Né en 1974, ex-étudiant en économie et en informatique.
Passioné d’économie politique mes auteurs préférés sont :
Hernando de Soto, Friedrich Hayek, Ludwig von Mises, Frédérique Bastiat, Alexis de Tocqueville, Benjamin Constant
etc...
l’utilité marginal d’un bien est mal exprimée dans l’article.
Ce que ce pilier de la théorie économique dit est :
1-si j’ai une orange N supplémentaire, elle tout ce que tu peux en dire comme observateur est qu’elle m’apporte moins de satisfaction supplémentaire que l’orange N-1 obtenue.
2-tu NE peux par contre comme observateur pretendre qu’elle m’apporte plus ou moins de satisfaction que celle que tu vien toi même d’obtenir.
Les comparaisons interpersonelles d’utilité ne sont pas possibles que ce soit ou non entre personnes riches ou pauvres, pour les euros ou les oranges.
Par contre tu peux faire un classement ordinal des gains d’utilites que tu attend pour toi de tel ou tel bien/action.
C’est ce qui te permet d’effectuer des choix rationels.
Notez que j’ai cherché un mécanisme le moins perturbant possible pour l’électeur, j’en connais qui redoutaient très excessivement les machines à voter, alors internet n’est certainement pas à l’ordre du jour, et je ne parle pas des autres difficultés et polémiques sur le sujet.
Maintenant c’est vrais, l’informatique en général permet effectivement d’envisager toutes sortes de scrutins intéressants.
Le référendum systématique avec possibilité de fractionner son vote et d’en déléguer ces fractions à des associations spécialisées dans la politique et défendant les sujets qui vous tiennent à cœur, tout en connaissant à chaque instant l’usage qu’elles en font et typiquement le genre d’idées qui stimule l’imagination. Mais ça n’est pas pour demain.
D’abord, merci pour le lien vers le Monde (et pour le compliment).
En effet je vois bien peut de raisons pour l’assemblée de voter ce type de réforme, elle mettrait en situations difficiles bien des situations acquises.
Pour la 4éme république, il faut rappeler qu’elle n’et pas tombée sur des questions ordinaires mais sur l’internationale et l’Algérie. Bien que je sois très favorables à un régime parlementaire, je suis favorable à ce que le président ait quelques prérogatives en matière de défense et de diplomatie pour gérer ce type de situations.
Notez de surcroît que toutes la seconde moitié de la 3éme république a fonctionné à la proportionnelle. Je ne suis pas non plus favorable à la proportionnelle intégrale il me parait nécessaire de forcer au regroupement le pico-partis qui auraient sinon un pouvoir de nuisance bien supérieur aux grosses formation en négocient à tous propos leurs votes.
J’ai proposé un seuil de 5%, 10% me parait être un maximum souhaitable.
Autant je souhaite éviter les trop petits « partis » autant je trouve dangereux de trop en diminuer le nombre. C’est un élément d’indépendance des candidats vis-à-vis des appareils.
C’est un des motifs essentiels (avec l’accentuation du bi partisme) pour lesquels le PS et surtout l’UMP n’ont aucune raison de chercher à établir une proportionnelle significative.
Ce que je trouve le plus dommageable c’est qu’en ne discutant qu’entre amis, sans débats contradictoires l’on ne progresse pas. La concurrence est facteur de progrès en politique comme ailleurs dès lors que le mode de scrutin ne favorise pas les batailles rangées stériles, et le dénigrement de l’adversaire.
Bien que ce ne soit pas la mode, dans mon esprit le parlement est destiné au contrôle de l’exécutif, il devrait avoir la maîtrise de son ordre du jour et pouvoir investir et censurer le gouvernement, je ne cherche donc nullement à favoriser le président qui pour moi ne devrait avoir de prérogatives qu’en matière de défense, de diplomatie et ne pas avoir de droit de dissolution de l’assemblée.
J’ai donc cherché à réduire franchement par le mode de scrutin le pouvoir des partis sur les candidats ce que font très mal les modes de scrutins usuels. (ho, surprise !).