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Bay

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J’ai une licence de lettres classiques et je suis diplômé d’une grande école de journalisme. Comme j’aime voyager, j’ai postulé auprès d’une grande agence de presse au poste de grand reporter. On m’a accepté tout de suite et j’ai couvert pour cette agence le conflit en ex-Yougoslavie, puis au Rwanda. Blessé par un éclat de roquette, j’ai été rapatrié en France où un grand quotidien m’a nommé responsable de la rubrique internationale. Je consacre mes rares moments de loisir à l’écriture de romans historiques et d’essais...
 
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 16/12/2005
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Derniers commentaires



  • Bay Bay 2 février 2006 16:56

    Ce n’est pas sans me munir de plusieurs paires de pincettes, d’une cargaison de « AMHA » et de chausser de grosses bottes, que je me risque à poser un timide orteil dans ce débat qui déchaîne les passions.

    Que les musulmans soient choqués par ces caricatures, j’en ai bien conscience. Qu’ils soient très en colère vis-à-vis de leurs auteurs et des organes de presse qui les publient, rien que de très normal.

    Mais le problème n’est pas là. C’est l’illégitimité, et par conséquent la justification de l’interdiction légale de ces « offenses » qui est en cause.

    Doit-on, sous prétexte que des non-musulmans se permettent de caricaturer les valeurs de l’Islam, les considérer comme des hors-la-loi ?

    A cela je répond : NON !

    Le blasphème n’engage que celui qui le considère comme un blasphème. On a le droit, dans notre société des droits de l’homme, de critiquer le communisme, le libéralisme, l’athéisme, la scientologie, l’astrologie... ET les religions. De s’en moquer, de les ridiculiser.

    Chaque individu peut, personnellement, placer sa croyance au-dessus des valeurs de la société ; c’est son droit. Mais qu’il exige que ces valeurs supplantent les règles d’une civilisation basée sur la tolérance et le multiculturalisme, là, je ne suis pas d’accord !

    Rien ni personne n’oblige les musulmans à lire les journaux incriminés. Rien ni personne n’obligeait les chrétiens à aller voir « la dernière tentation du Christ ». Rien ni personne ne m’oblige à acheter « Charlie hebdo » ou à regarder « les guignols ». Libre à chacun de s’offusquer des caricatures du pape, des « versets sataniques », des moqueries faites à l’encontre des diverses religions. Mais vouloir les interdire, en rendant ces attaques contraires à la loi, ou pire, en en menaçant physiquement les auteurs, c’est d’une part nier une valeur essentielle de notre société : la liberté d’expression, et d’autre part manifester un grand manque de confiance envers ses convictions, en admettant qu’elles pourraient être ébranlées par les gribouillages de quelques mécréants.

    Gotlib (qu’il soit vénéré parmi tous les auteurs de BD, et que la paix soit sur lui !) avait déjà mis les pieds dans le plat il y a des lustres dans le tome 2 de son œuvre « Rhââ lovely ». Il y décrivait un banquet auquel participaient les dieux et les prophètes et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça allait bien plus loin que les caricatures scandinaves qui sont à la source de toute cette agitation. Le prophète de l’Islam y était non seulement représenté, ce qui est déjà un blasphème puisque c’est en principe interdit (je dis en principe parce que j’ai déjà vu des miniatures persanes datant du moyen âge où Mahomet est clairement dessiné) mais caricaturé, ainsi que Jésus, Bouddha, Yahvé, et même Zeus !

    Que les musulmans, pour la religion desquels j’ai le plus grand respect quand elle ne se présente pas comme la volonté hégémonique de convertir par le glaive le reste du monde mais comme une attitude humaniste et respectueuse des autres croyances, ainsi qu’il est dit, AUSSI, dans le Coran, comprennent enfin qu’un dogmatisme aveugle ne peut que les desservir. Que s’ils sont 1 milliard 300 millions sur terre, il faut aussi compter avec les 5 milliards d’autres...

    Al hamdou Lillah !



