téléportation ? Nous avons même déjà vu en France lors d’élections précédentes une secte qui commençait à se soulever du sol par la force de « l’esprit » Je ne me souviens plus du noms de ces olibrius.
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l’homo sapiens a 200 000 ans (Bon anniversaire !) et l’auteur nous annonce sa fin pour demain... Une vengeance tardive de néandertalien ?
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Je n’annonce pas la fin de l’homme, mais la fin de la civilisation capitaliste, de la société de l’objet ! Et c’est un soulagement pour l’ensemble de la biodiversité. Nous avons prospérés et grandi sans cette abondance énergétique. Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui, nous ne pourrions pas vivre décemment en repensant notre organisation et en ayant débarrassé le paysage social de l’avidité et de la compétition. Cela n’a à voir avec une quelconque fin que pour ceux à qui il manque l’imagination pour une cohabitation plus sereine quand le pétrole viendra à manquer. Et je ne peux que vous inviter à l’imagination étant donné que lors des derniers chocs pétroliers, les gens se tiraient dessus à la pompe à essence... Alors, à vos méninges...
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« Les gens » ne se sont jamais tiré dessus lors de chocs pétroliers. Et si vous voulez faire fonctionner les méninges, ce n’est certainement pas la bonne manière en nous ressortant les vieilles analyses marxistes contre le capitalisme, la compétition pour un « juste partage ». Merci, on a déjà donné avec le marxisme et son « juste partage ». C’est incroyable de le voir ressortir ici, sur internet, pur produit de la compétition juste pour que les internautes puissent décider librement ce qu’il sélectionnent pour s’exprimer, de nous ressortir les vieilleries dirigistes.
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Si vous voulez faire fonctionner vos méninges plus nutilement, étudiez plutôt l’erreur de ceux qui vous ont précédés quand ils annoncaient les pénuries de charbon.
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Quand internet remplace les journaux ou la production de disques, cest de la Croissance propre....
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Monsieur, arthur, je ne prône nullement un quelconque marxisme, j’analyse juste la futilité de cette course en avant, les injustices sociales qui en découlent et la destruction de notre environnement. Vous êtes une victime du capitalisme et vos le défendez... Le syndrôme de Stockholm sans doute.
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La limite des écologistes est d’être incapable d’accepter un saut technologique et de chercher à imposer leur utopie à technologie constante, comme Marx l’a fait au XIXème siècle. Le pétrole et le charbon vont disparaître : tant mieux pour tout le monde : pour l’environnement, pour la recherche (nucléaire, H2, soleil,...), le développement technologique, pour la croissance (nouveaux marchés), pour l’emploi, .... sauf pour les écolos-gauchistes qui restent au XIXéme siècle !
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Pour le nucléaire, jusqu’à preuve du contraire, son utilisation est soumise aux lois de la déplétion des matières fissibles. Les séries de sciences-fictions des années cinquantes ont rêvé de la fusion d’un atome d’H pour une énergie infinie. Pour moi, le nucléaire c’est jusqu’à preuve du contraire :
Hiroshima, Nagazaki, three miles Island, Tchernobyl, etc.
la liste est longue et si vous en avez le courage, vous pouvez la consulter ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_accidents_nucl%C3%A9aires
Allez parler aux survivants, aux familles des victimes, cela ouvre généralement le coeur de ceux qui ne voient que l’intéret et non le vécu humain.
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Et la limite des esprits rigides, c’est de ne pas accepter les sauts sociaux et environnementaux...
Moi, c’est ceux-là que je préfère et je ne suis pas le seul.
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Sujet très intéressant. Il mérite qu’on s’y interesse davantage. malheureusement, en matière de développement durable, la pensée unique s’éloigne bien trop souvent de la réalité scientifique.
Je m’explique : Le rapport meadows de 1972, fondé sur les idées malthusiennes, dresse un bilan alarmant de la terre du 21ième siècle (plus de 15 milliards d’habitants, épuisement total des ressources naturelles, disparition globale des forêts, plus d’eau potable). Le resultat n’est pas brillant aujourd’hui, c’est vrai, mais on est loin des considérations du Club de Rome.
Le Film Soleil Vert en 1973, imagine le New York de 1997 : On y mange de la chair humaine car il ne reste plus que cela a se mettre sous la dent.
