Les médecins actuels aspirent à la vie de famille, à participer à l’éducation de leurs enfants (ce qui n’était pas le cas des anciennes générations). Il ne faut pas oublier que les nouvelle générations de médecins sont surtout constituées de femmes et comme toutes femmes, elles veulent avoir des enfants et s’en occuper un minimum.
Ce sont des mères, il ne faut pas l’oublier, et cela ne les empêche pas de faire de très bons médecins.
Etant moi même marié à une femme médecin de la nouvelle génération et notamment une gynécologue (on en manque cruellement), je me permets de vous donner une avis un peu plus nuancé et vu de l’intérieur.
Il faut savoir que les études de médecine comportent dès la 3ème année beaucoup d’apprentissage sur le terrain et aussi beaucoup de main d’oeuvre gratuite. Ma femme était quasiment à plein temps à l’hopital très vite pour 1000 francs (non ce n’est pas des euros) par mois.
DOnc la plupart des étudiants en médecine considèrent déjà qu’ils travaillent plusieurs années pour l’état (et ce n’est pas faux, je peux vous l’assurer, enlevez les étudiants en médecine des hopitaux et vous allez sentir la différence).
Ensuite, le problème d’installation des médecins en zone rurale vient souvent d’un point méconnu, à savoir le conjoint/conjointe. En effet, le conjoint/conjointe du médecin a souvent un haut niveau d’étude. Et souvent, si le médecin a du travail en campagne sans problème, ce n’est pas le cas du conjoint/conjointe s’il n’est pas du métier !!!
Dans notre cas, ma femme voulait bien s’installer dans une petite ville de campagne mais cela signifiait pour moi abandonner mon travail et partir dans l’inconnu. J’ai accepté de réduire mon salaire (passer de 2000 euros par mois à 1300 euros) et que la mairie ou l’hopital me trouve un poste de fonctionnaire territorial (j’aime la campagne).
Et là rien du tout, les collectivités pouvaient trouver des postes de fonctionnaires territoriaux à des membres de familles influentes de la région (hé oui, mon entreprise travaille avec les collectivités et je sais qu’elles peuvent facilement pondre des postes quand elles le veulent). Mais rien pour qu’un conjoint de médecin ait un job.
Donc en gros, aller à la campagne pour un médecin consiste à demander à son conjoint de devenir chomeur....
On a fait toutes les villes de notre région car ma femme ne voulait pas devenir libérale mais au bout d’un an de jolis sourires et de belles paroles pour qu’elle vienne à la campagne, c’était toujours le chomage pour moi à l’arrivée.
Donc finalement, elle est devenue libérale dans une grosse ville, elle ne voit plus ses enfants, j’ai gardé mon job et toutes les petites villes de la région ont perdu une gynéco (alors que pas mal de ceux qu’elles ont vont bientôt partir à la retraite...
Une petite précision concernant une autre idée qui consistait à interdir la création de nouveaux cabinets dans les zones « sur dotées » en médecins (Seulement 6 mois d’attente en gros), il faut savoir que les seuls avantagés seraient les médecins qui vont partir à la retraite. En effet, face au manque de médecins, les jeunes médecins, au lieu de racheter à prix d’or le cabinet de celui qui part à la retraite, se contentent d’ouvrir un nouveau cabinet. Une loi pour interdire la création de nouveaux cabinets aurait pour seul effet de forcer les jeunes médecins à racheter à prix d’or les cabinets actuels. Mais vu qu’il y a moins de jeunes qui arrivent que de vieux qui partent à la retraite, les campagnes seraient encore les perdants de l’histoire ainsi que les jeunes médecins qui s’endetteront pour 20 ans (toujours pour que le conjoint ne finisse pas au chomage).
Une autre idée consistait à limiter à 3 ans les remplacements que feraient les jeunes médecins. Il faut savoir qu’actuellement, une jeune médecin qui fait des remplacements n’a pas le droit de s’installer dans la zone où il a fait des remplacements pendant plusieurs années (normal, pour éviter le vol de patientèle). Là aussi cela ne règlerait pas le problème du grand nombre de médecins qui partent à la retraite et du faible nombre des jeunes qui arrivent.
Néanmoins couplée à une loi pour bloquer les création de cabinets, il est clair que cela constituerait une jolie rente de situation pour les médecins partant à la retraite (ils sont très actifs politiquement...). Néanmoins toujours rien pour les campagnes, les jeunes médecins préfèreront passer à la caisse et rester en ville (du boulot pour le conjoint, pas besoin de se déplacer pour la patientèle, les universités et écoles pour les enfants, etc....)
Donc en gros, pas beaucoup de solutions pour la campagne.
Si on force les médecins à aller à la campagne dans un lieu désigné pendant 5 ans, on aura une baisse considérable du nombre de postulants pour la médecine (c’est une métier extrêmement dur pour la plupart d’entre eux). Donc on retrouve le problème en pire dans 10 ans.
