La pauvreté en Occident a été vue comme une déviance, un être paresseux et fainéant et donc immoral dans son être. Cette mentalité qui a succédé à la piété du moyen-âge, existe encore de nos jours avec les assistés ou des personnes qui sont en difficulté « à cause » d’une non-volonté de travail.
Ce type de mentalité est urbaine, elle n’est pas liée aux sociétés traditionnelles qui travaillaient 20 heures par semaine loin d’une surproduction d’heures au travail de nos jours. Le chômage de masse provient des campagnes qui ont vu leurs possibilités de travailler se réduire si durement qu’ils ont été dans l’obligation d’aller vers les villes pour survivre, ce qui est loin de l’idée fausse d’une possibilité de pouvoir travailler et avoir des revenus. La Révolution agricole a poussé des centaines de milliers d’individus à émigrer vers les villes pour avoir accès à des revenus. En Occident, on se souciait très peu des personnes qui ont basculé dans la pauvreté et qui ont très vite été étiqueter comme déviant par le travail et paresseux alors qu’ils n’avaient aucune possibilité de pouvoir travailler et qu’aucun grands propriétaires terriens n’ont cédé des revenus pour la gestion des campagnes et la répartition du travail.
Puis, ses populations appauvries considérées comme des personnes qui ne voulaient pas travailler sont arrivés sur le marché de l’emploi urbain, avec une redistribution des salaires très faible, ce qui ne pouvait qu’entretenir la pauvreté dans les périphéries des villes. Le travail n’était pas rentable dans le temps avec des salaires de misère, ce qui n’a pas permis une amélioration du niveau de vie des populations qui ont émigré vers les villes. Les bidonvilles et les quartiers pauvres se sont très vite développer et aucun investissement dans un premier temps n’a eu lieu pour améliorer ses conditions sociales, pas d’implication publique ni dans les revenus distribués. Les personnes qui stagnent dans ce type de pauvreté sont encore vus comme immoraux ou paresseux, alors que leurs conditions sociales sont exploités pour réaliser pour faire de profits.
Il y a eu des phénomènes de surproduction alimentaire ou industriel, mais comme les prix étaient trop élevés par rapport aux revenus distribués, la masse de consommateur potentiel (et élevé) qui représentait une grande part d’individus à pouvoir consommer n’y avait pas accès.
Les grands gagnants de la hausse générale des prix dans l’immobilier depuis de nombreuses années sont les fonds d’investissements et de pensions des multinationales, des banques et des assurances. Pour la majorité de la population c’est l’endettement par les loyers élevés en masse sur le marché et des prix de vente avec des dettes sur des dizaines d’années avec des contrats précaires, et à la clé retour de la propriété à la banque.
L’accès à la propriété privée, les primo-accédants et avoir une location deviennent des problèmes de société puisque la hausse des prix ne permets plus de financer l’investissement pour se loger. Le pire est que les logements se vident et sont protégés par la loi pour être rentable même vide.
La base même la plus accessible comme les studios ou les hôtels sont hors de prix sur une courte comme longue durée, ce qui ne permets plus à un individu de se projeter dans l’avenir et l’oblige à faire face à des dépenses élevés directement. Pour remplir les poches d’actionnaires déjà bien enrichis par les taux élevés de rentabilité de la session financière précédente, qui se doivent financièrement d’être obligatoirement augmenter, et qui intégreront le social dans leurs discours afin de ne pas s’exclure de la dénonciation de ses dérives.
La banque par l’intermédiaire de sa banque des dépôts utilise l’argent déposés des citoyens dans les banques, puis le mets en bourse pour faire plus de profits, sans le redistribuer ou laisser les clients-citoyens sans argent en cas de perte, ce qui n’empêche pas aux gérants des banques et autres spéculateurs d’avoir mis de côté.
On retrouve ce même type de profits dans les syndicats lors de polémique financière sur les financements, lorsque les cotisations des syndiqués arrivent à un certain niveau, les chefs des syndicats ont mis cet argent en bourse pour produire encore plus de richesse, qu’ils n’ont jamais redistribuer aux syndiqués qui ont cotisés.
Pour les banques ce sont des profits colossaux qui tombent quotidiennement et qui concerne l’argent mis de côté par les citoyens dans les nombreuses banques. Pour ce faire une idée, la dette des banques représentent plus de 900% du PIB de l’ Etat (renflouer par les contribuables par la suite), c’est à dire que les richesses financières sont 9 fois plus importante que les richesses d’un pays créer chaque année. Les banques affichent régulièrement des chiffres très élevés de bénéfices, qui sont redistribués aux propriétaires et aux actionnaires pour augmenter de nouveau dans les paradis fiscaux.
Outre le plagiat évoqué, la question de fond c’est en quoi un politique avec son parti dont le parcours varie de la gauche sur l’échiquier politique à la droite extrême, et l’habituel promesse de changement qui se réduit en réalité à son futur siège, peut en même temps parler ouvertement de souverainisme, alors qu’aucun des partis n’entreprends la moindre action dans ce sens, et dans le même temps dénoncer pour soutenir des situations sociales très grave alors que les partis politiques moderne au contraire soutiennent les programmes du FMI, de la banque mondiale et autres institutions financières influentes ?
Les politiques comme les financiers prennent des décisions économiques dans une plutocratie :
« La ploutocratie (du grecploutos : richesse ; kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où l’argent constitue la base principale du pouvoir. »
Une vision de la société qui tourne autour du fait de vouloir des sièges (dans des activités multiples) sous couvert de publicité de dénonciation des dérives économiques et financières, de promesses publicitaires et de décisions économiques qui vont toujours dans le même sens celui de l’argent.
Les services publics s’alignent sur le modèle privé, ce sont les chefs d’entreprises des multinationales (comme le récent rapport Gallois du pdg de eads) qui travaillent avec les gouvernements pour permettre davantager les multinationales dans plusieurs domaines (fiscalité, moins de contrôle sur le privé, délocalisation avec « promesse » d’investissements futurs,ect...) et transférer des services vers les marchés financiers privés.
Diminution de l’intrusion pour contrôler ce que font les (grandes) entreprises privées, durcissement des relations des collègues de travail dans les services publics (comme dans le privé), surchage de travail sans contrepartie quelconque, développement de l’emploi précaire dans les services publics,ect...la logique financière du privé s’installe avec ses indicateurs chiffrés, d’objectifs et de résultats.
La dégradation du climat social dans le public passe par une mise en concurrence des fonctionnaires, comme pour les salariés du privé. Demander à produire plus de chiffres (avec espoir d’une faible prime par rapport aux colossaux résultats financiers) même si la nouvelle conception s’éloigne des objectifs du travail de base. Pour augmenter cette pression, des parts importantes de fonctionnaires partant à la retraite ne sont pas remplaçés, de nouveaux résultats à la hausse sont pourtant exigés.
Comme pour le privé, les services publics se doivent de ne plus répondre directement aux tâches professionelles, mais avoir une gestion en cours ou en retard. La hiérarchie donnera plus d’importance à des tâches inutiles, pour à la fois mettre la pression sur les fonctionnaires et de nouveau mettre la pression sur le public contre les fonctionnaires.
Les gouvernements et la hiérarchie de l’administration parlera de priorités et d’objectifs de leurs visions des résultats donc financière, déplorera ses dérives qu’ils ont pourtant provoqué, et poursuivra dans sa logique d’accentuer les règles du privé dans les services publics. Les politiques et les hauts fonctionnaires préparant leurs reconvertions privés si le service public devient un marché privé.