• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Clad

Clad

Etudiant en economie, ecrivain amateur, militant Modem, membre du fan club de Valery Giscard d’Estaing, geek assume et generateur de flatulences a une altitude superieur a celle de mon posterieur.

Tableau de bord

  • Premier article le 18/04/2007
  • Modérateur depuis le 28/09/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 4 97 701
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 5 3 2
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique







Derniers commentaires



  • Clad Clad 28 septembre 2007 21:12

    Vous avez 35 ans... donc déjà 25 lorsqu’internet a véritablement commencé à se populariser en France. On peut difficilement appeller ça « naitre avec un clavier entre les mains ».

    J’ai eu mon premier « vrai » ordinateur (déjà un Amiga, qui a tout d’un ordinateur moderne, l’informatique n’en était plus à ses balbutiements) à 7 ans. Tous les programmes et tous les jeux étaient évidemment en anglais. Avant même d’entrer au collège, j’avais déjà accés à internet.

    Sans compter la difference entre utiliser occassionelement internet pour aller discuter sur l’usenet, et utiliser intensivement le réseau via IRC, ICQ, MSN, facebook, les MMORPG, la recherche de documentation sur tel ou tel OS/logiciels... tout ce qui est apparu relativemlent recemment sur internet et avec lequel vous n’avez pas grandit.

    Les deux experiences n’ont donc pas grand chose de comparable. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été confronté à l’anglais. Pouvez vous en dire autant ?



  • Clad Clad 28 septembre 2007 20:58

    Certes, j’en connais peu. Mais si je ne connais pas de fanatiques de Shakespeare, je ne connais pas d’avantage de lecteurs de Molière.

    Est ce à dire que nous serions incapable de les lire pour autant ? Lors de mes tentatives pour apprendre le klingon, j’ai étudié la version klingonne d’Hamlet. Et pour la comprendre, je me basais bien évidemment sur... la version anglaise.

    (Accessoirement, puisque vous parlez de Dickens, je suis en train de lire David Copperfield. Et si j’ai occasionellement besoin d’un dictionnaire, j’ai globalement peu de problèmes de compréhension)



  • Clad Clad 28 septembre 2007 20:07

    « Votre anecdote sur »Harry Potter« est amusante, parce qu’il s’agit d’un épiphénomène dont je connais bien »les victimes« ... Jeunes étudiants, jeunes ingénieurs fortement diplômés... »

    Ah, ce seraient les ingénieurs surdiplômés les cibles de Harry Potter ? On en apprend tous les jours.

    Parmi les les lecteurs d’Harry Potter que je connais, il y a tout autant de mineurs que de majeurs. (J’entend, lecteurs francophones lisant en anglais). Et une seule ingénieur.



  • Clad Clad 28 septembre 2007 19:59

    Justement non, je ne pense pas exagérer. Notre génération (je parle de ceux qui tournent autour de leur 20 ans, ma génération ce sont les 18-22 ans en gros) n’a pas le même rapport à l’anglais que la votre (Je peux supposer que vous êtes trentenaire, ou pas loin ?)

    Pourquoi est ce que je vois une si grande difference entre deux générations pourtant si proche ? Il ne faut pas se le cacher, une grosse partie de la réponse se trouve dans internet. Nous sommes nés avec un clavier dans les mains, et un modem sur notre bureau. Même à une demi-decennie près, ça n’est pas votre cas.

    Et pour vous répondre, oui j’ai déjà été dans le Yorkshire. Une de mes premières experiences en Angleterre ça a été du jeu de rôle dans un pub de York. J’ai été me saouler dans differents pubs de Scarborough et de Whitby, et je pense ne pas avoir eu trop de mal à communiquer avec l’ensemble du spectre social.

    Depuis que je suis à Southampton, j’ai été vomir dans les pubs les plus locaux, j’ai même sympathisé avec un tenancier écossais qui a été jusqu’à me permettre de dormir chez lui, n’ayant que ma voiture où dormir. (Au passage, vous en connaissez beaucoup des patrons de bar français qui proposeraient ça à leur client ?). Bref, le mythe de l’anglais international qui ne permet pas de communiquer avec les véritables anglophones, j’ai pu constater par moi même que c’était du flan. Ca n’empêche pas qu’on nous le reserve régulièrement sur internet.

    Je ne doute pourtant pas que ce soit vrai si on se contente de l’anglais scolaire, prononcé de manière parfaite dans une salle de classe silencieuse (qui n’est en fait pas grand chose d’autre que de l’anglais écrit à haute voix). Mais l’anglais tel que parlé dans les films, avec ce qu’il faut de slang et de tournures argotiques, c’est un anglais tout à fait utilisable à l’oral.

    Un exemple tout con : « I haven’t got a good english ». Un professeur d’anglais s’étranglerait devant cette tournure, et pourtant ça vous semble tout ce qu’il y a de plus naturel non ? D’instinct, on a tendance à se dire qu’il ne s’agit pas d’un anglais accademique, mais ça ne nous choque pas. Je vois ça comme une preuve que nous avons integré l’anglais argotique.



  • Clad Clad 28 septembre 2007 19:33

    Je ne suis pas tout à fait d’accord, cher clone. (Admirez la tactique de fourbe, faire semblant d’avoir une opinion légerement differente de son clone histoire de faire croire que nous sommes deux personnes differentes !)

    Je vais résumer grossièrement les avantages et inconvénients d’une langue naturelle et d’une langue artificielle :

    Naturelle :

    - Soutenue par une culture riche et ancienne (Tu as démontré sur ton blog que c’est la richesse et l’influance d’une culture qui permet de répandre une langue.)
    - Construite plus ou moins empiriquement, et donc plus complexe.

    Artificielle :

    - Dépourvue de véritable culture propre, puisque purement utilitariste. (C’est pas les trois pauvres poêmes en esperanto qui pourront se substituer à des siècles d’histoire culturelle. Et ce ne sera jamais la culture d’un peuple, tout au plus la culture de quelques petits milliers de militants esperantistes)

    - Moins complexe, plus rapide à apprendre. (Quand conçu correctement... Reste à prouver que ce soit le cas de l’esperanto)

    La question est donc : est il rentable d’échanger un peu de facilité d’apprentissage contre tout un ensemble de cultures ? (Puisque l’anglais est la langue de plusieurs cultures, plus ou moins differentes, mais tout de même).

    Ma réponse personelle est « non ». Même si il s’agit d’un ensemble de cultures imposés envers lesquels on n’a pas forcément d’interêt plus prononcé que ça (Et si moi je suis passioné de culture bulgare plutôt ? Après tout, j’ai le droit), je suis convaincu qu’il est toujours enrichissant d’avoir une bonne connaissance d’une autre culture en plus de la sienne : les bienfaits en terme d’ouverture d’esprit et de tolérance apportés à grande echelle sont les clés d’un énorme pas en avant pour l’humanité.

    Et puis franchement, l’anglais, on est tellement plongé dedans aujourd’hui que ce n’est plus un défi de l’apprendre, d’autant qu’on l’assimile d’avantage durant ses loisirs qu’en l’étudiant.

    Bref, si l’esperanto s’était substitué à une langue naturelle en tant que langue universelle, et bien tant pis, ça aurait toujours été ça de pris, et je l’aurais volontier appris et défendu. Mais puisque nous avons la chance d’avoir une vraie langue qui rempli correctement cet office, je pense que l’on peut remercier l’esperanto pour sa tentative, et l’oublier.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv