@Pierre JC Allard Si on part d’un point de vue totalement matériel, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de conscience au delà de nos corps et de la finitude qui s’en suit, alors on peut projeter notre technique vers un avenir où on pourrait enlever notre cerveau de notre corps l’enfermer dans un composant qui lui permette de maintenir ses capacités opératoires et connecter toute ses connexions nerveuses à un ordinateur qui simulerait un environnement normal pour le cerveau, par conséquent la conscience du cerveau ne serait pas affecté par son absence de corps. A partir de là imaginons que ce soir après vous être endormi, on vous kidnappe, sépare votre cerveau, qu’on vous raccorde à un ordinateur et que demain matin vous croyez vous réveiller dans le monde, alors que vous serez dans l’illusion de l’ordinateur et ainsi s’écoule votre vie, jusqu’à la mort de votre cerveau sans que vous ne vous rendiez compte de quoi que ce soit et que vous souffriez inconsciemment de cette absence de corps. Bien imaginons maintenant que c’était hier.... nos interactions ne sont plus qu’une illusion généré par l’ordinateur (afin de maintenir votre conscient stable), je ne suis plus dans le même plan d’interaction que vous, vous êtes l’objet d’une matrice, comment savoir qu’on est pas dans une matrice ?, bref comment savoir si le monde est matériel ou spirituel ? Et ben la réponse est simple d’un point de vue matériel on ne peut pas prouver qu’on est a pas dans une matrice généré par Dieu et d’un point de vue spirituel on ne peut pas prouver l’existence de Dieu (au delà de la notion de croyance, qui a sa valeur propre, mais qui n’est pas une expérience reproductible sur un athée). C’est insoluble.
« je m’aperçois qu’il est vain de chercher à partager de hautes idées dans un monde gagné par le désert intellectuel et spirituel », j’en suis pas si sur, je trouve que nos politiques s’aperçoivent qu’ils ne sont pas toujours au niveau (peut-être délirant quand il s’agit d’être président) et qu’ils vont devoir, pour la plupart se coltiner à une société de la connaissances (et aussi de fausses vérités, puisque le concept semble plus valide, que celui de menterie). Y à plusieurs tempo autant les rythmes courts sont une cacophonie qui cherche un rythme (fin travail, revenu de base, Juppé, Fillon, frontière, soutenabilité économique et sociale, Macron, mondialisation, globalisation et au final quelques échanges dans nos habitus, mais voilà), autant la basse sort de son trémolo et petit à petit prend le tempo (rapport des scientifiques à leurs domaines, leurs spécialités vis-à-vis des autres, voir questionnement vis-à-vis de l’art, une information de reportage et pas seulement un journal, fin du progrès prêt à porté, questionnement sur la modernité, la technique, sur l’espèce, etc...), bien sur la basse n’est pas toujours perceptible (enfin Trump va réussir à fédéré toute les institutions contre lui, comme quoi l’amour ne sera jamais aussi fédérateur que la haine), mais je suis plus optimiste qu’il y a 10 ans, y à un désir de renouveau, je crois.
@Bernard Dugué sérieux la différenciation du spirituelle et du temporelle cela date, le pouvoir sur soi, n’est pas le pouvoir au sein d’une communauté.