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Accueil du site > Actualités > Technologies > Un petit détour par l’univers (Représentation scientifique)

Un petit détour par l’univers (Représentation scientifique)

Nous sommes tous, un jour ou l’autre, émerveillé de constater l’immensité et la beauté du ciel étoilé. Un nombre incalculable de luminaires accrochés à la voûte céleste et nous, les hommes (et les femmes), qui essayons de situer notre place dans l’Univers. Notre curiosité insatiable nous pousse à comprendre les rouages du monde pour saisir les mécanismes de la vie. Quel est le chercheur de vérité qui ne s’est pas posé les questions suivantes :

  • D’où venons-nous ?
  • Qui sommes-nous ?
  • Où sommes-nous ?
  • Où allons-nous ?

« Voilà les mystérieux points d’interrogation placés devant nous, les énigmes qu’il nous importe avant tout de résoudre » disait Th. Moreux.

 

Les observations dans l’Univers

Exemples d’observatoires en astronomie

  • L’observatoire du Pic de Midi de Bigorre : Sa construction remonte à 1878, il est situé dans les Pyrénées, à 2800 m d’altitude. B. Lyot est l’inventeur du coronographe qui permet de simuler une éclipse totale de soleil pour étudier la couronne solaire.

  • Le Very Large Array (VLA) est un radiotélescope interférométrique mis en service en 1980. Il est composé d’un réseau de 27 antennes de 25 m de diamètre chacune dessinant un « Y » pouvant atteindre 27 km de diamètre. On lui doit, entre autre, une cartographie du centre de notre galaxie et l’étude des jets de plasma (quasars ou galaxies actives).

  • Les sondes spatiales : elles explorent, in-situ, les corps célestes à étudier, analyser et observer dans les limites du système solaire.

La lumière invisible

L’astrophysique est principalement une science d’observation. L’œil est un instrument optique qui capte les longueurs d’onde de la lumière visible composée principalement par les sept radiations de l’arc-en-ciel. Au cours du XXième siècle, les physiciens développent les techniques de l’astronomie spatiale qui permettent de voir les radiations invisibles à l’œil. Maintenant, le rayonnement ultra-violet et infra-rouge, les ondes radio, les rayons X et les rayons gamma permettent de voir dans le ciel étoilé des régions et des objets célestes jadis inconnus.

Le photon, messager de l’astrophysique

La lumière s’apparente donc à un spectre électromagnétique structuré par un ensemble de radiations « visibles et invisibles ». Le photon est un grain de lumière, un quanta d’énergie qui en contient d’autant plus que la fréquence du rayonnement est élevée. La découverte des raies atomiques dans le spectre du soleil par Fraunhofer, et son interprétation physique par Kirchhoff et Bunsen ont donnée naissance à l’astrophysique. L’analyse du rayonnement avec des méthodes spectroscopiques a changé profondément l’expérimentation dans toute la physique appliquée. Bien qu’inaccessible à notre œil, l’information spectrale contenue dans la lumière révèle la composition chimique, la température et les vitesses des sources stellaires éloignées.

L’analyse spectrale

Par cette analyse spectrale, on sait que la température de l’atmosphère solaire est de 5500°C environ, mais on peut également affirmer que l’Hydrogène et l’Hélium représentent la grande majorité de sa composition chimique.

Enfin, l’analyse spectrale des étoiles ou des galaxies permet également de déterminer la vitesse d’éloignement des corps célestes : C’est le premier signe d’un Univers en expansion. En effet, c’est le fondement de la loi de Hubble, les galaxies s’éloignent toutes les unes des autres. Imaginons, un instant, un gâteau aux raisins que l’on place au four. Lorsque la levure chimique produit ses effets, le cake gonfle et les raisins s’éloignent tous les uns des autres. Il se produit le même phénomène pour l’éloignement des galaxies dans l’Univers.

Portrait : Edwin Hubble (1889-1953).

En 1926, il fournit la preuve définitive de l’existence de galaxies extérieures à la notre. La Voie lactée, notre Galaxie, était donc un système stellaire parmi d’autres, semblables à lui-même. Ainsi, Hubble découvre les galaxies puis il réalise le premier classement morphologique des galaxies spirales, elliptiques et irrégulières. De plus, il détermine une relation simple entre la distance d’une galaxie et la vitesse avec laquelle elle s’éloigne, vitesse dite de « récession ». Plus une galaxie est éloignée, plus sa vitesse de récession est grande.

 

Les Distances dans l’Univers

La nébuleuse d’Orion

Tout le problème consiste à se faire une idée précise de l’immensité de l’Univers car on ne peut pas en tirer son portrait « instantané ». Si je pointe un télescope ou des jumelles vers la nébuleuse d’Orion, je vois un vaste complexe de gaz et de poussières qui se condensent aux couleurs blanchâtre au centre et rougeâtre à la périphérie de cette étendue. Il s’agit d’une région d’intense production stellaire. Toutes les nébuleuses sont des pouponnières d’étoiles. Mais suis-je en droit de me dire que l’observation correspond vraiment à l’état du système ? Sans se poser cette question, l’astronome curieux commet-il une erreur ?

