Comme Hollande (qui ne savait pas que la crise continuerait), les politiques et les médias entonnent le couplet ’’c’est la faillite d’un homme, pas des institutions. Ne provoquons pas une crise de régime’’
Bizarrement, l’article de Jacques Attali, ’’Faut-il renoncer à la démocratie’’ pour une gouvernance mondiale de ’’Sages’’ est passé plutôt inaperçu. Il faut prendre très au sérieux les ’’audaces’’ proposées par Jacques
Attali, parce qu’il existe déjà des comités qui pensent et décident à la
place des élus du monde occidental.
Merci encore de cet excellent article, où nos devons faire l’amer constat que les citoyens paient pour les turpitudes des ’’élites’’, de la spéculation, par ’’l’obligation de rembourser la dette’’ quoiqu’il en coûte. Un extrait de l’article de Jorion dans Le Monde et de François Leclerc ’’si la concentration de la richesse s’est accélérée en France depuis
cette époque, c’est parce que les États de la zone euro, tout comme les
États-Unis d’ailleurs, ont réglé rubis sur l’ongle, aux frais du
contribuable, la totalité des reconnaissances de dette, y compris
d’ailleurs celles sans rapport aucun avec l’économie réelle que sont les
paris spéculatifs, ce qui a multiplié la somme due environ par cinq. La
rengaine : « Nous avons vécu au-dessus de nos moyens » – entendez : «
Surtout vous ! », s’est hissée au rang de mauvaise plaisanterie
insultante à l’égard du public. Depuis 2007 donc, et même si l’affaire
de Chypre signale un retournement de situation éventuel, les mieux
nantis ont été au contraire les principaux bénéficiaires de la
solidarité nationale.’’
Ben oui @Lambda, sauf que la Constitution du 24 juin 1793 et cet article 35, n’ont jamais été appliqués.
Que voit-on aujourd’hui dans ’’l’affaire Cahuzac’’ de la part de la classe politique et des médias :
’’Il s’agit de la faillite d’un homme, non des institutions. Il ne faut pas ouvrir une crise de régime...’’
Autrement dit, serrons les rangs pour maintenir, perpétuer ce système oligarchique qui nous nourrit, nous protège.
Il est certain, qu’en cette période de crise (politique, économique...), le degré de tolérance des citoyens chute brutalement. L’actualité s’accélère, avec l’enquête Offshore Leaks publiée, en ce moment par de grands quotidiens.
Hollande, à l’occasion, de son voyage au Maroc, ne parlera (comme Sarkozy, Libye, Tunisie, Syrie) de la vente d’Eagle par Amesys à la dictature ’’très démocratique’’ du Roi du Maroc.