• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Deneb

Deneb

On ne s'est jamais autant marré que quand brûlait la piaule
dans tous les sens les blattes couraient, la vieille est devenue folle.
(Chant traditionnel slovène)
Je préfère avoir une culture d'économie qu'une économie cuturelle.
Le communisme était foutu le jour où les capitalistes ont compris que les ouvriers heureux rapportaient plus.
Plus une croyance est ridicule, plus elle exige qu'on la respecte
Je n'aime pas les gens qui prennent la drogue, surtout les douaniers.
Attention, le cannabis tue ! La dose mortelle est de 3kg pour un rat moyen, lâchés habilement de 1m de haut .
 

Tableau de bord

  • Premier article le 31/07/2007
  • Modérateur depuis le 01/04/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 17 6985 1523
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 1681 1028 653
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Deneb Deneb 18 juillet 2007 10:49

    Télécharger illégalement - un acte antisocial ? C’est exactement le contraire. A notre époque, il s’agit d’assainir la culture, car la profusion de médiocrité que l’on nous impose à chaque instant est nuisible pour l’indépendance, pour la liberté et pour la santé mentale de chacun. Il n’est aujourd’hui plus possible d’éviter les haut-parleurs déversant les rengaines, telles les matras d’une étrange secte. L’industrie culturelle, quel étrange paradoxe ! En ce qui me concerne, je ne conçois pas une culture produite industriellement. La culture automatique n’en est pas une. Depuis quelques années, on assiste à la dématérialisation du support - aux disques vinyl, cassettes ou autres bandes ont succédés les disques laser pour arriver aujourd’hui à la dématérialisation presque totale. Ce n’est pas au goût de l’industriel, qui défend son profit bec et ongle - en effet, l’absence du matériel est aussi absence du profit. La distribution libre sur Internet est la mort de tous les bureaucrates qui parasitaient les artistes - on leur a fait croire qu’ils leur étaient indispensables. Avec les moyens d’antan on produisait des oeuvres standardisés et formatés, des odes au mercantilisme et à la consommation. Avec les téléchargements, la culture devient beaucoup moins intéressante du point de vue mercantile. Elle va forcement s’assainir, elle deviendra peut-être moins spectaculaire (et encore ce n’est pas sûr) mais plus sincère, l’artiste ne cherchera plus à faire des profits, mais à exprimer des idées. Il est évident que cela mettra au chômage tous ceux qui avant vivaient sur le dos des artistes, et tous ceux qui se disaient artistes, mais étaient motivés uniquement par l’appat du gain. Par contre, cela nous fera connaître d’autres artistes, ceux qui, pour une raison et pour une autre n’étaient pas compatibles avec la production industrielle et diffusion en sur les ondes. L’avènement d’internet est bel et bien une révolution, et ceux qui s’y opposent connaîtront les foudres des générations futures, car nos enfants sont, pour la plupart d’entre eux déjà passés dans la virtualité partielle que propose aujourd’hui le Reseau.

    La parallèle avec l’immigration n’est pas très réussi. Je suis moi même arrivé en France à 20 ans. J’étais plus ou moins clandestin au début. J’ai reussi à m’intégrer, j’ai acquis la nationalité française et j’ai fait trois enfants que je considère français, mais surtout européens. Mes enfants sont brillants dans leurs scolarité et j’ai réussi a en faire des humains appréciés et agréables. J’estime donc avoir donné à la France, qui au début ne voulait pas trop de moi, trois citoyens exemplaires. Je rappele que notre président est, lui aussi issus de l’immigration, au début aussi un peu clandestine ou, en tout cas, pas très souhaité. La seule chose qu’il faut eviter dans ce domaine est la ghettoisation. Le problème, ce n’est pas les immigrés, legaux ou clandestins, mais les ghettos, nombreux aux périphéries des mégalopoles qui sont une terre fertile pour tous les intégrismes qu’il faut combattre.



