L’argent c’est la loi tu tout-emploi productiviste à outrance.
L’argent est ce qui nous fait tous foncer droit dans le mur parce qu’il incite à toujours plus d’avoir par un procédé bien rôdé de frustration/pénurie artificielle.
Sur le site de Agoravox, j’ai pu lire « le cash c’est la liberté ! ».
Pas étonnant, quand on vous a retiré toutes vos libertés et que la condition sine qua non pour la retrouver, c’est justement le cash.
L’argent est une système de frustration auto-alimenté. Tout le monde en veut. Tout le monde en a besoin. Et lorsqu’on en manque, on devient violent, ou on commet des actes désespérés.
Doit-on également rappeler que l’argent dans la quasi-totalité des cas, est le mobile de TOUT CRIME EXISTANT SUR CETTE PLANÈTE ? Une faible proportion étant attribuable au passionnel ou au déséquilibres mentaux résultants eux-mêmes souvent de traumatismes pourquoi pas liés à un père violent devenu alcoolique car endetté jusqu’au coup depuis que sa boîte a fermé ?
Produire pour produire pour faire de l’argent pour faire de l’emploi.
On touche pas au sacro-saint emploi. Oh non. Les gens ne gueulent que pour ça. Pourtant, il n’y a plus de travail. On n’a plus besoin de travail. On a besoin de créer de l’emploi pour répartir des richesses. Comprenez bien la nuance ici.
De là vient le fléau qui transforme le loisir d’être footballeur en métier.
La suite logique de l’emploi, ce sera des emplois de délation à la fraude aux aides sociales, si toutefois elles existent encore.
On se lève le matin, on va travailler, le ciel est bleu. Et on fait tourner une économie virtuelle, où entrée et sortie d’argent ne veulent rien dire puisque les flux sont en perpétuel mouvement. Pendant ce temps là, cette anti-économie comme qualifiée plus haut, n’est en aucun cas représentative ni de la santé planétaire, ni même des ressources à disposition.
Ceci est un suicide collectif consenti.
Voir aussi : Obsolescence programmée des produits, qui créent toujours plus de déchets de toute sorte pendant qu’on vous rabâche à la télé « réduisons vite nos déchets ; trions nos déchets ».
L’utopie est de continuer tel que nous le faisons dans un rêve où rien ne change. Il n’y a aucune autre utopie que celle-là.
Tout ce qui intéresse l’individu moyen c’est son emploi et son pouvoir d’achat.
J’ai un tutoriel très simple pour devenir politicien : Habillez-vous bien, ayez du culot, et parlez au moins une fois dans vos discours de ces trois choses : pouvoir d’chat, emploi, croissance. Ça y est, il n’en faut pas plus pour que les hystériques de l’espoir sans lendemain votent pour vous en vue de fêter votre victoire comme une coupe du monde. Pitoyable.
Ouvrez les yeux. Vous êtes victime de votre propre conditionnement pro-marchandise-tout qui vous incite dès lors qu’on parle de société sans argent à substituer illico par une autre forme de marchandage : par exemple le troc. Ce mode de pensé résulte effectivement d’un conditionnement dont vous avez été victime.
Vous pensez que le fric est le seul moteur pour que les gens se rendent utiles ? Dans une société individualiste où la propagande sans cesse déguisée du self-made-man fait rage dans les cœurs ; ça ne fait aucune doute.
Toutefois ne sous-estimez pas l’envie naturelle de se rendre utile socialement parlant. Parce que tous, à de rares exceptions près, nous cherchons une place au sein de la société en nous rendant utiles.
Le revenu ? Une source supplémentaire de stress qui nous font nous poser toutes sortes de questions inutiles. Ne dit-on pas « Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu’il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu’il soit si occuppé à ses tâches quotidiennes qu’il n’aie pas le temps pour la rébellion » ?.
L’argent ? Une forme de violence implicite qui évoque le fait que ceux qui ne le possèdent pas n’ont pas le droit de vivre en ce monde.
Je voudrais pas avoir l’air anarchiste. Mais si on déteste tant les anarchistes, c’est à cause de l’image qu’en donne le gouvernement et leurs chiens médiatiques : des extrémistes utopistes violents.
« Non les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux ». Brassens.
Toute forme d’autorité, et notamment idéologique, soit l’autorité médiatique exacerbée, est illégitime et violente à mes yeux, quand bien même ses intentions sont bonnes.
La conséquence de tout ça, c’est que ceux qui dirigent savent qu’ils dirigent. De fait ils ne balaient pas devant leur porte. Ils cachent tout sous l’paillasson et s’occupent du voisin.
