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Eric

Travailleur emmigre en URSS puis russie depuis 17 ans

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  • Premier article le 20/03/2006
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Derniers commentaires



  • Eric 5 février 2007 14:44

    Sous la troisième république, les instits étaient formés a la laïcité voir a l’anticléricalisme dans les écoles normales. Mais il savaient ce qu’était le catholicisme et le peuple, ils en sortaient. Opposés à la religion, ils savaient que cela existait et pouvaient éventuellement la respecter. Aujourd’hui, on en est à la troisième voir 4eme générations d’enseignants socialistes ou de fonctionnaires socialistes qui sont nés dans le milieu, se sont le plus souvent mariés entre eux et se fréquentent pour l’essentiel entre collègues.

    Ils seront les premiers surpris de ce que vous dites sur la biographie du prêtre résistant. Pour eux un catho est nécessairement ringard et réac comme un pauvre est nécessairement inculte et aliéné (en général il avait de mauvaises notes a l’école).

    Il seront également surpris si vous leur montrez que dans l’engagement associatif, la ou il y vraiment aide aux plus pauvres sans enjeux électoraux, on trouve les chrétiens. Pour aider les grabataires, les trisomiques, etc... D’ailleurs, c’est aussi ringard. Eux luttent contre la globalisation et le réchauffement global.

    A la messe d’enterrement de JP2 à N.D. de Paris, les cameramen de canal plus n’en revenaient pas du nombre de jolies jeunes filles catholiques...Pour eux, une croyante étant nécessairement une boutonneuse coincée.

    Ils ne connaissent plus l’extérieur de leur catégorie sociale que par on dit et clichés. D’ailleurs, une revue de gauche titrait récemment « la droite contre la société » ce qui est assez dire, parlant d’environ 50% de la population, que la société c’est eux et que les autres n’existent pas

    Conséquence, cet éloignement des autres fait qu’ils supportent de plus en plus mal qu’on ne vive pas comme eux alors même que les différences réelles entre style de vie sont devenue infimes. A l’époque de la laïcité de combat, quand le catholicisme était encore une force importante, ils ont fait des lois le limitant, mais c’est sous Mitterrand, alors que le religieux était une peau de chagrin, qu’ils ont tenté d’interdire l’enseignement catholique.

    Conclusion ? Tout apprentis prof ou fonctionnaire devrait être envoyé un an en stage dans la vraie vie avant de commencer et on pourrait peut être avoir des débats politiques plus constructifs que de rigoler sur les slips ou les strings.



  • Eric 1er février 2007 13:48

    Je ne comprends pas le commentaire....



  • Eric 1er février 2007 12:13

    Belle decouverte, Sardou n’est pas a gauche ! Et il ne le dit pas au debut de chaque chanson ! Il est favorable a moins d’Etat !

    En realite, rien de bien nouveau. En revanche, l’idee de decortiquer les paroles de chansons populaire est vivement interessante.

    Comme l’essentiel de notre estrade est engage a gauche, on peut faire de bien interessantes decouvertes.

    Les états d’âmes de la gauche aujourd’hui me semblent remarquablement bien résumés par exemple, par une chanson de Myléne Farmer, « Génération désenchantée » ou ce qu’il est advenu des générations, morales-respectivement- Mitterrand

    Je ne prétendrai pas qu’il faille y voir une allusion directe à la pensée de Marcel Gaucher de Mitterrand et de Seguela réunis, mais néanmoins, cette chanson commerciale a tellement les allures d’une confession de foi de gauche qu’on a du mal a y voir un hasard.

    « Je suis une génération désenchantée ».

    Ce titre à un statut grammatical et logique typiquement de gauche. Sur le plan grammatical elle s’apparente au lapin timide et savoureux, mais sur le plan logique elle évoque bien la dialectique entre l’individuel et le collectif qui caractérise la gauche. Elle s’apparente bien aussi aux créations conceptuelles telle que Bobo et Lili. Je suis « un « et pluriel, je suis moi, dans le collectif.

    On y parle des « eaux troubles des lendemains qui ne chantent plus » « Tombée de haut, ses idéaux abîmés », la génération en question « ne trouve le repos que dans « l’indifférence ». La « raison s’effondrant » elle pense que « plus rien n’a de sens, que tout est chaos, rien ne va, et que l’on peut entendre n’importe quoi ». Pour un peu, elle découvrirait le tragique, après « ici et maintenant », « attendre ici la fin »,

    « Si la mort est un mystère.... »

    Face a ce marasme, elle cherche une « maman, un sein ou un ventre » Deja Segolene s’annoncait sous royale ! Elle veut « retrouver l’innocence »....Elle se demande qui « pourra lui tendre la main », mais cherche une « âme » plutôt qu’une personne. On devine une légère tentation mystique, « je cherche une âme qui pourrait m’aider », vite écartée ! « Si la mort est un mystère, le ciel peut attendre » si il y a un enfer (une responsabilité, si on doit me juger)

    Bref, la génération Mitterrand a conscience de ce a quoi l’ont conduit ses idéaux. Face a l’absurdité du ré-sultat compte tenu des espérances initiales, elle est portée à penser que la raison raisonnante l’a trahie.

