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Adamantane-Freemen69

Adamantane-Freemen69

Formation scientifique (Ingénieur ENSICA), juridique et artistique. 20 ans cadre en entreprise (chercheur, méthodologue, puis secrétaire général, et enfin directeur-responsable d’un centre de profit dans les transports), 20 ans consultant (manageur-associé chez Bossard Consultants, puis patron-créateur d’une TPE).
Simultanément, activités d’écriture (deux ouvrages édités, prix Jacques Normand de la SDGL), prestation d’enseignement (Écoles de commerce et CRC), engagements politiques (cadre de vie, éducation), associatifs (cinéma, littérature, édition collective) et sociaux.

Actuellement écrivain, sociétaire aux poètes français, animateur de lieux d’expression culturelle, conseiller de quartier à Boulogne-Billancourt, VP de l’association des AE de l’ENSICA et de l’Institut Européen de Développement Humain.

Tableau de bord

  • Premier article le 28/01/2006
  • Modérateur depuis le 12/04/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique









Derniers commentaires



  • Adamantane-Freemen69 Adamantane-Freemen69 22 mars 2006 13:45

    J’ai regardé avec soin une des versions de la video mise en ligne. J’avais à l’époque attaché plus d’importance aux images montrant les deux aéronefs s’encastrant dans les tours qu’à celles montrant l’effondrement des tours.

    Au plan technologique - j’ai un diplôme d’ingénieur en cosntructions aéronautiques - je trouve la démonstration, un peu simplifiée mais ainsi accessible à tous, faite dans cette video plutôt probante.

    D’une part, en effet, les conséquences d’un affaiblissement de structure suite à un incendie violent alimenté par une masse importante de combustible à haute énergie devraient se manifester par un tassement de la partie supérieure sur la partie inférieure (écrasement des étages affectés par l’impact puis l’incendie), mais pas par un effondrement successif des étages inférieurs.

    D’autre part la masse de la tour ne s’étant accrue au maximum que de celle de la structure de l’aéronef, ce relativement faible surcroit de masse ne pouvait pas provoquer non plus à lui seul l’effondrement de la partie inférieure.

    Il y eût à l’époque une tentative d’explication par des phénomènes de vibration longitudinale de la structure, en assimilant les tours à des poutres longues subissant un impact à une hauteur calculée pour les faire travailler à l’image d’une corde vibrante. Mais ces explications ne résolvent pas l’énigme de l’effondrement à la verticale, car les tours auraient du fait de ces mouvements transversaux éparpillé des débris par les côtés.

    L’argument sur l’incompatibilité entre les températures engendrées par la combustion du mélange carburant/air et les températures requises pour modifier les proprétés mécaniques des alliages utilisés dans la construction de la structure est également recevable, d’autant que l’absence de dosage comburant/carburant qui résulte d’une combustion à l’air libre ne permet pas à la réaction de se dérouler dans les conditions optimales, donc les températures obtenus peuvent être plus faibles qu’au sein d’une chambre de combustion.

    L’analogie entre le mode d’effondrement des tours et ce qui peut ne être obtenu qu’au prix d’un positionnement et d’un dosage soignés des charges, et d’un calcul également précis des décalages entre leurs mises à feu pour réussir les écrasements à la verticale de structures de bâtiments est plus que troublante.

    Enfin je pense que la piste des enregistrements sismographiques pourrait être explorée. Si ces enregistrements permettent d’évaluer l’énergie mise en oeuvre dans les secousses,comme il est possible de calculer celle que pouvait engendrer l’impact au sol des matériaux de chaque tour, la comparaison permettrait de voir si les ordres de grandeur sont compatibles. S’ils étaient trop différents (par exemple dans une proportion de 1 à 10), une explication serait nécessaire : d’ou viendrait l’énergie en trop ?

    Pour conclure, je pense que, même si la démonstration globale peut sembler à certains trop riche, et si les conclusions sur les motifs possibles de cette mise en scène n’ont pas la solidité scientifique requise, certains points fondamentaux et objectifs comme la dynamique de l’effondrement des tours peuvent, à eux seuls, remettre fondamentalement en cause la version officielle.



  • Adamantane-Freemen69 Adamantane 10 février 2006 15:34

    En effet, même s’il a rempli sa fonction de l’époque de manière critiquable, ce jeune homme a été malmené par ses auditeurs, qui sont souvent sorti des limites de l’audit tel que je pense qu’il convient de le vivre.

    Un député a des électeurs...Ça se comprend aussi...

