Il y a aussi la surcompensation, c’est à dire la progression qui se fait en phase de repos ou de moindre effort, il ne faut pas constamment ni travailler au maximum, ni travailler un seul type d’effort quel que soit le sport pratiqué, mais aussi introduire des séances où l’effort fourni sera moindre que la capacité réelle, et des périodes de repos total, ces périodes de moindre effort et de repos participent à la progression ; même si la tendance spontanée est de chercher à toujours faire plus, ce n’est pas le plus efficace.
Oui ce film est intéressant, prendre la bonne décision en quelques instants, sans les calculs des ordinateurs, le facteur humain, impossibilité d’analyser tout en détail. Je me souvenais de l’exploit qui a fait la une des journaux, mais les médias ont moins parlé il me semble que la période postérieure, de l’enquête où le pilote, si le film est fidèle, est carrément mis en accusation devant les évidences que donnent les calculs des ordinateurs, à savoir que sa décision n’était pas la bonne et mettait inutilement la vie des passagers en danger. Il doit ensuite prouver en corrigeant les délais de réaction que les solutions proposées par les ordinateurs auraient abouti à un crash.
@Pascal L Non ce n’était pas un monde christianisé, les chrétiens se sont justement demandé pourquoi cette partie avait échappé au christianisme ou bien ne s’y était pas développé, non il y avait un vide, selon moi, providentiel, je pense que s’il y avait eu un christianisme solide, l’islam n’aurait pas pu « prendre », les gens n’auraient pas eu besoin. Après je connais bien la thèse de l’origine judeo chrétienne, mais comment expliquer un fossé de tant de siècles, communauté judéo chrétienne qui serait restée discrète et à laquelle la révélation coranique donne tout d’un coup un réveil singulier ?
@Pascal L Après il y a un examen des critères, mais nous sommes dans le domaine de la foi, et tu ne peux enlever la part de mystère, sinon nous serions dans la philosophie ou réflexion profane. Ce sont aussi des révélations privées, mais comme dans le christianisme elles peuvent jouer, d’une manière non obligatoire un rôle de soutien. Il n’y a pas dans le dogme de l’islam de « mystères » comme dans le christianisme, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de mystère, cela veut dire que pour la foi commune il n’y a pas de dogme faisant appel à un mystère d« une manière formelle, pour autant il y a l’Invisible (Allah est l’Intérieur) et le Visible (Allah est l’Extérieur). Par définition le domaine de la foi n’appartient pas aux preuves extérieures, sinon on serait dans la science démonstrative, au départ de toute forme religieuse, il y a une expérience, puis des témoins qui croient, soit sur parole, soit par qu’ils expérimentent quelque chose, puis des témoins des témoins etc Le dogme : selon R.Guénon auquel je me réfère, une religion c’est un dogme, une morale, un culte, mais toutes les formes spirituelles n’ont pas forcement ces trois éléments, qui sont la caractéristique des trois monothéismes. Il y a des peuples qui admettent plus facilement que chacun ait son »Ishta Devata« , sa divinité personnelle, étant entendu qu’il ne s’agit que d’un reflet, mais que ce reflet est pour l’être en question le rayon qui le rattache à Dieu. Quand on dit divinité personnelle, on dit la forme, mentale ou figurée selon laquelle on »enferme" Dieu, qui ne peut être enfermé dans aucune forme.
@Pascal L Le dernier livre de J.Chaabi est intéressant dans la mesure où avec des méthodes universitaires il montre un visage de Mohammed assez différent. Pour les hadiths : une source qui n’est pas mentionnée et qui n’a qu’une valeur interne comme les révélations privées dans le christianisme, ce sont les rêves où apparait Mohammed, bien sûr cela ne peut être pris en compte par l’université, mais il faut savoir que pour le vécu communautaire ces rêves ont une certaine importance, la vision du Prophète en rêve étant considérée comme authentique. De même les visions et expérience d’Ibn Arabi ou d’autres soufis sont soient vécues d"une manière analogue par les soufis, qui revivent l’expérience de Prophète (bien que ce soit très éloigné on peut mentionner l’union mystique dans le christianisme) et d’ailleurs un peintre suédois s’était converti après avoir vu en rêve Ibn Arabi), soit admises par ce qui correspond à la foi.