    Elle veut retrouver sa bonne conscience mais en aucun cas se poser des questions ou se remettre en cause.

    Au pire, elle envisage avec délice une régression fœtale dans le sein de « la mère ».

    Bref, tout est chaos, mais je ne veux pas savoir pourquoi, mais en tous cas, ce n’est pas ma faute.

    Et puis en filigrane, on sent le nombrilisme, morose mais festif et collectif, la joie, la satisfaction intérieure d’être conscient, de ne pas être dupe. Finalement, la conviction d’être une victime et une victime « bonne ». Cela est quand même assez réconfortant.

    La chanson dans sa version live, se termine par, cette chanson est la votre, chantez la avec moi ! Et la foule de reprendre avec enthousiasme !

    En quelques couplets, tout est dit avec une grande franchise.

    Sardou, en bon homme de droite, dit ce qu’il pense. La gauche en heritiere du marxisme, pense que tous discour cahce des interets et donc ne dit pas ce qu’elle pense, ne fait pas ce qu’elle dit et croit que la societe fonctionne comme cela.

    Il est donc beaucoup plus interessant d’ etudier les chanteurs de gauche car a travers l’emotion, ils disent ce que veut vraiment la gauche. La prochaine fois, je vous fais Renaud !



  • Eric 16 décembre 2006 05:15

    PS, vu les dates, la bretagne a peut etre ete meme plus longtemps catholique que celtique :arrivee tardive des celtes en armorique (-500 ?) sans garantie qu’ils aient imposes leur langue (ils utilisent les sanctuaires pre-celtiques, signe evident « d’integration » aux populaitons locales) christianisation pendant 600 ans en l’abscence de langue celte sous les romains. Reprise du celte britonnique a partir du 6eme mais toujours avec le catholicisme.



  • Eric 16 décembre 2006 05:04

    J’suis assez d’accord avec le precedent sur le cote enervant des bretonnant. Si il reste 150 000 bretonnants, cela veut dire que l’immense majorite des breton a le francais comme langue maternelle. On peut regretter la disparition du breton mais cela semble etre un fait. Consolons nous en nous rapellant que c’etait une « langue coloniale ». En effet la bretagne contrairement au mythe d’asterix fut entierement occuppee par l’envahisseur.... La langue parlee etait comme pour tous les gaulois un idiome latinisant. La langue celte a ete introduite par des envahisseurs venu de grande bretagne je crois au 6 eme sciecle.( voir Albert grenier, les gaulois, Payot) Quand a ce que parlaient les bretons 6 sciecles avant ( idiome celte, langue primitive protoceltique d’avant les « colonisateurs celtes », on n’en sait pas grand chose)

    Une culture qui existait encore il y a un sciecle sera difficile a faire revivre. En revanche, il est deux specificites culturelles bretonnes qui existaient encore tres recemment , et les distinguaient du reste du pays. Le catholicisme et le vote a droite. Il y a un sciecle il n’y avait deja « plus que 1 milion » de bretonnants mais 99% de cathos votant de facon ecrasante a droite.Avec notamment, le tres grand universalisme de la religion catholique en partage. Le decolage de la bretagne, ce fut l’oeuvre des joc, jac et jec, l’esprit cooperatif, etc...Heritage direct du catholicisme social avec sa tradtion d’engagement. Cet heritage explique sans doute en partie les realites decrites dans l’article Aujourd’hui, la culture ancestrale bretonne succombe a des « ideologies venues de l’exterieur, de »l’est francais« , »socialisme« , »ecologie". Camarades celtiques luttez pour les vrais differences encore un peu vivantes de votre culture ancestrale ! Ne vous laissez pas deposseder de vos ames commes vos peres ! On vous vends la resurection du celte pour vous faire oublier vos vrais racines vivantes. La preuve ? Etudiez attentivement les plus acharnes des militants « celtiques et vous constaterez qu’ils sont egalement les plus ecolo-bio-laiques equitables-citoyens- multiculturalistes et au combien souvent, cadres dela fonction publique »coloniale francaise.... smiley Bref, les heritiers des instits qui tapaient sur les doigts de vos peres pour leur faire rentrer le francais vont vous apprendre votre « bretonitude » parce qu’ils ont change d’ideologie.... Bon, d’un autre cote, si certains ont tellement besoin d’etre « ne » d’etre differents des autres par leurs ancetres en une sorte de prurit aristocratique, (je ne suis pas comme vous,mes ancetre avaient une autre ame)pourquoi pas ? Meme si cela ne me parait pas tres conforme aux traditions bretonnes.....

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