Le F-35 est un avion dont le rôle essentiel est l’attaque au sol. Il ne peut servir d’appareil de supériorité aérienne que contre des avions complètement dépassés (coucou les Suisses). Il remplace le A-10, pas le F 16. Le vrai remplaçant du F 16 est le F 22 .
Il est vrai qu’il est vendu (est bien vendu) comme avion multi-rôle, ce qu’il n’est pas. Mais comme les Yankees ne veulent pas vendre le F 22, trop top secret, il faut bien vendre du bouzin en tant que chasseur, d’où la promotion du F 35 comme chasseur multi rôle/intercepteur... Ce qu’il n’est pas, mais alors pas du tout... Pas fait pour ça. Mais bon, soit disant, il aurait tellement de l’électronique, de la furtivité et des missiles de dingo qu’il peut tout faire... Ben voyons, à ce compte, autant acheter des batterie de missiles sol-air, c’est nettement moins cher.
Les pilotes de l’USAF le décrivent comme une grosse daube, qui vole mal, trop complexe, à l’ergonomie douteuse, peu fiable (en particulier en conditions climatique extrêmes... coucou les Finlandais...). Beaucoup préfèreraient garder leur vieil A 10 plutôt que de passer sur la « dinde » comme ils l’appellent.
Phrase venant d’un autre monde :
« C’est pourquoi de nombreux pilotes, qui ont volé toute leur carrière sur F-16, les abandonnent au profit du F-35. »
Les pilotes de n’importe quelle armée du monde ne choisissent pas de voler sur tel ou tel type d’avion. Ils ne vont pas chez le concessionnaire d’avion pour se choisir un zinc, comme on choisit une voiture... Et on ne remplace pas tant que ça du F 16 par du F 35 dans l’USAF, mais surtout par du F 22. On remplace surtout du A 10 (parfois du F 15) par du F 35, et les pilotes de l’USAF sont très réticents à ce sujet... Ils n’aiment pas du tout le F 35, trop complexe, mal conçu, avec tout une palanquée de problèmes techniques à résoudre pour en faire un avion de combat tout juste acceptable... et qui continuera de toutes façons à couter une blinde... Mais c’est le but : le F 35 n’a pas été conçu pour être un bon avion de combat, mais pour couter cher.
Le F 35 est tellement mauvais que les Yankees cherchent surtout à le vendre à l’étranger (il leur coûte tellement cher !), et à moderniser leur A 10 et F 15... Une réussite à l’exportation, leurs vassaux se précipitent pour acheter cette daube. Mais chez eux, pas tant que ça... Beaucoup d’escadrons de A 10 qui devaient faire leur transition (si j’ose dire...) vont garder leur A 10 (beaucoup) plus longtemps. Les Suisses, Finlandais, Belges et autres pigeons rentabilisent le programme de toutes façons... alors bon, les Yankees ne sont pas si pressés d’avaler leur vomi, forcément.
Au sujet des escadrons de F 16 de l’USAF qui passeraient sur F 35 : s’il y en avait beaucoup, les US auraient plein de F 16 à fourguer aux Ukrainiens. Mais ils n’en donnent aucun... Tiens, tiens. C’est les vassaux qui fourguent leurs bons F 16, et ils achètent de la dinde pour les remplacer. Mais comment cela est-il possible ? Réfléchissons... Voyons, voyons, pourquoi qu’est ce donc ?
Un très bon avion, ils ne se précipiteraient pas pour le fourguer à l’export en mettant le couteau sous la gorge de leurs larbins, ils s’en garderaient beaucoup plus pour eux, et ça veut tout dire.
Ce gouvernement de gros débiles me fait bien rigoler. Le comique de baisser les remboursement de la sécu, soit disant pour ne pas augmenter les impôts, compensés par une hausse des mutuelles : la différence pour le budget des ménages ? Quelle est la différence entre « pas de hausses d’impôts » et augmentation des cotisations aux mutuelles, au final, sur le compte en banque d’un ménage ? Expliquez moi, j’aimerai comprendre...
La plupart des contributions sous cet article m’énervent. L’auteur vous montre où récupérer du pognon en masse, pognon qui existe bel et bien, et ça ergote sur « de toute façon on est foutu », « la gauche est nulle », gnagnagna, et comme d’habitude rien sur le fond. Rien pour contester les chiffres de l’auteur, que je trouve par ailleurs bien généreux : du fric, on peut en pomper encore bien plus que ça, sans problèmes.
Par exemple, rien que vérifier si nos chers oligarques résidents fiscaux en Belgique, en Suisse ou ailleurs passent bien en ces riantes contrées le temps nécessaire à une exemption fiscale en France, pourrait rapporter des milliards. Parce que je doute fortement que ce soit le cas pour la grande majorité d’entre eux, et que sur pas mal d’années, ça fait des brouettes de fric, et peut être même des années de taule. Rappelons ici que la fraude fiscale est un délit passible de prison, en plus d’amendes conséquentes.
Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Quand on constate que le patrimoine de ces gens complètements inutiles (les 0,1%) qui n’ont rien fait pour ça à doublé en 15 ans, comment ne pas comprendre que du pognon il y en a. Plein. Et qu’en plus, ce pognon, c’est le vôtre.
Il semble que beaucoup de contributeurs ont bien intégrer le discours néolibo-décliniste, et ne se sont pas aperçu à quel point ils se sont fait tondre au cours des dernières décennies. Ils n’ont pas senti les masses de brouzouffes passer de leur poche à celle de ces grosses feignasses de riches, qui ont tout fait ruisselé vers la spéculation boursière et les paradis fiscaux.
