• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Christian Laurut

Christian Laurut

De formation ESSEC, j'ai été chef d'entreprise pendant toute la durée de ma vie active. Parallèlement à la conduite de mes activités professionelles, j'ai commencé progressivement à m' interroger sur les fondements (et le sens) du système économique capitaliste croissanciste dans lesquel nous vivons tous, mais également sur la validité de son mode de gestion politique. C'est ainsi qu'en cessant mes activités professionnelles, je suis, dans le même temps, passé de l'action à la réflexion en publiant des ouvrages de réflexion et de critique d'économie politique, en réalisant des vidéos et en donnant des conférences. Je me qualifierais aujourd'hui de chercheur indépendant (indépendant, j'insiste) en organisation sociétale. Je suis notamment auteur des essais : L’Impasse de la croissance (2021), Vers la démocratie directe (2017), Anthropologie de la décroissance (2014) , Individu, Etat et Liberté (2014), A quoi sert l'Etat ? (2013), Vivement la décroissance (2012), L'imposture écologiste (2011).
 

Tableau de bord

  • Premier article le 30/07/2010
  • Modérateur depuis le 14/10/2010
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 52 132 820
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Christian Laurut Christian Laurut 8 décembre 2017 10:30

    @Mmarvinbear

    Concernant les inscriptions sur les listes électorales, il faut bien comprendre que cette obligation n’existe plus en démocratie directe. Chaque citoyen possède une carte de citoyen qui lui permet de voter physiquement dans son agora d’affectation, mais aussi électroniquement depuis n’importe quel lieu.

    Vous dites : Le problème est dès lors d’atteindre ce quorum de 50%. Mais ce n’est pas un problème, c’est au contraire un enseignement important. si le quorum n’est pas atteint : c’est tout simplement que la majorité des citoyens se désintéresse du projet de loi proposé. Ce projet sera donc, en toute logique, rejeté et ce sera tant mieux ! 

    Chaque loi doit être faite par tous ceux qui s’intéressent au projet de loi concerné, sous réserve d’une trop grande proportion de ceux qui ne s’y intéressent pas.



  • Christian Laurut Christian Laurut 8 décembre 2017 10:17

    @Mmarvinbear

    Je veux bien admettre que la formule « délégation implicite de mandat » prête à confusion. Mais la lecture attentive de la Constitution de la DD ne me semble pas prêter à une quelconque équivoque : chaque citoyen ne dispose que d’une seule voix, il n’y pas de procurations.

    Par contre je ne suis pas d’accord avec vous pour dire que c’est déjà la même chose dans le système actuel, car l’abstention n’est pas invalidante du scrutin. En démocratie directe, si ! S’il y a plus de 50% de non votants, le scrutin est invalidé, et les citoyens le savent. L’abstention prend donc une autre dimension



  • Christian Laurut Christian Laurut 8 décembre 2017 10:10

    @Mmarvinbear

    Vous dites : La vie réelle présente tellement de particularités que si l’on devait les intégrer à chaque loi il faudrait un livre par texte.

    Ca, c’est la conception d’un système représentatif contrôlé par les lobbies, c’est à dire celui dans lequel nous vivons actuellement et que précisément nous dénonçons. Le principe premier d’une loi est son caractère universaliste, c’est à dire qu’elle doit s’appliquer à tous les citoyens, sans distinction aucune. Ce principe universaliste est défendu par de nombreux juristes et économistes politiques. Le non respect de ce principe transforme en effet chaque la loi en un interminable catalogue de dérogations et exceptions sous la pression des intérêts spécifiques de groupes particuliers qui désirent adapter la loi pour se rendre la vie plus facile. D’où les innombrables décrets d’application (180 pour la loi Bachelot sur la santé), qui la vident souvent de sa substance initiale, voire la rende souvent inapplicable (ex. la loi sur les tests ADN pour les candidats au regroupement familial).

    En démocratie directe, la loi est universaliste et n’est pas récrite a postériori par l’exécutif. Comme vous le dites parfaitement : C’est la particularité des démocraties actuelle que de voir les pouvoirs séparés avoir toujours une influence sur les autres.Mais c’est également ce que nous dénonçons : les pouvoirs doivent être TOTALEMENT séparés. Et notamment l’exécutif du législatif, tout en sachant que naturellement le législatif prime sur l’exécutif. En démocratie directe, le pouvoir législatif est le seul vrai « pouvoir », ou tout du moins le pouvoir suprême qui n’émane que du peuple, à l’exclusion de toutes formes de représentations. 



  • Christian Laurut Christian Laurut 7 décembre 2017 11:52

    @Mmarvinbear

    Vous dites : Car le grand défaut de la représentation directe, c’est l’effet de foule

    Le grand défaut des opposants à la démocratie directe est de toujours amalgamer le concept de « citoyen » et celui de « foule ».

    Pourtant, si vous lisez bien la constitution de la démocratie directe, vous constaterez que les lois sont fabriquées dans les 14.000 agoras du territoire, chacune administrant 7 groupes distincts de 500 citoyens. Il n’y a donc aucun « effet de foule » à redouter, bien au contraire. Et moins en tous cas qu’un « effet de despotisme » exercé par une seule ou une poignée d’individus, dont les exemples foisonnent dans l’histoire, ancienne ou récente.



  • Christian Laurut Christian Laurut 7 décembre 2017 11:43

    @Mmarvinbear

    Le quota minimum est parfaitement précisé dans la constitution de la démocratie directe. Il s’agit de 50% des citoyens, c’est à dire des majeurs non privés de leur droit de vote. Il n’y a pas d’inscrits sur les listes électorales, car chaque citoyen peut voter sans formalités préalable. En France, ce chiffre est de 50,5 millions.

    Par ailleurs, vous définissez très bien les arguments contre la démocratie directe et les raisons qui vous font préférer une fabrication de la loi par une élite. Vous exprimez là une opinion probablement majoritaire actuellement, mais une opinion majoritaire à un moment donné peut très bien ne plus l’être lorsque qu’un bouleversement sociétal important survient, ce qui ne manquera pas de se produire pour les causes thermodynamiques que nous avons évoqué dans les précédents articles. 

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv