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Corinne Colas

Corinne Colas

 
Sans désirs coûteux,sans envie, vivre tout simplement sa vie,
mais la garder inasservie... (E.Guillaumin)
Ne vivons plus comme des esclaves !

Tableau de bord

  • Premier article le 13/04/2012
  • Modérateur depuis le 09/03/2013
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Ses articles classés par : ordre chronologique










Derniers commentaires



  • Corinne Colas Corinne Colas 8 août 2012 17:33

    40 morts en moyenne par an « à cause » des abeilles ou des guêpes en France !


    Combien pour les avalanches ? 
    Rien que le 12 juillet, c’est 9 morts d’un seul coup en Haute-Savoie.

    18 morts à la Réunion depuis... 1980 « à cause » des requins, et encore... c’est en incluant le dernier surfeur décédé. Oui, c’est toujours 18 morts de trop et le chagrin terrible est normal mais ras le bol de cette hystérie vindicative.

    « Ils seraient bien que les anciens viennent fourrer leurs nez à la Réunion, histoire d’apprendre le minimum de règle à connaître quand on surf avec les requins. » 

    Les pauvres... ! Ils seraient calomniés comme Sea Shepherd. 


    Ils sont une poignée, la bave aux lèvres, à se croire investis d’une mission, entrés dans une croisade contre tous ceux qui s’opposeraient à leur volonté de tuer des requins et les commerçants se frottent les mains. Ces derniers ne savent pas qu’à force de soutenir la folie vengeresse, ils vont au contraire faire fuir les touristes. 

    Les gens n’ont pas pas envie de partir en vacances sur Dead Island où les requins à deux pattes sont plus dangereux.


  • Corinne Colas Corinne Colas 8 août 2012 14:29

    Ouf, bien dit Amipb ! 


    Il y a ONG et ONG...

    Bien sûr que cela fait râler cet étalage d’argent, de gros 4x4 climatisés etc cela sans compter l’escroquerie des voyages solidaires...un article n’y suffirait pas ! 

    Je ne dirai pas tout le mal que je pense à propos de l’UNICEF, je ne dirai pas tout le mal que je pense à propos de beaucoup d’ONG puisque c’est bien un business comme un autre, voire un cache-nez pour certaines opérations militaires discrètes.

    Le statut d’ONG permet beaucoup de choses. Allez, deux exemples :

    « La National Endowment for Democracy, ou la NED, est une organisation qui se présente comme une ONG officiellement dédiée « à la croissance et au renforcement des institutions démocratiques dans le monde ». Mais en réalité il s’agit d’un organisme financé à hauteur de 95% par le congres des États-Unis. C’est sous l’administration Reagan que sa création fut officialisée en 1982.

    La nature de la NED a conduit de nombreux intellectuels et chercheurs contemporains à la décrire comme une officine permettant aux services secrets américains de renverser les régimes qui ne conviennent pas au Département d’État. »

    extrait de  http://www.sanfinna.com/?p=10320 

    2° « Un faux groupe appelé le Simon Bolivar Lawyers Collective était en public une « ONG des droits de l’homme qui intègre la solidarité de l’Amérique latine autour de principes fondamentaux. » Mais dans un document intitulé “Situation réelle”, son véritable objectif a été révélé comme « lutte contre les menaces représentées par la manipulation » de la Cour interaméricaine des droits de l’homme-le corps qui applique les droits de l’homme pour l’Organisation des États américains.

    La « vérité et Justice Corporation » et le « colombien Service des informations et statistiques », tous deux visant prétendument la prévention des conflits, étaient les autres fausses ONG avec de faux sites Web créés par des agents de renseignement. Le DAS a subi plusieurs années de scandale avant d’être dissout par le président Juan Manuel Santos plus tôt cette année. Les violations des droits de l’homme, les écoutes illégales et la corruption figurent en tête de son histoire. »

    extrait de http://libertad95.com/2011/12/12/le-gouvernement-colombien-a-mis-en-place-de-fausses-ong-pour-discrediter-les-vraies/


    On peut donc en dire et en dire sur « les » ONG, et le côté obscur « charity business » 



    On peut se moquer de la puérilité de certains à vouloir « aider » là-bas (en faisant quoi ? ne le savent pas eux-mêmes) mais qui ne font rien chez eux... parce que ce n’est pas assez exotique. Tout cela est très facile, le public est là qui applaudit au « Pauvre con, conne » ... 

    Hé bien, moi cela me dérange les réactions attendues par cet article de type « caresse dans le sens du poil » qui ne fait pas dans le détail. 

    On peut tout aussi bien critiquer en vrac n’importe quoi d’autre...

    Et pourquoi pas les associations en France qui permettent à certains de s’enrichir sans payer d’impôt ? Pourtant si les associations sont dissoutes, c’est le pays qui s’arrête de tourner !

    Et pourquoi pas ces fainéants de fonctionnaires en France qui nous coûtent soi-disant très cher ? Merci à celui qui a déjà répondu en prenant l’exemple des PTT devenues « La Poste ». Personne n’a bougé le petit doigt lors des grosses manifestations avant le changement de statut... aujourd’hui, ils pleurent sur leur colis qui n’est pas arrivé à temps... demain, ils pleureront sur le manque de personnel à l’hôpital...

    Pour revenir aux ONG, pitié, ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain ! 

    Faites le tri, tout simplement ! Ne nous laissons pas avoir par « Le monde des ONG au Cambodge est un monde larmoyant ou il est de bon ton de s’apitoyer sur la misère humaine. Paré de ce relent de sacrifice, ils se croient investi d’une mission quasi divine, une mission qu’eux seuls peuvent mener à bien. »
    C’est un message fort... au contenu trop vague !

    Au Cambodge, il y a aussi MSF (Médecins sans frontières) qui fait un travail remarquable grâce à nos dons. Eux n’apprennent pas à lire et à compter aux enfants (ça c’est sûr que les « altruistes » partis là-bas pour ce genre de missions, peuvent le faire en en France où c’est plus utile), MSF collabore pour des programmes sanitaires précis et efficaces.

    Quand l’auteur « milite » pour l’ONG « individuelle »... là je ris ou je « m’énerve » comme lui ? On en revient à l’aspect messianique tout aussi vague et inexpérimenté qu’il dénonce.

    Tiens moi, il y a un truc qui « m’énerve » mais qui « m’énerve » (ah la la ) :
    - les touristes déguisés en aventuriers humanitaires en herbe, qui balancent à chacun de leurs pas, stylos et cahiers à tout va... à la manière de Jésus distribuant ses petits pains...Ceux-là font autant de mal, question « charité » et sans ONG derrière eux. Les guides genre « routard » ont propagé pal mal d’absurdités à ce propos.

    Je ne parle pas de l’auteur en écrivant cela (je ne le connais pas donc je ne me permets pas de lui attribuer ce genre d’attitude) mais d’un ensemble précis de gens en pataugas, qui se croient obligés de vider leurs poches pour faire « ami-ami » avec l’autochtone qui ne leur a rien demandé au départ...C’est ainsi qu’on organise la mendicité ! 

    J’ai la faiblesse d’espérer qu’il n’y a pas cependant que des occidentaux abrutis qui traînent leurs guêtres, un peu partout à travers le monde...


  • Corinne Colas Corinne Colas 7 août 2012 18:47
    Il y a des sages et des pas sages sur les forums ?

    Le « respect de la pluralité des idées » et la violence des faits sont à distinguer. Ceux-ci sont si dérangeants que les dénoncer sous forme d’une harangue bien rythmée, cela s’appelle « invectiver dans un site web »... sur la planète Gattaca où tout est si bien policé.

    A chaque fois, ce sont les articles de couleur « verte » qui sont trop « ceci » ou pas assez « cela », cela permet d’éviter le fond du sujet. 

    Les faux-culs veulent nous faire croire que l’émotion et l’indignation contenues ici, sont des signes d’intolérance. A l’inverse bien sûr, tout ce qui est écrit à propos de nos politicards, du chômage ou des méchants capitalistes, témoigne d’une grande lucidité... le banal, l’archi connu font l’objet d’un large consensus mais dès qu’il s’agit de relier certains autres thèmes, c’est la levée de boucliers ! ! 


    Je ne suis pas toujours d’accord avec l’ensemble de votre analyse des faits, Mr Tarrier, notamment sur la surpopulation mondiale dans le futur mais continuez à écrire encore et encore sur de difficiles sujets, cela même si certains de vos articles n’ont pour seul but que d’enfoncer un coin dans la bulle de ceux qui se bercent d’illusions.


    Juste un rajout à « de quoi l’agriculture est le nom ? » :

    Il faudrait regrouper les témoignages d’anciens paysans partis travailler à la ville, revenus à la retraite à la campagne pour profiter d’un maigre héritage, qui ont raconté avec aigreur leur expulsion déguisée sous couvert de remembrement dans les années 60. L’aménagement foncier où les petits n’ont plus qu’à s’incliner face à l’appétit d’une nouvelle forme d’agriculture, a permis une mutation destructrice qui ne s’est pas faite sans douleur pour bien des familles.  

    En bref, évoquer les impostures du « monde paysan » aujourd’hui, peut entretenir quelques ambiguïtés. Ce « monde » là n’existe que dans le discours officiel. 

    Pour reprendre ce que j’avais déjà écrit par ailleurs : il n’y a pas de paysans dans ce système qui nécessite une production concentrée, standardisée et constante. Cela s’appuie sur une biotechnologie qui induit l’éclatement du concept même de l’agriculture avec des répercussions inimaginables à notre échelle.

    Nous sommes bien en retard de quelques trains même quand on évoque l’agro-industrie, une étape déjà dépassée ! 

