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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2012 21:42

    J’ai encore une fois écrit MélAnchon et non pas Mélenchon ; c’est peut-être parce qu’avec un A cela commence comme « mélasse », mais c’était tout à fait involontaire et on voudra bien m’en excuser. J’espère qu’il viendra un temps où, n’ayant plus jamais à écrire ce nom, je n’aurai plus à craindre de refaire la faute.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2012 21:35

    Melanchon veut être l’homo novus de la plèbe, mais il a quand même derrière lui quelques dizaines d’années d’un cursus politique des plus classiques. Il a même été ministre de l’Education nationale ; comme il s’était contenté d’expédier les affaires courantes du grand chantier de démolition en cours, il est bien possible qu’on ne s’en souvienne pas. C’est aussi le tribun d’un deuxième « Front », dont la rhétorique fumeuse n’a pas grand chose à envier, il faut bien le dire, à celle du funeste inventeur de l’autre. Bref, ce folklorique ami du peuple, ce sans-culotte d’un nouveau genre, ami aussi de Cuba et de tout ce que le socialisme a pu produire de plus autoritaire, ressemble à ces monstres du crétacé dont une comète eut enfin raison.

    L’idée ne me viendrait certes pas de voter pour Sarkozy, encore moins pour l’imitateur grotesque d’un vieil émule du Maréchal, mais je préfèrerais quand même devenir cul-de-jatte plutôt que voter pour Mélanchon sous prétexte qu’il incarnerait « la gauche ». A vrai dire, il n’en est plus que le fantôme burlesque, vraiment comique et dérisoire.

    Il n’y a plus de gauche, en France, et Mélanchon en est réduit à devenir, comme ceux de l’autre Front, le porte-drapeau du ressentiment social. Ce n’est pas avec ce type de ressort qu’on peut faire marcher une politique. Ce qu’il pourrait probablement faire de mieux pour la France, ce serait de récupérer les meilleures petites phrases de sa campagne pour monter un modeste spectacle de café-théâtre au fond de la province.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2012 19:41

    @lucsaint
    Pour qu’il y ait propagande, il faut qu’il y ait des intentions politiques très précises. Ce qui me frappe plutôt, lorsque je considère l’occident, c’est une sorte d’impuissance à définir des objectifs précis. Prenons le cas de la Libye : l’intervention a été décidée dans une sorte d’improvisation parfaitement ridicule, les Américains traînant les pieds, les Français et les Anglais s’illusionnant sur une entreprise qui ne devait durer que deux ou trois semaines et installerait durablement la démocratie. Pour finir, beaucoup de morts, beaucoup plus sans doute que si on n’avait rien fait ; un pays complètement désorganisé, désormais à la botte des islamistes. Beau résultat ! La même chose recommence avec la Syrie : le ministre des affaires étrangères s’excite jusqu’à l’hystérie sur la même thématique humanitaire qui plaît au bon peuple, mais cela est-il sous-tendu par des intérêts politiques très clairs ? On peut en douter. C’est bien la même politique de gribouille.
    En revanche, j’observe une très forte perméabilité des populations occidentales, de la française en particulier, à la propagande islamistes. Des gens qui ont été très indifférents à ce qui se passait dans le Cambodge de Pol Pot, naguère en Birmanie et actuellement encore au Tibet, se passionnent d’une manière absolument démesurée pour une question palestinienne dont ils ignorent à peu près tout mais dont la propagande a été abondamment relayée ces dernières années par Le Monde Diplomatique ou Antenne 2. L’affligeant bouquin de Hessel, en forme de philosophie politique pour les crétins, a aussi admirablement fonctionné. Si ces media ou publications en occident organisent bien, de fait, ce qui constitue une véritable propagande, elle ne nous est guère favorable, c’est le moins qu’on puisse dire.Tout se passe donc comme si nos contemporains étaient entrés dans une sorte de névrose masochiste qui les induit désormais à vouloir collaborer avec leurs pires ennemis.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2012 16:12

    Quand on voit ce que peut être la propagande actuelle d’inspiration islamo-nazie des mollahs iraniens, ou celle du Hamas et du Hezbollah, qui fonctionne si bien sur une jeunesse inculte en quête d’exaltations meurtrières, dire que la propagande occidentale est LA PIRE, c’est quand même un peu comme se chatouiller pour se faire rire et en tout cas prendre les lecteurs pour des masochistes imbéciles gouvernés, comme le pauvre Chomsky, par la haine de soi.



  • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2012 17:40

    @crazycase
    S’il y a une théorie vraiment déterministe, c’est bien plutôt la psychanalyse, et non pas l’approche comportementaliste, laquelle entend travailler sur des symptômes actuels et non pas sur leur cause lointaine refoulée, à chercher toujours de préférence, par l’anamnèse, dans la petite enfance. N’oublions pas que Freud croyait « du comme fer » (c’est l’expression qu’utilisent souvent ses traducteurs) au déterminisme psychique et que c’est à partir de là qu’il a prétendu bâtir sa théorie des névroses. C’est-à-dire que ses conceptions sont directement héritées des théories de Laplace que la physique moderne, celle en particulier qui se préoccupe des systèmes complexes, juge désormais très insuffisantes. L’appareil psychique freudien ressemble au fond à une machine très compliquée, à un ensemble d’engrenages dont le fonctionnement reste quand même prévisible. Mais le cerveau est tout de même quelque chose de plus complexe qu’une machine-outil même très sophistiquée, et ce qu’il produit à un moment donné ne se rattache pas nécessairement à des causes anciennes. Le mécanicisme freudien est un réductionnisme tout à fait naïf et désormais complètement périmé. Ce qui est surprenant, c’est qu’il continue à séduire des gens qui ont quelquefois une culture philosophique qui leur permettrait de concevoir qu’on ne peut rien bâtir de certain sur le sable des apories. Mais la force de l’habitude est puissante, et il s’est trouvé jusqu’au milieu du XVIIe siècle bien des « savants » pour défendre, contre l’évidence expérimentale, la physique d’Aristote : depuis deux mille ans qu’on s’y référait, c’était bien la preuve qu’elle était solide ! On se rassure comme on peut. Mais pour tous ceux qui, aujourd’hui, disposent d’un cerveau en état de fonctionner, la psychanalyse est bien à ranger dans le même musée des horreurs théoriques que cette plaisante phrénologie qui séduisait encore le gros Balzac.

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