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Archibald

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Tableau de bord

  • Premier article le 16/04/2013
  • Modérateur depuis le 22/04/2013
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Derniers commentaires



  • Archibald 28 mai 2013 11:53

    Confucius se méfiait de l’éloquence ; il méprisait les beaux parleurs, il détestait les habiletés sophistiques. Il lui semblait qu’une langue agile devait nécessairement refléter un esprit superficiel : pour lui, quand la réflexion s’approfondit, le silence naît.

     

    Peut-être que la venue de noms d’oiseau devrait inspirer les commentateurs à davantage de retenue sinon à plus de silence. 

     

    Claude Lévi-Strauss concluait « Race et Histoire » par les mots suivants dont je vous laisse juge du besoin que vous auriez à vous en inspirer : "La tolérance n’est pas une position contemplative, dispensant les indulgences à ce qui fut ou à ce qui est. C’est une attitude dynamique, qui consiste à prévoir, à comprendre et à promouvoir ce qui veut être. La diversités des cultures humaines est derrière nous, autour de nous et devant nous. La seule exigence que nous puissions faire valoir à son endroit (créatrice pour chaque individu des devoirs correspondants) est qu’elle se réalise sous des formes dont chacune soit une contribution à la plus grande générosité des autres."

     



  • Archibald 28 mai 2013 08:53

    En m’apercevant que trois personnes ont eu le besoin de voter (!) contre mon message précédent citant Marcel Proust, je me demandais ce qu’il peut y avoir dans le crâne de ces gens-là. En signalant la phrase de Pagnol, je signalais le plaisir simple qu’on peut avoir à contempler des mots sans se soucier de leur sens, comme on s’imprègne du son d’un instrument ou du parfum d’une fleur. Comment la sottise de certains peut-elle les conduire à se prononcer, en bien ou en mal, sur la confession d’un plaisir aussi anodin ? J’en reste stupéfait.



  • Archibald 28 mai 2013 08:49

    Permettez-moi de vous signaler deux articles qui sont parus après le mien et qui pourraient alimenter votre débat :





  • Archibald 24 mai 2013 19:18

    Je rebondis sur l’utilité des mots. J’avais lu un écrit de Marcel Pagnol qu’i m’avait beaucoup parce que j’ai toujours eu la même habitude : "Ce que j’écoutais, ce que je guettais, c’était les mots : car j’avais la passion des mots ; en secret, sur un petit carnet, j’en faisais une collection, comme d’autres font pour les timbres." J’en ai fait collection par amour de leur musicalité, puis par plaisir de l’écriture, comme des peintres agrandissent leur palette. Mais c’est une autre histoire. Je vous souhaite bon week-end COLRE :)



  • Archibald 24 mai 2013 18:01

    @Colre


    Merci de votre intervention pertinente.

    Le cheminement qui m’amène à citer Revel est le suivant. Le mot race et sa suppression des textes n’ont qu’un objectif : lutter contre le racisme. Or, ce que Revel exprime, ne changera pas, si l’on pense le faire par la suppression d’un mot. Notez qu’il ne parle pas non plus de racisme...

    Je ne connais pas l’histoire du mot race. Cependant, je pense ne pas me tromper en affirmant qu’il sert à classer. Soit les plantes, soit les animaux. Quant aux humains, les avis divergent. L’emploi en a toujours été délicat. Pour ma part, je poserai le problème de cette façon. Soit les hommes peuvent être catégorisés, soit ils sont inclassables. Comme le rappelait Levi-Strauss dans Race et Histoire, le simple usage de la vue montre des différences. Le problème courant est d’associer une valeur à la différence, une étiquette de bien et de mal. Plutôt que race, on préférera le mot culture, moins englobante, plus correcte, et on se tranquillise davantage en se croyant sur la route de la culture plutôt que dans la voie du racisme. Je crois que c’est un effet de mode, employer des mots différents pour décrire une même réalité ne change pas les comportements. Seulement, en rassurant les pensées, on se détourne de l’exigence et de l’effort et, sans elle, comme le rappelle Albert Memmi que je cite, on se laisse aller au racisme voire à toutes les bassesses.

    Votre question sur l’emploi indispensable du mot est fine. Et je n’en vois pas, je ne vois pas de phrase où le mot race s’imposerait à n’importe quel autre. Cependant le vocabulaire est une richesse. Je pourrais ajouter que faire disparaître les mots Nazisme et Communisme ne protégera pas du péril totalitaire. 

    J’espère avoir répondu substantiellement à votre note. 
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