Mais il faut une demande du fonctionnaire, c’est sans doute une peu dissuasif ou mal connu, car il ne parait pas que ce soit très utilisé, pourtant ce serait un moyen, si beaucoup s’en servaient, d’attirer l’attention. Peut-être aussi les profs ont peur vis à vis de leur administration, peur de paraitre pas à la hauteur, ou d’être responsables de la situation. Le problème est aussi la violence latente qui ne va pas jusqu’à l’agression au sens légal (pas toujours facile à prouver, c’est un rapport d’autorité qui a toujours eu une potentialité conflictuelle) et qui est presque devenue habituelle, et là c’est un problème bien plus général et complexe.
L’administration a un devoir de protection vis à vis de ses fonctionnaires : http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/protection_juridique_agents_face_agressivite_et_ violence_delphine_jaafar.pdf C’est le cadre légal, cela ne veut pas dire que c’est suffisant en pratique, et cela n’empêche pas les violences à priori. L’assurance dont vous parlez s’occupe d’autres problèmes et vient en complément : conseil juridique, dégâts matériels non couverts par l’administration ou les assurances ordinaires... L’administration et la justice ont un rythme lent, dans le cas d’une agression il y a nécessité d’une réponse rapide, normalement cette assurance doit fournir une aide plus rapide en attendant. Il y a aussi des cas où le cap de l’infraction légale n’est pas franchi, ou difficile à prouver, dans ce cas j’ai souvenir que l’association en question écrivait une lettre comminatoire à la famille. L’Autonome au départ n’était pas une assurance, mais c’était une association (des associations départementales). Il y a eu un accord avec la MAIF (qui est une mutuelle et qui n’a donc pas d’actionnaires), mais certaines sections n’ont pas accepté, certaines ont préféré rester dans le cadre associatif (plus souple et plus proche) plutôt que de rentrer dans une logique d’assurance.
Il faut se rappeler l’époque pas si vieille où la France avait un empire colonial, avec des populations asiatiques et africaines, surtout dans la mesure où la situation actuelle est en partie la conséquence de cette période. Certes il y avait en somme deux situations, les Français qui jouissaient de la citoyenneté totale et les autres, mais en 46 , avant que la décolonisation devienne acquise, ces questions ont été discutées : Je mets un lien qui renvoie à l’étude de ces problèmes : « Empire, droit et citoyenneté ».
"La question de la transformation d’un empire colonial en une France
égalitaire, intégrationniste et multiple évoquait des références à
différents modèles
politiques : à Rome, mais aussi à l’URSS, aux États-Unis, à la Suisse, à
l’empire austrohongrois, et au Commonwealth britannique".
@Frau Makrel Pas que l’islam, le judaisme a un calendrier encore plus ancien, et les Chinois n’ont pas du tout la même chronologie. On a toujours une vision ethnocentriste, c’est d’ailleurs inévitable. Des historiens essaient de remettre en cause ce que certains ont appelé « le vol de l’histoire », c’est peut-être un peu injuste dans la mesure où chaque civilisation a son propre découpage et ses propres lorgnettes, simplement il y a eu sans doute au niveau mondial une prédominance de l’histoire vue par les Occidentaux, dans la mesure où ils dominaient le monde. Mais les Indiens d’Amérique remettent en cause la notion de « Découverte ». Selon eux, ils existaient avant d’être découverts par les Européens, ils revendiquent une identité propre non altérée par le regard européen. Tout découpage est plus ou moins artificiel, les siècles ça fait un chiffre rond, mais ce n’est qu’une mesure. Et dans les pays musulmans vous avez les deux calendriers, aussi bien pour l’histoire que pour l’année (calendrier solaire identique au notre + calendrier lunaire religieux).