Christian Laurut

@Cateaufoncel

1. Le rôle des agoras n’est pas de « gérer » la France, mais de fabriquer les lois. La démocratie directe concerne donc essentiellement le pouvoir législatif. La « gestion » proprement dire relève du pouvoir « exécutif », sur lequel les agoras n’ont qu’un pouvoir de contrôle, notamment révocatoire.

2. Une loi votée par une majorité qualifiée de citoyens qui s’impose à la minorité des autres, c’est le concept de base de la démocratie. Vous pouvez tout à fait ne pas adhérer à ce concept, mais alors il faut en proposer un autre. Dans ce cas, vous n’avez que deux alternatives : le libertarianisme (voir le manifeste de Murray Rothbard), ou l’institution du droit à la sécession (à travailler dans le détail, mais pas facile). Que choisissez-vous ?

@Fergus
Vos prévisions sont de pures spéculations intellectuelles. Les initiatives peuvent provenir de n’importe qui ou de n’importe quel groupe, il n’y a pas de dispositif de freinage autres que ceux que vous imaginez sans les décrire. Une initiative ne peut pas être « ignorée », comme vous dites, si elle obtient les signatures requises pour être présentée en agoras.

@Fergus
« le système préconisé par l’auteur donnerait lieu à des dérives perverses et à une inévitable manipulation ».

Pouvez-vous étayer cette affirmation/prédiction péremptoire par quelques exemples/arguments ?

Merci d’avance

@babelouest

Tout à fait d’accord avec votre analyse du TAS.

Il n’en reste pas moins qu’à choisir (le pistolet sur la tempe) entre le TAS et le système électif actuel, je choisi le TAS.

@Zolko

Comparer le fonctionnement de la démocratie directe tel que décrit dans la Constitution de la démocratie directe à celui des soviets est particulièrement inexact, dans la mesure où les soviets, à l’origine, étaient essentiellement des instances destinées à nommer les commissaires du peuple, donc un simple instrument de démocratie représentative.

Par ailleurs, assimiler les soviets au stalinisme procède de la mauvaise foi (dans l’intention manifeste de discréditer mon texte) puisque le stalinisme s’est précisément construit sur la liquidation du pouvoir des soviets.

Enfin, considérer la démocratie directe comme un « système totalitaire », est un jugement qui se passe de commentaires...