L’amocco cadiz sombre en 1978 au large des côtes du finistère, provoquant une véritable catastrophe. On croyait que les dégâts pour le site seraient irreversibles. Aujourdh’ui, l’amocco est l’un des biotopes les plus fascinants en ce qui concerne la plongée sous marinne.
Je ne partage pas le catastrophisme récurrent qui règne en matière de développement aujourd’hui. Par exemple :
Le nucléaire n’est pas un danger de tous les instants.Il faut arreter avec cette pensée unique ! le nucléaire est bien maitrisé aujourd’hui. Et pour demain (dans 50 ans en fait), un procédé innovant nous pend au nez. La fusion nucléaire. Elle ne nécessite que des atomes d’hydrogène (fini l’uranium, fini les déchets). La fusion nucélaire ne peux pas s’emballer (pas de risque d’explosion, mais elle est certes difficle à déclencher). Elle sera un procédé extremement écologique.
Les OGMs n’ont pas vocation à contaminer puis pourrir la flore de la planète. Certains d’entre eux (je dis bien certains) sont mêmes très écologiques : réduction de l’utilisation d’engrais (nitrate et autres saloperies, de la consommation d’eau. En ce sens, je trouve le comportement de certains arracheurs completement irresponsables. ce qu’ils font est une ineptie écologique. Et puis quand on connait la pluviométrie d’un département comme le gers et qu’on est pas trop con, on arrete de faire du maïs, et on passe au blé !!!! c’est aussi cela, le développement durable !!!!!!!
On pourrait laisser bosser les scientifiques avant de rajouter notre grain de sel ignorant. Commençons par agir sur ce que l’on maîtrise ( tri des déchets, eco de l’eau et de l’électricité, arreter de changer son pc et son tel portable tous les ans , coller des amendes monstrueuses aux bateaux tout pourri qui dégazent en longeant notre littoral), avant de s’occuper des questions très techniques. Rejeter l’innovation sous pretexte que nous ne la maitrisons pas n’est pas une solution. le développement durable passera aussi par là, n’en déplaise aux « écolos-petite-fleur-petit papillon ».
Et de toute facon, notre terre se débrouille très bien toute seule. L’explosion du Pinatubo a modifié plus radicalement la température dans l’hémisphère sud que nos 100 ans de pollution éfrénée. Et toc !
Quid de la fin du pétrole ? Un enjeu majeur du 21ième siècle. difficile répondre.
Cordialement
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Sans parler des grands incendies de foret qui se deroulaient a l’echelle de pays entiers, et qui sont aujourdhui maitrises...
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Jacques Testat, le père de l’insémination in-vitro pour la France m’a longuement expliqué le mensonge des OGM. Et là, il s’agit d’un scientifique de premier ordre, non ?
Pour lui, il est clair que les PGM (p=plantes) sont des chimères qui contaminent l’environnement sans avoir été voulu par la société civile et sans avoir d’utilités précises (c’est en interdisant les biocarburants que l’on résoudra certains problèmes de malnutrition et non grâce aux ogm) si ce n’est celles d’être brevetable et de rapporter un max. de fric. Rare sont ceux qui sont encore dupes de ces foutaises...
Quand vous analysez les autorisations européennes pour ces PGM, la majorité de ces plantes sont résistantes à des biocides vendus par la multinationale demandeuse, ce qui permet d’en déverser des quantités délirantes dans le sol qui se détériore d’année en année. Et pour celles qui produisent leurs propres insecticides, quand cela marche, c’est dans la nourriture que l’on retrouve ces biocides et dans des doses importantes.
Les ogm ne permettent nullement de faire pousser du blé dans le désert, c’est de la foutaise. Un petit exemple simple pour expliquer que modifier un gêne implique une modification de l’ensemble du message génétique : les usa ont commercialisé des tomates transgéniques dans le commerce avec un gêne de longévité. Elles furent retirée quasiment immédiatement des étalages tellement elles avaient mauvais goût.
La vision scientifique militante a conduit à des milliers de cancers lors des scandales de l’amiante. Et oser prétendre que le nucléaire est sans danger, c’est UN MENSONGE SCANDALEUX. Voulez-vous stocker les déchets dans la chambre de vos enfants ? On ne peut prétendre maîtriser une technologie radio-toxique. C’est une utopie de scientifique et un mensonge du lobby pro-nucléaire.
Une saine réflexion à propos de la course aux performances et autres concepts pompeusement victoristes dont on martèle les cerveaux durant les études serait bien utile. Aujourd’hui, la planète est dans un état pitoyable et la folie ambiante prône pour s’en sortir... encore plus de « progrès ». Cela ne semble pas sage à celui qui sait s’arrêter pour observer.
