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Terrien français né au milieu des années quatre-vingt. Passionné par l'histoire ancienne et la géographie humaine.

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  • Antenor Antenor 6 février 2024 19:02

    Le « Dubis » ségusiave évoqué par Strabon (Géographie IV.III.II) est tout simplement le Douby situé au Nord du Beaujolais. Au Moyen-âge, il servait encore de frontière entre les diocèses d’Autun et de Lyon.

    https://www.rhone-medieval.fr/index.php?page=accueil&dept=69&chateau=53

    Je me suis longtemps demandé s’il ne s’agissait pas de la Dunières, affluent du Lignon en Haute-Loire. Il y a notamment un lieu-dit « Duby » au bord de la Dunerette à Riotord. Mais elle est située de l’autre côté de l’axe frontalier Loire-Ondaine-Gier. Il s’agirait plutôt d’un « Dubis vellave ».



  • Antenor Antenor 3 février 2024 09:56

    Le problème de fond est l’ignorance du concept de capitale militaire. Même dans les études médiévales, l’importance des forteresses est rarement étudiée au delà de quelques kilomètres à la ronde. L’accent est parfois mis sur des forteresses frontalières particulièrement imposantes mais on ne les met pas en lien avec la citadelle centrale.

    Dans la région lyonnaise, le cas de Montrottier me paraît particulièrement parlant. Le site était tenu par l’abbaye de Savigny et on pourrait se contenter de penser qu’il lui servait uniquement de protection rapprochée sur les hauteurs. Mais si on élargit le cadre, on se rend compte que Montrottier est l’équivalent ségusiave de Mont-Saint-Vincent.

    L’enceinte naturelle est formée au Nord par les Monts du Beaujolais et au Sud par ceux du Jarez-Lyonnais-D’Or. Les Saône-Rhône-Gier et la Loire forment une douve entourant les trois-quarts du territoire. Au centre, une seconde ligne de douve formée par la Brévenne et la Turdine isolent un peu plus la citadelle. Celle-ci ne se situe d’ailleurs par sur la ligne de crête séparant les bassins de la Loire et du Rhône mais est légèrement décalée à l’Est rendant son accès d’autant plus compliqué par l’Ouest.

    Et si on en contrebas on trouve la ville de Feurs, capitale politique des Ségusiaves, ce n’est pas un hasard. Feurs est placée sur la route menant de Montrottier à Cervières, capitale militaire du Forez. On remarquera que vue du ciel, la montagne de Cervières ressemble à un cerf vu de profil et courant vers l’Ouest. La citadelle se trouve presque à l’extrémité des bois de l’animal. La tête et le cou descendent jusqu’à l’Est de Noirétable et le reste du corps s’étire jusqu’au pied de la montagne d’Urfé. Après la Salamandre arverne, voici le Vieux Cerf du Forez.



  • Antenor Antenor 3 février 2024 09:12

    @ Emile

    Mon idée serait de placer Joseph (peut-être la dynastie tobiade) à Sepphoris, la capitale de la Galilée et Jésus dans sa dépendance à Nazareth que je propose d’identifier à Safed.

    Les exilés de Bethsaïd se retrouvaient dans la position de Caïn chassé à l’Est de l’Eden. Leur but était sans doute de prendre d’abord la Galilée et ensuite de descendre sur Jérusalem. Si on met en parallèle le début des Evangiles de Jean et de Marc, on trouve des noces chez le premier et une belle-mère dans le second. Y-aurait-il un lien ? L’époux des noces de Cana pourrait-il être Simon parvenant enfin à nouer une alliance en Galilée ? Alliance qui donne la fièvre à la belle-mère / Galilée toute entière ?



  • Antenor Antenor 3 février 2024 09:01

    @Pascal L

    Le problème est que la ville actuellement nommée Nazareth ne semble jamais avoir eu d’importance dans le Judaïsme. Quand à l’époque on disait : « Le lieu-saint en Galilée », l’endroit évoqué devait être évident pour tout le monde. Il y a également une autre ville d’importance pour comprendre le judaïsme de l’époque à laquelle il est nécessaire de s’intéresser : Bathyra dont l’emplacement est aussi discuté.



  • Antenor Antenor 29 janvier 2024 20:06

    L’identification de Nazareth avec Sepphoris reste problématique. Nazareth signifie « le lieu-saint ». Difficile d’attribuer cette dénomination à la très hellénisée capitale de Galilée. Gamala ne peut pas non plus être Nazareth dans la mesure où elle ne se situe pas en Galilée et n’est pas non plus un « lieu-saint » même s’il s’agit d’une forteresse de premier plan.

    Il existe un « lieu-saint » en Galilée : la ville de Safed. Son emplacement en hauteur correspond avec le peu que nous savons de Nazareth à travers les Evangiles. L’histoire antique de Safed est méconnue ce qui est également le cas de Nazareth. Son émergence correspond peut-être justement à celle d’un messianisme galiléen au début de notre ère.

    Joseph dont le nom symbolise à la fois la position septentrionale et l’ouverture aux influences extérieures, représente les instances dirigeantes de Galilée. Safed ferait une plus crédible colonie de Sepphoris que Bethsaid située dans la Tétrarchie de Philippe donc de l’autre côté du Jourdain, véritable Rubicon judaïque. A l’Est du Jourdain, les exilés de Bethsaïd (Simon rejoint par Jean et « surveillé » par Philippe) ne connaissent pas encore Jésus.

    Le raid de Judas de Gamala sur Sepphoris est peut-être une réponse « positive » de Simon à la parution du Protévangile de Jacques qui lui offre la grande prêtrise en cas de succès. Première tentative échouée. Thomas fait comme si de rien n’était et continue de dérouler son histoire en faisant grandir le mouvement messianique galiléen. Il faudra attendre le baptême de Jésus par Jean-Baptiste pour que Simon franchisse à nouveau le Jourdain vers la Galilée.

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