Diffuser le génome pourrait faciliter la synthèse du virus à des fins criminelles. Ceci requiert néanmoins de sérieuses compétences et infrastructures technologiques, ce qui limite cette possibilité aux états (ou peut être des chercheurs membres de cellules clandestines terroristes).
Mais publier le génome peut aussi faciliter la recherche pour des thérapies, non seulement contre ce virus mais peut être contre d’autres types de virus.
En gardant l’information secréte on en limite l’accés à l’armée et in fine le génome ne servirait qu’à développer des armes biologiques.
En effet pour que les recherches thérapeutiques puissent aboutir, il faut que beaucoup de monde puisse participer, et dans ces conditions le secret est utopique.
Une stratégie basée sur le secret est condamnée à l’échec sur le long terme. La séquence du génome peut être contenue dans un fichier assez petit qui finirait bien par être volé par des espions. À partir de là elle serait graduellement diffusée et finirait sur internet.
Ce qui aboutirait à la situation actuelle, sauf que des recherches thérapeutiques légitimes seraient difficiles, vu que les chercheurs n’auraient pas la possibilité légale d’utiliser cette information.
“Alors, je me prends à rêver d’un vrai service : un petit disque dur externe, ou une grosse clé USB sur laquelle tous les logiciels utiles sont chargés, configurés, et où tout marche du premier coup.”
“en l’état actuel 90% des gens utilisent les solutions du géant de Redmond, et quand toutes vos données accumulées depuis 10 ans utilisent ses solutions, on n’a pas vraiment le choix.”
Certains logiciels libres sont chaque jour plus efficaces dans l’exportation des données des logiciels microsoft vers des formats ouverts. Il m’est d’ailleurs déjà arrivé d’utiliser OpenOffice pour ouvrir des fichiers Word que les versions plus récentes de Word lui même ne pouvaient plus interpréter. Le problème de compatibilité des données surviendra de toute façon, si vous les stockez dans des formats fermés et propriétaires.
En en ce qui concerne les déboires de l’informatique par rapport à la TV et la voiture, je crains que cette âge d’or ne se termine bientôt. Au fur et à mesure que les ordinateurs investissent des appareils ils commencent à souffrir des mêmes problèmes.
Produire un logiciel fiable coute très cher. Soit le client est prêt à payer cette fiabilité, soit il devra se tourner vers la filiaire libre
En tout cas évitez d’aller aux EUA ou la fascination de la peur et du sencationalisme règnent (les JTs sont une collection de faits divers morbides) et ou la censure puritaine est bien plus bigote qu’en France, et pas uniquement à propos d’internet.
Bientôt ces emissions ne seront plus qu’un témoignage folklorique des difficultés de certains à s’adapter aux nouveaux médias. Comme vous le dites les jeunes générations s’emparent d’internet par millions, et ne seront pas facilement manipulées par ce genre d’émissions.
J’oubliais de mentionner que lorsque les femmes parlent des « hommes », plutôt que de « leur » homme, on peut s’attendre plus à des critiques ou doutes qu’une rivière de louanges
“Mais du côté des femmes, existe-t-il de ces déclarations ? Non pas sur un homme, celui qu’elles aiment... mais les hommes en général ?”
Très bonne question ! Ça ne court pas les rues. Je pense que le problème est culturel.
Qu’un homme ait connu amoureusement plusieurs femmes (car sinon comment pourrait-il généraliser) est vu de façon positive (séducteur, viril), tandis qu’une femme ayant eu de nombreux amants est plutôt déconsidérée (traînée, volage).
Plutôt que de risquer l’oprobe (même de façon inconsciente), la femme préférera parler de son homme, plutôt que de ses amants.
Il est amusant de penser que si les hommes ont connu de nombreuses femmes, il est inévitable qu’elles aussi aient connu beaucoup d’hommes ! Pourtant les femmes rapportent toujours un nombre de partenaires sexuels plus faible que celui des hommes ! Encore le poids de la culture...
NB : la question étant alors de savoir si les hommes sont vantards ou les femmes discrètes... Une étude américaine avait montré que si on interrogeait des hommes et des femmes, d’abord sans, ensuite avec un détecteur de mensonges, les femmes rapportaient plus de partenaires sexuels sous le détecteur de mensonges, tandis que les hommes restaient constants.
Bien sûr, quelqu’un de particulièrement scéptique pourrait objecter que les hommes sont moins impressionnables, mais c’est une indication.