Vous êtes d’une prodigieuse mauvaise foi, vous critiquez des avancées en disant qu’elles ne sont pas suffisantes, mais il n’en demeure pas moins que ce sont des avancées.
Etre dans l’opposition, ce n’est pas faire de l’obstruction systématique, faire de la politique ce n’est pas faire de la politique politicienne, en clair de la non politique.
Qu’est ce que le PS a proposé comme idée en France depuis 2002 ?
Réponse : la candidature de S.Royal...
Ci dessous l’article du Monde daté d’aujourd’hui :
"Le PS "n’aura été ni en capacité de faire échec" à la réforme de la Constitution "ni en situation de l’infléchir", accusent ces quatre personnalités qui avaient déjà signé en mai, avec quatorze autres élus socialistes, une tribune dans Le Monde intitulée "Donnons une chance à la réforme". "Ce résultat est le fruit d’une double erreur d’appréciation", estiment les quatre députés.
La première, selon eux, est avoir considéré "qu’il était possible d’infliger une défaite au président de la République ou, tout au moins, de ne pas lui donner une victoire", alors que "la majorité parlementaire disposait arithmétiquement à elle seule des trois cinquièmes des votes".
STRATÉGIE D’OPPOSITION
L’autre erreur, pour MM. Caresche, Jean-Marie Le Guen, Gorce et Valls, concerne "le contenu de la réforme elle-même". "Le président de la République ne gagne aucun pouvoir nouveau hormis celui de s’exprimer devant le Parlement réuni en Congrès. (...) En revanche, un certain nombre des pouvoirs du président sont encadrés comme celui de nomination", notent-ils, et "cette réforme s’est attelée à revaloriser les pouvoirs du Parlement et à donner des droits nouveaux aux citoyens"
Pour les quatre députés PS "le président et sa majorité" ont toutefois "leur part de responsabilité dans ce qui apparaît, malgré le vote de la réforme, comme une occasion manquée". Notamment parce qu’"en suivant la majorité sénatoriale dans sa volonté choquante d’empêcher toute évolution du mode de désignation du Sénat, la droite a bloqué sur un point qu’elle savait essentiel, toute possibilité de discussion avec l’opposition".
"Il n’en reste pas moins que le PS doit s’interroger sur sa stratégie de parti d’opposition", poursuivent MM. Caresche, Jean-Marie Le Guen, Gorce et Valls, estimant que "s’opposer systématiquement à tout projet émanant du président de la République" constitue "une ligne de conduite dangereuse" et qui "fait le jeu de celui qu’elle prétend combattre". "Les Français n’attendent pas seulement que le Parti socialiste dénonce une politique inefficace et injuste, mais qu’il aide notre pays à surmonter ses difficultés", concluent-ils."
Le 21 juillet 2008 à 14h50 : "... A croire que sur ce site, pour obtenir des bonnes notes, il est préférable d’être con ! "
Cette révélation, ce constat, ça me fait froid dans le dos !
Pauvre Morice qui est tombé à pieds joints dans le panneau...
Dès la lecture du pseudo de l’auteur il n’est pas bien difficile de comprendre le sens de l’article.
Le budget de la sécu serait selon vous un budget privé ? Alors comment expliquer que Martine Aubry ait pu puiser dans la caisse de la sécu pour financer ses 35 heures ?
Votre raisonnement me parait un peu léger.
Quand à Eric Le Boucher du Monde, je constate qu’il n’a pas l’honneur de vous plaire uniquement parce qu’il n’est pas en accord avec vos thèses néo-keynésiennes. il est vrai que ses articles dénotent un peu dans un journal boboïsé tel que le Monde.
C’est une blague cette histoire de coupe claire sur les subventions aux associations. L’Etat continue à arroser les associations, et dans le domaine social, le fonds social européen sert de variable d’ajustement, au final les structures type missions locales continuent de se gaver d’argent public.
Le scandale des subventions aux associations en France c’est l’entretien du clientélisme et du copinage sur le terrain.
L’Etat ne demande jamais de justifier la réalité physique de l’utilisation des fonds, seule compte la consommation des crédits. Une association peut avoir une subvention, dès lors qu’elle consomme l’argent et qu’elle justifie les dépenses d’une manière ou d’une autre c’est suffisant pour le contrôle de l’Etat qui se borne à demander une obligation de moyens et non de résultat.
"Vous n’avez pas fait ce pourquoi on vous a subventionné ? C’est pas grave, vous démontrez que vous avez bouffé tout le pognon, c’est donc que tout va bien..."
Seule la procédure de marchés publics généralisée permettrait d’éviter ce genre de dérapages scandaleux