Slow-down ! Il n’y a rien qui justifie une telle fébrilité alors que notre environnement a besoin de calme avant tout ! Et ça, c’est une pensée d’avenir !
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En ce qui concerne les OGM, voici un article que je vous conjure de lire avant de débiter d’autres inepties, merci.
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« Le nucléaire n’est pas un danger de tous les instants.Il faut arreter avec cette pensée unique ! »
Et il faudrait aussi arrêter d’employer le terme « pensée unique » dès qu’on est pas d’accord avec les dires de quelqu’un. S’il y a un sujet sur lequel les avis sont partagés et ne règne donc pas la pensée unique, c’est bien le nucléaire, avec le discours officiel sur ses bienfaits et le discours de certains écolos qui luttent contre...
On croirait entendre Nicolas Sarkozy qui, d’après ses derniers slogans de campagne, se lance dans une croisade contre la pensée unique, alors qu’il passe son temps à répandre la bonne parole ultralibérale qui sert de dogme à la majorité des dirigeants du monde...
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« On croirait entendre Nicolas Sarkozy qui, d’après ses derniers slogans de campagne, se lance dans une croisade contre la pensée unique, alors qu’il passe son temps à répandre la bonne parole ultralibérale qui sert de dogme à la majorité des dirigeants du monde... »
Toujours ramener tous les sujets à un clivage politique et à Sarkosy ! C’est énervant, à la fin. Votre commentaire est hors sujet. Nous parlons environnement, limite de la croissance et développement à long terme. Il y a assez de sujet politique sur ce site. M’opposer le sempiternel néolibéralisme, c’est trés gentil, mais cela ne fait pas avancer le sujet. On s’en fout de la politique franco française débilisante. Le sujet ici parle du conflit de l’eau (par ex comme c’est le cas en Israel, Palestine), de la transition démographique en Afrique, des ressources énergétiques, la protection des forêts primaires.
Mais qu’est ce Saro vient faire dans tous cela ??? restons dans le sujet, je vous en prie
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« En ce qui concerne les OGM, voici un article que je vous conjure de lire avant de débiter d’autres inepties, merci. »
Eric,
Les désaccords que nous avons concernant le nucléaire et les OGMs ne nous dispensent pas d’être courtois. Et avant de donner des leçons sur les OGMs (utilité, technologie ou valeur morale), merci d’éviter à votre tour certaines confusions.
La fission et la fusion nucléaire n’ont rien à voir. bien sur que les déchets nucléaire sont dangereux. La fusion ne produit aucun déchet car elle n’utilise ni uranium ni de plutonium. Mais c’est pas grave si vous ne voulez pas me croire . Cette technologie relève aujourd’hui de la science fiction car on ne maîtrise pas le déclenchement de la réaction (qui s’arrête d’elle même lorsqu’elle n’est plus alimentée, d’où pas de réaction en chaîne, d’où pas d’explosion possible. Mais demain ?
Les OGMs ne poussent pas en plein desert. Eh bien, c’est sacrément dommage !! Ca éviterait les risques de dissimination non désirée d’une culture à une autre. J’espère qu’ils y ont songé, ces grands fous de scientifiques !
Je ne connais pas les propriétés de tous les OGMs qui sortent sur le marché. Pour sa révolution verte (= tentantive d’arriver à la suffisance alimentaire sans recourir aux importations), l’Inde a utilisé les germes d’une firme américaine mondialement réputée pour sa grande valeur morale. Résultat : des sols appauvris et rendus stériles en trois cycles de récoltes et impossibilité de replanter les semences d’une récolte sur l’autre (une belle invention qui oblige le pays à racheter chaque année les germes auprès de la firme). D’un autre côté, quand je vois certains OGMs qui se défendent comme des grands sans avoir besoin d’une bonne rasade de pesticide degueu, je me dis que ce n’est pas si mal.
Ma position est assez médiane. je prend ce qui est bon dans l’innovation pour essayer d’avancer. Tout blanc, tout noir, c’est un peu réducteur quand on parle de modèle de développement.
