Ce refus est en effet scandaleux, le REVAHB ayant pignon sur rue depuis fort longtemps. Mais ne nous leurrons pas sur les résultats de cette prétendue concertation, puisqu’elle n’a comme objectif – avoué sans vergogne du reste – que de « faciliter la vaccination », « améliorer la confiance dans la vaccination », « améliorer la couverture vaccinale ». Pas question de prendre au sérieux ce qui pourrait porter atteinte à ce dogme. Je me permettrai cependant une petite correction : parmi les intervenants auditionnés, il y avait au moins une autre association, la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations, à laquelle il est difficile de refuser le qualificatif de « critique »
@Montdragon : ce n’est pas exactement parce qu’il est « supposé trop puissant » que le Revaxis® ne convient pas pour les nourrissons, mais au contraire – si l’on peut dire – parce qu’il est sous-dosé en anatoxine diphtérique (environ 1/15e de la dose contenue dans les vaccins destinés à la primovaccination). L’anatoxine diphtérique est responsable de nombreuses réactions d’hypersensibilisation, chocs anaphylactiques, notamment lors des rappels.
@lsga - C’est une erreur fréquente de croire que lorsqu’on est vacciné contre une maladie contagieuse, il est impossible d’être porteur sain (i.e. porteur du germe, virus ou bactérie, contre lequel on a été vacciné).
Ce phénomène est connu pour les virus grippaux, les bacilles diphtérique, coquelucheux, le méningocoque, haemophilus influenza, le poliovirus, etc.
Certains vaccins (pas tous) peuvent réduire transitoirement la circulation du germe en question, mais seules des mesures d’isolement des malades sont totalement efficaces.