Ingénieur dans le monde de l’informatique, intéressé par tout ce qui touche aux sciences et à l’environnement (mais pas seulement). Je fais partie des rêveurs qui espèrent un monde meilleur.
Alors là je rigole doucement. Partir de l’observation des dipladénias et pondre une théorie sensée bouleverser le monde de la physique : le tout sans le moindre calcul ni équation (même une toute bête avec pleins de signes compliqués histoire de donner l’impression que vous y connaissez quelque chose). Un peu de sérieux et de modestie (surtout la modestie) s’il vous plait, merci.
Je vois que vous n’êtes pas botaniste. Poser un support prés d’une tige et voir la tige s’en rapprocher soit, mais il nous manque déjà quelques données sur votre expérience : Pour commencer quel type de support (matière, taille, ...) Quels expériences avez vous essayé, de premier abord, je dirais que vous avez posé votre support à côté du pot. Les plantes grimpantes ont toutes le même type de développement : s’ouvrir et s’étaler jusqu’à rencontrer un support sur lequel elles peuvent grimper. L’écartement se faisant d’autant plus vite que la plante grandit (pas de gravité magique ou holotopique là-dedans, juste la bonne vieille gravité de Newton qui donne le poids et fait ainsi descendre les tiges). Avez-vous essayé de mettre un support AU DESSUS d’une tige qui commençait à descendre, histoire de voir si elle remontait ? Ou de mettre un support au milieu d’une plante pour voir si elle se resserre ?
Il reste l’éventualité d’un rayonnement infrarouge dont la réflexion par
le support pourrait être captée mais c’est bien improbable Justement non, ce n’est pas du tout improbable. Si vous aviez
pris la peine de vous renseigner, vous sauriez que la photosynthèse est
plus efficace dans le proche infrarouge et dans la composante rouge du
spectre que dans le reste de la lumière visible. Cela montre que les
plantes y sont donc fortement sensibles. Et cela peut suffire à
expliquer votre observation : la plante recevant plus de lumière (en
infrarouge), l’auxine qui régule sa croissance va migrer du côté opposé
de la tige. Celle-ci va donc pousser plus vite d’un côté que de l’autre
et se tordre. C’est le principe même du phototropisme.
Désolé pour votre belle théorie, pas de séisme dans le monde de la physique, ni dans celui de la botanique d’ailleurs^(pas même de quoi faire un sujet de thèse, un exposé au lycée à la rigueure...). Sans animosité aucune, vous m’avez bien fait rire le temps de lire votre article. Cordialement.
P.S. Heureusement vous ne devez pas connaitre les myxomycètes, vous n’avez jamais du entendre, non plus, parler des interractions et de la communications entre végétaux, sinon vous nous auriez sorti une théorie sur le plan des végétaux pour dominer le monde en détruisant toute forme de vie animale.
ouais, c’est même dans un FILM : Independance Day, hymne à la gloire des guerres américaines contre « l’étranger »...
Un peu HS mais pas grave : Il ne faut pas s’arrêter à la première lecture des films d’Emmerich. Tous ces films possèdent un aspect critique de la politique américaine, caché derrière des USA triomphantes. Dans le cas d’Independance Day, quel pays dans le monde agit justement comme les extraterrestre du film ? Hymne à la gloire des guerres américaines, ou critique des guerres de ce pays en vue du contrôle des ressources sous couvert de protéger la liberté des peuples ?
"Entrée dans le domaine du débat public, l’écologie
fait parfois l’objet de discours simplifiés.«
Ca c’est un fait.
» La hausse des températures va favoriser l’évaporation
ce qui devrait augmenter la quantité de vapeur d’eau dans
l’atmosphère or, il s’agit d’un gaz à effet de serre ? Alors
réchauffement supplémentaire ?
Cela n’est pas acquis car l’on ignore dans quelle
proportion l’évaporation se trouvera renforcée. De plus, la vapeur d’eau
génère des nuages dont certains rafraîchissent et d’autres réchauffent
l’atmosphère.
Solde du phénomène : Inconnu."
Le problème avec la vapeur d’eau c’est qu’elle retombe très vite au sol.
Les nuages ne rafraichissent pas l’atmosphère. Ils peuvent rafraichir le sol en empêchant les rayons du soleil de l’atteindre (l’albédo d’un nuage est plus élevé que celui du sol (excepté les surfaces en eau et en neige). Le problème c’est qu’avec l’augmentation des gaz à effet de serre, les rayons renvoyés vers l’espace ne peuvent pas sortir de l’atmosphère autant qu’ils le feraient sans ces gaz, d’où réchauffement.
Une augmentation de l’évaporation, va donc plutôt causer (si elle cause quelque chose) des orages plus violents (surtout en été et remontant plus vers les pôles qu’à l’heure actuelle).
" Est-il différent pour la planète que nous brûlions toutes nos réserves
d’énergies fossiles en 50 ans sans faire d’économie ou en 100 ans en se
montrant prudent ? Dans les deux cas, dans un siècle les compositions
atmosphériques seraient très proches."
La différence c’est qu’en 100 ans la nature aura plus de temps pour réabsorber une partie de ces rejets : dans les océans (aïe aïe aïe), dans la végétation, etc...
Faut le comprendre aussi, il ne peut pas tout faire, là il est en train de faire des confetti avec le texte de loi en préparation pour autoriser la construction dans les zones inondables.