L’homme et l’oiseau

Sur Terre, les habitudes cognitives conduisent l’observateur à négliger la vitesse de propagation de la lumière entre un objet et son œil. Par exemple, s’il guette un oiseau qui, à une distance de 300 mètres, vient de quitter son nid, il y a synchronisation entre ce qui est vu et le phénomène en question. En effet, la lumière se déplace à la vitesse de 300000 km/s et son temps de parcours entre l’oiseau et l’observateur est négligeable. A cette vitesse, la lumière peut parcourir environ « 8 tours de la Terre » en une seconde.

Regarder « loin », c’est regarder « tôt »

Mais la nébuleuse d’Orion se trouve à un peu plus de dix millions de milliards de kilomètres et un voyage de 1600 ans est nécessaire à la lumière pour nous parvenir. Ainsi, l’état physico-chimique de cette curiosité céleste, que j’observe dans le télescope (en 2006), m’apparaît telle qu’elle était à la fin de l’empire romain. Et finalement, si je veux connaître l’état actuel de cette nébuleuse, je dois patienter 1600 ans pour laisser à la lumière, reflet de l’état du système, le temps d’atteindre la Terre.

Dans l’Univers, à cause des distances cosmiques très importantes, il n’y a pas de synchronisation entre ce qui est vu et le phénomène observé. Ainsi, regarder « loin », c’est regarder « tôt ».

L’année lumière

Pour simplifier ce problème et pour adapter les mesures des distances dans l’Univers, les astronomes utilisent l’année lumière comme référence. La nébuleuse d’Orion se trouve donc à 1600 années lumière de la terre. Malgré son nom, l’année lumière est une distance !

Une année lumière (a.l) représente la distance parcourue par la lumière en 1 an à la vitesse v = 300000 km/s : La distance d’une année lumière correspond à 9,46.1012 km
 

Quelques exemples de distances dans l’Univers :

  • La circonférence de la terre est d’environ 40000 km
  • Distance Terre-Lune : 388000 km
  • Distance Terre-Soleil : 160 millions de km
  • La taille totale de notre système solaire (soleil, les 9 planètes et la ceinture de Kuiper) est environ 2000 fois plus petit qu’une année-lumière (1 a.l)
  • Distance Soleil-Alpha du centaure (l’étoile la plus proche de notre système solaire) : 4,3 a.l
  • Distance soleil-nébuleuse d’Orion : 1600 a.l
  • Epaisseur de notre galaxie : 900 a.l
  • Diamètre de notre galaxie : 90000 a.l
  • Distance soleil-Galaxie Andromède (M 31) : 2000000 a.l
  • Les quasars (quasi-stars) se situent à 3000000000 a.l

Les navettes spatiales

Au décollage, malgré l’explosion impressionnante des navettes spatiales, leur accélération est de 11 km/s (environ 40000 km/h). Dans l’immensité du ciel étoilé, une vitesse de croisière proche de cette valeur, ne permet pas d’atteindre rapidement les autres systèmes solaires. Pire encore, les distances dans l’Univers représentent une sérieuse barrière aux voyages intersidéraux. Reprenons l’exemple de la nébuleuse d’Orion située à 1600 a.l ; un simple calcul détermine le temps nécessaire pour l’atteindre : 40 millions d’années !!!

 

Notre place dans l’Univers

Les mouvements de la Terre

Notre planète tourne sur elle-même en 24 h, à la vitesse de 1600 km/h (0,44 km/s). Cette rotation provoque le mouvement apparent du soleil autour de la terre. Au XVIIIième siècle, ce thème était central dans le procès Galilée contre l’église romaine.

La Terre avance sur l’écliptique à la vitesse de 30 km/s (108000 km/h) autour du soleil en une année (365,25 jours). Une petite différence de temps entre l’année sidérale et l’année tropique permet d’expliquer le rattrapage régulier des années bissextiles.

De plus, la terre oscille autour de ses pôles pendant une période de 26000 ans environ. Ce mouvement, nommé précession des équinoxes, explique le lent déplacement de la projection du pôle sur la voûte céleste. Ce point dans l’espace est actuellement localisé autour de l’étoile « alpha » de la constellation de la petite ourse. Pour cette raison, les arabes nommaient cette étoile Alroukaba qui signifie le Guide.

Notre place dans le système solaire

Nous connaissons tous la morphologie du système solaire. La Terre appartient à la catégorie des planètes dites telluriques dont la densité est comprise entre 3,9 et 5,5 g/cm3. Ces planètes sont Mercure, Vénus, Terre et Mars. Après la Mars, une ceinture d’astéroïdes marque la frontière avec Jupiter et Saturne, des planètes dites géantes et gazeuses de faible densité. Enfin Uranus, Neptune et Pluton forment le cortège extérieur au système solaire. De nombreux corps se situent encore très loin dans le système ; d’ailleurs une « planète » nommée Sevna a récemment été découverte. Enfin la ceinture de Kuiper et le nuage d’Oort représentent les confins du système solaire. Ce sont des zones constituées par des corps glacés que tous le monde connaît sous le terme de comètes.

La terre est située à 160 millions de kilomètres du soleil et les dimensions totales du système solaire sont estimées à 3 milliards de kilomètres. Nous devons nous rappeler que cette distance est 2000 fois plus petit qu’une année lumière sachant que l’étoile la plus proche de nous est à 4,3 années lumière.

