Qu’une première vidéo « brut » ait circulé quelques heures avant ne change rien.
Pour revenir à l’histoire de la propagation :
- après l’intervention de Ségolène Royal le 24 au soir, dès le 25 au matin une première vidéo circulait sur le Net.
- dans le même temps, des fichiers audio MP3 de l’intervention étaient adressés par e-mails (j’en ai reçu sur plusieurs adresses, et d’autres personnes ont témoigné en avoir reçus, venus d’inconnus : qui a fourni les adresses e-mails des destinataires ?)
- quelques heures plus tard, c’était au tour du montage vidéo associant à un extrait de l’intervention de Ségolène Royal des images de sous-marins qui explosent et de bombes atomiques, d’être déposé sur plusieurs sites.
Il me semble plutôt avoir pris garde de ne pas l’accuser, alors que beaucoup ont sorti des noms d’oiseaux à son encontre.
Comme je le dis, il peut s’agir d’un travail honnête de journaliste cherchant à connaître la vérité sur les connaissances d’un candidat.
Mais on ne peut pas exclure non plus un piège vulgaire de sa part :
- soit pour faire un coup, en dehors de tout engagement politique et de tout souci de vérité (là c’est réussi, bcp de gens ne connaissaient pas ce journaliste avant cette vidéo)
- soit pour faire tomber Ségolène Royal, au profit d’un autre candidat (de droite, du centre, ou de gauche).
Vous remarquerez que je n’accable pas ce journaliste au sujet du nombre de sous-marins, alors qu’il se trompe lui-même sur le chiffre. Je ne fais que signaler par un (*) le chiffre du Ministère de la Défense, qui n’est pas 7.
Vous êtes un peu ridicule à force de vouloir défendre Sarkozy.
Peu importe que ce soit Libération, « journal de gauche », il ne s’agit pas ici d’une analyse mais de faits, confirmés par de multiples personnes : il existe autour de Sarkozy une équipe dont le but est de décrédibiliser Ségolène Royal dès qu’elle ouvre la bouche, sur n’importe quel sujet.
Nicolas Sarkozy, qui prétend refuser les attaques personnelles, ne se prive pas, lui-même, de sortir le flingue. Ainsi, suite à la blague de Ségolène Royal sur la Corse, Sarkozy se permet de faire une leçon de morale : « on ne plaisante pas avec la Corse ».
Ah bon ? les Corses n’ont pas le sens de l’humour ? Je n’ai pas l’impression que Nicolas Sarkozy soit très bien placé pour parler de la Corse : si j’ai bonne mémoire, les Corses n’ont pas voté son projet de loi.
J’ajoute que je ne suis pas un électeur de Ségolène Royal. Je ne fais qu’observer la campagne des uns et des autres.
« Tous les jours à 8 heures, les principaux porte-flingues de Sarkozy se retrouvent au siège de campagne de la rue d’Enghien autour de Fillon. Leur objectif : « Laminer Ségolène Royal et installer l’idée qu’elle n’est pas à la hauteur de la fonction. » »