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Aoriste

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Historien d’emprunt pour des raisons plus personnelles que professionnelles et actuellement impliqué dans une dynamique d’intégration européenne qui m’a permis, lors de pérégrinations internationales toujours fortuites, d’apprécier à sa juste valeur le produit de la passion française qu’est la vanité. Chez presque tous les peuples, elle n’existe que d’une manière subordonnée et ne forme qu’une nuance du caractère national, ou bien elle ne s’attache avec force qu’à un objet, tandis que chez les Français, comme autrefois chez les Gaulois, leurs ancêtres, elle se mêle à tout, et domine en toute chose avec une énergie individuelle et collective qui la rend capable des plus grands excès (Talleyrand).
Europaïen convaincu, aspirant à une confédération librement consentie de peuples européens pour éradiquer les logiques de bélliqueux incultes que sont nations et patriotisme.
 
 
 

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  • Aoriste Aoriste 15 août 2007 22:42

    Votre fiel de roquet haineux enfanté d’une hyène méphitiques éructé ainsi à tout va constitue-t-il votre unique moyen d’expression, oserais-je dire de communication ? Il est toutefois drôle, j’en conviens.

    En d’autres lieu, je ne m’y serais pas si facilement soustrait, y trouvant même une certaine inspiration burlesque pour quelques ateliers d’écriture par un dimanche pluvieux, à votre instar semble-t-il. Est-ce bien là toutefois le lieu idoine et quel intérêt ce pugilat en bonne et due forme présente-il au débat censé nous occuper hormis les facéties que vous dénoncez ?

    Que nos vues et opinions soient divergentes me semble plus que patent, comme je vous l’indiquais quitte à le réitérer : j’en suis plus qu’aise ! Je suis toujours en attente de vos arguments et développements sur ce qui a été précédemment énoncé afin d’y répondre, si nécessaire.



  • Aoriste Aoriste 15 août 2007 18:53

    Ah fort bien le concert d’injures ad hominen belliqueux continue et s’emploie à attaquer la forme plutôt que le fond. C’est votre bon droit en application de la liberté d’expression, mais autant d’incitations en ce qui me concerne à persévérer dans tout ce qui aura l’heur de vous déplaire de façon croissante sur la forme mais surtout sur le fond, évidemment.

    Gardez vos invectives d’animateur de foire aux miasmes de Zylon-b là où elles devraient trouver leur véritable raison d’être : une analyse bien personnelle des manifestations indésirables de la perversion lacanienne.

    Humanisons !



  • Aoriste Aoriste 15 août 2007 16:21

    Gageons que cette plainte, d’autant plus fondée que la Belgique a voté la directive dont il est question, outre la charge de travail inacceptable des futurs médecins et une dégradation implicite d’un système de santé pourtant cité en exemple par la classe politique, pèsera sur le volet budgétaire des négociations en cours pour le nouveau gouvernement.



  • Aoriste Aoriste 15 août 2007 13:07

    Monsieur Stradivarius,

    Aussi plaisant puisse être le débat avec M. Kotoujansky qui me semble être un interlocuteur de choix, capables d’exposer idées et faits pour un débat contradictoire mais constructif, aussi incongrues m’apparaissent vos invectives et algarades grossières aux relents poujadistes de mauvais goût. Je n’y donnerai aucune suite tant les réponses à vos arguments se trouvent dans certaines interventions précédentes. Je vous laisserais toutefois bien volontiers le bénéfice des symboles nationaux que vous semblez chérir si ce n’est monopoliser. N’est-il pas vrai que le coq bien franchouillard aime à chanter les pieds dans le fumier, à vous lire, il serait à croire qu’il s’imprègne de sa substance pour exister.



  • Aoriste Aoriste 12 août 2007 21:42

    Ah diantre, revoilà l’eschatologie omniprésente du nationalisme tournée à toutes les sauces et thématiques pour déboucher sur un syncrétisme douteux brandissant terreurs sociales et paupérisations à venir.

    Quelques remarques en se gardant bien d’entrer dans un débat trop technique mais en restant factuel toutefois, en m’excusant des dérives démagogiques parfois inévitables que certaines assertions ne me permettent pas toujours de réprimer comme il se devrait :

    « Les nouvelles orientations de la PAC ont pour finalité l’euthanasie des paysans français ».

    1°) Vous plairait-il de développer et d’étayer cette affirmation ou doit-on en conclure que la politique voulue par M. de Gaulle n’avait pour seul dessein que d’affamer ses paysans et ouvrir le marché aux puissances agro-alimentaires d’outre-atlantique ou je ne sais quelle conspiration mondiale au mépris même de l’indépendance de Sa nation qu’il chérissait tant ?