Si on interdit la création de cabinets dans les zones sur dotées, on aura soi des médecins qui s’endettent pour reprendre les cabinets, soi des médecins qui partent officier à l’étranger une fois leurs études finies.
Et limiter les remplacements ne donnera rien non plus.
En gros reste une seule solution, étudier réellement pourquoi les médecins ne viennent pas à la campagne et notamment régler le problème du conjoint, voire peut-être faire en sorte que le conjoint ait une certaine souplesse dans les métiers qu’on lui propose pour qu’il prenne en charge les enfants et que le médecin puisse se consacrer à fond à son métier, avoir des places d’office dans les crèches ou des nounous.
Bref, il faut considérer le médecin comme une famille complète qu’il faut intégrer dans la région. On peut proposer au médecin une bonne qualité de vie pour lui et sa famille (et pas forcément un gros salaire) et donc les faire venir.
Les régions n’ont pas forcément d’argent pour faire des ponts d’or mais elles peuvent avoir des idées, elles ont plein de maisons vides qu’elles peuvent réserver et retaper pour loger les médecins et leurs familles, elles peuvent mutualiser les moyens pour acheter du matériel et mettre une maison médicale à un endroit charnière pour plusieurs villes/villages, etc...
Mais il ne faut surtout pas perdre de vue que les médecins de type pompe à fric iront toujours en ville mais qu’il y a beaucoup de jeunes médecins qui ont la vocation (bien qu’ils visent les 35 heures).
Mais le médecin de campagne qui consacre sa vie à ses patients dans toutes la régions, de tous temps, c’est fini. Il faut en prendre acte et s’adapter.
Il ne faut pas se leurrer. La violence est inutile et contre productive de nos jours.
Elle est même détournée de nos jours quand les services secrets pro capital infiltre des mouvements non violents révolutionnaires pour les rendre violent et les transformer en monstres pour les gens qui votent (exemple : les brigades rouges....).
La révolution par les armes n’est plus possible non plus car il sera rendu impopulaire par les médias et le rapport de force est de toute manière en faveur du capital.
Je pense que la dernière solution est de faire un système dans la système, à l’exemple des scop, ces sociétés où les salariés sont les décideurs et acteurs.
De plus, on pourrait faire un système qui renforcerait les scop.
Par exemple, une scop qui fait un produit le vendrait avec une marde de 1% à une autre scop et avec une marge de 10% pour les non scop.
Bref, je pense qu’il faut se recréer le système que l’on veut à l’intérieur du système actuel tout en pronant une totale non violence (car si comme par hasard des bombes sautaient au nom des mouvements scop, comme par hasard les entreprises seraient démantelées...).
Bref, il y a des choses à faire mais il faut oublier toutes les révolutions passées et tout repenser de 0 car actuellement le système est complètement adapté à résister aux révolutions anciennes.
Je trouve qu’on commence vraiment à pouvoir repérer facilement les propagandes « pro-empire ».
Ils font uniquement de la propagande intensive, ils font systématiquement appel à notre peur et ils refusent toute discussion argumentée et fouillée. Et si on ne mord pas à l’hameçon, ils passent à l’arme prévue dans ce cas, ils nous discréditent et nous font passer pour des « complices des assassins » ou pour des « adeptes du complotisme » etc....
Alors que moi, j’étais avant persuadé que seuls les serbes étaient des méchants, que Sadam Hussein avait fait le 11 Septembre, maintenant grâce à des sites comme Agoravox, je ne fais plus aveuglément confiance aux vérités prémachées des médias et j’essaie d’entendre d’autres sons de cloche en cherchant notamment ceux qui sont argumentés.
Mais franchement, cela devient interessant car il y a une grosse frange de la population qui se méfie des médias.
En plus à coté, une partie de cette population cherche à approfondir et trouver des infos fiables, argumentées et objectives pour savoir ce qui se passe vraiment en coulisse.
Donc grâce à internet, on comment à avoir des gens de plus en plus nombreux qui sont immunisés contre les propagandes en général, bref le retour d’un esprit critique et indépendant.
Comme disait mon grand père, « A qui profite le crime ? »
Dernier point concernant la syrie, si on suit leurs discours, on se demande pourquoi il n’y a pas encore eu d’interventions en Corée du Nord, pays qui dispose de l’arme atomique, et missiles longues portée et qui a souvent commis des massacres dans sa population. On peut nous répondre qu’ils sont protégés par la Chine mais la Syrie est protégée par la Chine et la Russie !!! Suffit juste de rajouter en rigolant derrière un truc du genre « Ah oui !!! il n’y a pas de pétrole en Corée du Nord !!! »
Aucun risque, il y a tellement de monde qui voterait contre Marine LePen au 2ème tour qu’il faudrait 2 partis d’extrême droite au 2ème tour pour que cela passe.
En encore, aux législatives, ils ne seraient pas élus et cela serait les partis traditionnels/vendus qui seraient au pouvoir.
J’ai du mal à comprendre que les sympathisants FN ne voient pas que UMP-PS-FN ne sont qu’une seule et même triade destinés à nous faire croire à une alternance politique....