On convainc par la peur que les gens ont besoin d’une muselière parce qu’ils sont incapable de savoir ce qui est bon pour eux.
Quand cessera le mythe de l’homme qui se prenait pour un loup ? Ce genre de déterminisme pessimiste alimente de lui-même des idéologies individualistes et divisionnistes.
Quand je vois ce qui se passe à Chypre, « la panique bancaire ». Quand je vois ces gens là dont on essaie de faire tomber la tête. Cahuzac. Le gars sur qui taper alors même qu’il n’est que l’apparent de quelque chose de plus grand qui nous concerne tous.
Auriez-vous été honnête à sa place, avec ses possibilités ? Cahuzac tombe. Sarkozy tombe. Et après ? D’autres les remplacent. C’est une perte de temps que de punir sans s’attaquer au fond du problème.
Des bêtes effarées et violentes. Voilà ce qu’on attend de nous. Il est temps de savoir comment l’on fonctionne. De se tourner vers soi. De se comprendre et de comprendre les autres pour déjouer les pièges qu’ils nous tendent ; notamment sur le plan émotionnel, qui est directement visé.
Une nouvelle société doit voir le jour. Et c’est pas en coupant les têtes de l’hydre qu’on l’invoque.
« Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde » Gandhi
Ce qu’il nous faut c’est surtout une révolution spirituelle, pour ne pas répéter les schémas sociaux du passé.
Je ne parle pas ici d’un quelconque Staline. Je ne parle pas ici d’attaquer le communisme ni le capitalisme.
Je dis qu’ils sont tous les deux la conséquence de nos conditionnement usés.
Le tout-monnaie. Qui amène le tout sécurité. Qui amène le tout-inégalitaire. Qui amène le tout-totalitaire...
On fonctionne en circuit fermé. On cherche à faire du neuf avec du vieux sans arrêt... Pourtant, on se trouve comme une espèce en voie de disparition qui doit évoluer dans le bon sens pour satisfaire ses besoins, dans un climat qui a globalement changé.
Et rien de ce qu’on connait ne semble pouvoir venir à notre secours. Alors quoi ?
Si je dis absence de monnaie : vous pensez automatique troc. Pouvez-vous vraisemblablement percevoir de fait ce conditonnement du « tout marchandise » profondément ancré dans votre esprit et enchaîné par ces préjugés « l’homme est un loup pour l’homme-iste » ?
L’homme se voir rampant, de fait il rampe.
Une bonne révolution intérieure, voilà ce qui est nécessaire. Un bon en avant dans la maturité de l’espèce humaine.
On joue pas à « gentil contre méchant », quand bien même un désir ardent - et compréhensible- de couper des têtes nous anime. Ce genre de dualisme plombe toute perspective de résolution durable des conflits, parce qu’il implique un parti vainqueur et un parti lésé nourrissant une soif de revanche.
Moi quand j’étais petit, on disait que je posais trop de questions. C’était vrai.
Alors, j’en ai moins posé. Mais j’ai pas perdu ma curiosité naturelle.
J’ai pu constater aussi de mes yeux cette surenchère rôliste des adultes, qui ont besoin de donner de l’importance à des choses insignifiante qui atteignent la réputation qu’ils se sont forgés, afin qu’il y ait quelques drames à jouer dans leur vie insipide, et à contrario qui font passer à la trappe ce qui est vraiment important car ne concernant pas directement leur égo. Des choses simples qui sont classées en habitudes.
Les enfants découvrent avec leurs yeux sans juger. Les adultes découvrent avec des images mentales de préjugés.
Les enfants captent parce qu’ils ne s’enferment pas dans leur monde mental.
Mais quand un remède soigne les gens, on ne vend plus rien. Voilà la vérité.
Un remède n’est intéressant que s’il soigne en partie et inflige au moins un effet secondaire. Ce n’est pas de la faute des chercheurs qui ne sont pas des trouveurs.
Ce sont les entreprises qui ne sont pas intéressées.
Les problèmes génèrent de l’emploi, de la demande, de la richesse économique. C’est aussi tribal que ça.
Récupérer des fonds pour le cancer, le sida et compagnie est une vaste blague. On ne veut pas vous soigner. On veut vous vendre des produits. C’est le même système que les shampooings ou la lessive qui lave plus blanc que blanc.
Rendons-nous à l’évidence.
Un recherche sur le cerveau n’a certainement pour but que de mieux savoir diriger les masses. Je ne peux pas croire à l’humanisme dans une société de profit.