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Corinne Colas

Corinne Colas

 
Sans désirs coûteux,sans envie, vivre tout simplement sa vie,
mais la garder inasservie... (E.Guillaumin)
Ne vivons plus comme des esclaves !

Tableau de bord

  • Premier article le 13/04/2012
  • Modérateur depuis le 09/03/2013
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Ses articles classés par : ordre chronologique










Derniers commentaires



  • Corinne Colas Corinne Colas 21 juillet 2012 18:36

    A force de penser « canassons », j’ai écrit « chevaux » au lieu de « cheveux » bien sûr !


    Sinon, je constate que les commentaires se sont empilés pendant que j’écrivais le mien... finalement cette histoire de tofu est bien arrivée comme prévue.

    Cela sans compter l’éternel clivage entre les riches et les pauvres, qui se résume soit disant entre les « écolos » (un postulat étrange) d’un côté et les « travailleurs » de l’autre, eux obligés d’aller à Carouf. Encore un cliché ! Il y a de tout pourtant à Carouf. Que les uns et les autres enlèvent les bouteilles de C. et bien d’autres choses de leur caddie afin de se rabattre sur un « essentiel » de meilleure qualité et leur portefeuille n’en sera pas plus dégarni.

    Maintenant, pour prendre la défense de « Uni.. », une chose que l’on ne peut occulter : la possibilité de se nourrir correctement à un prix équivalent à Carouf, voire parfois beaucoup moins cher, n’est pas la mieux partagée en France.

    Mon département est pionnier dans le bio (ou plutôt le « normal » qui n’a jamais disparu) et pourtant il y a des disparités d’un bout à l’autre. 

    Dans mon secteur, j’ai tout sur place et trouve banal de manger "propre pour moins cher que dans les supermarchés. 100 km plus loin, il n’y a rien hormis la petite boutique habituelle de type greenwashing et qui pue le patchouli. Dans ce cas, c’est vrai que cela nécessite une organisation (recherche d’AMAP etc.) cependant rien d’impossible à celui qui veut...

    Mais encore une fois, tout ceci nous éloigne, nous distrait de la problématique présentée dans l’article. Sur le fond, il s’agit du critère de considérabilité morale en philo. 




  • Corinne Colas Corinne Colas 21 juillet 2012 17:40

    « attaquez vous à Monsanto et à l’UE plutôt »


    Et pourquoi donc ? A chaque fois qu’un sujet est réellement perturbant, l’article est systématiquement contré selon un même schéma : « au lieu de nous parler de ceci, vous feriez mieux de nous parler de cela »... On devrait en faire une chanson ! 


    1. Omnivore ou carnivore !

    Peut être que l’auteur vous fera un jour un papier sur Monsanto, l’un n’empêche pas l’autre. En attendant, il vient ici nous interpeller sur un sujet précis : la surconsommation de viande qui oblige donc à l’élevage industriel et ses conséquences.

    Contrairement au baratin ambiant, l’alimentation carnée n’est pas une nécessité. 

    L’homme est certes omnivore, certainement pas carnivore ! L’amalgame caché est volontairement entretenu mais être capable de « manger de tout », ne veut pas dire qu’il est normal d’avaler de la bidoche à chaque repas, voire plusieurs fois par semaine pour les moins extrémistes

    Les canines chez l’humain ne sont là que pour faire « joli » (pour impressionner l’autre sexe), sa dentition n’est pas celle d’un carnivore, faut-il le rappeler ? Le gorille aussi, possède de magnifiques canines cependant il ne s’en sert pas pour déchiqueter la viande, il préfère les fruits et les jeunes pousses. Les singes qui comme nous, ne dédaignent pas la viande, savent que c’est l’équivalent d’une sucrerie, d’un gâteau en termes de gratification (rare) toutefois ils n’en font pas leur alimentation principale. Pour nous, ce devrait être la même chose...

    En un clic sur n’importe quel site d’anthropologie, vous trouverez toutes les infos sur la dentition de l’homme et son alimentation « normale » en consultant spécialement la section : « paléoanthropologie ». En bref, la viande est en théorie un luxe pour les uns, un pis-aller pour les autres quand il n’y a plus de fruits ou de végétaux à disposition, jamais une obligation, une « nécessité » à chaque repas comme dans notre société occidentale. 

     

    2. L’élevage industriel, abattage industriel de l’animal = forme moderne de barbarie. 

    « L’animal d’élevage n’est qu’un pur artefact, une création technique de la société ». 
    ( Anne Frémaux, philosophe)

    Si l’on devait tuer nous-mêmes, si l’on mettait le nez dans les exploitations industrielles, on serait vite horrifié.