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Ok, ineptie était discourtois, j’en conviens et vous prie de me pardonner. Mais l’utilisation faite des PGM est une pure escroquerie et je maintiens que les rendements de l’agriculture Bio sont largement suffisants pour nourrire la planète entière. Même s’ils nécessitent plus de main d’œuvres. Aussi, pourquoi vanter des produits ne créant que des maux, issus du mensonge et de l’avidité ? C’est sans issue !
Quant à la fusion, comme cela n’est encore qu’une chimère, il est trop tôt pour crier victoire. Et donc votre approche médiane est plutôt une approche TRES optimiste. Mais optimiste de quoi ? d’un statu quo social ? (inégalité nord/sud, fracture sociale et destruction de l’environnement par quasiment toutes les étapes de la croissance) Je préfère repenser nos sociétés et tenter de les construire avec des bases respectueuses de l’humain et de l’environnement, en appliquant le principe de précaution qui a tant fait défaut aux appétits capitalistes.
Voici comment je perçois les choses et ne vous demande pas de me croire sur parole, mais je vous invite à vous méfier des solutions scientifiques basées sur des promesses de lendemains qui chantent. Nous réclamons un moratoire sur les PGM disséminés dans la nature. Nous réclamons la fin de la production de déchets eut égard aux générations à venir. Nous ne pouvons hypothéquer leurs survies pour satisfaire à nos curiosités.
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« Toujours ramener tous les sujets à un clivage politique et à Sarkosy ! »
« M’opposer le sempiternel néolibéralisme, c’est trés gentil, mais cela ne fait pas avancer le sujet. »
Je n’ai fait intervenir l’exemple de Nicolas Sarkozy que pour illustrer mon propos, et donc le renforcer, et qui était le suivant : il est de plus en plus courant d’accuser à tort de pensée unique les personnes avec qui l’on n’est pas d’accord, contre qui on veut lutter.
La comparaison entre vous et Nicolas Sarkozy (ou l’ultralibéralisme) s’arrête là, pour ce que j’en sais du moins. Je ne vois pas pourquoi vous semblez avoir compris que la pertinence de cet exemple porterait selon moi sur le fond plutôt que sur la forme. Je précise donc lourdement que cet exemple ne visait pas à lancer une polémique sur l’ultralibéralisme ou sur Nicolas Sarkozy (qui soit dit en passant, et je souhaite pouvoir le dire sans être taxé de pédanterie, s’écrit avec un z), mais bien à souligner une rhétorique (en l’occurence commune à vous et à Sarkozy) qui selon moi se doit d’être dénoncée, car elle nuit à un échange de points de vue honnête.
Quant à la question « Mais qu’est ce Sarko vient faire dans tout cela ? », puisque vous la posez, je pense justement que, comme il y a une probabilité non négligeable qu’il soit amené à diriger la 6è puissance économique du monde dans les 5 prochaines années, vous jugerez peut-être de vous-même qu’il ne serait pas forcément aussi stupide ou hors-sujet qu’il n’y paraît de se pencher un peu sur sa vision des choses sur ces problématiques.
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Je ne suis pas trop inquiet quant à la disparition du pétrole.
Il me semble que déja lors de la seconde guerre mondiale, les allemands roulaient avec du pétrole synthétique. Simplement, j’imagine assez mal les multinationale pétrolières laisser proliférer un tel danger pour leurs affaires.
Je pense que lorsqu’ils seront devant le fait accompli, ils ressortirons ces brevets de leurs tiroirs, pour enfin les exploiter. Le vrai pétrole doit être plus juteux.
La différence entre les polynésiens d’antant et nous, à l’heure actuelle, c’est que nous avons toutes les cartes pour pallier la disparition de ressources inérante à notre expansion.
(P.S. : à l’auteur : Ravi de voir que d’autres Liégeois fréquentent le site )
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Cela fait 50 ans que lafrique du sud fait du petrole synthetique, et les chinois ont deja lance des projets sur ce sujet.
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Je ne crois pas qu’une disparition des énergies tuerait la compétition entre humains, c’est un voeu respectable que je comprends, néanmoins il me semble naïf. Nous trouverions d’autres occasions de nous déchirer.
Il n’y a pas si loin à mon avis, que nous n’allions exploiter les ressources quasi infinies de nos géantes gazeuses comme Jupiter et leurs satellites. On y trouvera tout, des métaux, de l’eau, des gazs ...
Les progrès en automatismes industriels et en robotique permettent déjà aux ingénieurs de coucher sur papier les plans de ces engins automatisés. Fatalement ça se fera, ou ceux qui veulent une civilisation technologique à la Star-Wars devront se battre contre une faction qui voudrait revivre le passé ?