Les 15 points de PIB passés en trente ans des revenus du travail aux gros feignants de riches, censés ruisseler vers les gueux, toutes ces centaines de milliards, ont de toutes évidence été bien furtifs.
La théorie néolib du ruissellement, en fait une espèce de keynésianisme dévoyé pour les riches, a de toutes évidence complètement et lamentablement échoué. Maintenant, qu’ils passent à la caisse et nous rendent notre argent.
Herzl a lancé le mouvement sioniste bien avant l’affaire Dreyfus. Herzl est mort en 1904, alors que l’« affaire », commencée en 1894, n’est même pas terminée.
Les Khazars, on connait depuis longtemps. Les textes médiévaux qui font état de leur conversion ont toujours été disponibles. La question a toujours été de savoir quelle proportion des juifs russes et ukrainiens ont des origines Khazars. Et la réponse est connue depuis longtemps : probablement pas mal, mais ce n’est pas leur seule origine.
Comme je l’ai déjà écrit, Herzl lui même ne cherche pas à établir les Juifs en Palestine, parce qu’il sait, comme la plupart de ses contemporains, que les juifs ne viennent pas de là. Mais d’un peu partout en fait. Un peu du Caucase, un peu du Moyen Orient (pas forcément Palestine... il y a eu le Yémen aussi), pas mal d’Europe et du Maghreb... pas besoin d’études génétiques pour ça, on a beaucoup de références historiques.
La conversion des Khazars n’est qu’un épisode parmi d’autres. Les Juifs d’Europe de l’Est et Centrale n’ont probablement pas pour origine unique les Khazars. Que le Yiddish soit une langue germanique implique un apport important de Juifs venant de l’ouest en Russie et en Europe de l’Est.
La conversion des Khazars est juste celle dont on a le plus de sources historiques.
L’Arménie s’est convertie au judaïsme (avant d’adopter l’orthodoxie) ainsi que le Yémen. Avec en plus la conversion de certaines tribus berbères, qui ont ensuite appuyé les conquérants arabes, les suivant en Andalousie (ils formaient probablement une partie de la cavalerie légère des conquérants) où ils seraient très probablement à l’origine des juifs espagnols. D’où la tolérance du khalifat de Cordoue envers ses alliés juifs.
Il y avait des communautés juives importantes à Alexandrie dés le début de l’ère chrétienne, et même avant.
Sans compter les conversions importantes dans tout l’empire romain. Vallée du Rhône et du Rhin, etc. Les persécutions faisant migrer beaucoup de juifs allemands vers l’est, se mêlant aux juifs Khazars, d’où le yiddish.
Mais aucuns de ces juifs ne venaient de Palestine. Pas très peu d’entre eux, simplement aucun. C’est démographiquement impossible, et aucun texte antique ne mentionne des mouvement de populations importants qui n’auraient pas manqué d’être notées. On n’a pas non plus de textes ou de témoignages juifs d’un quelconque exile. Comment les Juifs eux mêmes n’auraient-ils pas de récits de l’adieu déchirant à la « Terre Promise » sous le joug romain ?
Il y eu par contre un exile à Babylone lors de la conquête assyrienne, bien avant, mais cet exile ne concernait que certaines élites, et une partie des exilés furent autorisés à rentrer au pays par la suite. De cela, par contre, on dispose d’abondants témoignages et récits.
Mais aucun d’une dispersion qui aurait été beaucoup plus importante, et même totale ?
C’est quelque chose que tout le monde savait au XIX ème siècle. Théodore Herzl lui même ne cherche pas à établir un état juif en Palestine. Pour quoi faire ? il sait très bien que les Juifs ne viennent pas de là. Il pense au Kenya, à l’Argentine, à l’Ouganda, à Madagascar... Les mouvements des sionistes qui partent s’installer en Palestine à cette époque son considérés comme des extrémistes un peu cinglés par Herzl et le gros des sionistes de cette époque. C’est lorsque la déclaration Balfour propose la Palestine aux juifs que les sionistes se disent : « Finalement, pourquoi pas ? »... On connait la suite.
Non, j’insiste : la destruction du temple ne s’accompagne d’aucune dispersion. Les Romains ne faisaient pas ça : comment tirer des esclaves et du pognon de pays conquis désertés ? Ils auraient donc remplacé les populations locales. Par qui ? D’autres déplacés que personne ne mentionne ?
Il n’est pas possible d’expliquer qu’il y ait eu autant de juifs au Moyen Age par la seule diaspora, et de très loin. Il y a des communautés juives très importantes avant les invasions arabes en Égypte et au Maghreb, plus tous ceux qui auraient migrés en Europe. Sans parlé du Yémen et de l’Éthiopie. Ça ne tient démographiquement pas la route, c’est mathématiquement impossible. et de toutes façons l’explication est simple : il n’y a pas de diaspora (qu’aucun texte de l’époque ne mentionne) mais des conversions importantes.
La bible hébraïque est traduite en grec non pas pour des migrants juifs, mais pour des convertis et pour faciliter les conversions. Le Grec est une langue universelle dans tous le pourtour méditerranéen pendant toute l’antiquité, plus que le Latin.
Je me permets de vous conseiller vraiment le lecture de Shlomo Sand. Il n’est pas le seul d’ailleurs. Il a osé écrire pour le grand public ce que beaucoup d’historiens (Israéliens ou non) n’osent pas écrire.