Les mouvements du soleil

Contrairement aux idées reçues, le soleil se déplace dans l’espace intersidéral, en entraînant dans sa course, son cortège planétaire et tous les autres corps célestes affiliés à son système.

Une période de 11 ans caractérise la période du mouvement diurne du soleil, c’est à dire la rotation sur lui-même. Ce mouvement est repéré par les taches solaires. De plus, le soleil se déplace à la vitesse de 230 km/s (828000 km/h) autour du centre de la Voie-Lactée. Ce point central de la galaxie est visible dans la constellation du Sagittaire. La Voie-Lactée est clairement observable à l’œil nu dans le ciel étoilé et, vu de la terre, elle représente la « tranche de la galaxie ».

Notre place dans la galaxie

Notre galaxie est de forme elliptique, comme une assiette dont le diamètre est beaucoup plus grand que l’épaisseur. Le soleil est situé est périphérie de la galaxie, il effectue, avec son cortège planétaire, une rotation complète en 250 millions d’années. La galaxie contient des centaines de milliards d’étoiles. Une distance d’environ 60000 a.l nous sépare du centre galactique et connaissant le diamètre total de la galaxie (90000 a.l), nous sommes donc au 2/3 extérieur de notre galaxie.

Les mouvements de la Galaxie

La galaxie se déplace également dans l’immensité de l’Univers. Elle appartient à une structure à grandes échelles composée par quelques galaxies (dont Andromède M31). A l’intérieur du groupe local, les galaxies sillonnent l’espace à la vitesse de 40 km/s. Cet amas de galaxies, nommé « amas local », ainsi qu’un autre, l’amas de la Vierge s’orientent tous deux vers un centre gravitationnel à des vitesses impressionnantes de 600 km/s (2160000 km/h). Ce centre intergalactique porte le nom de « Grand Attracteur » et vu de la terre, il se situe derrière la constellation de la grande Ourse.

 

Naissance et formation de l’Univers

Qu’est-ce que l’Univers ?

L’Univers contient tout ce qui existe. Certains éléments constitutifs de l’Univers sont visibles et d’autres ne le sont pas. L’Univers est en expansion, sa taille augmente et sa température moyenne diminue. Depuis le début, l’explosion primordiale (Big-Bang) agite l’organisation et la complexification incessante de la matière atomique, l’Univers ne cesse d’évoluer.

L’Univers est âgé de 15 milliards d’années. Il est structuré par des milliers de milliards de galaxies qui s’écartent toutes les unes des autres. Pour des raisons pédagogiques, imaginons un instant, un gâteau aux raisins que l’on place au four. Lorsque la levure chimique produit ses effets, le cake gonfle et les raisins s’éloignent tous les uns des autres. Il se produit le même phénomène pour l’éloignement des galaxies dans l’Univers (Voir le portrait de E. Hubble).

L’explosion primordiale

L’Univers naît d’une singularité, un point infiniment petit qui, en mathématique, représente un point pour lequel la fonction n’est pas défini. D’un point de vue plus concret, c’est une explosion primordiale (théorie du Big-Bang) qui donna naissance à l’Univers. A la fin des années 1940, G. Gamow, en étudiant l’abondance des éléments légers (principalement l’Hydrogène) supposa l’existence de cette théorie. Plus tard, au cours des années 60, c’est par hasard, en effectuant des expériences sur les ondes radio, que A. Penzias et R. Wilson détecte le rayonnement fossile à 3 K. Cette découverte conduit au modèle standard du Big-Bang, c’est à dire à la description de la naissance de notre Univers et de la matière.

Les trois premières minutes de l’Univers

On remonte théoriquement jusqu’à 10-43 s pour décrire l’évolution de l’Univers car les lois de la physique sont inconnus avant cette date. Pour notre sujet, il n’est pas nécessaire de décrire les étapes initiales de la formation de l’Univers qui nécessitent quelques explications sur les particules élémentaires. Mais sachons néanmoins qu’une seconde suffit à l’Univers pour mesurer dix millions de milliards de mètres. A cette date là, c’est l’époque de formation des premiers noyaux atomiques d’Hydrogène, d’Hélium de Lithium et de Deutérium.

Au bout de trois minutes, les premiers atomes stables se forment. La matière et les radiations s’accouplent. La température de l’Univers est de 1 milliards de degré et il mesure 100 milliards de milliards de mètres.

Le rayonnement fossile à 3 K

L’Univers est composé d’une centaine de milliards de galaxies, elles-mêmes formés par des milliards d’étoiles (entre 100 et 400) qui rayonnent dans l’immensité du ciel nocturne. Mais l’Univers n’a pas toujours eu l’image qu’il reflète actuellement. La « lumière primordiale » est cette lumière initiale qui fut émise par les premiers atomes formés lorsque l’Univers était âgé d’environ 300000 ans. A cette époque là l’Univers était homogène et les petites irrégularités semblent certainement à l’origine de la formation de galaxies. Nous en avons parlé précédemment, la détection de ce rayonnement confirme la théorie du Big-Bang.

Cette époque de l’Univers marque le découplage de la matière et de l’énergie. L’Univers devient transparent au rayonnement cosmique à 3 K. Sa température n’est plus que de quelques milliers de degrés. Les électrons sont assez ralenti pour être capturés par les noyaux des atomes légers déjà existants.

Pourquoi parle-t-on de fossilisation de la lumière ? N’oublions pas, que toute observation dans l’Univers nous fait « remonter le temps » car la lumière captée n’est pas synchronisée avec le système qui l’a émise. Ce rayonnement fossile représente la détection du « plus vieil objet céleste ».

La formation de notre système solaire

Au bout d’un millions d’années, débute la formation des amas de matière comme les quasars, les étoiles et les proto-galaxies. L’âge du système solaire est de 5 milliards d’années et celui de l’Univers étant de 15 milliards. Ainsi, dix milliards d’années s’écoulent pour former une structure capable de sortir la matière inanimée de sa léthargie. En effet, sur la Terre, les atomes vont se lier pour former les molécules complexes de la vie.

Naissance du soleil

L’énergie solaire est responsable de la vie sur terre. Il y a cinq milliards d’années, dans un des bras de la galaxie spirale qu’est la voie-lactée, un nuage géant de gaz et de poussières a très probablement dérivé dans l’espace. Il semble que ce nuage est commencé à se condenser quant ses éléments se sont rapprochés sous l’effet de la gravité en comprimant vers le centre les atomes et les molécules. Le centre du nuage devint si dense qu’il se réchauffa encore plus jusqu’à ce que la température de la boule tournante dépassa 10 millions de degré. C’est alors qu’au cœur de la protoétoile, débuta la fusion thermonucléaire. Ainsi, naquit le soleil.

Naissance des planètes

Les neufs planètes du système solaire se forma lentement au cours des cent premières millions d’années, à partir des un dix millième des gaz et des poussières qui restaient en rotation autour de la nouvelle étoile.

Les planètes tournent pratiquement toutes dans le même plan, dans le même sens et dans le même sens de rotation que le soleil. Les silicates et les oxydes se sont condensés relativement proche du soleil pour former les planètes telluriques (Mercure, Vénus, Terre et Mars) alors que les particules beaucoup plus volatiles ont été, à cause de la force centrifuge, éjectées plus à l’extérieur. Ces particules sont responsable de la formation des planètes géantes gazeuses, essentiellement Jupiter et Saturne.

 

L’Age actuel de l’Univers est de 15 milliards d’années environ (selon les théories). De nouvelles étoiles naissent dans les nébuleuses tandis que d’autres meurent au cours d’une grande explosion. Et le cycle de la matière se poursuit...

 


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22 réactions à cet article    


  • Serpico Serpico 18 juillet 2009 13:52

    Il y a une chose que je n’arrive pas à m’expliquer : autant je trouve logique de voir dans la nébuleuse d’Orion l’image de ce qu’elle était il y a plus de 1500 ans, autant je trouve bizarre de voir plus loin et d’assister à la naissance de l’Univers.

    Je dis ça parce qu’il y a un phénomène d’ordre physique indiscutable et une question de simple logique qui interdisent de voir ce qui n’existe plus.

    Je veux bien croire qu’il y a une lumière fossile mais cette lumière fossile n’erre pas « comme ça » dans l’Univers pour être captée de n’importe où.

    Pourriez-vous m’expliquer en quoi consiste l’observation des premiers instants de l’Univers et comment cela est possible ?


    • Sinbuck Sinbuck 18 juillet 2009 22:00

      Serpico,

      Pourriez-vous m’expliquer en quoi consiste l’observation des premiers instants de l’Univers et comment cela est possible ?

      Les premiers instants de l’univers commencent à être observable lorsque l’univers devient transparent. Les atomes rayonnent et c’est donc la date de leur formation qui valide l’idée d’un rayonnement primitif dit fossile. Initialement ce rayonnement était rapide, énergétique, mais ces atomes ont bien était formé. C’est par cette supposition et considérant l’effet « redshift », le décalage vers le rouge ou l’effet doppler Fizeau (disons que le signal lumineux s’amortit, il se déplace (vitesse finie) et l’univers grandit (70 km/s). Cette expansion de l’univers est la clé du big-bang. Ainsi, le signal s’amortissant, une dizaine de milliards après la formation des atomes, le signal primitif rayonne dans les ondes radios, très peu énergétique. Ainsi a-ton pu le capter (par hazard !) avec une « oreille » destinée aux communications radios de base. 


    • franck2009 18 juillet 2009 19:32

      C’est la partie la plus noble de l’observation spatiale. On ne parle pas ici de conquête, mais de connaissances. Il ne s’agit pas ici de budget phénoménal pour envoyer quelques pékins et leur drapeau sur Mars, d’une base lunaire, d’hypothétiques retombées scientifiques tirées d’expériences menées dans l’espace dans des labos en appesanteur....On se fout pas du contribuable. Les lunettes astronomiques tournées vers notre galaxie, les calculs d’astro-physiciens nous en ont plus appris sur notre univers que les utopies offertes en pâture au public avec les programmes spatiaux inter-planétaires dont la promotion coincide avec l’intérêt des différents complexes militaro-industriels et donc des nationalismes supprématistes du XXIéme siècle : Américain, Russe et bientôt Chinois....


