« Jérusalem aux juifs, Rome aux chrétiens, et La Mecque aux musulmans » : aucune de ces villes n’a le même statut respectif pour les trois religions. Les musulmans ne vont pas émigrer en Arabie Saoudite, ni les chrétiens à Rome, ce sont des capitales spirituelles, comme Jérusalem. On peut dire que Jérusalem, si elle est la première pour les juifs, est la deuxième ville sainte pour les chrétiens, après le choix de Rome comme siège de la papauté, et la troisième pour les musulmans (à moins de se mettre à leur place pour en décider ou pour en douter). Les musulmans ne revendiquent pas Jérusalem comme capitale, ni les Jordaniens, ce sont les Palestiniens de Palestine qui revendiquent une partie de Jérusalem comme capitale. Dans les temps médiévaux il y a toujours nombre de savants (au sens musulman de religieux) ainsi que des mystiques, dans cette ville qui constituait également une étape obligée sur la route du pèlerinage. Vous pouvez vous convertir à l’islam ou au christianisme, serez vous totalement étranger à la judaïté pour autant ? En tout cas les persécutions nazis visaient tout autant les juifs convertis (qui ont été en priorité protégés par les autorités catholiques, les autres l’ont été en priorité par les organisations juives).
La « hasbara » n’est pas une « explication » neutre, ni un point de vue d’historien, mais la défense politique d’une des parties en conflit :
« » l’explication ", nom donné à la propagande d’État et à son dispositif interministériel de lutte contre la « menace » de « délégitimation d’Israël » jugée stratégiquement prioritaire par Tel-Aviv, à telle enseigne que l’état-major de la hasbara dépend directement du premier ministre.Benyamin Nétanyahou a même créé en 2015
un ministère des affaires stratégiques et de la diplomatie publique,
chargé de la lutte contre le BDS et doté d’un budget confortable de 30 millions d’euros en 2016 ".
Non ce sont aussi les imprimeurs qui ont contribué à fixer les règles... et l’Académie...française qui dit ce qui doit être, et qui est suivie ou non. Qui connait et applique la dernière réforme ? C’est plutôt une convention, un bien commun pour lequel il difficile de forcer la main des bénéficiaires.
Comme je l’écrivais plus haut, les auteurs médiévaux ou plus récents, alors qu’ils avaient une plus grande pratique du latin et du grec, usaient d’ orthographes très fantaisistes (tiens, d’ailleurs fantaisie, mais phantasme), chaque auteur pouvant avoir la sienne, et il y a eu de nombreux changements dans l’orthographe au cours des siècles. Il faudrait aussi que les élèves soient encore des latinistes ou des hellénistes pour saisir les nuances, en admettant que l’on respecte toujours les règles. Le problèmes de l’orthographe française selon N. Catach , c’est qu’elle veut réunir plusieurs fonctions de l’écriture, phonétique, grammaire, étymologie, sens, qui ne sont, en général, pas toutes utilisées ensemble dans les orthographes des autres langues et que cette multiplicité de fonctions ajoutée à leur mise en pratique incohérente (pas trop incohérente, pas trop logique) rend son usage difficile.