    J’ai tenté, avec un autre vocabulaire, une autre approche, de séparer l’homme de l’oeuvre, et de faire réfléchir sur les précautions à prendre pour ne pas focaliser sur une des victimes (interne) du système judiciaire la lumière qui éclaire les autres (externes). Bien sûr, ce jeune homme n’a pas passé des mois en prison sans motif valablement reconnu par un jury populaire. Mais quel est son avenir ? Voir,pour plus de détails sur ma réflexion :



  • Adamantane-Freemen69 Adamantane 4 février 2006 18:35

    - 1-Une observation prélimaire

    Le titre de France soir « oui, on peut caricaturer Dieu » impliquait un changement de perspectives quant aux faits. Le sujet des caricatures incriminées (enfin, mises en examen) n’est pas Dieu. Plus modestement, un des messagers d’une des formes de Dieu. Allah est grand, et Mohamet est son prophète, avais-je appris à l’école primaire. Les dessins publiés ici et là ne sont pas des dessins d’Allah. Peut-être d’ailleurs eut-ce été moins remarqué. Les messagers des religions sont anthropomorphes, voire franchement humains, donc accessibles au caricaturiste, qui peut déformer leurs traits pour faire passer son message. Mais comment déformer les traits du dieu, essentiellement irréductible à une image, même si descriptible par un symbole, de n’importe quelle religion, à l’exception peut-être de la chrétienne dont un des sommets du triangle trinitaire se serait incarné ?

    Donc mieux vaudrait avoir intitulé la une de France soir « oui, on a le droit de caricaturer le messager ». Donc le très pneumatique nuage céleste de la une aurait dû accueillir comme canapéens représentatifs Muhammad, Moïse , Zoroastre, Siddharta Gautama, Lao Tseu, Kongfuzi, Saint Jean, Paul de Tarse, Luther ou Calvin,...

    C’est à cette caricature du messager de leur foi et rédacteur de leur livre de référence que nos frères musulmans réagissent.

    - 2-Des paradoxes logiques

    Je ne voudrais pas avoir à trancher par voie légale entre liberté d’expression et respect des croyances, dans la mesure où, en la matière :
    - la liberté d’expression est mise en oeuvre telle que vue et filtrée par l’émetteur du message,
    - et le respect des croyances est filtré et évalué, lui, par le récepteur du message. Ce qui fait qu’il est possible de débattre (au mieux)et surtout s’insulter, voire de s’étriper (au pire) pendant une éternité sans trouver d’accord. D’autant plus que par définition les caricatures, comme les pamphlets, ne sont pas faites pour exprimer un message de respect serein, mais d’impertinence frondeuse, voire franchement d’irrespect militant.

    Autre imbroglio sémantique : si la théologie et/ou la tradition musulmane interdisent aux fidèles confessant cette religion de tracer une représentation visuelle du prophète, elles interdisent logiquement et symétriquement d’en regarder s’il y en a de présentées comme supposées telles ; ceux qui ont dénoncé ces images n’ont-il pas péché en les analysant au point d’y reconnaître leur messager, qu’ils ne peuvent par définition identifier, n’ayant jamais licitement regardé son image ?

    - 3-Quelques questions de forme

    - où finit la représentation dévote et où commence la caricature insultante ? Le combat entre les représentations licites du christ en croix (les fameux crucifix jansénistes)ne font plus recette aujourd’hui, mais ils ont causé des dégats à l’époque...

    - quelle est la valeur ajoutée par les dites caricatures ; pour mon goût, elles n’ont rien de particulièrement spirituel ? (Je sais, elle n’est pas très bonne). Je reconnais les avoir regardées. J’avoue ne pas en avoir compris la valeur ajoutée soit esthétique, soit même polémique.

    - un texte est-il plus ou moins une représentation qu’une image (voire un son, une odeur), et sur quelles bases distinguer entre les deux pour n’en interdire qu’un ? Comme on le sait, la calligraphie permet de construire une image avec des lettres...

    - un croyant en la foi « A » peut-il imposer sa règle de vie intime à des incroyants pour lui (certains disent mécréants, d’autres gentils, d’autres infidèles, etc.), c’est à dire à des croyants dans les fois (je ne sais même pas si le mot foi admet le pluriel...tous les exemples du dico sont au singulier) « B », « C », « D », etc. ? Autrement dit, pourquoi certains considèrent-ils leurs moeurs comme ayant valeur universelle, leurs prescriptions éternelles, leurs interdits indiscutables ? Obliger sous la menace un musulman pratiquant à représenter le visage du messager serait un crime. Mais en quoi est-il interdit à un infidèle d’en prendre le risque ? Ceci dit, les convenances sociales, le savoir-vivre, souvent moqué mais tout de même bon régulateur des rapports sociaux, suggèrent d’éviter de heurter les coutumes, même perçues comme étranges, même jugées archaïques de ses hôtes. A l’heure de la mondialisation, tout le monde est l’hôte de tout le monde, et la pédagogie du respect mutuel peut faire l’économie du choc frontal entre cultures.