      • franck2009 18 juillet 2009 19:47

        Un documentaire récent **** pour tout se remettre en mémoire + les découvertes depuis la dernière fois que nous avons refermé un atlas de l’univers : « Voyages aux confins de l’univers » 

        ( ..suffit de chercher sur la toile du côté d’une mule )


      • thomthom 18 juillet 2009 20:31

        bonne petite synthèse... mais juste une remarque :
        « On remonte théoriquement jusqu’à 10-43 s pour décrire l’évolution de l’Univers car les lois de la physique sont inconnus avant cette date »

        Mais est-on déjà certain de VRAIMENT connaitre les lois de la physique de l’univers d’aujourd’hui ?

        Il ne me semble pas que ça soit le cas.


        • Sinbuck Sinbuck 18 juillet 2009 21:45

          thomthom,

          Mais est-on déjà certain de VRAIMENT connaitre les lois de la physique de l’univers d’aujourd’hui ?

          Non bien sûr, les lois de laphysique sont approximatives... Qu’ils s’agissent de la mécanique de Newton (physique cartésienne) qui semble certaine, elle est plus approximative que la relativité restreinte... Et, la physique quantique, avec son principe d’incertitude, elle est plus ceertaine que la mécanique de Newton.

          Les lois de la physique de l’univers sont inconnues (de nos jours), celles que nous connaissons n’approchent qu’une infime partie de la réalité vissible et invisible de l’univers. En fait disons 5 % puisque on recherche toujours la « masse-énergie manquante » dans l’univers.

          La valeur de 10 puissance (-43) seconde est théorique et calculer avec une constante universelle, la constante de Planck. Dans l’espace, la valeur théorique limite (après les valeurs physiques sont plus qu’incertaines) est de 10 puissance (-33) cm.

          Pour l’instant nous comprenont l’univers (infiniment grand) via les particules élémentaires (infini petit) et c’est un des problèmes qui nous imposent pour l’instant de connaître seulement 5 % de l’univers physique.


        • Serpico Serpico 18 juillet 2009 20:45

          Quelqu’un voudrait-il se dévouer pour répondre à ma question ?

          La planète Terre étant là où elle est, le phénomène de la propagation de la lumière étant ce qu’il est, la théorie du big bang étant le postulat qui nous conduit à rechercher les premiers photons de la naissance de l’Univers, comment peut-on voir arriver MAINTENANT les images de cette naissance ?

          Aurions-nous été plus rapides que la lumière ?

           :)

          J’espère que je ne dis pas de bêtise...


          • Sinbuck Sinbuck 18 juillet 2009 22:12

            thomthom,
            voir la réponse à ta première question...

            Dès que le rayonnement initial a été émis, il a rapidement occupé tous l’espace, bien avant que les galaxies se forment. On considère en fait qu’une infime variation de température (ou de densté initiale de répartition des atomes dans l’espace au cours de leur formation) que l’on mesure à 10 puissance (-4) près, ces petites variations, cette anisotropie forme donc par la suite les galaxies. Mais je le répète, le signal emplie tout l’espace avant la formations des galaxies. Donc nous baignons dans le signal fossile qui maintenant c’est décalé vers le rouge (voir réponse à la première question).


          • franck2009 18 juillet 2009 22:12

            Sinbuck aurait dû répondre...si on pose des questions bêtes c’est qu’il a mis en ligne un sujet compliqué.

            Je pense le big bang un flux continue, on ne recoit que les informations apportées par la lumière aprés l’évenement originel. On déduit de l’énergie encore dégagée par le big-bang la forme qu’à pris cette naissance.....au point zéro il reste des traces, des éléments, le reste est autour de nous. La lecture de l’ensemble nous permettrait, dans le meilleur des cas, d’en déduire la forme, le contenu de départ. Si tout est linéaire et non pas courbe ( forme de l’univers ), si les notions de temps et d’espace que nous connaissons s’appliquent encore à ce moment zéro. Je crois beaucoup de choses non-résolues et probablement que nous ne pourrons jamais résoudre.

            ....il n’y a rien de pressé : encore quelques milliards d’années avant que notre soleil ne s’effondre sur lui-même *



            ( la conquête spatiale peut bien attendre encore quelques temps  : ) )


          • Sinbuck Sinbuck 18 juillet 2009 22:40

            En effet Franck2009, on a encore le temps de chercher...

            La cosmologie est, comme tu le dis, « la plus noble des observations spatiale ». Car c’est difficile (voir impossible) de se représenter l’univers, de le visualiser en conscience et c’est en lui que nous avons le mouvement, la vie et l’être. Il ne s’agit pas (seulement) d’une représentation des équations mathématiques (modèles approximatifs) pour « voir » l’univers.

            Exemple : ce matin chez morice à propos de la Lune, il était question de trou noir, trou de ver,..., de singularité. La singularité est un point dans l’espace (de Hilbert) pour lequel la fonction mis en jeu n’est pas défini. C’est un problème, mais on calcule par intégrale (méthode des résidus) une « surface » à partir ded ce point non défini dans l’espace. On arrive à ce tour de pass-pass via les séries entières. Mais cette définition de surface, es-ce réellement un « domaine de l’espace ». rien n’est moins sûr, je pense personnellement qu’il s’agit plus d’énergie (au sens physique), mais aussi de « pensée » telle que nous pouvons l’imaginer en nous.

            Car c’est tout le problème de la science, nous sommes des observateurs et cette méthode est valable pour une machine qu’on analyse de « l’extérieur », mais pour l’univers, nous sommes à l’intérieur, nous faisons partie de lui DONC la solution se trouve à l’intérieur de nous. Et c’est tout questionnement qu’entretient la philosophie ou l’ésotérisme (éso : à l’intérieur de).

