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Di Girolamo

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  • Premier article le 27/04/2012
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  • Di Girolamo 28 avril 2008 23:17

     

    La constitution est la base, le fondement de notre contrat social ; son principe essentiel est la souveraineté populaire : ce sont les citoyens qui gouvernent ; ils le font grâce à leurs représentants et au référendum .Personne, aucun parti, aucun individu (le représentant y compris) ne peut s’arroger la souveraineté des citoyens et c’est le président de la République qui veille au respect de ces principes.

    Tout cela est indiqué noir sur blanc dans les premiers et plus importants articles de notre constitution.

    Nos textes fondateurs vont donc dans le sens d’une démocratie participative permanente permettant aux citoyens de s’informer, de débattre, de s’exprimer et d’indiquer ainsi à leurs représentants les orientations qu’ils souhaitent. A certains moments et sur certains sujets, on compte les voix grâce au référendum ;

    Le rôle du président est de veiller au bon fonctionnement de ce débat public et de la tenue de référendums.

    En fait nos représentants ont pris le pouvoir et se cooptent alternativement à la tête du pays, la démocratie consistant à choisir alternativement les uns ou les autres.

    Il n’y a plus dans nos démocraties ni débat de fond sérieusement organisé et accessible aux citoyens

    ni référendums. Une chose allant avec l’autre.

    En sachant que c’est cette démocratie là qui doit traiter l’urgent et dramatique enjeu écologique, il y a du souci à se faire !

    Pour ma part, je m’en excuse auprès de l’auteur, je ne m’intéresse pas à cette réforme constitutionnelle, je la récuse, comme violant la constitution et n’ayant donc aucune légitimité.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



  • Di Girolamo 23 avril 2008 22:16

     L’ auteur nous dit en introduction :

    "Alors que le débat sur les OGM n’a toujours pas eu lieu, les éléments de diversion - loi OGM et documentaire télé - perdent petit à petit de leur force, noyés dans le bruit médiatique incessant et le mouvement amnésique et fragmenté de la société."

    Mouvement amnésique et fragmenté de la société ..tout est là. 

    Les sociétés primitives , celles d’ici ou d’ailleurs , d’avant la révolution industrielle, avaient des ancrages , des racines ...la terre , la morale , les traditions, la culture , la religion ne nous faisaient pas meilleurs mais nous tenaient , donnaient un cadre , une cohérence au corps social .

    Le pétrole, l’industrie , la mondialisation ont fait voler en éclat ces cadres et par la même occasion la société qui a perdu ces repères là et n’en a pas encore trouvé d’autres ; de ce fait la société est fragmentée , sans unité ,sans cohérence ,elle a perdue son sens, est devenue un système qui fonctionne seul , et qu’on gère, le profit étant son moteur , l’information, est un flux continu ; la politique n’a plus de projet ..Après les OGM on va parler de la dernière robe de Rachida Dati et pendant que le militant s’agite dans la manif , aux terrasses des cafés on joue au loto ou on commente la bourse ou le dernier match du PSG... Chacun protège ses intérêts , petits et grands s’accrochent à cet existant lui donnant nom : réalité .

    On ne se pose que les questions qu’on veut bien se poser et on a que les problèmes qu’on se crée soi même : le fait déjà de se poser la question des OGM est surréaliste et le fait même de la poser nous emprisonne , comme les habitants des banlieues sont prisonniers de leurs cités de leur schit , de leurs éducs , de tout ce qui s’est tissé d’inhumanité .

    Alors on continue ? L’immense fragmentation ? On attend que ça nous pète à la gueule bien fort ?

    Oui mais ...Si on a perdu la terre , les racines , la morale , la religion , le sens ??? Pas brillante la situation .

    Désespérée ? Pas vraiment . A y regarder de plus prêt , individuellement ,c’est notre mort que nous vivons ; donc de ce côté là rien ne change , tout est écrit et a son sens . Même s’il nous faut un temps pour nous y faire et l’accepter.

    Collectivement qu’ est ce qui peut nous défragmenter , nous donner du corps (social) ?

    Une chose assez simple en fait aussi simple qu’est complexe notre création sociétale : définir ensemble un projet . En d’autres termes devenir une démocratie participative de projet , dresser ensemble le bilan global , construire ensemble la vision globale . Le problème OGM comme les autres y trouveront leur réponse .

    Organisons, revendiquons cette démocratie de l’expertise et du débat global , car si nous avons perdu terre et tradition , la seule boussole est la raison , l’intelligence , celle qui se construit collectivement, qui réfléchit , qui regarde l’ensemble et cherche la direction.

    Très concrètement il nous faut créer et revendiquer des outils politiques participatifs de réflexion et de construction de la société.

