L’avis de Tim Flannery, scientifique et militant australien qui s’est engagé dans le domaine du climat et des énergies, participant à plusieurs conseils et assemblées : L’accord de Paris est intervenu après 21 ans de négociations, échec à Rio, échec à Copenhague, le retrait de Trump est désastreux non seulement pour la planète, mais pour les USA. Dans beaucoup de parties du monde l’énergie renouvelable est non seulement propre mais moins chère. L’expérience de l’Australie devrait faire réfléchir Trump : une taxe carbone fut introduite, les émission de gaz à effet de serre diminuèrent, puis un nouveau gouvernement retira la taxe, les émissions reprirent fortement, Pire les investisseurs devinrent réticents à construire et agir dans le domaine de l’énergie, compte tenu des incertitudes sur les décisions politiques futures . Un énorme orage endommagea le réseau électrique en mauvais état faute d’entretien, les réparations sont bien plus couteuses que ne l’aurait été un entretien normal. La décision de Trump ouvre de larges opportunités à la Chine qui a de l’avance dans les technologies de l’énergie renouvelable, la maitrise de ces techniques ne repose pas uniquement sur les entreprises individuelles, mais sont exige une action politique volontariste, sans ce genre de politique le Danemark n’aurait pas réussi à maitriser l’énergie éolienne, ni la Chine à dominer le marché des panneaux solaires. Il y a aussi de domaine de la recherche pour éliminer le carbone, si les USA ne s’en occupent pas il y aura des recherches dans d’autres pays et l’Amérique aura pris du retard. Non seulement l’accord de Paris n’était pas nuisible pour les USA, mais c’était une corde de sécurité que Trump vient de jeter.
Ma misérable suffisance est bien d’accord avec Son Altesse, mais nous sommes ici encore, et nécessairement, dans le domaine des mots, et l’encre des savants selon une tradition que vous connaissez, sera plus lourde que le sang des martyrs. Les mots sont aussi les armes des extrémistes, avec les images, il se trouve que le monde islamique n’a pas, dans sa forme, de tradition iconographique du moins dans le cadre strict de l’orthodoxie, mais que le monde actuel lui fait obligation d’utiliser cette ressource et d’en maitriser l’usage.
@Sergio Vous avez vu juste, j’ai pensé, immédiatement l’avoir envoyé, aux deux sens, je voulais dire, non pas que cette mélodie serait « dépassée », mais que certaines mélodies subsistent dans la mémoire, qu’elles ont un caractère marquant alors qu’elles sont parfois très simples, sans doute la réussite vient de l’alliance de la simplicité apparente et de l’harmonie profonde.
Passeur du passé qui trépasse, de la mémoire qui laisse filtrer quelques traces. Je suis assez vieux pour avoir connu certains de ces changements, et assez jeune pour m’en souvenir. Ah le temps des cerises...temps passé, mais temps qui revient de temps en temps, quelques notes d’une mélodie qui ne passe pas.
Si le réchauffement est une fable, on se demande bien pourquoi la propre ville de Trump se prépare à investir des milliards pour tenter de contrer les effets de la montée des eaux, et elle n’est pas la seule, Amsterdam, Londres, et les gigantesques mégapoles asiatiques et africaines qui sont au bord de la mer ou des océans sont menacées de la même manière.
Ces bouleversements urbains pourraient bien causer d’énormes dégâts économiques, comme l’a montré la dernière grande tempête à NY.
Mais ne croyez pas que c’est un truc de riches, les populations pauvres seront les premières à souffrir, car elles n’auront pas les moyens de subsister dans les zones hyper peuplées d’Asie, ni de vivre dans les immeubles adaptés ou maisons flottantes des villes occidentales.
D’où des problèmes migratoires considérables, les habitants des Maldives ont déjà anticipé la disparition de leur territoire.