            En fait pour comprendre le « système univers », il faut d’abbord comprendre le « système homme » comme observatoire et c’est la conscience qui analyse et qui se trouve à l’intérieur du système.

            En fait, c’est dans cette démarche que se trouve la solution à la compréhension de l’instant zéro, mais pas dans l’interprétation des lois de la physique qui d’ailleurs ne sont plus valable à ce moment là (puisque rien n’existait). Les lois de la physique ne regarde que des « observables », si rien n’existe, elles ne voient rien. C’est pourquoi, seule la perception « intuitive de la conscience » peut « voir » ce qui n’est pas manifestée. Le « non-manifestée » est un problème central en philosophie.



          • Sinbuck Sinbuck 20 juillet 2009 00:12

            Herbe,

            j’ai regardé rapidement la méthode MCR (méthode de conceptualisation relativisée), elle est basée sur la « théorie de la mesure » en méca quantique (le 4ième postulat je crois). Bref, appliquée au système Terre, en vue de participer à une régulation (ou ré-harmonisation) de la biosphère (vivante), c’est différent. Bien sûr qu’il faut adopter cette méthode, dans le cadre d’un comportementalisme humain adapté à la phénoménologie (climatique) actuelle et à ses perturbations inhérentes en l’état. Mais, dans ce domaine de régulation « vitale » de la Terre, nous n’avons pas toutes les cartes en mains. Et il va falloir s’en rendre compte car on croit trop souvent que l’on peut agir glogalement sur les choses. Par exemple, actuellement et depuis 2 ans, les taches solaires sont presques inexistantes, celà signifie qu’il diminue son activité et il donne pas l’impression d’avoir envie de la reprendre. Ainsi, il y a une temporisation par rapport à notre effet de serre. Et le paramètre « soleil », on ne le maîtrise pas !

            En tout cas, merci pour le lien.


          • herbe herbe 20 juillet 2009 12:52

            De rien pour le lien.

            Ce que vous dites à propos des cartes en main, d’accord avec vous. le fait d’en prendre concience est déjà une excellente chose.

            A bientôt


          • Candide Candide 18 juillet 2009 21:41

            Efort louable de vulgarisation. Mais étayé par des affirmations fausses, hélàs. On sait aujourd’hui que la théorie du Big Bang souffre de pas mal de lacunes et qu’elle est remise en cause. Les distances communément admises sont de 120x20 k.Al pour la galaxie, le soleil est à 8mn lumière, la vitesse de la lumière est exactement de 299 792 458 mètres/seconde.

            Plus doctement encore la théorie d’Einstein (probablement incomplète elle aussi) donne la vitesse de la lumière comme infranchissable, car d’après lui une particule possédant une masse verrait cette masse devenir infinie à la vitesse luminique (l’équation en question : M= M0/ Racine de 1- (V²/C²) ) . Donc big problème. Qui a tort, qui a raison ? Peut importe en fait. La théorie unifiée si chère à Stephen Hawking (une brève histoire du temps, les bébés univers..) est en cours à travers le monde. Théorie de la relativité générale et Théorie quantique, loi de la gravitation, forces magnétiques, trous noirs, quarks, matière noire (Plus précisément, il apparaît que la composition de l’Univers serait la
            suivante : 0,005 pour cent de rayonnement (photons), environ 5 pour cent de matière
            ordinaire (noyaux atomiques), nous et toutes les planètes, étoiles… etc…, 23 pour cent de
            matière noire et 72 pour cent d’une matière exotique, aux propriétés radicalement
            différentes de celles des autres formes de matière, et qui serait responsable de
            l’accélération récente de l’expansion de l’Univers.)
            Bref comme vous le voyez, il est difficile d’appréhender l’Univers et surtout de commencer à le comprendre (je dis bien seulement commencer). Votre effort Monsieur l’Auteur en est d’autant plus louable.
            Bien à vous.

            • franck2009 18 juillet 2009 22:24

              On peut pas repprocher à l’auteur de vulgariser...pas mal de documentaires tentent la même approche et sont même pour le profane ( dont je suis carrément mais je suis lecteur de sf :) ) parfois trop affirmatifs . Seulement si on veut prendre en compte toutes les théories actuellement en concurrence, je vous fiches mon billet que pas un seul lecteur d’agoravox n’ira jusqu’au bout de la série d’articles car on aurait oublié le début avant d’arriver à la fin. Les notions en cause sont simplement incompénétrable au commun des mortels quand elles sont encore à l’état d’hypothèses chez les scientifiques. je trouve l’effort de l’auteur vers notre lectorat plutôt méritant.

              ( En tout cas celà nous change de la célébration imbécile de la conquête de la lune, vieille resucée du temps où la dette américaine permettait encore ce genre de projet pharaonique, un certain morice :) nous assure que le projet a mobilisé 10 000 000 de personnes aux USA !!! )


            • Sinbuck Sinbuck 19 juillet 2009 01:09

              Candide,

              en effet lorsque la vitesse d’un mobile « v » (et là en l’occurrence, c’est la lumière) se rapproche de la vitesse limite « c », alors le dénominateur dans l’expression de M tend vers zéro et la masse M tend vers l’infini. L’infini « ici » est un concept mathématique qui n’a pas de sens physique. Il montre seulement que les lois de la physique ne sont plus valables. Une masse infini est impossible car l’univers étant fini, il possède une masse finie. Donc, un corps en déplacement à l’intérieur de lui ne peut pas avoir de masse infini dans l’univers de masse finie car ce mobile est contenue dans l’univers. Je sais, il faut tordre les variables, mais c’est ainsi...

