Pardon, mais ça me fatigue de lire une fois encore que le PS est social-démocrate.
Son passage au pouvoir a montré que le PS n’est ni social, ni démocrate (ni de gauche d’ailleurs). Les mots ont un sens, comme on dit. Et le PC du crétin Roussel est à sa remorque...
Si vous prenez la peine de lire le programme de LFI, vous lirez un programme social-démocrate. Qu’on l’approuve ou pas, là n’est pas la question. Mais bon, les mêmes qui qualifient le P« S » de « social-démocrate » éructent que LFI n’est pas « dans l’arc républicain » (sic) et qu’il est un parti antisémite.
Si LFI est d’extrême gauche, alors Lutte Ouvrière et le NPA, c’est la méga super ultra gauche terroriste. Il faudrait donc interdire ces partis d’urgence.
Et ces descriptions sont tout à fait dans l’ordre des choses : le milieu politico-médiatique s’étant considérablement droitisé, il considère donc la social-démocratie comme l’extrême gauche, et le RN comme la droite républicaine. Ça fait sens..
En plus, les oligarques, à qui LFI veut faire payer les impôts qu’ils doivent, ont acheté les « journalistes » avec les médias qui les emploient. Donc, tout est normal...
En fait, tout ce qui n’est pas néolibéral et néoconsevateur est populiste, payé par les Russes, illégitime, etc.
La « révolution conservatrice » initiée par Reagan et Thatcher (officiellement, elle avait commencé un peu avant avec l’imposition de politiques d’austérité et déflationnistes) craque de partout, les mouvement d’extrême droite montent, et ce n’est pas une surprise : si il était impossible à un économiste libéral de se faire embaucher dans une université à part pour y nettoyer les chiottes jusqu’au milieu des années 70, c’est parce que le lien entre extrême droite, politiques libérales de restriction monétaire et monté du fascisme avait été parfaitement identifié. C’est ce mécanisme qui avait mené à la seconde guerre mondiale.
Ils sont revenu et ont à nouveau semé le chaos.
Je ne sais pas si le candidat roumain invalidé est véritablement d’extrême droite, mais il est clair que s’il conteste l’ordre établi, il est qualifié d’extrême droite, d’extrême gauche, de populiste, de pro-russe, que sais-je... Et si il est véritablement d’extrême droite, le lien entre les politiques d’austérité imposées part l’UE est sa popularité est évident.
Parfois, je me demande si la "Commission Européenne n’est pas truffée de crypto-nazis qui cherchent à créer les conditions d’émergence d’un nouveau Reich...
De toutes façon, la Roumanie est au première loges pour voir ce qui se passe en Ukraine. Des ukrainiens qui fuient la conscription passent la frontière roumaine par les Carpates ou en franchissant les fleuves et les rivières (certains y laissent la vie). La population roumaine (comme le population géorgienne...) n’a probablement pas du tout envi d’être entrainé dans ce fiasco orchestré par les néocons.
Cependant, si vous vous imaginez que quelqu’un d’autre que Mélenchon peut gagner à gauche, il faut que vous arrêtiez la télé et/ou la lecture du Monde (et des sondages).
Sans Méluche, la gauche française serait morte, végétant entre 5 et 10%, et je ferai parti avec beaucoup d’autres des abstentionnistes.
Vous trouvez le centre mou ? C’est parce que vous ne vous êtes pas fait éborgné, tabassé par les flics ou embastillé par des lois soit disant « anti-terroristes » pour vous être accroché à un arbre dans une ZAD.
Le centre est dur, très dur. Certains parlent à raison d’« extrême centre », prêt à tout pour défendre le néolibéralisme, y compris par un putsch à la sud américaine si les leviers du pouvoir lui échappent.
Les Macron, Attal, Berger et autres sont dangereux. Ils ne sont pas mous du tout.