     



  • Di Girolamo 15 avril 2008 16:57

    Antoine , l’auteur , après avoir rapidemment évoqué "la procédure de ratification du traité modificatif, peu citoyenne il est vrai" rajoute ::

    "mais peut-on dénoncer notre système représentatif ?"

    Alors là j’en tombe à la renverse !

    S’il y a bien aujourd’hui une chose à dénoncer c’est bien celle là : les très mauvaises performances de notre gouvernance et le dévoiement de notre système représentatif qui ne représente aujourd’hui que lui même : le pouvoir ce sont nos représentants et leurs experts et plus du tout ceux qu’ils sont censés représenter !

    Les mots n’ont plus de sens aujourd’hui et on dit n’importe quoi ; : par exemple en opposant démocratie représentative et démocratie participative  :

    un représentant représente , et pour représenter il doit donc s’enquérir de l’avis de celui qu’il représente ; pour que le représenté puisse avoir un avis il faut qu’il soit bien informé et participe au débat

    bien représenter c’est donc permettre au citoyen de bien participer .

    Si notre organisation du débat public respectait ce principe et était organisée dans ce sens beaucoup de choses changeraient pour notre pays et pour l’Europe.



  • Di Girolamo 15 avril 2008 10:15

     

     

    A mon affirmation :

     

    « Il faut avant de ne plus avoir les moyens de le faire entamer rapidement une réflexion collective de diagnostic et projet »

    Tu  me dis avec malice :

    « Tu penses commencer quand ?

    Dès demain matin, à la première heure ? »

    Tu touches là, la difficulté majeure, ou le défaut majeur de nos concitoyens : le fatalisme et la résignation

    Ce défaut là je ne l’ai pas (j’en ai beaucoup d’ autres !)  Non que je ne sache pas que me cogner la tête contre un mur ça fait mal, mais par contre avec ou sans Sarkosy je sais que tout est possible !

    La première condition pour " commencer " comme tu dis c’est de secouer ce fatalisme imbécile (pas toi l’imbécile, le fatalisme !) parce que quelque chose qu’on ne réclame même pas ne risque pas d’arriver !

     

    Pour ma part (chacun la sienne) je suis en train de créer sur ma commune de résidence (petite commune  rurale) un outil de réflexion et prospective ; tout bêtement il va s’agir qq fois par an de se retrouver, les conseillers municipaux, le maire et les habitants, à la salle des fêtes autour d’une vidéo et de réfléchir et débattre autour d’un thème important (exemple famines !) constitutif de notre société ; si possible en faisant venir un animateur et des intervenants. Cela avec l’idée de relier ça  aux agendas 21 et de préparer concrètement sur la commune et la communauté de communes le vint et unième siècle !

    (rien que ça !)

    Je souhaite élargir le concept à la communauté de commune , village par village (il faut des échelons petits et conviviaux ) et faire chapeauter ça par la Région, ; avec l’espoir d’un essaimage national et par la suite d’un outil national disposant de la télé publique ; tu vois : pas fatalisme du tout .

    Bonne journée.

     

     

     

     

    @ Dalziel



  • Di Girolamo 14 avril 2008 22:44

    Les pays pauvres sont aujourd’hui les premiers touchés ; mais cet espèce de noeud complexe de facteurs à l’origine des famines nous renvoit à nous mêmes pays riches :

    Dans les causes : nos pratiques , nos modes de vie etc ont largement contribués à cet état de fait .

    Dans les effets : nous aurions bien tort de croire que nous allons longtemps être épargnés et que notre action dépend seulement de la morale et de la charité et de la bonne conscience.

    Nous allons nous aussi , sans doute un peu plus tard ? plus lentement mais inexorablement connaître des problèmes similaires : nous ne sommes pas dans une bulle : Ici aussi le climat se dérègle , les terres s’épuisent , l’eau s’empoisonne et se raréfie ; ici aussi les matières premières, la biodiversité, le pétrole ..s’épuisent ....ici aussi la pauvreté progresse ..... Ici aussi le fossé riches pauvres s’accroit ..Ici aussi les conflits ,les affrontements se préparent ..ETC

    La crise écologique c’est la crise de nos sociétés  ; il ne s’agira pas de proposer un modèle agricole et sociétal aux pays pauvres et un modèle pour nous mêmes , mais d’inventer un modèle commun et pourtant propre à chaque territoire puisque c’est dans la constitution de groupes humains relocalisés que se trouve sans doute le salut.

    Il faut avant de ne plus avoir les moyens de le faire entamer rapidement une réflexion collective de diagnostic et projet , cesser de prendre le problème d’une façon morcelé , inventer une autre organisation , une autre société . Elle sera sans doute plus simple , localisée sur l’ensemble des territoires , réorientée vers les productions essentielles sans pour autant renoncer ,au contraire à la culture , à la communication....

     

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