Bastienou Carcajou

Un « vrai » agoravoxien doit se rapprocher du « vrai » peuple c’est à dire de ce que le locuteur pense être vrai et qui, par-là, disqualifie l’autre, le faux, l’usurpateur, le différent - horresco referens -.

Un autre trouve une différence entre la violence empreinte de bonté des antifa et la violence méchante des vrais fascistes. Ça vaut son pesant d’arachides.

Des gaziers qui parle de « vrais » agoravoxiens et qui quittent le site parce qu’’ils lisent des opinions légales mais qui leur déplaisent devraient relire l’article attentivement, puis réfléchir.

Un mec qui parle de droit supérieur « pour celui qui ne veut pas entendre » par rapport « à celui qui parle » a une conception du droit un tantinet...fasciste. Parce que le droit supérieur...c’est connoté.

Bref, comme le disait Aron : « Être de droite ou de gauche, c’est être hémiplégique » Excellent diagnostic.

Cordialement 

Je ne vois pas pourquoi la radicalisation musulmane observée depuis quelques décennies partout épargnerait la France.
Il faut appliquer la laïcité sans faiblesse.

Cordialement

@ Fergus

Il serait plus juste d’écrire que le coran contient tout et son contraire. Il est préférable de juger la période plutôt que les écrits coraniques.

Il est indéniable - je suis près à vous citer les versets très clairs - que les abominations actuellement perpétrées sont ordonnées dans le coran.
Il est indéniable que ces abominations sont épisodiques et dépendent de nombreux facteurs sociaux et économiques. Nous vivons une époque de lecture radicale et ciblée du coran.

L’islam n’échappe pas au regain de spiritualité de ce début de siècle. Le nombre de femmes voilées et la fréquentation plus importante des mosquées en est le signe.

Il faut donc être très vigilant pour que la laïcité, ce pilier du vivre vraiment ensemble ne soit pas battu en brèche. Par toutes les religions.

Cordialement

Les deux auteurs que vous citez relèvent davantage du mutazilisme que du soufisme. Ils ont vécu la fin de cette vision très ouverte de l’islam.

Kayyam a été inquiété pour ses poèmes et son amour du vin.

Tu viens de briser ma cruche de vin, Seigneur.
Tu m’as barré la route du plaisir, Seigneur.
Sur le sol, tu as répandu mon vin grenat.
Dieu me pardonne, serais-Tu ivre, seigneur ?

Et ce robaï-ci est tout particulièrement d’actualité :

Rien, ils ne savent rien, ne veulent rien savoir.
Vois-tu ces ignorants, ils dominent le monde.
Si tu n’es pas des leurs, ils t’appellent incroyant.
Néglige-les, Khayyam, suis ton propre chemin.

Sans la protection de Nizam al-Molk et sa longue amitié avec Hassan al-Sabbah, il n’aurait pas fait de vieux os.

La fin du mutazilisme est aussi la fin de l’islam « des Lumières ». A partir de la fin du XIIIème siècle, parler de la violence intrinsèque de l’islam n’est pas vain. Certaines périodes sont moins marquées que d’autres, mais la violence prédomine jusqu’à l’affaiblissement de l’Empire ottoman vers le milieu du XVIIème siècle.

Cordialement

Papy Bédol est un affabulateur dont la culture est douteuse ou pour le moins mal digérée.

Il fait d’Alexandre le Grand un contemporain de Jésus.

Il fabrique de l’airain avec du plomb alors que ce métal est un alliage de cuivre et d’étain. Je crois me souvenir que l’airain est un bronze particulier constitué de 60% de cuivre et 40% d’étain.

Il se paye notre fiole et doit jubiler en lisant les commentaires.

Cordialement