Les élèves, comme vous dites, sont d’abord nos enfants et il est bien normal que l’on s’en préoccupe.
« Et puis j’en ai ma claque de toujours regarder les autres pays européens, j’en ai rien à fiche de l’europe personnellement. Si tous les Allemands se jetez à l’eau avec des poids de 50 kg aux pieds vous iriez vous aussi ? »
L’élève peut apprendre du professeur comme vous pouvez apprendre d’autrui, fut-il en l’espèce un pays européen, quand ce dernier parvient à de bien meilleurs résultats que les vôtres...
Quant aux poids de 50 kg, je ne vois vraiment pas quelle idée saugrenu amènerait les Allemands à se jeter à l’eau avec un tel lest aux pieds. C’est une coutume que je ne leur connais pas et pourtant je les connais plus que très bien. Dites m’en plus, je vous en prie.
@ Valas Avez-vous seulement lu ce que j’ai écrit, ou l’avez-vous seulement compris ? Je dis que dans l’état actuel des choses, c’est ainsi que cela se passe ! Que cela vous déplaise, c’est une chose, il n’en reste pas moins que c’est un fait. Tous les rapports le prouvent, l’école française est une de celles qui est la plus inégalitaire et la moins aimée de ses élèves ! Pensez-vous sincèrement qu’une école qui n’est pas aimée de ses élèves soit une école qui donne envie d’apprendre ? L’enseignement tel qu’il est dispensé aujourd’hui en France est tout à la faveur de la reproduction sociale ! Je ne suis pas le seul à l’avoir constaté, toutes les études le démontrent ! Alors avant de commenter à l’emporte-pièce, je vous suggère de lire le commentaire dans son intégralité, cela vous permettra peut-être d’interpréter, comme il se devrait, ma conclusion.
»En finir avec ce débat qui masque d’autres problèmes de
l’éducation certainement plus importants !">
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L’école...
pourquoi faire, là est la vraie question ! 4, 5, 6 jours, pour quels résultats
? Que vos enfants aillent à l’école 4, 5, 6, voire même 7 jours, ça ne changera
pas grand-chose, dans l’immense majorité des cas, la reproduction sociale est la
règle et l’école ne peut, rien pour, ni contre. Dis-moi d’où tu viens et je te
dirai où iront tes enfants, les exceptions ne faisant bien évidemment pas
loi. Laisser penser que grand-chose se joue à l’école, que l’école, grâce
à je ne sais quelle mesure sur la gestion du temps assurera une meilleure
égalité des chances, c’est de la pure démagogie. Parce que disons-le : c’est en
réalité la réussite de leurs enfants qui intéresse véritablement la grande
majorité des Français, les discours sur le bien-être de leur progéniture étant
réservés à la galerie... Si on veut améliorer les choses, il faut repenser
l’école, à commencer par lire ou relire par exemple "Surveiller et
punir" de M. Foucault et en tirer quelques enseignements. J’ai fréquenté,
en tant qu’élève, le système français et le système allemand. Le système
allemand est beaucoup plus basé sur le transmissif que sur l’autoritarisme qui
apparaît dès lors comme la clé de voûte du système français, système élitiste
qui broie les uns et formate les plus dociles, disciplinés, et attentionnés,
pour finalement en extraire une petite élite prétentieuse, idéologiquement
consanguine, qui ne produit au final que peu de résultat, et qui ne fait encore rêver, au-delà d’eux-mêmes, seul le peuple français.
Pour vous en convaincre, lire le classement de Shanghai, où la première
université française n’émerge qu’à la 40ème place... Et pourtant, dans les
analyses qui s’y rapportent, nulle part n’est fait mention de la semaine de
quatre jours... (C’est de l’humour). Certes l’Allemagne ne fait pas mieux que
la France, mais au moins on y est plus heureux à l’école, ce qui n’est
d’ailleurs pas un exploit à en lire cet extrait du rapport de 2009 de l’OCDE
: « Malgré ces résultats »matériels" corrects, la
performance des élèves français à l’école reste légèrement inférieure à la
moyenne OCDE. On note d’ailleurs que les pays où le niveau moyen des acquis
scolaires est le plus élevé sont aussi ceux où l’écart des résultats entre les
moins bons et les meilleurs élèves est le plus faible. Cet écart en France est
le 5è plus élevé des pays de l’OCDE. Cette inégalité peut peut-être expliquer
le fait que seul 1 enfant sur 5 déclare aimer l’école en France, ce qui
est encore inférieur à la moyenne OCDE."
Quant
à mon avis sur la semaine de cinq jours, à moins que l’école ne soit profondément
réformée, il vaudra toujours mieux imposer à nos enfants quatre jours de
supplice que cinq... leur environnement socioculturel se chargeant bien plus sûrement
de leur réussite ou de leur échec...
...contre la ratification du Traité de Lisbonne...
Je rectifie...
Il s’agissait alors du « Traité de Rome de 2004 »... qui ne fut que reformuler sans en changer la portée et rebaptisé pour la forme « Traité de Lisbonne », selon l’aveu même de Valéry Giscard d’Estaing.