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Axel de Saint Mauxe

Axel de Saint Mauxe

Nous distinguons l’homme d’élite de l’homme médiocre en affirmant que le premier exige beaucoup plus de lui même, tandis que le second, au contraire, toujours satisfait de lui, se contente d’être ce qu’il est. Contrairement à ce que l’on croit habituellement, c’est la créature d’élite et non la masse qui vit "essentiellement" dans la servitude. Sa vie lui paraît sans but s’il ne la consacre au service de quelque obligation supérieure.

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  • Premier article le 02/05/2008
  • Modérateur depuis le 27/10/2009
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Derniers commentaires



  • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2008 22:17

    3 rapports, oui, le dernier en date, celui du sénateur Haenel, pour lequel j’ai pourtant une certaine estime : créer une troisème structure : ENCF : "Exploitation Nationale des Chemins de Fer Français", qui serait une filiale de la SNCF en charge de l’expoitation, un peu comme en Allemagne, et dont le client serait RFF, les opérateurs de transport seraient clients de RFF, c’est clair non ?

    Le sénateur Haenel est intelligent : mais je pense qu’après avoir tout essayé, il cherche à saborder le système, à moins que ce ne soit une étape : de l’intégration de RFF par la SNCF ou de l’inégration de l’exploitation maintenance dans RFF...

     smiley



  • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2008 16:34

    J’avoue que j’ai choisi volontairement un titre provocateur pour faire réagir, je vois que ça marche :->, faire réfléchir les gens c’est important. On réfléchit en France de manière simpliste, sur des a priori en utilisant des raisonnements tout faits.



  • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2008 15:49

    Je m’attendais à bon nombre de réactions négatives, je suis sûr que si j’avais mis un titre plus neutre : du style : "RFF : pour une coopération public privé" ou "Rail comment sortir de l’impasse !", pour le même contenu j’aurais reçu moins de tomates...

    Je voudrais rappeller quelques points :

    1) RFF et SNCF sont deux entités distinctes : la SNCF est un transporteur ferroviaire, RFF un propriétaire et gestionnaire d’infrastructures, je ne l’ai pas clairement rappellé dans l’article, c’est de ma faute, désolé pour ceux qui confondent encore les deux entités.

    2) J’aimerais connaître, parmis ceux qui sont scandalisés par la course aux profits, ceux qui détiennent des comptes épargne, assurances vie, des SICAV ou autres FCP à la Poste ou ailleurs  ? Je rappelle que pour garantir leurs 4 ou 5 % de revenus annuel aux bons pères de famille, la Poste confie leur argent aux "boursicoteurs", dont le rôle est de spéculer pour garantir les 4 ou 5 %.

    3) Certains me parlent de vouloir financer RFF avec des actifs "pourris". Le problème est que l’actif pourri (et surtout le passif), c’est RFF. Capital négatif : si j’en fais cadeau à quelqu’un, je lui dois de l’argent !, pour qu’il puisse réfléchir à la façon dont il devra encore rembourser les banques... Si ce n’est pas un actif pourri ça, pire que les subprimes !

    Certains parlent des vilaines banques qui s’en mettent plein les poches, sachez toutefois d’ailleurs que si les banques n’étaient pas là pour payer ce que personne d’autre ne veut payer, il y a belle lurette que les lignes de chemins de fer auraient été transformées en champs de paquerettes ou en pistes cyclables, avec 150 000 cheminots et leur famille sur le carreau...

    Allez voir le rapport financier annuel de 2007 de Réseau Ferré de France, ceux qui ont fait un peu de compta tomberont des nues !

    4) Enfin je trouve curieux la théorie de ceux qui pensent que profit = capitaliste = pas bien et que déficit = service public = bien, avec de tels raisonnements, on n’est pas près de sortir de la crise économique.

    Faire des profits, c’est bien ! Tout dépend ce qu’on en fait ensuite. S’ils servent à payer la Ferrari du patron ... bof. S’ils permettent d’investir, c’est bien non ?

    Une entreprise publique doit avoir au minimum ses comptes équilibrés. On ne lui demande pas des ratios de rentabilité de 14 ou 15% l’an, on lui demande d’être équilibrée en moyenne ! Pas d’être en déficit chronique ! Si tel ou tel service est demandé, celui qui demande paye ! Si la collectivité (Etat, région, Ville) souhaite un service particulier, c’est sont choix démocratique, mais elle doit payer, parce que personne d’autre ne payera pour elle.

    Aujourd’hui on (l’Etat) demande à la SNCF et RFF d’exploiter toujours plus de lignes, de faire rouler toujours plus de trains, pour toujours moins cher ! Et si l’un de ces paramètres évolue défavorablement, on hurle aux profiteurs ! Comment on fait  ?

    Je trouve cette méconnaissance de l’économie et de la gestion navrante. Vive les déficits donc smiley



  • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2008 12:29

    Soyons sérieux : une privatisation partielle ne peut avoir de succès que si une privatisation au minimum aux deux tiers est prévue ensuite : sinon, les investisseurs privés n’ont aucun intérêt à mettre de l’argent dans une entreprise de service public contrôlée par l’Etat.

    Vous raisonnez en "boursier", le but n’est pas d’en faire une machine à fric, mais d’en faire une machine qui marche normalement.

    Rappel : les tramways de Nantes, Grenoble sont des SEM donc avec des entreprises à capitaux mixtes

    Par contre vous avez raison : les investisseurs privés, en l’ocurrence les utilisateurs, pourraient trainer des pieds... d’où la nécessité de rendre au préalable RFF présentable et au pire de prévoir la possibilité de faire de l’actionnariat une sorte de droit d’entrée pour les opérateurs.



  • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2008 12:16

    Je trouve plutôt NDA sympathique et courageux
    +1  smiley

    Quelle est votre profession, si vous pouvez répondre ?
    Je suis ingénieur dans le domaine des transports urbains

    Pensez-vous que l’Etat , tel qu’il fonctionne surtout depuis l’arrivée de qui vous savez, se soucie encore beaucoup du service public ?
    A votre avis ?

    Le SNCF n’a jamais été rentable et ne peut pas l’être . Si on l’introduit en bourse, c’est le début de toutes les dérives . On peut voir aujourd’hui ce que cela donne ...

    Il faut distinguer deux choses : transport et infra. L’infra compte tenu de sa nature ne peut être envisagé comme intrinsèquement créateur de richesse, ni potentiellement mise en concurrence. Il est important que l’état garde la main dessus. Il est hors de question d’introduire RFF en bourse.

    Le transport quant à lui a plusieurs fonctions : fret, voyageurs grandes lignes, lignes périurbaines, lignes régionales interubaines. Certaines d’entre elles sont rentables (fret, certaines liaisons voyageurs) d’autres non (ligne régionales, liaisons transversales).

    Introduire le transporteur SNCF en bourse ? Aujourd’hui irresponsable. Mais d’autres opérateurs le seront forcément.

    De plus, crise du pétrole aidant, il faudra bien investir à fond dans les lignes locales en semi-abandon et même peut-être en construire d’autres. Voyez-vous des investisseurs privés prendre de telles initiatives ?

    Non, c’est pour cela que RFF doit rester majoritairement public.

    Investir à fond dans les lignes locales semi abandonnées : oui mais pas n’importe où. Là ou c’est utile. Il ne faut pas investir 40 millions d’euros pour transporter 40 voyageurs par jour, ou faire rouler deux trains de fret par semaine : c’est le cas de nombreuses lignes aujourd’hui.

    Après c’est un choix politique des élus, donc ensuite des électeurs in fine (même s’ils le font inconsciemment tant le sujet désintéresse).

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