Vous avez oublié « L’authenticité se lit sur mon visage, je ne triche pas, je ne truque pas, [...] personne ne m’a pris dans le pot de confiture du mensonge »
De toute façon, le système démocratique actuel date du XVIIIème siècle, époque ou l’analphabétisme régnait en maître, et où il fallait des représentant du peuple, élu par un moyen simple, le vote à un seul bulletin.
Nous sommes au XXIème siècle. Les gens ne sont plus analphabètes et mieux que ça, ils utilisent massivement internet. C’est une révolution, qui d’un point de vue historique est peut être de plus grande ampleur que l’avènement de l’imprimerie.
Nous devons réinventer la démocratie. Je trouve particulièrement frustrant le vote à un seul bulletin où on doit choisir en mode tout-ou-rien une seule personne. C’est très grossier, et répondait aux besoins du XVIIIème siècle, mais plus du notre.
je pense que les mandats devraient être à durée indéterminée, mais révocable par le peuple, et soumis à des promesses écrites et vérifiables. L’élu reste en poste tant qu’il respecte les objectifs pour lesquels il s’est fait élire, pour cela, un vote de confiance est organisé régulièrement. S’il perd la confiance du peuple, il est définitivement révoqué, avec impossibilité à vie de se présenter pour un mandat équivalent (ce qui veut dire qu’on est député ou sénateur une seule fois dans sa vie, mais on peut être député, puis sénateur), ceci pour éviter la professionnalisation de la politique, et apporter régulièrement de nouvelles têtes, de nouvelles idées. Il y a assez de gens très compétents en France pour se le permettre.
En fait, ce fonctionnement est exactement le même que celui des cadres dans les entreprises.
Quant aux lobbys, il faut définitivement les interdire. La situation ubuesque actuelle est que les entreprises ont plus de pouvoirs que les citoyens, alors qu’elles ne votent pas. Pour preuve : les lobbys ont libre accès à l’assemblée et aux députés ; pas les citoyens.
Ces chiffres viennent du CISR (Comité Interministériel sur la Sécurité Routière, désormais renommé en Comité Interministériel sur les Sanctions Routières).
Il n’y a plus de chiffres ni de rapports depuis 2009, date à partir de laquelle le budget d’entretien des routes a été divisé par 2 et que le nombre de radars a encore été augmenté, sous l’impulsion du lobby de l’industrie du PV. Ce qui n’est sans doute pas étranger à la non publication de ce rapport.
En 2009, il y avait 100 fois plus de PVs sur les excès de vitesses (70%) que de PVs sur l’alcoolémie (0,70%, non automatisable, donc non rentables). Tous les autres PVs se partagent les 30% restant (ceinture, assurance, alcoolémie).
Quand je dis industrie du PV, je pèse les mots. La gestion des PVs a été confié à des entreprises privées, proche du pouvoir, reconduites d’année en années sans appel d’offre, à la comptabilité opaque (la cour des compte s’y perd). Elles se partagent un juteux marché, et se transforment en lobby proposant de nouveaux radars, de nouveaux moyen de fliquer le citoyen dans le but de faire plus de bénéfices, ce qui ne passe que par l’augmentation du nombre de PV. A eux le pognon, à nous la perte de nos libertés. Finalement, rien de bien nouveau en sarkozie.