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  • alphapolaris alphapolaris 24 novembre 2011 08:32

    Sur les agences de notation, vous avez oublié qu’elles notent tout comme pour les entreprises, le risque de défaut de paiement et de banqueroute des états... alors que leurs dettes sont garanties et qu’ils ne peuvent faire faillite !

    Mais la finance n’est pas à une contradiction près, surtout quand il faut se faire de l’argent facile. Peu importe que la dette soit garantie, on réclame en se basant sur ces notes des taux d’intérêts exorbitants, et on fait payer un risque qui n’existe pas... (sauf si l’on pousse le bouchon trop loin en poussant l’état à la faillite, comme en Grèce).

    Soit on estime que les états ne peuvent faire faillite : dans ce cas, on ne les note pas, on ne réclame pas de taux d’intérêts exorbitants, et leur dette est garantie. Soit on ils peuvent faire faillite : on les note, on augmente leur taux d’intérêts, et on accepte l’éventualité qu’ils puissent annuler leur dette. Mais si l’on considère qu’un état est une entreprise (ce qui est une erreur pour moi), on va jusqu’au bout du raisonnement.

    Pour le moment, les financiers mélangent les deux alternatives, en ne prenant que ce qui leur est positif... Le beurre et l’argent du beurre quoi.



  • alphapolaris alphapolaris 21 novembre 2011 14:06

    Le bourrage de crâne a commencé, à défaut de pouvoir bourrer les urnes.

    Entre le précédent sondage OpinionWay dont les accointances avec l’Élysée en ligne directe avec le Figaro ne seront jamais jugées et qui a collecté des opinions dans un timing millimétré, juste après le show Obama/sarkozy mais juste avant l’annonce de la rigueur, et celui-ci, qui fait monter Sarkozy sans trop qu’on sache pourquoi, je pense que la preuve est faite qu’on tente de nous manipuler.

    Ces sondages sont un poison démocratique : ils ont le goût et l’odeur d’un vote, puisqu’ils sont supposés refléter l’opinion du plus grand nombre, mais n’apportent aucunement les garanties et contrôles d’un véritable vote démocratique. On ne devrait pas tolérer que des entreprises privées, proches du pouvoir, utilisant des méthodes opaques et sous couvert de calculs pseudo-scientifique se substituent à un vote démocratique. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : pourquoi aller voter alors que le résultat est connu d’avance ? Ils ne mesurent pas l’opinion : ils la font. Pire : ils stérilisent le débat politique en le déplaçant uniquement sur la personne.

    Pour ces raisons, je suis pour l’extension du secret du vote pratiqué dans l’isoloir. Il devrait être érigé en principe républicain de ne pas donner son intention de vote en vue de statistiques sondagières.



  • alphapolaris alphapolaris 7 novembre 2011 15:14

    et oui ! les banques sont des faux monnayeurs légaux. On leur a accordé ce privilège exorbitant à des entreprises privées, sans aucune contrepartie. Il parait que c’était moins bien avant car les États qui le faisaient abusaient un peu trop de ce pouvoir de création monétaire, ce qui créait de l’inflation...

    Le mot « inflation » est devenu un gros mot de nos jours, car il érode progressivement les fortunes de rentiers et des banquiers. Comme ce sont eux qui ont pris le pouvoir en Europe et dans le monde, les politique leur ont laissé créé le système que nous connaissons : privilégier la lutte contre l’inflation, au détriment du chômage. Ça marche très bien : on n’a plus d’inflation, mais le chômage monte en flèche. Les rentiers s’en foutent.

    Si c’était « pas très bien » avant, on peut dire qu’après, c’est « catastrophique », et c’est pour cela que je pense qu’il faut le pouvoir de création monétaire soit un droit régalien, qui ne doit pas être privatisé, et qui est du même ordre que la police ou la justice.



  • alphapolaris alphapolaris 7 novembre 2011 15:05

    Et oui, c’est bien le problème. Depuis 1973, et la privatisation de la création monétaire, on considère les États comme des entreprises qui doivent emprunter auprès des banques, mais on ne va pas au bout de la logique en permettant à ces États de faire faillite, comme le ferait n’importe quelle entreprise devenue incapable de payer ses dettes. Et même si c’est la cas, on s’arrange pour que ces banques ne soient pas lésées par la banqueroute en faisant casquer les autres états, et oubliant que ces mêmes banques ont déjà fait payer le risque de défaut de paiement en pratiquant des taux d’intérêts astronomiques.

    Tout va très bien pour ces banksters : ils n’ont que les avantages de ce système qui marche sur la tête. Tous les inconvénients ont été laissés aux États et en définitive aux peuples.



  • alphapolaris alphapolaris 7 novembre 2011 14:51

    Tout comme « il faut rassurer les marchés » = « il faut donner de l’argent public aux marchés ». Une belle arnaque : ces mêmes marchés font payer sous forme de taux élevés un risque, que finalement, ils n’assumeront pas car il seront « rassurés ».

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