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Christian Laurut

Christian Laurut

De formation ESSEC, j'ai été chef d'entreprise pendant toute la durée de ma vie active. Parallèlement à la conduite de mes activités professionelles, j'ai commencé progressivement à m' interroger sur les fondements (et le sens) du système économique capitaliste croissanciste dans lesquel nous vivons tous, mais également sur la validité de son mode de gestion politique. C'est ainsi qu'en cessant mes activités professionnelles, je suis, dans le même temps, passé de l'action à la réflexion en publiant des ouvrages de réflexion et de critique d'économie politique, en réalisant des vidéos et en donnant des conférences. Je me qualifierais aujourd'hui de chercheur indépendant (indépendant, j'insiste) en organisation sociétale. Je suis notamment auteur des essais : L’Impasse de la croissance (2021), Vers la démocratie directe (2017), Anthropologie de la décroissance (2014) , Individu, Etat et Liberté (2014), A quoi sert l'Etat ? (2013), Vivement la décroissance (2012), L'imposture écologiste (2011).
 

Tableau de bord

  • Premier article le 30/07/2010
  • Modérateur depuis le 14/10/2010
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Derniers commentaires



  • Christian Laurut Christian Laurut 2 janvier 2018 12:15

    @Ar zen
    Merci pour votre réponse, mais la définition que vous proposez n’est pas suffisamment claire.
    1. Nous parlons uniquement de l’édiction de règles coercitives et pas de « sujet quelconque ». Il y a confusion entre législation et gouvernance.
    2. Après la phase d’initiative (ce que vous dénommez « se saisir d’un sujet »), il doit y avoir la phase de débat (non manipulé), puis et seulement après la phase de votation où, effectivement la majorité décide.
    Mais en définitive, et à bien y regarder, votre définition se rapproche plutôt de celle de la démocratie directe que de celle de la semi-directe. En effet, où est la place de la représentation dans votre définition ? Faut-il comprendre que toutes les « décisions » dont le peuple ne ’s’est pas saisi" sont également légitimes ? Merci de préciser



  • Christian Laurut Christian Laurut 2 janvier 2018 08:38

    @Ar zen
    Une légitimité, cela se définit. La légitimité c’est comme la démocratie, il ne suffit pas d’écrire qu’un système est démocratique pour qu’il le soit, il ne suffit pas d’affirmer qu’une procédure est légitime pour qu’elle le soit.

    En démocratie directe, la définition de la légitimité est la suivante : Toute édiction de règle coercitive est légitime si elle procède uniquement d’une initiative, d’un débat et d’une votation citoyens.

    Quelle est votre définition de la légitimité de la loi en démocratie semi-directe ?





  • Christian Laurut Christian Laurut 2 janvier 2018 08:29

    @Fifi Brind_acier
    Oui, et non ! Il ne faut pas se tromper sur le calendrier.
    1. La première condition est d’installer la démocratie directe.
    2. Dans un deuxième temps, seulement, les citoyens décideront, via le réseau des agoras, s’ils veulent modifier le Titre XV de la constitution actuelle relatif à l’UE, et de quelle façon.
    3. Le RIP de l’UPR n’est pas conforme aux principes de la démocratie directe. Il s’inscrit en tant que que mesure supplétive dans un système restant d’obédience représentative. Consulter la charte du Référendum d’Initiatitve Citoyenne Libre et Souverain : http://www.democratie-directe.com/documents/charte_referendaire.pdf



  • Christian Laurut Christian Laurut 2 janvier 2018 08:20

    @Attilax
    Vous dites : « ça devient plus complexe pour des lois techniques ».
    Attention à nous mettre bien d’accord sur la notion de loi (voir « La constitution de la démocratie directe »). Nous nommons Loi, toute règle qui s’impose à l’universalité de la collectivité par la coercition. Ce qui exclut donc les mesures opérationnelles relevant de l’exécutif (par exemple construire un pont, un hôpital, octroyer des subsides, etc...) ainsi que les règlement intérieurs relatifs aux espaces privés (innombrables règlements normatifs de la vie privée détachés de toute incidence sur la nuisance à autrui). Toutes ces dispositions n’ont pas le caractère de loi, bien qu’elles subissent cette regrettable extension sémantique dans l’esprit commun, et que cette grave confusion pollue notablement l’idée qu’on se fait de la source de la loi.

    Ceci étant posé, la conséquence immédiate du principe selon lequel toute règle coercitive doit avoir été proposée, débattue et votée par les citoyens, sera certainement de ralentir sensiblement la production législative, du moins en terme quantitatif (140.000 lois actuellement) au profit d’une production qualitative, c’est à dire basée sur l’énoncé de principes clairs, rendant de fait non pertinents les interminables exceptions, dérogations et particularisations des textes de lois imposés par les divers groupements d’intérêts particuliers, stigmates regrettables de non respect du caractère universaliste de la loi.

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