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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mars 2012 11:23

    @himmelgien
    C’est un peu court, jeune homme !



  • Christian Labrune Christian Labrune 4 mars 2012 19:56

    Je ne vois vraiment pas ce qu’il y aurait de suicidaire à refuser de voter quand, en conscience, on ne peut se prononcer en faveur d’aucun des candidats. A la question « préférez-vous un coup de poing dans la gueule ou un coup de pied au cul ? » celui qui accepte de répondre et de faire un choix tombe dans le piège de ce que Bateson appelait la double contrainte (double bind), et c’est de cette manière-là, précisément, que, selon lui, on devient schizophrène. A contrario, celui qui n’a aucune disposition pour la folie, lorsqu’il est confronté à une situation pourrie de cette sorte, prend ses jambes à son cou et va voir ailleurs.
    C’est ici la réponse d’un autre « suicidaire », solidaire du premier, et qui rigole bien lorsqu’il entend ou lit de pareils propos.



  • Christian Labrune Christian Labrune 4 mars 2012 11:43

    Mélenchon veut apparaître comme l’homo novus de la plèbe, mais il a quand même derrière lui quelques dizaines d’années d’un cursus politique des plus ordinaires. Il aura même été ministre de l’Education nationale ! Comme il s’était contenté, à ce poste, d’expédier les affaires courantes sur le grand chantier des démolitions en cours, il est bien possible qu’on ne s’en souvienne plus. Il est aussi le tribun d’un deuxième « Front », dont la rhétorique fumeuse n’a pas grand chose à envier, il faut bien le dire, à celle du sinistre inventeur de l’autre. Bref, ce folklorique ami du peuple, ce sans-culotte d’un nouveau genre, ami aussi de Cuba et de tout ce que le socialisme a pu produire de plus monstrueusement autoritaire, ressemble à ces dominants du crétacé dont une comète eut enfin raison.

    L’idée ne me viendrait certes pas de voter pour Sarkozy, encore moins pour le gauche imitateur d’un vieil émule du Maréchal - ou pour l’extrême centre ! -, mais je préfèrerais quand même devenir cul-de-jatte plutôt que voter pour le dernier fantôme d’une gauche d’opérette. Quand il n’est plus possible de voter, on ne vote pas.

    Il n’y a plus de gauche, en France, et Mélenchon en est réduit à devenir, tout comme son adversaire de l’autre Front, le porte-drapeau du ressentiment social. Ce n’est pas avec ce type de ressort qu’on peut faire marcher une politique. Ce qu’il pourrait probablement faire de mieux pour la France, ce serait de récupérer ses meilleures petites phrases de campagne pour monter un spectacle de café-théâtre au fond de la province.




  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2012 22:44

     J’ai aussi enseigné les lettres et je peux confirmer, pour ceux qui paraissent en douter, que c’est un métier particulièrement éprouvant, surtout lorsqu’il faut affronter les paquets de copies : ce sont des journées entières d’exaspération et je me suis souvent entendu dire que j’aurais préféré être passé à tabac pendant un bon quart d’heure plutôt que de subir aussi longuement une pareille torture intellectuelle. Quand ce qu’on lit est à peu près cohérent, on parvient encore à s’intéresser à ce qu’on fait, mais à partir du milieu des années 80, la situation s’est terriblement dégradée et j’ai lu des milliers de pages où on aurait en vain cherché une phrase correcte et qui eût un sens. L’illettrisme, même au niveau du bac, est devenu tout à fait banal. Dans ces conditions, les corrections ne servent plus à rien : l’ignorance de beaucoup d’élèves est telle qu’ils ne voient pas même en quoi leur discours pourrait être fautif ; l’effort qu’il leur faudrait faire pour améliorer quelque peu la situation serait si exorbitant qu’ils préfèrent capituler. Dans ces conditions, on n’enseigne plus, on fait semblant, et devant des classes qui, dans le meilleur des cas, font semblant d’écouter. Et que penser, ensuite, des diplômes que la plupart finiront quand même par obtenir !



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2012 22:11

    Sans l’appui du SNES, aucune des « réformes » destructives qui ont été mises en place après la loi d’orientation du 10 juillet 89 n’aurait jamais pu être appliquée. Tout le travail de cette organisation (« syndicale » serait vraiment de trop) a consisté à empêcher les profs de se mobiliser. On faisait semblant d’être en désaccord avec le ministère mais on empêchait toute contestation organisée à la base ; ou bien, lorsqu’elle se développait un peu, on en prenait le contrôle pour la conduire sur des chemins qui ne menaient nulle part. Qu’ils soient de droite ou de gauche, les ministres savent qu’en toutes circonstances, lorsqu’il s’agit de détruire le système d’instruction publique, ils peuvent conter sur la FEN ; elle connaît la voix de son maître et ne le trahira jamais.

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