    « selon le ministère de l’agriculture, les Etats-Unis à eux seuls abattent plus de huit milliards d’animaux par an destinés à l’alimentation ; chaque jour plus de vingt-deux millions d’entre eux sacrifiés dans les abattoirs américains (...) seize mille par minute ! »

    Gary L. Francione (professeur d’université spécialisé dans le droit des animaux)


    Au vu des problèmes éthiques, moraux engendrés par l’élevage industriel qui dénature notre rapport à l’animal , même les amateurs d’une « bonne côte de l’Aubrac » décident parfois de devenir végétariens stricts. C’est un choix politique tout aussi respectable qu’un autre.

    Tout le monde n’est pas obligé de s’astreindre à tels engagements mais cet article peut néanmoins faire comprendre aux purs et durs amateurs de viande, qu’ils peuvent juste essayer, ne serait-ce que pour protéger leur propre santé, d’en manger beaucoup moins et surtout par respect pour les animaux, de préférer les viandes issues de l’élevage normal appelé « bio » de nos jours. S’ils choisissent de faire ce petit effort, ce sera déjà un grand pas en avant... aussi pour la planète !

    « Les gens ne savent pas d’où vient leur nourriture, ni ce qu’il faut pour la produire : 10 à 15 tonnes d’eau sont nécessaires pour produire un seul kg de viande de boeuf. »

    Qu’on ne vienne pas nous parler de famine dans le cas où l’élevage industriel serait supprimé ! Etude 9 mars 2004 du ministère français de l’agriculture et machin :

    chaque foyer américain gaspille en moyenne 14 % du poids de ses achats alimentaires, soit 17 millions de tonnes chaque année ; restauration fast-foods et détaillants, c’est 27 millions de tonnes de nourriture chaque année. 

    Selon un rapport de 2008 en Grande-Bretagne : un tiers de l’alimentation encore consommable, serait jetée.

    Si l’on jette la moitié d’un kg de boeuf, on a jeté 7,5 tonnes d’eau...« 
    ( Jan Lundqvist, expert scientifique, spécialiste de la question de l’eau, nourriture, utilisation des terres)


    3. L’auteur étonne les lecteurs quand il évoque les effets sur la planète de l’alimentation carnée, il faut croire que ce n’est pas assez répété par les scientifiques. Rien que pour cela, son article devrait être plébiscité. 

    Quand on s’étonne, on se renseigne, on vérifie et là encore, tout est à disposition pour ceux qui veulent ouvrir les yeux :

    18 % des gaz à effet de serre d’origine anthropique dans le monde sont en effet dus à l’élevage. L’élevage mondial émet plus de gaz à effet de serre que la totalité des transports humains, automobiles, bateaux et avions compris.


    4. Tofu ou pas tofu ?

    Comme il ne manque plus que l’insulte habituelle à l’égard des »bobos écolos végétariens« , coupons l’herbe sous le pied des détracteurs en rappelant qu’une grande partie de l’humanité ne mange pas de viande. Si quelques occidentaux apprécient le tofu et non la viande, tout autant que le catogan pour les hommes, les cheveux teints en rouge pour les femmes, cela très bien assorti aux pantalons bouffants et aux sandales en poils de chameau (sauf pour les végans qui préféreront des sandales en paille), c’est leur droit... mais certains se gaussent ! 

    Est-ce que pour autant, cela remet en cause les arguments présentés dans l’article »Mais bon sang de bon sang", non absolument pas !!!! 

    Rappelons de même que les chevaux rouges, le port du catogan ne sont pas obligatoires lorsqu’on décide de ne plus manger de viande et qu’il existe de délicieuses recettes sans viande et sans... tofu, notamment dans la cuisine indienne... que vous pouvez pratiquez en mini-jupe, non nécessairement en sari !

    Halte aux idées reçues... votre voisin est peut être végétarien, pourtant il trime dur et s’habille comme vous !



  • Corinne Colas Corinne Colas 16 juillet 2012 19:50

    après « clone de sarko », j’ai oublié « ou de Hollande »... histoire de montrer que  Pierre JC Allard a raison...


    Cela ne nous empêche pas d’agir à notre niveau, pas besoin d’une énième fausse révolution dans les urnes ou dans la rue. 


