@Massada Voilà une conception bien simpliste de l’histoire, vous oubliez qu’après la reconquête espagnole, les rois chrétiens vous ont chassé avec les musulmans, et dans quels pays ont été vivre les juifs si ne n’étaient les pays musulmans (attention nous ne parlons pas de l’égalité qui est une notion bien plus tardive).
@izarn C’est aussi mon avis, ce genre d’attitude décrédibilise la primaire, les électeurs se sentent floués, sans compter toute l’énergie dépensée pour l’organisation. Les conséquences devraient en être pour le futur : -soit la suppression des primaires, qui peuvent aussi être manipulées et faussées par des adversaires d’un autre camp qui choisiraient délibérément le candidat le plus gênant ou celui qui a le moins de chances par la suite. -soir l’exclusion automatique du parti « latæ sententiæ » comme on dit au Vatican, du fait même, à inscrire dans les règles de la primaire. Qu’il puisse y avoir ensuite des réconciliations, c’est une autre affaire.
A lire sur ce sujet, de Claude Hagège, linguiste qui a connait de près ou de loin quelques dizaines de langues : « Contre la pensée unique ». Il n’est nullement contre l’anglais, mais contre l’hégémonie d’une langue appauvrie, le globish ou franglais, qui n’est pas une langue de culture, mais une langue de service, utilitaire sans plus. Le français a de son coté éliminé les autres langues régionales en faisant prévaloir la langue d’oïl. Il y a eu dans le passé de nombreux échanges entre ce qui était alors le français et ce qui allait devenir l’anglais (composé d’un fond celtique et germanique auquel se sont ajoutées à partir de la France les racines latines). Le français a des moyens de résister, au moins du fait que les français sont très mauvais en langues, ne maitrisent pas du tout l’anglais et ont toujours une prononciation sonore « latine » qui ne convient pas à l’anglais. L’anglais est faussement facile, les difficultés viennent d’un vocabulaire très étendu, de la prononciation et d’une orthographe encore plus incohérente que celle du français. Le danger ne vient pas de l’apprentissage d’une ou d’autres langues, cet apprentissage est toujours enrichissant, mais de l’introduction, pour différentes raisons, notamment économiques et culturelles, d’une langue bâtarde, qui ressemble à de l’anglais et qui en tire une sorte de prestige à bon marché.
L’oralité n’est pas indispensable, mais elle est un élément important, les médias modernes ont en partie fait disparaître cet aspect, il subsiste quelque peu dans la chanson... C’est peut-être le message des Nobel en choisissant Dylan. Mais se pose aussi la question de la musique particulière à chaque langue, musicalité indissociable de la poésie et difficilement traduisible.