  • Bay Bay 5 janvier 2006 21:05

    Ce sujet m’offre l’occasion de sortir de mes archives un texte écrit il y a deux ans, traitant du même sujet, et qui n’a pas connu la diffusion qu’il aurait mérité si Agoravox existait alors. Le voici :

    « Etes-vous un adepte de ce qu’on appelle le « politiquement correct » ? Si oui, arrêtez ici votre lecture et retournez travailler. Sinon...

    Aujourd’hui il sera question de ce fléau contre lequel l’état mène une lutte de plus en plus acharnée ; je veux parler de l’herbe à Nicot, autrement dit le tabac.

    Dans l’intérêt des citoyens que nous sommes on promulgue des lois qui inciteront les fumeurs à abandonner leur funeste passion (augmentation des prix, mentions de plus en plus percutantes sur les paquets, multiplication des zones non-fumeurs... ) et qui dissuaderont les potentiels candidats au suicide de franchir le pas.

    Et quand les adeptes de la drogue légale rétorquent : « De quoi vous mêlez-vous ? Si nous voulons nous faire du mal, c’est notre affaire ! », les lobbyistes anti-tabac répliquent alors : « Il ne s’agit pas que de votre liberté ; vous enfumez les autres, nous privez de la bonne odeur de gaz d’échappements qui embaume les rues de nos villes (ça c’est sensé être de l’humour -NDA), mais surtout : Vous coûtez très cher à la collectivité ! »

    C’est sur ce dernier argument que je me suis penché, en essayant d’évacuer tout à-priori pro ou anti tabac. Car il me semble très fragile. Et je vous invite à réfléchir là-dessus ; sans chiffres, sans faire appel à des théories économiques compliquées, armés seulement de votre bon sens.

    Le tabac tue ! Si on l’ignorait jusqu’alors, on n’a plus d’excuse aujourd’hui ; c’est écrit en assez gros caractères sur les paquets de cigarettes ! Les maladies tabagiques nécessitent des soins coûteux qui sont pris en charge par la sécurité sociale, donc par l’ensemble des citoyens, hospitalisations, opérations... Et je ne compte pas le prix des couronnes mortuaires qui ne sont, heureusement, pas remboursées.

    Donc fumer, en plus de tuer, ruine le pays CQFD !

    Maintenant, essayons de prendre un peu de hauteur et analysons sans aveuglement (je devrais dire sans non-voyamment... mais nous sommes dans le politiquement incorrect) et surtout avec un inébranlable cynisme, les failles de ce raisonnement.

    Premièrement, si les fumeurs coûtent de l’argent à la collectivité, ils en rapportent aussi. Près de 80% de taxes sur un paquet de cigarettes. Cela suffit-il à contrebalancer les frais qu’ils occasionnent ? Je n’en sais fichtre rien ! Pas de chiffres j’ai dit !

    Mais même en faisant abstraction des recettes fiscales, une simple vision d’ensemble suffit à mettre du plomb dans l’aile à l’argument brandi par les opposants à la clope.

    On nous dit, et je veux bien le croire, qu’un fumeur, en sacrifiant à son mortel penchant, perd en moyenne 10 ans de sa vie (le chiffre dépend de beaucoup de facteurs : âge de l’initiation, nombre de cigarettes quotidiennes etc. Ce n’est qu’un exemple). Or, lesquelles de ses années perd-il ? Evidemment les dernières ! C’est une lapalissade !

    Imaginons le cas d’un homme qui se met à fumer à l’âge de 16 ans. Il dispose alors d’un potentiel de vie qui doit lui permettre d’atteindre, admettons 80 ans. Mais l’habitude qu’il contracte ne lui permet que de finir à 70 ans après une hospitalisation de 3 mois et 4 opérations lourdes mobilisant moult infirmières, chirurgiens et aides soignants. Le même homme à 16 ans refuse de tomber dans le panneau. Il vivra 10 ans de plus.

    Pendant lesquels il touchera sa retraite - payée par la collectivité - Mais il ne mourra pas...