Les deux approches coexisteront plutôt pacifiquement. Il y a aussi la piste de l’anti-matière que nous saurons bientôt sans doute, produire industriellement. Le lobby industriel me semble trop puissant pour renoncer.
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L’Europe de Bruxelles en accord avec l’OMC a décidé que l’agriculture et l’élevage seraient confiés à l’hémisphère sud (surtout l’Amérique du Sud, pas à l’Afrique évidemment) et que le Nord ne s’occuperait que de technologies avancées. Pour cela, ils donnent des primes à l’abattage des vaches laitières, ainsi que pour faire des jachères qui sont sévèrement contrôlées par satellite. Depuis, en France nous manquons de lait et devons compléter nos besoins par des achats au Brésil, le reste soja commence à suivre. Hors pour ce faire le Brésil détruit les forêts Amazoniennes pour agrandir ses pâturages et ses cultures. Parallèlement l’Europe toujours veut nous taxer de plus en plus pour disent-ils nous faire réduire notre production de CO2 qui est annoncé comme une catastrophe planétaire. Sans compter que l’Europe encore prévoit de faire venir 50 millions d’immigrés de plus pour palier d’après eux à notre manque d’ardeur à la procréation, tout en sachant que chaque habitant supplémentaire a besoin dans notre société d’énergie et produit des déchets ainsi que du CO2. Où est la cohérence là dedans ?
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Encore une vision absolument ridicule de l’avenir. Decidement les gens aiment bien ce faire peur. Alors puisque vous manquez dramatiquement d’imagination, je vais essayer de vous eclairer :
- > La Croissance du PIB n’a rien a voir avec Pollution !!! Si vous achetez aujourdhui une voiture propre qui sera plus chere, le PIB augmentera et la pollution diminuera. Cest vrai pour tous les produits de plus en plus ecologiques qui sortent. Internet, le teletravail, le train, les transports en commun, ... tout cela FAIT de la croissance propre. Bref, le progres technique aujourdhui n’est pas synonyme de pollution, bien au contraire.
- > Le PickOil est une gigantesque fumisterie. Comment expliquer que cela fait 40 ans que les reserves sont que de 40 ans ?... Si il est a peu pres vrai que le petrole leger sera moins abondant, il existe des quantites enormes de petrole lourd plus cher a exploiter, mais en tres grande quantites. Donc le petrole continuera a etre disponible tout le siecle. Cest simplement son cout qui augmentera.
- > Le charbon est une tres grande source d’energie disponible. Il y a pres d’un siecle de reserves. Or les possibilites de transformation de charbon en petrole (utilisee depuis les annees 40) ou de productions PROPRES de charbon en electricite sont nombreuses.
- > La population va t-elle augmenter indefiniment ?. Et bien non, car il faut parier que le developpement de l’inde et de la chine va aboutir aux memes effets que dans tous les pays : Baisse de la natalite, et statibilisation de la population. En chine, vers 2050 la population devrait baisser.
Bref, la croissance va continuer dans le monde. Il s’agira simplement d’une croissance plus propre, regulee par le cout energetique du petrole.
Mais si vous voulez demenager au Larzac pour elever des chevres a la bougie, n’hesitez pas....
Decidement ces ecologistes sont inpayables. Arretez cette ecologie regressive et pessimiste.
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Bon, il y a du travail à déminer l’ensemble des énormités énnoncée.
La voiture propre n’existe pas. La production automobile nécessite beaucoup de produits chimiques différents, un transport par camion pour la livraison puis ensuite des gaz d’échappements rejettant GES et polluants. Anne Krugger, économiste en chef de la banque mondiale prévoyait que la polution s’arreterait dans les pays ou le PIB serait de 5.000$ par habitant. Nous avons largement dépassé ce cap et pourtant la pollution grimpe toujours, il n’y a jamais eut autant de bagnoles énergivores sur la route... pick-up et autres monospaces familiales pour ne pas parler des 4X4...
Le train=transport en commun ne parvient toujours pas à concurencer la voiture. Et les sources d’alimentations sont toujours émetrices de pollution
La croissance de l’Inde, de la Chine, du Brésil et d’autres PED vont considérablement augmenter la demande de pétrole. Alors, prévoir du pétrole abondant durant encore 100 ans, tandis que de nombreux experts internationnaux annoncent le contraire, c’est quand même se prendre pour madame soleil, non ?