  • Deneb Deneb 18 juillet 2007 09:42

    Lorsque on refuse toute religion, comment donner un sens à sa vie ? En créant ce qui va nous survivre, que ce soit des oeuvres culturels, soit des biens matériels, ou alors en procréant, en accomplissant notre devoir biologique, en dispersant ses gènes. Cette dernière option n’est évidemment pas parmi les plus faciles, car s’occuper de sa progéniture est loin d’être de tout repos. Surtout lorsque l’enfant auquel on croit devient le miroir de nos contradictions, nos angoisses et nos manies. L’enfant pot de colle, allié objectif du capitalisme, tout cela est vrai, et pourtant ce n’est qu’une petite partie de la vérité. Avant d’avoir mon premier enfant, j’étais quelqu’un d’immature et irresponsable. Lorsqu’il est né, une remise en question terrible s’est imposée à moi. Et j’ai grandi, bon gré mal gré.Ma liberté s’est singulièrement réduite.Même en faisant le minimum, ma vie d’avant était terminé. Heureusement que j’ai gardé quelques passions, la musique, l’informatique, les conversations philosophiques, ce qui m’a permis de garder la plupart de mes amis. Ce fut une grande chance, car mes passions ainsi endurci en passant dans le four des responsabilités, elles sont devenus transmissibles. La très haute opinion que j’avais de moi à été diluée avec une bonne dose de modestie et d’autocritique. Et quelques années plus tard, lorsque j’ai compris que mon fils a pris goût pour les mêmes choses que moi, ça a été pour moi une immense fierté. Surtout la capacité de se passionner tout court, ce qui lui a permis de réussir brillamment sa scolarité. Aujourd’hui, en passe de devenir médecin, il est mon guide et ma lumière dans la jungle des nouveautés. Il me fait découvrir la nouvelle culture, car il connaît mes goûts. Il m’a permis de mettre à jour mes idées vieillottes.. Sa présence m’a forcé de me réaliser, créer mon entreprise. En quelque sorte c’est lui qie m’a éduqué. Je n’ai jamais été capable d’assumer le rôle du père dans le sens judéo-chrétien - j’ai souvent essuyé des remarques - ’tu n’est pas son père, mais son copain", on me disait. J’ai toujours refusé d’être son exemple - je lui lui disais que je ne souhaitais pas qu’il devienne comme moi, qu’il fallait qu’il aille bien plus loin et il m’a effectivement dépassé dans toutes les domaines. Je suis obligé d’en être très heureux, et ce n’est pas plus mal.

    Quand une femme atteint la quarantaine, le fait de ne pas avoir d’enfants peut être source de graves problèmes d’ordre psychologique. Je ne connais que trop d’exemples dans mon entourage : des copines, belles et agréables se transforment à partir d’un certain âge en monstres misanthropes et dépressives, en voulant au monde entier d’avoir perdu leur jeunesse. Le fait d’avoir des enfants permet d’atténuer cette lassitude.

    Je n’ai pas lu le livre, ça m’a l’air tout de même d’être un bouquin intéressant, un peu provoc et rigolo, comme je les aime. Mais ça m’a l’air aussi d’un ouvrage censé à distraire surtout les parents, pour prendre un peu de recul par rapport aux idées bien ancrées et des aprioris sur l’éducation et sur la paternité-maternité que notre monde judéo-chrétien avec ses bons sentiments dégoulinant à érigé en un épouvantail liberticide. J’ai toujours pensé que le plus grand malheur qui puisse arriver dans la vie, c’est de se prendre trop au sérieux. Et je n’ai jamais cessé de transmettre cette philosophie à mes enfants.



  • Deneb Deneb 16 juillet 2007 18:19

    @jesuisunhommelibre

    Je n’ai pas parlé des méchants et des gentils. « Puissant » n’est pas synonyme de « méchant ». Les puissants ont des arguments puissants : par exemple, ils disent : si tout le monde télécharge, les artistes vont mourir de faim ! Les puissants adorent Johnny Hallyday et Mireille Mathieu, des valeurs sûres. Les puissants sont très fiers de leur nouveau 4x4 tout rutilant.

    Les généreux sont bêtes. Ils sont prets à travailler même quand ils savent pertinemment que personne ne les paiera pour ce qu’ils font. Les généreux font des choix economiques insensés. Ils sont capables de donner gratuitement à qui veut quelque chose qui leur a demandé des mois de travail acharné, alors qu’il pourraient le vendre très cher, D’ailleurs ils se font virer de toutes les écoles de commerce si par malheur il leur arrive d’y mettre les pieds. C’est en général des doux rêveurs irresponsables, incapables de faire des métiers comme banquier, assureur, avocat. Vous voyez, ma modeste conception de société n’est pas aussi stéréotype que vous l’insinuez.



  • Deneb Deneb 16 juillet 2007 16:35

    mais quel c... !



  • Deneb Deneb 16 juillet 2007 16:29

    Décidément, dés que l’on critique le pouvoir des puissants, on est tout de suite taxé de complotiste. Les virus informatiques profitent surtout aux éditeurs de logiciels anti-virus, c’est à se demander si ce n’est pas eux qui les fabriquent. Les voleurs font le bonheurs des serruriers et les marchands de bonbons celui des dentistes. Al-Qaeda a donné beaucoup (trop) de libérté à Bush, et ceux qui vandalisent Wikipedia et autres projets publics profitent à ceux qui défendent le mercantilisme.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv