« On voit Patrick Hetzl (Député du Bas-Rhin) évoquer le fait que le projet de loi évoque « une immaturité qui fait penser au totalitarisme Orwéllien ». »
Pourtant, on est en plein dedans : le ministère du « redressement productif » qui remplace le ministère de l’Industrie, la « diversité » pour parler des noirs, des arabes (et des chinois ?), la « première école » pour l’école maternelle, le mariage « pour tous » à la place du mariage homosexuel ... La liste est bien longue ... Si la gauche se voit accuser d’incarner une forme de totalitarisme orwellien, elle ne peut s’en prendre qu’à elle même car c’est elle qui a choisi de s’en approprier l’arme la plus emblématique : la novlangue.
Les exemples ne manquent pas non plus d’une lecture orientée de l’histoire (esclavage, colonisation, lois mémorielles etc ...) qui peuvent apparaître comme les prémisses d’un avènement d’un ministère de la vérité. Quant aux donneurs de leçons, ces éditorialistes aux ordres ou ces philosophes à la petite semaine qui rependent leur bile et leurs sentences dans tous les médias à l’encontre de ceux qui ont le malheur de ne pas partager leurs convictions, et bien certains d’entre eux feraient bonne figure dans un ministère de l’amour.
Cette histoire de rythme scolaire n’est qu’une broutille dans les problèmes que rencontre l’école actuellement. Vouloir l’ériger absolument comme la cause principale du déclin de l’école est une énorme supercherie. La vérité, c’est qu’à force de dogmatisme, a force de vouloir faire « une école pour tous » on fini par faire une école qui n’est profitable à personne. Sur la base de l’égalitarisme, toutes les récentes mesures ne sont que du saupoudrage.
Il y a 50 ans, il arrivait parfois que, dans une classe, un élève arrive dont la langue maternelle n’était pas le français. Aujourd’hui, dans les grandes zones urbaines, cette proportion n’est plus du tout la même. Dans certaines écoles, c’est même la majorité des élèves qui ne parlent pas français à la maison. Comment voulez-vous, avec des niveaux de bases aussi hétéroclites construire une pédagogie adaptée à tous. En persistant dans l’égalitarisme, en refusant de « stigmatiser les élèves en difficulté » (cette rigolade !), on construit une école qui devient un enfer pour tous les enfants.
Les mieux préparés, ceux qui bénéficient de l’appui de leurs parents, ceux qui maitrisent déjà la langue en entrant au CP s’ennuient et finissent par prendre leur travail par dessus la jambe avec les conséquences que l’on sait. Quant aux autres, les arrivés de fraiche date, ou ceux dont les parents sont bien incapables de les aider, ce sont eux qui payent le plus cher tribut. Sous couvert d’égalitarisme, l’école leur interdit tout espoir d’ascenseur social. En refusant de diversifier les parcours, de mettre le paquet la ou il y en aurait vraiment besoin on construit une société du chaos.
J’ajouterai que la place toujours plus grande accordée aux « autres cultures » au sein des écoles contribue à cliver toujours plus les enfants, à condamner le petit africain à ne jamais devenir un petit français. Ceci n’arrange naturellement pas la cohésion de notre société.
Ce procès permanent en homophobie est agaçant. Franchement. La PMA est actuellement limitée car elle est accessible uniquement aux couples stériles. En supprimant cette condition de stérilité, on l’ouvre à tous et on crée, de facto, un marché. Bienvenue à Gattaca. Cela pose un problème éthique qui dépasse largement la cause homosexuelle, ne vous en déplaise.
Enfin, la PMA ne sera d’aucun secours pour les couples homosexuels masculins ... ce qui posera, a terme, la question des mères porteuses. Cette question, elle aussi, dépasse largement la cause homosexuelle. J’en veux pour preuve les nombreux débats qu’il y a eu sur ce sujet depuis le début des années 90.
Je ne sais pas si vous êtes coupable de sophisme ou de paralogisme .. Vos « raisons circonstancielles » sont quand même, et ce n’est pas rien, la réalité biologique de l’être humain. Réalité qu’on ne peut quand même pas balayer ainsi d’un revers de main.