              Pour comprendre l’infini, il faut comprendre la pensée, la conscience, mais pas le mental. Le mental est un outil (déductif, inductif, analytique...), la pensée est une expression, une forme de représentation (manifestation) indépendante de l’espace-temps en tant que structure abstraite et la conscience est l’unité du système intérieur de l’être. Il faut bien comprendre que l’univers est fini et en expansion. Il s’étend donc dans quelque chose de plus grand qui lui. A partir de cela, quelle est la nature de l’espace « globalisant » qui permet l’expansion de l’univers ? Car c’est espace là est forcément plus grand que l’univers et l’univers est tout ce qui est manifesté. Oui, alors ce qui permet l’expansion de l’univers est non-manifesté. La kabale juive parle d’Ain-Soph, la sagesse orientale utilise d’autres termes et pour les mathématiques c’est l’infini, la quantification d’une variable qui est à la base de l’analyse en maths pour définir la notion de dérivé.

              Sagissant de l’unification des lois physiques, pour l’instant seule la théorie des cordes (plus de 10 dimensions) peut recoller les morceaux théoriques qui définissent les quatres interactions fondamentales. (nucléaire forte et faible, électromagnétique et gravitationnel). Seule la gravitation pose un problème actuellement ; et pour cause ! PLus de 70 % de masse manquante !? Parce qu’on a pas compris encore ce qu’était la masse. Selon moi, la masse d’un corps n’est pas la somme des différents constituants (car chaque constituants est un « modèle approximatif » de la réalité), la masse est de l’énergie en mouvement. C’est la fréquence de vibration de cette énergie qui « densifie » plus ou moins la manifestation de la matière. Tout reste à démontrer et ce n’est pas pour rien qu’on cherche le boson de Higgs. J’imagine une perceptive assez « originale » pour définir la masse à partir d’une particule ayant 1/18 la masse d’un proton, une sorte de particule de la sorte des mésons. Mais bon il faudrait un article entier pour l’expliquer...

              Franck2009 : merci pour ta considération. (et c’est vrai aussi que je trouve que 10 millions de personnes mobilisés pour la Lune c’est beaucoup !)


              • Mr Pigeon Mr Pigeon 19 juillet 2009 03:53

                Bonne compilation des différentes théories astrophysiques, même si la mise en forme mérite d’être retravaillée. Cependant, ce ne sont que des théories, soit au mieux des ébauches de ce qu’il s’est vraiment passé, soit des affabulations complètes.

                Comment un scientifique peur-il affirmer, sans frémir, que l’Univers est né il y a 15 milliards d’années. Avec quel thermomètre un tel âge a t-il pu être mesuré ?

                Dieu a t-il créé l’Univers ? C’est ce qu’évoque la théorie du Big-Bang créée par Mgr Georges Lemaître, un chanoine proche de Pie XII.

                Si l’on perçoit le Rayonnement Fossile, parti en premier, c’est qu’il a fait demi-tour. Possèderait-il une volonté ?

                Lorsqu’un astre s’éloigne son spectre tend vers le rouge, quand il se rapproche il tend vers le bleu. Pourtant la vitesse de la lumière est invariable et son énergie se conserve, lors de sa course dans l’espace.

                Les différentes expériences démontrant l’invariabilité de la vitesse de la lumière ne me convainquent pas.


                • Sinbuck Sinbuck 19 juillet 2009 11:47

                  Mr Pigeon,

                  Comment un scientifique peur-il affirmer, sans frémir, que l’Univers est né il y a 15 milliards d’années. Avec quel thermomètre un tel âge a t-il pu être mesuré ?

                  l’age de l’univers n’est pas fixé, c’est une approximation... L’univers étant en expansion, on suppose qu’il était plus petit avant. Il y a eu des phases d’inflations au début (vitesse rapide d’expansion) et puis les choses se sont calmées, maintenant l’univers se refroidit lentement. Un des paramètres pour calculer l’age de l’univers est la constante de Hubble mais sa valeur est incertaine.

                  L’hindouisme considère qu’un jour et une nuit de Brahma s’étalent environ sur 8 milliards d’années. Et ils suppose qu’un maha-kulpa contient 100 années de Brahma soit plus de 300.000 milliards d’années. On est bien loin avec nos 15 petits milliards (valeur certainement fausse...)
                   
                  Si l’on perçoit le Rayonnement Fossile, parti en premier, c’est qu’il a fait demi-tour. Possèderait-il une volonté ?

                  J’ai déjà répondu à cette question (voir les 2 réponses à Serpico), le rayonnement fossile ne fait pas demi tour (quoi que, il peut se réfléchir sur la « limite extérieure » de l’univers), mais plus simplement, le rayonnement fossile existait déjà et il emplissait tout l’espace dans lequel les galaxies se sont formées on baigne donc dedans. La lumière est une onde (optique ondulatoire), elle se déplace dans toutes les directions (et pas seulement en ligne droite, c’est une simplification de l’optique géométrique)...

