Ingénieur dans le monde de l’informatique, intéressé par tout ce qui touche aux sciences et à l’environnement (mais pas seulement). Je fais partie des rêveurs qui espèrent un monde meilleur.
Article plutôt intéressant mais quelques imprécisions ou erreurs tout de même :
Parallèlement de nombreuses observations dans le monde entier font état de « météorites » tombant justement dans la nuit du 25 au 26 septembre, dégageant une couleur verte inhabituelle, et certains se demandent s’il ne s’agirait pas plutôt de morceaux de ce satellite. La couleur verte des météores n’a rien d’inhabituelle, le plupart d’entre-eux sont tout simplement trop petits pour qu’on en distingue la couleur. La couleur verte indique simplement que le météor en question était ruche en magnésium (MgI).
Concernant la chute de comètes sur le soleil, elles sont très régulières. SOHO en avait détecté 2000 au 26 décembre 2010 (lancement le 2 décembre 1995).
Quant à la comète Elenin : Qu’elle puisse tomber sur Terre ; pourquoi pas (je n’y crois pas une seconde mais pourquoi pas...) pour peu que les calculs ce soit planté de 30 000 000 de km... Qu’elle soit plus grosse qu’on le pense pourquoi pas... Mais que l’alignement Terre-Soleil-Elenin puisse avoir une conséquence quelconque sur la Terre, la NON ! Sa masse est ridicule par rapport à celle de la Terre ou du Soleil. Quand bien même elle serait plus grosse que prévue (même 2 ou 3 fois plus grosse) sa masse resterait négligeable. Il n’y a jamais eut de mise en évidence d’une corrélation entre phénomène géologique sur Terre et les alignements dans le système solaire ; même pas durant les alignements Jupiter-Soleil-Terre. Donc une minuscule comète...
La sphère de dyson ça va beaucoup aider pour nourrir 10 000 000 000 d’être humains... (c’est de l’ironie...). Et encore nous serons surement beaucoup plus de 10 milliard quand nous aurons le niveau technologique pour fabriquer une sphère de dyson. Vous êtes totalement hors-sujet là...
Vos messages sont complétement faux. J’habite en Bretagne et aucun soucis pour avoir des fruits et légumes à complètes maturations et délicieux. Et les meilleurs ne sont pas forcément, dans les jardins bien entretenus avec un choix judicieux de terreau ni avec des engrais, etc... mais dans des vergers et jardins abandonné. Evidemment il ne faut pas compter avoir des pêches excellentes dans le nord de la France (et encore ça n’est pas une loi absolue). Il faut faire pousser les fruits et légumes de saison mais aussi qui se plaisent dans le climat où l’on se trouve. Maintenant comme vous sembler tant estimer les fruits et légumes italien et espagnols, trouvez moi une pomme ou une poire (ayant poussée dans le sud de ces pays) -ou une endive espagnole...- aussi bonne que celles que l’on trouve dans la moitié nord de la France et nous en reparlerons...
WOW ça c’est du scoop... Il y aurait dégagement de dioxines lors d’un incendie...
Allez voir ici : vous vous rendrez compte qu’il y a des dégagements de dioxines partout et tous les jours. Quasiment toutes les combustions de matières organiques dégagent de la dioxine, je ne parle pas des moteurs de voiture et des procédés industriels.
Bref, encore un article alarmiste qui crie au scandale devant un rejet polluant bien moins importants que ceux produit par la vie de tous les jours. Mais c’est vrai qu’un gros incendie dans une centrale nucléaire c’est plus spectaculaire et plus vendeur qu’un incinérateur à ordure avec un filtre sous-dimensionnée ou des voitures sur la route...
Intéressant maintenant concernant ces 2 questions : Quel est le mécanisme exact produisant la spéciation et plus généralement, la transformation des espèces ? et La reproduction sexuée est la plus répandue, [...] alors que la parthénogenèse [...] est l’exception [...] pourquoi ce mode de reproduction n’est pas
courant, car il est plus efficace que la reproduction sexuée
Pour la première question : c’est la sélection naturelle tout simplement.
Pour la seconde, la question parait plus vaste et complexe mais, AMHA, je pense que le mieux est d’appliquer le principe du rasoir d’ockham. La reproduction asexuée à un sens dans le cadre d’organismes simples ayant un cycle de vie rapide. Par organisme simple, je ne parle pas forcément de la complexité du code génétique mais de celle de l’organisme (un organisme de vertébré est bien plus complexe que celui d’une amibe, il comprend énormément d’organes et même de cellules ayant tous des fonctions différentes). Par reproduction rapide, j’entends le temps entre le début de la phase de reproduction et l’apparition d’un second organisme autonome (20 minute pour une bactérie, environ 2h pour une amibe). J’exclue les organisme multicellulaire pratiquant la parthénogenèse car il s’agit d’une modification de la reproduction sexuée : un gamète (issu du mécanisme de la reproduction sexuée se développe sans l’apport d’un second gamète) Les animaux simples à reproduction rapide peuvent se permettre de rater une reproduction car le cycle est rapide et peu couteux en énergie. Imaginons qu’une modification génétique survienne : soit le mutant n’est pas viable, problème réglé on se reproduit à nouveau (si j’ose dire). Soit le mutant est « meilleur » (au sens mieux adaptés) que l’original, il va se reproduire à son tour, se développer et pourquoi pas évincer « l’original » mais au final ce n’est que bénéfice pour l’espèce. Dans le cas d’organisme plus complexes, rater une reproduction est problématique car la dépense d’énergie est beaucoup plus importante. La stabilisation énergétique elle est nécessaire car l’organisme est plus complexe. Si une amibe à quelques organites en plus ou en moins que ça voisine, cela n’a pas grande importance (en tout cas tant que cette organite n’est pas absente en tout cas). Si un embryon d’animal supérieur oublie de développer un coeur ou les vaisseaux sanguins, cela sera beaucoup plus problématique. On pourrais aussi ajouter que les espèces complexes ne peuvent pas se permettre de « bonds » dans l’évolution. Si un organisme simple, utilisant la reproduction asexuée, subit d’importantes mutations lors de la phase de reproduction une nouvelle espèce viable peut apparaitre (même s’il y a peu de probabilité). Si un organisme complexe subit la même chose, et même si le nouveau né est viable, il sera le seul de son espèce et donc ne pourra se reproduire. Donc une stabilité génétique (relativement importante) est nécessaire à l’évolution des organismes complexes). L’un est conséquence de l’autre. On peut alors se poser la question de l’oeuf et de la poule...