    Dans cette hypothèse douteuse, elle aurait eu pour corollaire la dislocation de certaines identités régionales qui en bénéficient toujours pour se maintenir dans leurs régions et ne sont donc pas contraintes à l’exode rural ou la reconversion, un des facteur de la disparition des « ethnies » régionales.

    Enfin, l’union a bon dos en effet, même si elle reverse gracieusement 40% de l’aide alimentaire attribuée au « Resto du cœur » au titre de l’Aide aux plus démunies intégrée dans la grande méchante PAC qui met tout le monde sur la paille.

    2°) La monnaie unique a été créée d’un commun accord (curieux ?) pour consolider la puissance économique et financière européenne vis-à-vis de l’omnipotence du dollar dont l’Europe et d’autres souffraient. Est-il dès lors curieux de constater les écarts et variations que vous citez ? Ils relèvent d’une logique boursière qui précédait la création de l’euro et lui survivrait s’il était appelé à disparaître. N’est-il donc plus possible de se souvenir de la polémique à propos du (pétro) dollar fort ?

    3°) AELE, l’EEE, l’ALENA, le MERCOSUR, l’ASEAN, etc., sont des unions douanières (relatives) : Tout à fait, peut être ne l’ai-je pas exprimé assez clairement. Il en était de même lors de la création du Marché commun qui a choisi une voie originale d’intégration -sectorielle—, parfois même à l’initiative de la France. Néanmoins, le drapeau de l’Union ne flotte toujours pas sous l’arc de Triomphe, ni ne supplantera le pavillon national, rassurez-vous ! Je forme toutefois de pieux vœux pour qu’il y soit prochainement hissé, à côté du national lors du 14 juillet.

    4°) Les politiques sociales et de l’emploi relèvent de la compétence des Etats membres et l’Union n’a qu’un rôle complémentaire de coordination en l’espèce, pour preuve :

    Le RMI a été institué début des années 1990 à l’initiative de M. Rocard alors que ses équivalents belges, allemands, luxembourgeois (bien plus généreux au demeurant) ont été mis en place dès les années 1960 et son considérés comme des acquis sociaux incontournables. Point n’est donc besoin de l’action d’une terrible Union fédérale là où seule l’action des Etats est requise ou leur absence, le cas échéant.

    Qu’il soit enfin précisé que l’évolution du chômage a été constante depuis les chocs pétroliers des années soixante-dix alors que l’Union n’était que douanière.

    De grâce,évitons de tels amalgames fallacieux visant à imputer à l’Union l’inefficacité patente des gouvernements nationaux et plus particulièrement du français, là où ses partenaires s’en tirent d’ailleurs « relativement » mieux. Cherchons-là plutôt dans la sclérose nationaliste d’une classe politique française corporatiste, coupée des réalités, incapable de se réformer face aux enjeux européens et mondiaux, sauf en péroraisons démagogiques diverses et drapées des oripeaux d’UBU roi, un domaine où elle excelle en effet, je n’en disconviens pas. A quand une nouvelle Place de Grève pour les tenants de ce nouvel ancien régime, paradoxe toutefois : les émigrés bénéficieront du principe de la libre circulation des personnes selon Schengen !

    5°) Une nation, c’est un peuple, des frontières, un Etat, une monnaie, des lois.... Oui, il en était ainsi selon les canons du droit national public, formée depuis les Traités de Westphalie en passant par l’Europe post-napoléonienne et son Congrès de Vienne.

    Depuis le TUE (Maastricht) et son entrée en vigueur en novembre 1993, la nation a VOLONTAIREMENT abandonné certaines compétences régaliennes, la monétaire principalement, en partant du constat pragmatique qu’il était plus simple de mettre certaines compétences en commun pour faire face aux défis mondiaux. Le concept de nation n’a pourtant pas été remis en cause, elle en a conservé toutefois d’autres, fiscalité, politique sociale, emploi, défense etc. A souhaiter qu’un tel processus se développe et s’étende, toujours dans la concertation et la négociation pour éviter de tomber dans le piège du nationalisme comme seule ligne Maginot franco-française à la mondialisation : un marché de dupes, sauf à retomber dans des travers dont les résultats sanglants ont pu être observés tout au long du XXème siècle.

    Finalement, mes remerciements au « furtif » pour ce lien intéressant qui m’invite à reproduire ci-après un extrait qui illustre parfaitement la nature d’une certaine allégeance :

    (...) un véritable homme d’Etat, finalement plus soucieux de l’intérêt à long terme de son pays que du service des maîtres du moment.

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