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Alexe

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Derniers commentaires



  • Alexe 4 octobre 2007 22:09

    Bravo à Radiohead pour cette initiative originale et citoyenne. Moi par exemple j’aime les écouter sur : http://www.radioblogclub.fr/open/146611/no_surprises/Radiohead%20-%20No%20Surprises puisque je n’ai que peu à leur proposer pour acheter leur album avec plaisir.

    Quid de cette pratique d’écouter gratos sur le net certaines chansons de certains artistes (il n’y a pas tout et tant mieux), je n’en sais rien sinon que cela évite de mauvaises surprises, pour reprendre le titre de ce groupe fabuleux.

    Je vous le recommande au petit matin, quand la petite étoile au-dessus de la tête est encore visible mais bientôt éblouie par le jour qui se lève...



  • Alexe 4 octobre 2007 09:21

    Certains professeurs de français considèrent que dans certains établissements de ZEP, entre autres, il faudrait passer à l’enseignement du Français Langue Etrangère (FLE). Car comme on pratique une langue maternelle différente de la langue du pays d’accueil, à la maison, on peut aussi considérer que le désintérêt pour sa propre langue d’origine conduit aux mêmes impasses. Education nationale, certes, mais aussi à la maison et dans les loisirs, appétit pour la « cuture cultivée » et le support de la lecture qui reste indispensable. Habitus aussi de conditionnement des gosses entre eux qui dénotent toujours « l’intello » qui lit un peu trop, ou le « looser » qui s’amuse de ses savoirs, les transformant par-là même en savoir-faire. Lui.

    Je ne suis donc pas d’accord pour dire comme dans l’article que la culture de masse n’est pas en cause, que les médias et le langage SMS ne sont pas dangereux. On nous fait l’éloge de 1902 dans un autre commentaire, mais justement. Les problèmes d’intégration du savoir et de soi à soi dans une culture donnée étaient bien différents.

    Du FLE donc pour les petits Français, c’est peut-être aussi ça, la solution... Non ?

    Alexe



  • Alexe 30 septembre 2007 17:01

    Bonjour cher ddacoudre,

    entièrement d’accord avec vos vues ; ayant rencontré un infirmier en psychiatrie il y a quelque temps, et curieuse d’en savoir un peu plus, je lui avait demandé à partir de quel moment la folie était considérée comme une pathologie. Il m’avait répondu quelque chose comme « lorsqu’elle se traduit par une perte d’autonomie, d’indépendance, quand elle empêche de vivre »libre«  ».

    Je tenais simplement à signaler le fait que justement, tous les gens internés ne sont pas pathologiques pour autant, que cela peut se retourner contre n’importe qui en des circonstances sombres de la vie. On y croise des gens en perte de vitesse, en perte d’autonomie certes, mais provisoire, comme des cas beaucoup plus gravement atteints ; et que tous ces gens mélangés dans des structures dénoncées par les personnels eux-mêmes comme obsolètes ou « lâchées » par les autorités, forment une cocotte-minute prête à craquer face à un personnel débordé, dérisoire, peiné de ses conditions de travail.

    C’était là le sens de ma question « qui est fou dans cette histoire ? », qui, comme vous y avez en partie répondu lors de votre intervention, pose le problème de la détermination 1/ de la folie passagère ou sévère et 2/de l’irresponsabilité d’un gouvernement qui coupe des budgets et ferme des places alors que certaines conditions d’internement sont parfois pires que la crise elle-même qui y a conduit.

    J’espère avoir été plus claire, merci d’avoir pris le temps de répondre, à bientôt,

    Alexe

    www.si-les-idees-suffisaient.net



  • Alexe 30 septembre 2007 08:51

    Bonjour,

    Je retiens entre autres de cet article une petite phrase concernant l’influence rétroactive de ce concept sur la culture de masse : « Il n’y a aucun doute que la culture de masse possède tout le nécessaire pour devenir le principal commanditaire de l’informatisation totale de cette sphère, c’est-à-dire, d’elle-même ».

    Quand j’entends ces mots, je pense toujours à un bouquin utile et facile à lire de Christopher Lasch, « Culture de masse ou culture populaire », publié chez Climats.

    Je ne résiste pas à l’envie de vous en citer quelque passage.

    Celui-ci concerne un vif débat entre Lasch et Gans, un autre penseur qui ne voit pas le problème :

    « Non seulement Gans surestime l’étendue des choix disponibles, mais il rend insignifiantes les questions en jeu dans le débat sur la culture de masse en les réduisant à des questions de goût. Les critiques de la culture de masse, pense-t-il, veulent imposer leurs propres goûts raffinés aux membres de la société qui sont moins aisés et moins éduqués, mais qui ont le droit d’avoir des goûts peu intellectuels et une culture qui »renvoie à leurs propres expériences" (...)

    Entre d’autres termes, la culture de masse ne pourrait devenir une question politiquement préoccupante que si le ministère de la Santé certifiait, non seulement que le consommation de sous-culture est destructrice pour l’esprit, mais également que ceux qui fabriquent cette sous-culture la mettent délibérément au point pour qu’elle ait des effets mortifères". 1981

    Qu’il y ait d’autres aspects développés par l’article dignes de s’inquiéter, je n’en disconviens pas. Mais cette terrible constatation que sous couvert de « nouvelle culture » on fasse gober n’importe quoi, au détriment de l’environnement et de la santé publique, à cette « culture de masse » qui, Mc Do à la main et Marc Lévy dans la poche (pour ceux qui trouvent encore le courage de lire), me désespère totalement.

    Quid de la perfectibilité de l’homme qui n’atteindra jamais la perfection naturellement, n’étant pas là ce qu’on lui demande ? Quid du Beau, du Bon, du Juste, de l’Erreur aussi, parfaitement défendable du point de vue épistémologique et humain ? Se prendre pour Dieu, concept... humain, est vraiment ce qui me terrifie le plus dans la section des nouvelles technologies. On ne peut s’empêcher de se poser la question du progrès dans cette histoire, qu’est-ce que le progrès ? le progrès est-il nécessairement bon ? etc.

    Si quelqu’un a des avis sur la question je suis preneuse, j’aimerais ne pas crever seule face à mon écran en attendant que l’on me le greffe au bout du bras, ce qui ne serait ni pratique, ni esthétique (j’ai déjà d’assez jolis bras, merci).

    A bientôt,

    Alexe



  • Alexe 30 septembre 2007 08:19

    Et pas seulement les e-mails, mais le chat ! resté collé à son écran des heures en attendant que la (les) personne(s) se connecte(nt), ça peut devenir pathologique, refus de sortir, amis réels considérés comme fâcheux etc.

    Oui, on peut tomber amoureux de sa machine qui vous indique obligeamment nouveaux mails et nouvelles connections (je pense à yahoo messenger pour ne pas le citer) ; bien qu’elle soit lourde, moche et lente, elle n’en reste pas moins un contact ineffable avec le monde extérieur... que l’on peut avoir du mal à rejoindre pour le coup !

    Si je vous disais, docteur, que pour certains cela colle avec un choix de vie, consistant à s’occuper tranquillement chez soi plutôt que d’aller dehors où il fait froid et bruit... moyen également très économique puisqu’on ne refuse pas une petite bière dehors à l’occasion, mais qu’à 3€ la consommation, on a aussi vite et bien fait de vider sa cafetière dans sa maison...

    Bref, entre le stress que je comprends très bien, parce que l’outil n’est pas pratique (c’est tellement mieux quand ça s’affiche de soi-même) et la coule douce version économe, il y a un gouffre qu’on espère ne pas franchir...

    Au plaisir, Alexe


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