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Christian Laurut

Christian Laurut

De formation ESSEC, j'ai été chef d'entreprise pendant toute la durée de ma vie active. Parallèlement à la conduite de mes activités professionelles, j'ai commencé progressivement à m' interroger sur les fondements (et le sens) du système économique capitaliste croissanciste dans lesquel nous vivons tous, mais également sur la validité de son mode de gestion politique. C'est ainsi qu'en cessant mes activités professionnelles, je suis, dans le même temps, passé de l'action à la réflexion en publiant des ouvrages de réflexion et de critique d'économie politique, en réalisant des vidéos et en donnant des conférences. Je me qualifierais aujourd'hui de chercheur indépendant (indépendant, j'insiste) en organisation sociétale. Je suis notamment auteur des essais : L’Impasse de la croissance (2021), Vers la démocratie directe (2017), Anthropologie de la décroissance (2014) , Individu, Etat et Liberté (2014), A quoi sert l'Etat ? (2013), Vivement la décroissance (2012), L'imposture écologiste (2011).
 

Tableau de bord

  • Premier article le 30/07/2010
  • Modérateur depuis le 14/10/2010
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Derniers commentaires



  • Christian Laurut Christian Laurut 26 décembre 2017 10:46

    @Ar zen
    Je n’ai vu nulle part que l’UPR calquait exactement son RIP sur le système suisse. Si c’est le cas, merci de me préciser la référence du texte qui l’établit.

    Quoi qu’il en soit, et si c’était le cas, nous serions encore bien loin de la vraie démocratie directe, car le système suisse ne propose qu’une « pincée » de démocratie dans un système restant majoritairement oligocratique. Deux preuves, parmi d’autres :
    1. l’initiative populaire doit respecter une unité de forme et de matière, ce qui élimine toute possibilité de modifier en profondeur ou globalement la constitution (seul un point particulier peut être modifié)
    2. Le gouvernement fédéral peut faire une contre-proposition (avec tout son pouvoir de médiatisation) à l’initiative populaire, ce qui prouve bien que, comme en France, c’est l’exécutif qui fait passer le législatif sous ses fourches caudines



  • Christian Laurut Christian Laurut 26 décembre 2017 10:35

    @Ouam
    La constitution doit pouvoir être modifiée par le peuple, sinon ce n’est plus une constitution démocratique. Si elle est « encadrée » comme vous le suggérez par un groupe de « juristes », c’est alors une constitution « aristocratique ».



  • Christian Laurut Christian Laurut 25 décembre 2017 10:00

    @Fabrice Terre de Liens
    Vous dites : « Ce n’est pas le secteur associatif ni l’argent public qui financent les frais de fonctionnement de la Foncière Terre de Liens. Les loyers, fermages et intérêts de placement ont cette fonction. C’est même plutôt l’inverse puisqu’elle paye les associations pour certaines prestations nécessaires à son activité ».

    Ce que vous décrivez, c’est la théorie, pas la pratique. Les fermages (qui sont peu élevés) + les intérêts des placements (qui tendent vers zéro) ne suffisent pas à financer les frais « réels » de la Foncière. En réalité, c’est le secteur associatif qui prend en charge l’essentiel des tâches du cœur de métier de la Foncière et les « prestations » versés par cette dernière sont loin de couvrir la réalité du travail effectué. Or, le secteur associatif étant essentiellement financé par les fonds publics (malgré les cas particuliers que vous citez, il faudrait étudier les chiffres dans leur ensemble mais ce n’est pas l’objet de cette conversation), l’essentiel du « fonctionnement » de la Foncière est bien financé par des fonds publics, par voie détournée. Ce système est d’ailleurs symptomatique du circuit parallèle souvent suivi par la circulation des fonds publics, et que nous dénonçons.

    Mais nous nous écartons de l’objet de l’article, TDL n’étant citée que pour illustrer le débat sur l’application de la démocratie à la gouvernance des associations. Pour résumer mon propos, je dirais que, la démocratie pouvant être définie comme l’exercice du pouvoir par le plus grand nombre, la gouvernance de TDL est bien loin de pouvoir prétendre à ce label puisque le pouvoir est exercé par un nombre plus que restreint de personnes, que ce soit au sein du mouvement associatif ou de celui du secteur capitalistique (Foncière), qui plus est la plupart mandataires (=salariées) et non pas citoyennes (=adhérents, actionnaires, donateurs).

    TDL ne saurait donc relever du label « citoyen » (saut à faire dire aux mots autre chose que leur signification), et relève plutôt du secteur « étatique » (ce qui n’est pas péjoratif). La société française souffre de ce mélange des genres et il conviendrait de se débarrasser de ce « leurre » !



  • Christian Laurut Christian Laurut 21 décembre 2017 10:15

    @Fabrice Terre de Liens
    Vous dites : « L’auteur laisser entendre que Terre de Liens est une association dirigée par quelques personnes »
    Je dis très exactement : "Malgré l’importance de l’assise citoyenne de cette organisation, les décisions sont prises par une minorité de personnes". Et je maintiens cette affirmation. En effet, les décisions importantes sont prises au niveau du bureau de l’Association Nationale, pour ce qui concerne le secteur associatif, et au niveau du gérant de la société en commandite par actions, pour ce qui concerne le secteur capitalistique, pour ne pas dire bancaire. Les décisions du bureau de l’AN se répercutent sur toutes les associations régionales qui n’ont d’indépendance que leur forme juridique et le décisions du commandité de la SCA s’appliquent à tous les actionnaires.

    Vous dites : Un autre point erroné concerne les finances de Terre de Liens en affirmant que les frais de fonctionnement sont exclusivement issus de fonds publics. C’est faux puisque les fonds de Terre de Liens sont majoritairement privés via les dons et les produits issus de l’activité du mouvement.
    Là encore je maintiens mon affirmation car le financement du secteur associatif (les 19 associations) est essentiellement public. Les dons ne concernent significativement que la Fondation. Quant à la Foncière, qui est une grosso modo une banque privée, elle n’a pas vraiment de quoi financer ses frais fonctionnement (phases amont des acquisitions, suivi des fermiers, études de maintenance) qui sont pris en charge par le secteur associatif, financé lui, par les fonds publics ! CQFD. Et c’est bien la raison pour laquelle je propose une nationalisation de cette galaxie, afin de lever ces confusions.



  • Christian Laurut Christian Laurut 19 décembre 2017 18:43

    @Aristide
    Je n’ai aucune prétention à organiser quoi que ce soit, car je suis démocrate et ce sont les citoyens qui choisiront, pour peu que le système en place leur en laisse la possibilité.

    Quant à la rédaction d’une nouvelle constitution, elle peut être proposée par n’importe qui.... Encore une fois, ce sont les citoyens qui devront choisir, sauf s’il n’ont qu’un seul choix possible, celui concocté par une minorité soi-disant « élitaire », et, pourquoi pas par dessus le marché, dépositaire de l’intérêt général.

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