j’ai lu hier l’articulet de M. de Rochegonde et je partage votre indignation. Il m’est apparu plein d’une condescendance patricienne détestable, et je trouve que vous défendez très bien le point de vue des sites participatifs.
Maintenant, en ce qui concerne l’affaire O. M., j’ai l’impression que certaines personnes en mal de célébrité font une nette différence entre les divulgations sur leur vie privée qui leur rapportent quelque argent ( auquel cas on prend l’oseille et on fait mine, éventuellement, d’être un peu offusqué) et les relais des mêmes informations par le biais des flux rss, qui ne rapportent rien ( auquel cas on se met à souffrir violemment d’atteinte à la vie privée, et on en appelle à la justice).
Je n’ai nullement la conviction que les modifications climatiques soient dues aux activités humaines, et je conviens que le catastrophisme n’est pas la bonne façon d’aborder un problème. Je pense même que c’est un procédé rhétorique contre productif.
Mais je ne parviens pas très bien à comprendre si votre critique porte uniquement sur les dérives de l’écologie (dérives romantiques ou médiatiques) ou sur l’écologie elle-même, en tant que science ( ou plutôt ensemble de sciences ) de l’environnement .
Ce qui me gêne également , c’est le raccourci "homo oeconomicus" = racine du mal : pour être objectif, il faudrait aussi noter que l’ "homo ecologicus" est la bête noire des World Companies qui exploitent sans scrupule les ressources naturelles de la planète. Compagnies qui ne se privent pas d’exploiter sans vergogne le courant "écologiquement correct" tout en discréditant plus ou moins ouvertement les constats qui les dérangent.
je voulais déjà écrire hier pour dire tout le bien que je pensais de votre article, une excellente synthèse de la dérive des médias . J’ajouterai seulement que le public (moi, nous tous) est en partie responsable de ce qu’il saisit de l’actualité. Il me semble que ,grâce à l’internet , on peut - si on en a le temps - trouver beaucoup d’informations sur les sujets d’actualités, ce qui permet de confronter des témoignages et des points de vue différents.