  • Corinne Colas Corinne Colas 16 juillet 2012 19:35

    « çà nous mettra en face de nos responsabilité energétique, c’est trop facile de saccager les embouchure du Tigre &euphrate, du Niger ; l’arctique etc et après de dire »pas de gaz de schiste chez nous« 


    Est-ce que refuser l’exploitation des gaz et huiles des schistes »chez nous« , signifie que l’on est d’accord pour le saccage hors de nos frontières ???? 

    Pour une certaine partie de la population, cela peut certes présenter un dilemme mais nous devrions souligner : la nécessité de ralentir nos émissions de gaz à effet de serre

    Si l’opposition »gaz de schiste" est si forte, c’est parce que les gens ont compris que le problème était plus global...

    Jim Hansen, climatologue, probablement l’expert le plus reconnu sur le sujet, il est aussi celui qui a décidé de s’engager personnellement dans la mobilisation citoyenne :


    La stabilisation du climat passe par le rétablissement de l’équilibre énergétique de notre planète. La science est absolument claire. L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère déséquilibre le bilan énergétique de la Terre ; les mesures de la chaleur supplémentaire stockée dans les océans le confirment. C’est une question de géophysique, la capacité qu’a notre terre, et son atmosphère, d’absorber le CO2 dégagé par les carburants fossiles. Dit simplement, l’atmosphère ne peut pas absorber plus qu’une certaine quantité de CO2. On ne peut pas brûler tous les carburants fossiles. Concrètement, on doit (1) arrêter progressivement l’utilisation du charbon, (2) laisser les schistes bitumineux là où ils sont sous terre et enfin (3) ne pas extraire tout le pétrole jusqu’à la dernière goutte.

    Des solutions sont possibles qui permettront au monde de progresser vers les énergies renouvelables du futur. En rétablissant une atmosphère et des ressources en eau propres, on rendrait aux générations futures le monde de la création, la terre qu’ils sont en droit d’exiger. Mais ces solutions ne sont pas mises en oeuvre.



    C’est absurde de vouloir partir a la recherche de la moindre goutte de petrole pour la consommer, parce que si on le fait, il faudra ensuite trouver le moyen de l’extirper de l’atmosphere

     


    J’ai pensé au début qu’il s’agissait d’un problème de communication. Les savants n’avaient pas su bien expliquer la chose aux dirigeants des grands pays. Il devait bien y avoir quelque part des pays capables de saisir l’injustice foncière des politiques énergétiques actuelles envers les générations futures !

    Alors j’ai écrit des courriers à des dirigeants, je suis même allé voir plus d’une demi douzaine d’entre eux, visites que je décris dans mon livre « Les Tempêtes de mes petits enfants ». A chaque fois, ce que j’ai entendu, c’est du « greenwashing », de l’écoblanchiment. On fait semblant de se préoccuper de réchauffement climatique mais ce sont les intérêts du lobby pétrolier qui dictent les décisions politiques.

    La Norvège m’en a fourni un exemple -type. Je pensais que ce pays, historiquement en pointe en écologie, pourrait s’affirmer parmi les autres nations avec des actes concrets qui montreraient l’hypocrisie des discours et des pseudos actions d’autres pays.

    Ainsi j’ai écrit au premier ministre pour lui proposer que la Norvège, actionnaire majoritaire de la compagnie StatOil, intervienne pour bloquer leurs projets de schistes bitumineux au Canada. J’ai reçu une réponse polie du ministre délégué au Pétrole et à l’Energie. La position du gouvernement c’est que les projets de schistes bitumineux relèvent des choix commerciaux de l’entreprise, que le gouvernement ne devrait pas intervenir et que le Parlement pense majoritairement qu’il s’agit en l’occurrence d’une » bonne gouvernance d’entreprise ». Le ministre délégué concluait ainsi sa lettre : « Je vous assure cependant que nous allons continuer à tenir une position très ferme sur les enjeux du changement climatique, que ce soit en Norvège ou à l’international »

    Un ami norvégien, lui aussi grand-père, après avoir lu cette lettre, a cité Saint Augustin : l’hypocrisie est le tribut que le vice doit payer à la vertu.

    L’attitude du gouvernement norvégien est une dramatique confirmation de la situation globale actuelle : même le pays le plus respectueux de l’environnement trouve trop dérangeant de faire face à la réalité des faits scientifiques sur le climat.

    Il devient évident que les actions nécessaires n’arriveront que si le grand public, d’une façon ou d’une autre, s’implique en force. Pour les citoyens, une façon de faire c’est de s’opposer aux projets de centrales à charbon, et de schistes bitumineux, et de forages pétroliers dans des zones naturelles et les océans profonds.


    Cependant pour nous sevrer de notre dépendance aux carburants fossiles il nous faut bien comprendre qu’aussi sure que la gravité fait tomber les objets, aussi sur est le fait que nous continuerons à utiliser les carburants fossiles tant qu’ils seront moins chers que les autres énergies. La solution c’est donc de faire monter progressivement le prix du pétrole, du gaz et du charbon ; mettre un prix sur le carbone et le collecter auprès des entreprises fournisseurs de ces carburants fossiles, localement dès la mine ou le puits et pour les importations dès l’arrivée au port. Tous les fonds récoltés doivent être redistribués au public avec strictement la même part pour chacun, afin d’inciter chacun à adapter son mode de vie et les entreprises à innover pour des solutions sans carbone. Avec l’augmentation du prix du carbone, les carburants fossiles seront progressivement remplacés par des énergies propres et par plus d’efficacité énergétique.

    Une taxe sur le carbone c’est la seule solution globale réaliste. La Chine et l’Inde n’accepteront jamais des quotas, mais elles ont besoin d’une taxe sur le carbone pour développer les énergies propres et éviter la dépendance aux carburants fossiles.

    Aujourd’hui les gouvernements, au contraire, parlent de marchés de quotas échangeables avec compensation, un système dévoyé par les grandes entreprises de la finance et du lobby pétrolier. Le marché des quotas c’est une incitation à la corruption. Pire, c’est inefficace, prolongeant notre dépendance jusqu’à la dernière goutte de pétrole et la catastrophe environnementale qui ira avec.



    Voilà donc la taxe carbonne expliquée correctement et qui n’a rien à voir avec le racket que certains voudraient voir s’organiser

    N’oublions pas la fausse taxe carbonne de Sarkosy heureusement retoquée  : 

    "Le Conseil constitutionnel a annulé, le 29 décembre, la taxe carbone qui devait entrer en vigueur le 1er janvier, jugeant que « l’importance des exemptions totales de contribution carbone étaient contraires à l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique et créaient une rupture d’égalité devant les charges publiques ».

     Il a souligné notamment les exonérations accordées à 1018 sites industriels les plus polluants, tels que les raffineries, cimenteries, cokeries et verreries, au transport aérien, au transport routier de voyageurs".

     Pour le Conseil constitutionnel, « ces exemptions auraient conduit à ce que 93% des émissions d’origine industrielle, hors carburant, soient exonérées de contribution carbone »


     En bref, il en revient toujours au pimpin moyen de payer les pots cassés. Il est alors facile d’insulter les écologistes ou les spécialistes du climat cependant eux n’y sont pour rien. L’écoblanchiment et l’économie verte n’ont pas été inventés à leur intention...

    Le scandale, ce n’est pas que le pétrole soit « cher » mais plutôt que l’argent récolté ne serve qu’aux rentiers du pétrole.

    Il est d’ailleurs juste assez cher pour nous donner envie d’accepter l’exploitation des gaz et huiles dans les schistes, et de manière générale la prospection continuelle des entreprises du secteur pétrolier et gazier au détriment des zones jusque là protégées et des peuples qui y vivent. En ce moment, il y a un scandale en Bolivie dont tout le monde se moque... ah c’est vrai, j’oubliais que là-bas, ce n’est pas un clone de Sarko qui y « gouverne » mais un « bon » amérindien, défenseur du « peuple » ! Ah... la vitrine toujours !




  • Corinne Colas Corinne Colas 7 juillet 2012 19:39

    Excellent ! Quelques uns sont déjà chaudement habillés pour l’hiver...

    Le temps du « boniment durable » n’est plus !

    En parlant du Niger, un petit rappel d’histoire :
    « Tout le sang du Niger, pourvu que l’uranium ne profite qu’à la France ! »

    mais surtout « Fission nucléaire et massacres africains » de Jacques Morel (avril 2011)

    un tt petit extrait :

    « le sang des populations africaines que les soudards français ont fait couler, et continuent de verser, pour s’assurer le contrôle des régions d’Afrique recelant des gisements d’uranium, constitue un tribut que partisans et opposants des applications dites pacifiques de l’énergie nucléaire feignent tous d’ignorer.

    Qui connaît les circonstances dans lesquelles la France est entrée en possession du Niger où se trouvent les principales mines d’uranium d’Areva ? »




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