    Pour clore ce point, je terminerai par ces mots de Kostas Vergopoulos dans le numéro 105 de la revue des sciences sociales publiée par l’UNESCO : 

    « l’agriculture ne s’industrialise pas, comme certains l’attendaient depuis longtemps, mais elle est remplacée par l’industrie. L’agriculture capitaliste ne triomphe pas, mais c’est l’industrie qui se substitue à toute forme d’agriculture, capitaliste ou familiale. »


  • Corinne Colas Corinne Colas 23 juillet 2012 11:38

    En effet, une bonne synthèse d’idées partagées par de plus en plus de personnes dans cette vidéo plaisante. Malheureusement, il reste encore bien des moutons qui lèchent la main de celui qui les tond... !


    C’est hors sujet au vu de l’article lui-même mais puisque cette vidéo circule, autant en parler pour dire qu’elle véhicule cependant une seule idée qui va dans le sens de ce qu’elle dénonce en nous exhortant à acheter de l’or et de l’argent... pour ceux qui le peuvent.

    C’est vrai que c’est dans le but honorable de montrer que notre monnaie n’est que virtuelle cependant la meilleure chose à faire quand on dénonce un système, ce n’est pas y rentrer à nouveau par une autre porte. 

    Quand l’on sait que l’or et l’argent ne descendent pas du ciel mais de mines exploitées par de grands groupes sans foi ni loi, que cet or et cet argent ne sont fait que de sang et de larmes... il est peut être temps de se réveiller et de ne pas favoriser le lobby minier et ses barbouzes.


  • Corinne Colas Corinne Colas 22 juillet 2012 21:52

    @Asp Explorer


    Hé bien voilà, on arrive enfin au fond du sujet grâce à vous !

    D’abord une bonne palanquée de commentaires mais tous y compris le mien à peu près sur les mêmes thèmes :

    - souffrance des animaux, santé humaine, qualité et coût de la viande, pollution et gaspillage...

    qui amènent irrémédiablement aux mêmes controverses :

    - végétariens = riches, pauvres = mangeurs de viande ou à l’inverse, mangeurs de viande = jouisseurs et libertaires en butte aux attaques de la secte verte.

    C’est tourner autour du pot, peut être par crainte de se faire accuser de sensiblerie pour les uns (syndrome Brigitte Bardot), de cruauté pour les autres. Au contraire des Anglo-Saxons, nous les Français avançons des arguments « objectifs » pour justifier nos choix. Chez nous, la sensibilité n’est jamais crédible quand elle ne se monnaye pas... 


    il faut admettre que vous êtes le plus « courageux » du camp « adverse » en allant directement à la source réelle du clivage en écrivant :

     « ce sont des animaux. Ils n’ont pas plus de droit que mon porte-manteau. Ce sont les gens qui ont des droits, et les gens seulement, sinon on ne s’en sort pas. »

    C’est tout notre héritage que vous venez de résumer par ces deux phrases. Quelques philosophes n’ont fait que mettre en théorie la soi-disant « frontière entre l’homme... et la bête » afin de contrer de vieilles peurs venues du tréfonds des âges. Notre tête en a été farcie afin de nous faire accepter certains choix cependant la réalité est plus ambiguë...


    Pour parler donc franchement, il y a pourtant deux camps en philosophie occidentale : 

    - celui qui est défendu dans cet article et les commentaires qui le plébiscitent, accorde une valeur intrinsèque à chaque être vivant. Cette philosophie nous apprend à reconnaître « la valeur de cela même à quoi nous n’attachons personnellement aucune valeur », nous permet de découvrir que nous avons encore des devoirs au-delà de nos préférences et de nos préoccupations humaines. Elle conteste l’idée de la supériorité humaine sans plaider pour autant un quelconque égalitarisme normatif. 

    - celui dont vous vous prévalez pour justifier votre indifférence face à la souffrance animale, hiérarchise la nature avec à la fin l’homme. La science moderne est venue à sa rescousse en « réduisant le monde à l’état de matière inerte, offerte aux façonnements, aux manipulations et à la domination des technosciences » (guillemets pour extrait de C. Merchant : the dead of nature). 

    C’est la suprématie de l’homme sur les animaux en particulier, la nature en général. On nous vante ce modèle à longueur de temps et même en écologie, il y a contamination. Cela s’appelle par exemple : aménagement du territoire, gestion de la faune, restauration de la nature etc.En économie, cela s’appelle « valeur instrumentale de la nature ».

     Cette philosophie là amène à l’extermination industrielle des animaux... et des hommes car elle n’a rien d’humaniste au contraire.

    Pour en avoir un tout petit aperçu : 

    Entretien avec Elisabeth de Fontenay (Le Silence des bêtes. La philosophie à l’épreuve de l’animalité, Paris Fayard, 1998)




    Toutefois puisque en effet, votre « choix » philosophique est assumé, n’hésitez pas à lire par ex, le travail de H. -S. Afeissa qui a réunit quelques textes fondateurs pour relayer d’autres idées :

    « Ethique de l’environnement »
     
     nature, valeur, respect


    ou plus simplement « Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer.






     
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