    - 4-Et quelques questions de fond :

    - Qui est le petit génie de la communication qui a réussi à transformer quelques lignes sur du papier en incident international, interethnique et interconfessionnel ?

    - Qu’en pense l’archange Gabriel ? Il a en effet trempé dans plusieurs affaires bien connues de nos frères hébreux, musulmans et chrétiens. Gabriel, alias Dieu s’est montré fort, avait pour mission selon le livre d’Énoch de manager les serpents, le paradis et les chérubins ; il inclura on le sait dans cette mission, usant largement de la délégation divine et prenant d’étonnantes initiatives :
    — l’alimentation onirique du prophète Nabi Daniel,
    — l’annonce faite à Zacharie (celle-ci est souvent oubliée), puis à Marie,
    — et enfin, sous le nom de plume de Djibril, la dictée du Coran à celui qui se faisait appeler le prophète illettré (je remercie de ne pas prendre ce qualificatif pour une injure à Mahomet ; je renvoie à la Sourate Al-A’raf, verset 158), se trouvant ainsi impliqué impliqué dans des événements relatés dans les traditions des trois religions dites du livre (un livre, ça peut aussi s’illustrer...).

    - Pourquoi les commerçants en alimentation du moyen-orient et d’ailleurs ont-ils eu besoin de ce casus belli pour cesser de vendre du camembert danois à leurs clients ...Il y avait d’autres motifs plus naturels (bon je vais maintenant déclencher une guerre gastronomique entre amateurs de fromages !).



  • Adamantane-Freemen69 Adamantane 3 février 2006 11:32

    Pardonnez-moi tout d’abord, Pierre Caro, d’avoir usé d’un nom dit de plume pour contribuer à la réflexion que vous avez lancée.

    J’adhère à l’idée selon laquelle celles et ceux qui avaient « voyagé », soit volontairement, soit en exploitant les circonstances, de vingt à soixante ans, se trouvèrent moins « dépourvus quand la bise (de la retraite) fut venue ». Je réalise maintenant, symétriquement, que l’entrée dans le monde du travail, une fois mon diplôme en portefeuille,ne m’avait pas non plus créé le choc dont je suis témoin chez pas mal des jeunes que je fréquente : étudiant, j’avais appris à gagner ma vie, à travailler dans des groupes associatifs, syndicaux, culturels, exploré des centres d’intérêt différents de ceux de mes études scientifiques.

    Vers les années 70, j’avais fait un peu de créativité chez Synapse et Guy Aznar. Aussi avais-je plus tard lu avec intérêt son manifeste « décalé » :« Non aux loisirs, non à la retraite »...Une saine lecture !

    Je vous fais suivre un message plus personnel par courriel.



  • Adamantane-Freemen69 Adamantane 3 février 2006 11:10

    Je remercie ce contributeur anonyme. La finesse de l’analyse est servie par la courtoisie de l’expression. Si « néo » s’oppose à « archaïque » et « libéral » à « totalitaire », rien à redire. Quant à la m...., c’est ce qui reste quand on a tout digéré, donc rien à redire non plus.

    Bien que les slogans ne remplacent pas la pensée, ils peuvent la stimuler. La définition humoristique de l’actionnaire comme bénéficiant de l’action des autres ouvre quelques perspectives. Quand je prends le train, je bénéficie de l’action des cheminots, quand j’écris le français (ou une autre langue) dans les règles, je bénéficie de l’action de mes professeurs, etc.

    J’ai personnellement été plusieurs années actionnaire, à hauteur de 200 KF, d’un cabinet de conseil international ; les fonds provenaient du placement de partie de ma rémunération. Puis j’ai créé une TPE, dont j’étais actionnaire...les fonds investis m’appartenaient, et au lieu de me payer des voyages, j’ai créé quelques emplois.

    Par contre pour ce qui est du thème de mon papier, « comment faire pour détordre le droit du travail », je reconnais que je ne vois pas bien comment « valoriser l’action des autres ». Sauf peut-être à approfondir l’idée, esquissée dans le papier, de tenir compte des améliorations que les exigences de la qualité totale et de l’équité sociale ont permis d’apporter à d’autres types de contrat, civils ou commerciaux.

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