Pour ce qui est de la production propre d’électricité grâce au charbon, c’est pas encore vraiment répendu, je dois même dire n’en avoir jamais entendu parler concrètement. Cela dit, tant mieux pour les militants de Greenpeace qui seraient illico au chômage...
Et enfin, votre conclusion qui voit un développement propre de nos sociétés de consommations. Je veux bien essayer d’y croire, mais la réalité des faits ne nous a pas vraiment permis de rêver dans ce sens. C’est un peu de l’idéalisme écolo réveur, finalement, la croissance toute propre, labelisée bio... c’est beau !
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« Bon, il y a du travail à déminer l’ensemble des énormités énnoncée. »
Oui, et on pourrait ajouter que la notion de croissance est souvent corrélée positivement avec celle de pollution.
Cf. « le paradoxe de l’Erika » dans http://adonnart.free.fr/doc/richesse.htm
La croissance économique est définitivement un mauvais indicateur de bien être. Abandonnons-le.
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Au debut de l’an 2000, un scientifique disait quil etait impossible que la population depasse les 2 milliards, faut de production agricole.
En 1980, des experts annonces la fin des regimes communistes pour 2300.
En 1999, la fin du monde etait pour le 31 Decembre.
Alors vos predictions....
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« Au debut de l’an 2000, un scientifique disait quil etait impossible que la population depasse les 2 milliards »
Au début de l’an 2000, la population dépassait 5 milliards. Pas très percutant votre message.
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Merci, c’est p’Habon du tout ces chiffres
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> la non apparition du « peak oil » s’explique très logiquement par le fait que si la valeur du baril augmente, il devient possible d’utiliser des technologies plus chères pour chercher du pétrole de qualité inférieure ou plus difficile à extraire. Il y a encore beaucoup de réserves et on cherche toujours : la France est dans les leaders avec la Compagnie Générale de Géophysique qui vient de racheter un concurrent américain. Bref pas de paranoïa.
> tant que cette énergie pas chère existe, il est illusoire d’imaginer que quelque chose changera ! Les progrès scientifiques ont très largement dépassé les progrès philosophiques, j’espère que cela ne nous conduira pas à une catastrophe... Rien ne vous empêche de faire des efforts de votre côté : je me déplace à titre privé à pied et avec les transports en commun et ça va très bien
> Pour l’épuisement des matières premières : aujourd’hui il vaut mieux jeter que réparer (d’un point de vue économique). Si leur valeur augmente on se mettra à recycler, autant de besoins et de décharges en moins ! Il faudra sans doute recommencer à fabriquer « solide » et « réparable » car le niveau de qualité actuel est très faible.
> Personne n’a dit que le problème vient en fait de la médecine : on meurt beaucoup plus tard qu’avant, on soigne même dans les pays moins développés ! Tssss aucune conscience des réalités ces médecins
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>>> Cher eric du ruest...
« Et oser prétendre que le nucléaire est sans danger, c’est UN MENSONGE SCANDALEUX. Voulez-vous stocker les déchets dans la chambre de vos enfants ? »
Moi, les déchets par contre je les verrais bien dans ton ...
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Bravo guigui, en fin un commentaire digne d’éloge, tellement hors des sentiers battus, je n’aurai qu’un mot à dire... Bravo !
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bonjour,
Pour ce qui est du Peak Oil, voici un article dans le Herald Tribune d’une legende du petrole texan lors d’une interview le 1er mars 2007.
http://www.iht.com/articles/ap/2007/03/01/africa/ME-FIN-Pickens-Oil-Peak.php
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Il n’y a aucun probléme de pétrole avant au moins 50 ans, sans doute plus. D’ici là...
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Cette affirmation est en contradiction totale avec toutes les prévisions, même les plus optimistes.
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De plus, il y a un ensemble de problèmes concernant le pétrole. Guerres et pollutions, corruptions et pressions économiques. La vision d’ensemble devrait-être une condition siné qua none pour offrir son analyse. De plus, si le pétrole s’avérait être d’une quelconque utilité vitale pour les générations à venir, il serait peut-être bon d’en rationner drastiquement son utilisation. Je pense ici aux gros véhicules, à tout l’entertainment énergivore (la piste de sky dans le désert de Dubai est un exemple criant du gaspillage de l’industrie du tourisme que l’ensemble des « travailleurs » appèlent de tous leurs voeux)
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