Article consternant qui ne fait que véhiculer des poncifs. La volonté de l’auteur : « fonctionnaires, femmes voilées, sans papiers, même combat ! » Complètement débile.
La différence incontestable entre un agent du service public et un salarié du privé c’est bien évidemment la sécurité de l’emploi, d’autant plus intolérable aujourd’hui avec la crise.
Un salarié du privé qui commet une faute grave sera licencié, un fonctionnaire qui commet une faute grave sera placardisé ou mieux (pire) sera promu par son chef qui s’en débarassera ainsi à bon compte pour reporter le problème sur un autre. Voilà la triste réalité de l’administration (à la française bien sûr), c’est la totale irresponsabilité de ses agents d’une part et la lâcheté de sa hiérarchie d’autre part.
Sous l’ancien régime il y avait les aristocrates qui avaient un statut inamovible, en République ce sont les fonctionnaires qui sont les nouveaux aristocrates.
La seule différence c’est que les premiers obtenaient leur statut dès la naissance et les seconds après avoir réussi un concours (ce qui d’ailleurs est loin d’être la norme unique puisque de nombreux fonctionnaires le sont devenus après avoir été embauchés en contrat de droit privé et titularisés par la suite sans autre condition que l’ancienneté)
Article intéressant, quoiqu’un petit peu technique pour un non spécialiste des collectivités territoriales.
Je connais le cas de la ville de Rennes pour laquelle 10% du personnel actuel est en passe de rejoindre Rennes métropole dans le cadre de la mutualisation des ressources (et du personnel). A cette occasion quelques surprenantes promotions record et à l’inverse des mises au placard pas forcément justifiées.
Ceci dit le phénomène touche aussi l’administration d ’Etat et notamment la fusion dans les futures DIREECTE regroupant au niveau régional les services des directions du travail, DRIRE, DRCCRF...
L’espace européen en tant qu’entité n’existe pas. Les Etats gardent leurs prérogatives.
S’il existe des moyens, de surcroit jugés suffisants sur le plan de la garantie de la sécurité et pour l’enfant et pour la mère, la sécu (donc l’Etat français) ne voit pas pourquoi une femme irait à l’étranger pour après faire prendre en charge l’accouchement par la collectivité nationale. C’est à la fois une position de principe et une position qui se justifie en pratique.
En conséquence, le reproche de ne pas avoir fait appel à une sage-femme faisant des accouchements à domicile ne semble pas si étrange que cela. L’Etat semble dire : « vous ne voulez pas accoucher à l’hôpital, soit, alors démerdez vous pour trouver qq’un pour le faire (sous entendu sur le territoire national) »
Par contre, vous avez raison de souligner l’attitude bien souvent passive des femmes qui accouchent (que je ne stygmatise pas en disant cela) dès lors qu’on leur fait comprendre que la procédure qui sera appliquée est la meilleure qui soit et que c’est le mieux qu’elles puissent espérer.
Je ne doute pas que beaucoup de femmes (sinon toutes) s’interrogent sur les conditions de leur accouchement, mais le système médical a tôt fait de lever toutes leurs appréhensions. « Voyons madame, ne discutez pas, ce que l’on fait c’est pour votre bien, vous nous remercierez plus tard... »
Il est tout de même choquant que pour un acte aussi important le choix n’existe pas. Cela dépasse à mon avis très largement la simple question pour la femme de décider de sa vie de femme, c’est davantage une question de liberté personnelle et de choix individuel pour un citoyen.
« la productivité s’améliore lorsque le temps de travail diminue »
Sans doute la plus fabuleuse connerie de la décennie.
Le travail, c’est comme le sexe, plus vous pratiquez, plus vous avez envie de pratiquer. Et l’oisiveté appelle l’oisiveté.
Là où vous avez raison (mais involontairement) c’est que lors du passage aux 35 heures les employeurs ont obligé les salariés à maintenir en 35h la même productivité qu’ils avaient en 39. Donc la productivité a effectivement augmenté parallèlement à la baisse du temps de travail Mais cela n’était pas un choix de la part des salariés
Après ceux qui descendent en flèche des livres qu’ils n’ont même pas lus, voici venu le temps de ceux qui critiquent violemment une émission qu’ils n’ont même pas visionnée !!...
L’imposture intellectuelle deviendrait elle le nouveau credo sur Avox ?