                  Pour ce qui est du décalage vers le rouge, la vitesse de la lumière n’intervient pas dans ce phénomène. Par exemple, si un l’on capte le signal d’une étoile, on voit des raies spectrales qui caractérisent sa composition atomique. bien, si l’étoile s’éloigne, ces raies là se déplacent vers le rouge. Mais la nature du signal (l’écart relatif entre les raies spectrales) ne varient pas.

                  Les expériences qui montrent l’invariabilité de la vitesse de la lumière a été réalisé par Michelson-Morley dans la première moitié du XXième siècle. L’expérience est vérifiée donc prouvée. Mais ce que la science oublie de dire : connait-on réellement la nature de la lumière ? La lumière que l’on considère (visible et invisible sur le concept de fréquence vibratoire mesurée en Hertz) est-elle la seule lumière dans l’univers ? Je ne crois pas, beaucoup de chose reste à découvrir, comme la nature réelle de l’électricité par exemple.

                  En fait la science ne voit et ne vérifie que ce qu’elle conceptualise. Elle cherche à voir ce qu’elle suppose voir, et j’aime dire que si je regarde en direction du sud, le paysage au nord m’est inconnu ! (bon je peux me retourner bien sûr, mais c’est une image). En science c’est pareil, on pointe une direction, on cherche dans se sens et on « voit quelque chose » mais on ne regarde pas dans toutes les directions.


                • thomthom 23 juillet 2009 16:43

                  Et que penser des théories, certes non prouvées (à ma connaissances), mais pas non plus issues d’un simple délire, qui partent du principe que l’univers est en réalité constitué de bien plus de 3 dimensions (ou même que 4 si on considère le temps comme une dimension) ?

                  Vous imaginez ce que cela impliquerait que l’univers à 3 dimensions que nous percevons (oublions le temps pour simplifier), dans lequel nous évoluons, s’inscrive en fait dans un univers à ne serait-ce que 4 dimensions ?
                  Ça serait comme si notre univers était une feuille de papier (sans épaisseur) au sein d’un univers à 3 dimensions... et nous de simples formes vivantes dessinées sur cette feuille !

                  Et là, on prend pour de bon conscience du niveau infinitésimal de notre connaissance et de notre compréhension de l’univers et de ce que nous sommes.

                  Encore faudrait-il que ces théories soient vérifiées... mais là, je ne sais pas pourquoi, mon 6eme sens me dit que c’est la bonne voie...... mais bon, compte tenu de notre niveau de connaissance actuel et des capacités mentales de la plupart d’entre nous, on arrive en limite de la science... ca en devient presque de la religion.


                  • Sinbuck Sinbuck 23 juillet 2009 23:50

                    En effet Thomthom, l’univers comporte certainement plus de 3 dimensions... Et nous sommes des « hommes plats ». Le problème pour la science c’est la théorisation, la représentation mathématique. Déjà pour un espace courbe à trois dimensions, le cerveau humain ne peut plus suivre(je veux dire visualiser cette réalité mentalement). Personnellement, je crois que l’on va arriver à percer les « mysthères de l’univers »...


                  • thomthom 27 juillet 2009 14:20

                    Des hommes plats ? oui, votre image rejoint mon allusion à la feuille de papier.

                    ou alors...

                    Notre corps ne pourrait-il pas être seulement une coupe ou une projection dans un espace 3D de ce que nous sommes vraiment ? et n’y aurait-il pas là matière à voir une possible explication scientifique (mais encore non prouvée) à ce que certains appellent notre âme ?


                  • Sinbuck Sinbuck 27 juillet 2009 15:18

                    Thomthom,

                    « homme plat » était là pour reprendre ton image utilisée précédemment. C’est d’ailleurs souvent utilisé (d’un point de vue pédagogique) pour parler de courbure de l’espace...

                    Néanmoins, les dimensions spatiales (3D, 4D...) sont certainement impliquées dans la preuve de l’existence de l’âme humaine. Mais je pense qu’il s’agit plus d’une distinction de la nature de la matière pour apporter cette preuve. J’imagine même que de notre vivant, nous aurons cette preuve. En effet, les techniques de visualisation de l’activité « invisible » de la matière par les nouveaux moyens de l’imagerie médicale vont permettre cette avancée (IRM, scanner...). En fait, pour parler plus directement, on considère en philosophie que la pensée est de la matière, et là je ne parle pas de l’activité détectée par des micros champs électrique, mais bien d’une matière à part entière. C’est une question qui porte sur « de l’énergie en mouvement », mais pour l’instant, nous n’avons pas toutes les cartes en main pour théoriser la « vibration énergétique » qui, plus ou moins basse, définie ce que l’on appelle la densité matérielle.

                    Ainsi, notre modèle atomique n’est pas suffisant (et j’ai une formation en physique théorique), le problème réside dans la non-compréhension des différentes particules élémentaires que nous commençons à découvrir. Nos efforts doivent plus portée sur les particules de type « mésons », mais ce n’est pas le cas actuellement. En fait, je pense que la clé (pour prouver l’existence de l’âme) se trouve dans la connaissance approfondie d’une particule de 1/18 la masse du proton. Donc à suivre...

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