    Hein ?...

    Ben si, il mourra ! D’autre chose. Et comme il aura au moment de sa mort le physique de ses 20 ans, il ne sera pas hospitalisé, ne se cassera pas le col du fémur, ne subira pas de triple pontage, n’aura pas besoin de deux infirmiers pour le porter jusqu’aux toilettes... Vous saisissez ? Pour les mal-comprenants, il y a dans ces dernières phrases un soupçon d’ironie !

    Pour être sérieux, il est évident que l’octogénaire abstinent demandera beaucoup plus à la communauté que le septuagénaire intoxiqué. Outre qu’il n’aura pas contribué quotidiennement à l’impôt volontaire payé par l’autre, il touchera sa retraite pendant 10 ans sans être productif, et les soins médicaux qu’il recevra seront probablement plus coûteux que ceux prodigués à son jumeau virtuel.

    Car si le tabac tue, il tue lentement (on s’en fout on est pas pressés ! arf ! Elle ne date pas d’hier celle-là). Il abat ses adeptes vers l’âge de la retraite. Et pour la société, n’ayons pas peur d’être cynique, c’est « pain béni » ! Contrairement à l’alcool ou aux drogues illicites, il ne nuit pas à la productivité. Et si l’on en croit les experts, il lutte contre cet autre fléau moderne qui est la principale cause des problèmes de la sécurité sociale et des fonds de retraite : le vieillissement de la population.

    Un gosse de 20 ans qui se suicide ou se tue en voiture, outre le drame que ça constitue pour son entourage, c’est une catastrophe pour la collectivité. Il n’a rien ou presque rien produit ; il n’a pas cotisé ou presque pas ; l’Etat a dépensé beaucoup d’argent pour assurer sa scolarité. Il en va tout autrement d’un pré-retraité.

    Si on pouvait mourir à l’adolescence d’une overdose de Marlboro, l’argument tiendrait la route. Mais ce n’est pas le cas !

    Voilà ! Cette démonstration n’est pas le fait d’un actionnaire de Philip Morris, ni d’un buraliste mécontent ; c’est seulement le résultat d’une réflexion critique sur une idée reçue qui a toutes les apparences de la fausseté.

    Ouf ! J’ai fini ! Je vais m’en griller une petite !

    C’est pour la France ! »



  • Bay Bay 29 décembre 2005 16:01

    Je ne doute pas que ce nombre soit premier. Plutôt que vérifier à la main (je suis assez flemmard) ou de chercher dans le commerce une calculatrice de 50 kilomètres de largeur (c’est la taille nécessaire pour inscrire le nombre, ça je l’ai calculé !) je ferai confiance aux découvreurs.

    Que je soupçonne d’avoir utilisé quelques raccourcis mathématiques en plus de la méthode toute bête de décomposition en facteurs premiers qu’on apprend en quatrième.

    Ma question (sérieuse !), la voici : tous les nombres premiers, loin de là, ne sont pas successeurs ou prédécesseurs immédiats d’une puissance de deux. Or, les nombres premiers « recordmen » sont toujours présentés sous la forme : 2 puissance N moins 1, ou plus 1. Quel est aujourd’hui le plus grand nombre premier dont on a recensé tous les nombres premiers qui le précèdent ?



  • Bay Bay 29 décembre 2005 15:38

    Je me suis trompé !

    Je voulais dire, bien entendu : 2 puissance 30 815 739 MOINS 1. Les lecteurs auront rectifié d’eux-mêmes

    Si on n’effectue pas la soustraction, le nombre n’a aucune chance d’être premier. Je parierais même qu’il est pair, et de surcroît divisible par 4096 !

    C’est peut-être le plus grand nombre pair jamais mentionné. Il y a une prime pour ça ?



  • Bay Bay 29 décembre 2005 11:11

    J’ai trouvé !

    2 puissance 30 815 739. C’est le plus grand à ce jour (10 051 785 chiffres).

    Vous pouvez vérifier !

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